Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Parlement arabe a appelé à un retour à l’accord-cadre au Soudan dans le but de rétablir la voie pacifique et parvenir à une solution politique définitive à la crise dans le pays.

Dans la Déclaration finale qui a sanctionné les travaux de sa quatrième réunion, tenue dimanche au siège de la Ligue des États arabes au Caire, le Parlement arabe a appelé à un cessez-le-feu immédiat et permanent pour épargner le sang des Soudanais, protéger leurs biens et favoriser le retour de la sécurité et de la stabilité.

Il a également mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité des territoires soudanais et de l’armée, rejetant fermement toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures soudanaises visant à prolonger la crise et à alimenter le feu de la sédition parmi le peuple.

Par ailleurs, le Parlement arabe a exhorté la communauté internationale et les donateurs à fournir rapidement toute l’assistance médicale et économique possible au Soudan pour l’aider à sortir de la situation sanitaire tragique actuelle, en particulier après que plus de la moitié des hôpitaux du Soudan ont été fermés en raison des affrontements.

Le Maroc était représenté à cette réunion par Mohamed Bakkouri, président du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, membre du caucus parlementaire du Parlement arabe et président du Comité arabe de la sécurité alimentaire, Khadija Hajjoubi (groupe parlementaire de l’Authenticité et de la modernité), députée de la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse au Parlement arabe, Mohamed Ayach (RNI), membre de la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et Mohamed Lahmouch (MP), membre de la Commission des finances et du développement économique.

Les quatre commissions permanentes du Parlement arabe, à savoir la Commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale, la Commission des affaires économiques et financières, la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse, ont conclu leurs rencontres samedi.

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La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a révélé que 1.234 victimes de la traite des personnes ont été secourues et prises en charge en Côte d’Ivoire en 2022. Elle a donné l’information lors de la conférence régionale initiée par la CEDEAO sur la lutte contre la traite des êtres humains en Sierra-Leone du 24 au 27 avril 2023.

« En matière de lutte contre la traite des personnes, malgré les efforts individuels des pays, le nombre de victimes ne cesse de croître. À titre d’exemple, en 2022, ce sont 1234 victimes qui ont été secourues et prises en charge en Côte d’Ivoire. 56 d’entre elles ont pu être mises en apprentissage quand 49 trafiquants ont été poursuivis », a affirmé Myss Belmonde Dogo.

La ministre a rappelé les points clés de la stratégie ivoirienne visant à endiguer le fléau. « La Côte d’Ivoire a présenté son plan d’actions et le pays a aussi adopté la feuille de route », a-t-elle précisé.

Selon elle, il s’agit d’éléments importants qui alignent cette feuille de route sur quatre Points, à savoir : la prévention, la protection des victimes, la poursuite des trafiquants et le partenariat. Et d‘indiquer que la Côte d’Ivoire a pu introduire dans son dispositif la formation des agents de police sur la traite des personnes.

En plus de la police et de l’éducation nationale, les formations au niveau du social et de la justice sont également ciblées. « Nous travaillons à ce que cela se fasse également dans les écoles pour que l’enfant, dès son plus jeune âge, sache que cette thématique existe et que c’est un fléau à combattre car il décime l’humanité », a-t-elle expliqué.

Cette rencontre était d’une grande importance car elle a permis un échange d’expériences qui a abouti à l’élaboration et à l’adoption de la feuille d’actions conjointes pour une lutte encore plus efficace contre la traite des êtres humains.

IK

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Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, conduira une forte délégation ivoirienne à la 15ème édition du Salon International de l’Agriculture de Meknès (SIAM), au Maroc, du 2 au 7 mai 2023. Le SIAM 2023 aura pour thème « Génération Green : Pour une souveraineté alimentaire durable ».

La délégation du ministre d’État sera composée d’acteurs du monde agricole, des forestiers, ainsi que des différentes structures sous tutelle des deux ministères et des coopératives de transformation de produits agricoles.

Kobenan Kouassi Adjoumani saisira cette plateforme pour inviter les investisseurs à se rendre en Côte d’Ivoire où plusieurs opportunités se présentent à eux dans les filières agricoles. Il présentera également aux investisseurs présents à ce Salon les performances et les potentialités de modernisation du secteur agricole ivoirien, à travers les neuf Agropoles créés pour booster notre agriculture.

