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Le 1er Congrès des jeunes parlementaires des partis socialistes et sociaux-démocrates aura lieu du 29 au 31 mai courant, à Marrakech, sous le thème « la contribution des jeunes parlementaires au renforcement des politiques publiques progressistes et équitables ».
Organisée par le Groupe socialiste-Opposition Ittihadi au Parlement, en partenariat avec la Chabiba Ittihadia et le Réseau interrégional « Mena Latina », cette rencontre se veut un espace de réflexion, pour les jeunes politiques socialistes et sociaux-démocrates issus des quatre coins du monde, dans le cadre des valeurs communes et des réalisations enregistrées, en vue d’élaborer des propositions de nature à favoriser des politiques publiques plus inclusives pour toutes les catégories et capables de préserver les ressources de la planète, indique un communiqué des organisateurs.
Le congrès vise aussi à favoriser le débat et le partage des expériences, et sert aussi de plateforme idoine pour l’élaboration de propositions et mesures, qui seront partagées avec les groupes parlementaires et les partis concernés, explique la même source.
Cette rencontre vise également à encourager les jeunes parlementaires à discuter de ces questions et proposer des solutions innovantes et efficaces, en exploitant leur savoir-faire dans l’utilisation des nouvelles technologies et les réseaux sociaux, pour la mobilisation des autres acteurs autour de ces questions importantes, notamment celles se rapportant à la justice sociale, l’environnement et l’égalité hommes-femmes.
De même, ce congrès permettra aux jeunes parlementaires, qui sont dans leur premier mandat parlementaire, de s’ouvrir sur les différentes approches internationales et de partager les idées avec leurs homologues provenant des quatre coins du monde, soulignent les organisateurs, qui précisent que la rencontre offre aussi l’opportunité pour renforcer la communication et la coopération sur les questions et sujets intéressant les socialistes et sociaux-démocrates issus du monde entier.
Selon la note de cadrage de cette rencontre, « plusieurs mutations survenues ces dernières années au niveau international, ont eu des répercussions géopolitiques, économiques, sociales et environnementales ».
« Ces défis sécuritaires et socioéconomiques sont exacerbés par la prolifération de la pandémie de la Covid-19, qui a poussé plusieurs pays à revoir leurs positions géostratégiques et la prise de mesures au niveau de leurs politiques publiques », ajoute cette note de cadrage, relevant que « pour tenter de comprendre ces défis, il s’avère nécessaire d’ouvrir un débat constructif pour l’élaboration de réponses et la proposition de mesures adéquates ».
Lors de ce conclave, les participants débattront de huit axes se rapportant à « la paix et la sécurité au monde : les nouveaux défis géopolitiques », « les disparités et la pauvreté et la gestion des ressources : Vers des sociétés plus équitables », « le progrès ou la durabilité : comment réconcilier entre ces deux concepts » et « les valeurs et les droits de l’homme : les libertés collectives et les libertés individuelles ».
Il s’agit aussi de thématiques se rapportant à « Vers des sociétés plus tolérantes pour la lutte contre l’extrémisme, la haine et l’intolérance », « la migration mondiale : les enjeux du Nord et du Sud », « Des politiques publiques plus inclusives : l’égalité homme-femmes pour un développement global » et « la sensibilisation et la mobilisation pour des politiques publiques inclusives pour les jeunes ».
Mohamed Compaoré, envoyé Spécial
Recep Tayyip Erdogan a été réélu président de la Türkiye à l'issue du second tour de l'élection présidentielle, a déclaré dimanche le président de la Commission électorale suprême (YSK) du pays.
Devant les journalistes, dans la capitale Ankara, le président du YSK, Ahmet Yener, a déclaré qu'Erdogan a remporté le scrutin présidentiel face au candidat de l'opposition, Kemal Kilicdaroglu.
Selon les résultats non officiels, le président sortant a remporté la course avec 52,14 %, tandis que Kilicdaroglu a obtenu 47,86 % des voix, a-t-il déclaré, ajoutant que 99,43 % des urnes ont été ouvertes jusqu'à présent.
Plus de 64,1 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales, dont plus de 1,92 million ont déjà voté dans des bureaux de vote à l'étranger.
Près de 192 000 urnes ont été mises à la disposition des électeurs dans toute la Türkiye.
Le 14 mai, aucun candidat n'a obtenu les 50 % requis au premier tour, ce qui a nécessité un second tour ce dimanche. Erdogan était alors arrivé en tête avec 49,52 %.
Source: Agence Anadolu
La Côte d’Ivoire va-t-elle subir le même sort que le Tchad ? Le président Alassane Ouattara et son Premier Ministre Patrick Achi devront examiner avec la plus grande attention le projet de décret (en élaboration) portant création de guichets uniques dans des zones industrielles devant être gérées par un privé.
Disparition programmée de la SOGEDI
Le projet de création d'un guichet unique national concédé a un privé, qui sera probablement introduit prochainement en conseil des ministres par le ministre du Commerce, de l'Industrie et du Développement des PME, suscite beaucoup d’interrogations. La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) plantait