Le ministre va aussi en profiter pour promouvoir la 6ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA), prévu du vendredi 29 septembre au dimanche 8 octobre 2023, au nouveau Parc des Expositions d’Abidjan. Les activités promotionnelles constituent, en effet, un pan important de la mise en œuvre de la politique agricole du ministre. Elles visent à renforcer la coopération avec les autres pays et à rechercher des partenariats pour le développement du secteur agricole qui représente l’un des piliers de l’économie ivoirienne.

Ce salon annuel a lieu à Meknès et rassemble les principaux acteurs de l’industrie agricole, y compris les producteurs, les fournisseurs de matériel, les chercheurs et les décideurs politiques.  

km

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Après sa prestation de la première journée qui a gravé positivement le nom du Bénin dans le cœur des Ivoiriens, le Ballet National du Bénin (BNB) a bouclé en beauté ce 30 avril 2023, sa participation à la première édition du Carnaval Manhindi qui a réuni plusieurs pays ce week-end en Côte d'Ivoire. 

À la suite d'un géant carnaval qui a drainé du monde à travers la ville, la troupe artistique béninoise a présenté une kyrielle de tableaux bien riches au public ivoirien, le dimanche 30 avril 2023 dans la région d'Agboville. De la danse Gblô aux démonstrations des Zangbéto (Gardiens de la nuit) en passant par Guèlèdè, Tipenti et  Sakpata. Tout a été bien épicé sous le contrôle du grand Maître de la chorégraphie, Adolphe Coffi ALLADE pour faire vivre un spectacle inoubliable aux participants. 

Sur la scène pour le medley show brassage des pays invités, les danseurs et percussionnistes béninois ont rivalisé d'ardeur pour marquer le passage du Bénin à l'édition 2023 de ce festival. 

Devant les officiels dont le Ministre en charge de la Santé, Monsieur Pierre DIMBA, les autorités régionales et traditionnelles et un public devenu très exigeant, les gardiens de la tradition du Ballet National du Bénin ont exposé la richesse patrimoniale du pays à travers leurs différentes démonstrations. 

À cette occasion, le Directeur de l'Ensemble Artistique National (DEAN), Monsieur Marcel ZOUNON a souligné tout l'intérêt pour le Bénin de participer à cet évènement qui a enregistré la participation d'une dizaine de pays africains. Une participation qui, à en croire ses propos, entre dans la droite ligne de la vision de partage d'expériences entre les pays et surtout de sauvegarde et de promotion du patrimoine culturel africain. 

Il faut noter que pendant son séjour sur la terre ivoirienne, la délégation béninoise a également pris part aux débats scientifiques organisés sur les potentiels touristiques de la ville et le mécanisme de leur mise en tourisme pour le développement de l'économie nationale. Le chef de la délégation est surtout intervenu sur l'apport du tourisme en lien avec le patrimoine culturel au développement socioéconomique, culturel des pays africains. 

Le Carnaval Manhindi d'Agneby-Tiassalé, c'est aussi une exposition d'objets d'art et d'articles artisanaux. Et le Bénin n'y a pas fait piètre figure. Des artisans béninois y ont exposé plusieurs objets pendant les 96 heures qu'a duré cette première édition.

km

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Dans le cadre de ses activités, le Programme National de Cohésion Sociale (PNCS) a organisé, le jeudi 27 avril 2023 à Kaniasso (630 km au nord), dans la région du Folon, un atelier de renforcement des capacités techniques des acteurs et des leaders sociaux sur la gestion de la rumeur, de la prévention et la lutte contre les discours de haine.

Après les départements de Diawala et Ougangolodougou le mois dernier, le PNCS poursuit sa croisade à Kaniasso pour sensibiliser les populations sur les dangers des discours de haine dans un contexte d’année électorale et promouvoir le vivre-ensemble. 

Les électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes le 2 septembre prochain pour élire les conseillers municipaux et régionaux. En règle générale, les discours de haine et fausses informations prospèrent pendant les périodes électorales sur le continent. 

En présence des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses ainsi que de nombreux jeunes et femmes de la localité, Dr Théodore Konimi, Directeur général du PNCS, a animé un atelier sur le thème de sa tournée. Il est d’abord revenu sur le contexte de création du PNCS qui, au sortir de la crise post-électorale de 2011, a été pensé pour ‘’ressouder le tissu social, promouvoir le vivre-ensemble’’. 

‘’Dans le souci de consolider la paix et de renforcer les liens de confiance et la cohabitation pacifique entre les différentes communautés, de nombreux efforts ont été entrepris par le Gouvernement dans la conduite de dialogues inter-communautaires et socio-sécuritaires’’ a instruit Dr Konimi. Des initiatives qui ont, selon lui, contribué au renforcement de la cohésion sociale dans le pays.

Pour le DG du PNCS, les discours de haine qui désignent des boucs émissaires, créent des stéréotypes, stigmatisent et utilisent un langage dégradant, servent souvent de base à des théories complotistes, à la désinformation, ainsi qu’au déni et à la déformation d’événements.

‘’Les discours de haine sont utilisés pour déshumaniser des personnes. Il est le fondement du chaos de la cohésion sociale. Il ne devrait pas y avoir de tolérance pour les discours de haine ou les stéréotypes ethniques, raciaux ou religieux’’, a mis en garde le premier responsable du PNCS. 

Après le discours introductif de Dr Théodore Konimi, une communication sur deux modules a été faite par l’expert Séka Michel, Directeur de l’Unité nationale.

Sur le premier module concernant la gestion de la rumeur, Séka Michel, a invité les participants à définir en langue locale la rumeur et identifier ses caractéristiques. 

Après cette phase de manipulation et d'échanges participatifs et interactifs, le formateur a relevé les conséquences de la rumeur sur la cohésion sociale et les stratégies pour contenir le phénomène de la rumeur.

Concernant le deuxième module intitulé "prévention et lutte contre les discours de haine" le formateur a  sensibilisé les leaders communautaires, les responsables des associations de jeunesse et des femmes sur l'usage responsable des réseaux sociaux qui diffusent souvent des messages de haine fragilisant la cohésion sociale.

Au total, les deux modules qui cadrent  avec la réalité de Kaniasso, une zone de fragilité au nord de la Côte d'Ivoire ont permis aux populations de comprendre les dangers que représentent ces fléaux pour la société.

Source: Top News Africa

 

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À l’issue d’une Assemblée générale constitutive organisée le vendredi 28 avril 2023 dans la ville balnéaire ivoirienne de Jacqueville, les organisations professionnelles des médias en ligne de l’Afrique de l’Ouest francophone ont mis sur pied la Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et Editeurs en Ligne de l’Afrique de l’Ouest (FAPPELAO).

L'objectif principal de la FAPPELAO est de défendre les intérêts des entreprises de presse en ligne de l'Afrique de l'Ouest et de promouvoir la liberté d'expression et les droits de l'homme dans la région.

les travaux de cette Assemblée générale constitutive se sont déroulés en marge d’une rencontre régionale sur les droits de l'homme et la liberté d’expression organisée les 27 et 28 avril 2023 sous l’impulsion du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d'Ivoire (REPPRELCI) avec l’appui technique et financier du Bureau régional Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et des Bureaux de ONU Femmes et UNESCO en Côte d’Ivoire.

Les associations de médias en ligne de huit pays de l’Afrique de l’Ouest francophone ont pris part à cette Assemblée générale constitutive. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Togo et du Sénégal.

Après l’adoption des textes fondateurs de cette fédération qui vise à rassembler toutes les associations de médias en ligne de la région, un bureau de sept membres a été mis en place.

Dirigé par Dr Cyriaque Paré, fondateur du site Lefaso.net et président de l’Association de la presse en ligne du Burkina Faso, ce bureau doit travailler pour une opérationnalisation rapide de la Fédération dont le siège est fixé en République de Côte d’Ivoire.

« Nous sommes fiers d'annoncer la naissance de la Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et Éditeurs en Ligne de l'Afrique de l'Ouest dénommée FAPPELAO », a déclaré Dr Paré peu après sa désignation par ses pairs.

Poursuivant, il a exprimé sa gratitude à ses homologues de l’Afrique de l’Ouest francophone pour la confiance placée en lui et sollicité leur entregent et créativité à l’effet d’atteindre les objectifs assignés à la Fédération.

 « Nous sommes convaincus que la FAPPELAO apportera une valeur ajoutée significative aux efforts déployés pour protéger la liberté de la presse et soutenir les professionnels de la presse en ligne en Afrique de l'Ouest », a encore dit Dr Cyriaque Paré.

« Nous espérons que cette fédération contribuera également à renforcer les liens entre les différents acteurs de la presse en ligne dans la sous-région et à les consolider pour mieux affronter les défis que connaît aujourd’hui le secteur », a-t-il conclu.

A noter que le bureau de la FAPPELAO est composé de : Président : Dr. Cyriaque Paré (Burkina Faso), 1ère Vice-présidente : Hélène Doubidji (Togo), 2ème, Vice-président : Lassina Sermé (Côte d’Ivoire), Secrétaire général : Ibrahima Lissa Faye (Sénégal), Secrétaire Général Adjoint: Léonce GAMAI (Benin), Trésorier général : Modibo Fofana (Mali), Trésorière générale adjointe : Maïmouna Bangoura (Guinée)

Mohamed Compaoré

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Abidjan a abrité une conférence publique sur la Liberté d’expression, les Femmes dans les Médias et les Droits Humains jeudi 25 avril 2022 à la Maison de la Presse d'Abidjan (MPA)  dans le cadre des 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH)

le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a saisi l’opportunité de la première rencontre régionale des acteurs des médias en ligne francophone de l’Afrique de l’Ouest pour tenir une Grande Conférence Publique de sensibilisation des étudiantes en journalisme sur les droits humains.

La rencontre a mobilisé près de 250 étudiantes de l’Université Felix Houphouët Boigny, de l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest, de l’ESMA, de l’ISTC, de PIGIER, et de l’IVESTP, offrant à ces jeunes la possibilité d’interagir avec de hauts fonctionnaires des Nations unies à savoir : Robert Kotchani le Représentant régional du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme en Afrique de l’ouest, Antonia Ngabala Sodonon, Représentante de l’ONU Femmes en Côte d’Ivoire et Oumar Diop, Directeur-pays de l’UNESCO en Côte d’Ivoire.

La Conférence a également été marquée par l’allocution d’ouverture de Namizata Sangaré, Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDH) ainsi que la présence du Président de l’Association de Presse en Ligne du Sénégal (APPEL).

Dans son propos introductif le Président du REPPELCI Lassina Sermé, a insisté sur l’importance de saisir le contexte de célébration des 75 ans de la DUDH, pour familiariser les jeunes, notamment les étudiants à l’importance de promouvoir les Droits Humains et la Liberté d’Expression.

Selon le Représentant régional du HCDH : « La rencontre de ce jour marque donc le lancement d’une série d’activités que le HCDH-BRAO mettra en œuvre dans la sous-région pour célébrer le 75eme anniversaire de la DUDH donc le climax sera atteint le 10 décembre 2023, Journée internationale des droits de l’homme. », a-til affirmé.

En effet, le programme de la Campagne de célébration 2023 comprend, au-delà des activités officielles impliquant les États, des sessions dédiées aux thématiques et programmes/projets du HCDH-BRAO en soutien aux partenaires étatiques et non étatiques, des activités culturelles et artistiques d'envergure, permettant d'engager une plus grande partie des acteurs et influenceurs, mais aussi de toucher un public plus large et plus jeune.

Quant à Antonia Ngabala Sodonon de l’ONU Femmes, elle a saisi l’opportunité de ce panel pour souligner l’importance d’une approche intégrée par les médias de la question du genre, de la conception à la diffusion ainsi qu’une présence plus élevée des femmes dans les media  Elle a invité les médias à jouer un rôle plus important dans la lutte contre les stéréotypes dont les femmes sont victimes dans le traitement de l’information du genre. 

Prenant la parole, Mame Oumar Diop de l’UNESCO a rappelé les dispositions de l’article 19 de la DUDH et l’opportunité de la conférence qui se tient à la veille de la journée internationale de liberté d’expression célébrée le 03 Mai dont le thème cette année est : façonner un avenir de droits : la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’Homme ».

Mohamed Compaoré avec Sercom

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Le document portant Politique nationale de Gestion intégrée des Frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI) et son plan d'actions budgétisé dont l'élaboration a été confiée officiellement au Comité technique national le 27 mai 2021, ont été officiellement remis au directeur de cabinet du Premier Ministre.

La remise officielle a été faite, le mercredi 26 avril 2023 à la Primature à Abidjan-Plateau, par le secrétaire exécutif de la Commission nationale des Frontières de la Côte d'Ivoire (CNFCI).

Karim Traoré, directeur de cabinet du Premier Ministre a félicité la CNFCI, pour l'élaboration de ce document national.

il a invité les partenaires au développement à une forte mobilisation en vue d'accompagner le gouvernement ivoirien à la mise en œuvre de la PNGIF-CI qui permettra d'améliorer la gouvernance de nos frontières terrestres, aériennes et maritimes, et de faire de nos zones frontalières des espaces de sécurité, de paix et de développement.

Selon Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la CNFCI, la mise en œuvre de cette politique repose sur un plan d'actions d'une durée de dix ans scindée en deux phases. Une première phase de 2024 à 2028 pour la réalisation des actions prioritaires et urgentes en cohérence avec le PND 2021-2025 et intégrant les projets en cours dont le montant est évalué à 444,440 milliards de FCFA.

Quant à la phase 2, elle part de 2029 à 2033. Elle est le prolongement de la première et permettra de prendre en compte les résultats atteints à la première phase, les leçons et enseignements tirés de l'évaluation à mi-parcours et de l'évolution des questions de frontières au niveau régional et continental.

Il a soutenu par ailleurs que la mise en œuvre de la PNGIF-CI permettra, entre autres, d'améliorer la gouvernance des frontières ivoiriennes, de renforcer la sécurité et la cohésion sociale dans les zones frontalières, d'assurer une meilleure intégration de notre pays avec ses voisins et de promouvoir le développement socio-économique harmonieux des zones frontalières pour le bien-être des populations qui y vivent.

Dès sa remise au Premier Ministre, le document de la PNGIF-CI suivra son cours normal jusqu'au Parlement pour son adoption.

A noter qu’au cours de cette cérémonie, des diplômes de reconnaissance ont été remis à 87 personnes pour leur contribution à l'élaboration de cet instrument hautement stratégique pour la sécurité, la cohésion en Côte d’Ivoire.

KM

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L’actualité internationale et africaine est profondément marquée par plusieurs situations de conflits. Les conséquences humanitaires qu’elles engendrent met l’application effective des règles et principes du droit international humanitaire (DIH) au cœur des préoccupations de la communauté des États.

Les règles du DIH cherchent, pour des raisons humanitaires, à limiter les effets des conflits armées. Elles protègent les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et restreint les moyens et méthodes de guerre. Il faut cependant reconnaître qu’à ce jour, le DIH reste encore mal et difficilement mis en œuvre.

C’est dans ce cadre que le CICR a organisé un atelier de réflexion et d’échanges avec les membres du corps diplomatique de Côte d’Ivoire ce jeudi 27 Avril 2023 à la salle des Banquets du Ministère d’Etat, ministère des Affaires Étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, sous le thème : « Les défis humanitaires contemporains et le rôle des diplomates dans la mise en œuvre du DIH ». Le comité international de la Croix-Rouge (CICR), en sa qualité de gardien du DIH qui a pour mission d’accompagner les États dans leurs efforts de mise en œuvre, notamment en tenant à disposition, un service consultatif susceptible de fournir l’appui technique dont ils auraient besoin.

Pour Pélagie Manzan Dékou, représentante CICR : «  L’objectif est de sensibiliser les diplomates à la connaissance des règles et principes du droit international humanitaire et sur leur rôle dans la mise en œuvre nationale du DIH, susciter une implication des diplomates sur tous les projets de textes relatifs à la promotion et la protection du DIH, échanger sur les défis humanitaires contemporains », a-telle expliqué.

Ce sont au total 88 participants qui ont pris part à cet atelier dont 30 en présentiel et 58 diplomates en poste dans les Ambassades, certains membres pertinents du personnel du ministère, Consulats et missions permanentes de la Côte d’Ivoire dans le monde.

Notons que depuis son installation en Côte d’Ivoire, la délégation régionale du CICR à Abidjan (DR-ABI) entretient des rapports étroits avec le MAE. Plusieurs départements de la DR-ABI interagissent régulièrement avec différents services du MAE.

SY

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Tous les ans, les amateurs de ballon rond ont droit à différents types de compétitions. La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies ou CAN en fait partie. Orchestrée par la Confédération africaine de football ou CAF tous les deux ans, elle oppose les meilleures équipes nationales masculines du continent africain. La prochaine édition de cette rencontre internationale, qui aurait dû se dérouler en juin et en juillet 2023 en Côte d’Ivoire, se tiendra finalement en janvier et février 2024. Zoom sur les principales informations concernant cette CAN 2023.

Les raisons du report de la CAN 2023

Comme l’a déclaré Patrice Motsepe, président de la CAF, la CAN TotalEnergies 2023 aura donc lieu en janvier et février 2024. Au départ, les matchs de cette compétition auraient dû être organisés entre le 23 juin et le 23 juillet 2023, dans cinq localités de la Côte d’Ivoire, à savoir Yamoussoukro, Abidjan, San-Pedro, Bouaké et Korhogo.

Au cours du mois de juin 2022, le pays a été frappé par d’importantes inondations engendrées par des pluies torrentielles. Celles-ci ont causé cinq décès à Abidjan. Haute saison des pluies dans cette région soumise à un climat tropical, juin est le mois durant lequel il pleut le plus.

Cette décision ne relève pas du hasard. Ce n’est pas comme s’il fallait jouer à la roulette en ligne et choisir un chiffre de manière aléatoire. En réalité, le choix de la date de cette compétition tient compte de nombreux paramètres, et la météo compte parmi ceux-ci. Chaque année, la saison pluvieuse ivoirienne entraîne des pertes humaines. Pour éviter des problèmes pendant la compétition, la période de janvier à février 2024 a été sélectionnée.

Les dates de la CAN 2023 sont donc officielles

Ça y est, la CAF a annoncé les dates officielles de la 34ème édition de la CAN. Pour la seconde fois dans l’histoire de la Coupe d’Afrique, la Côte d’Ivoire sera l’hôte de l’événement. Ainsi, la compétition débutera le 13 janvier pour s’achever le 11 février 2024. Elle comptera 24 équipes qui se disputeront le titre. Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpe situé à Abidjan accueillera le match d’ouverture.

En tout, six stades recevront les différentes rencontres de la CAN. Pour information, lors du précédent volet de la Coupe d’Afrique, la compétition s’est déroulée au Cameroun. Les Comores y ont pris part pour la toute première fois. L’équipe a réalisé d’excellentes performances et est parvenue à se hisser aux huitièmes de finale.

Qu’en est-il des éliminatoires pour cette 34ème édition de la CAN ?

Quatre journées d’élimination se sont écoulées et quelques nations ont déjà obtenu leur billet pour la participation à la CAN TotalEnergies 2023. Puisque l’équipe marocaine a fini en demi-finale de la Coupe du Monde au Qatar, elle se qualifie officiellement à la CAN 2023, sans passer par les phases éliminatoires.

De son côté, l’équipe du Sénégal a elle aussi sa place pour cette rencontre en 2024. Championne d’Afrique en titre, l’équipe a écrasé celle du Mozambique pendant la 3ème journée des qualifications, avec un score de 5 à 1. Il en est de même pour la Tunisie qui gagne sa qualification pour la CAN 2023, lorsqu’elle s’est imposée face à la Libye.

Parmi les autres équipes qualifiées, l’on peut en outre citer le Burkina Faso, qui a fait un match nul face à l’équipe togolaise. L’Algérie, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud figurent également parmi les équipes ayant obtenu le droit de prendre part à la CAN 2023.

Autre point à souligner : Veron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF a assuré que l’ultime tirage au sort pour le déroulement des matchs de la CAN 2023 sera effectué durant le mois de septembre 2023. La date exacte, ainsi que le lieu, sera communiquée d’ici quelque temps.

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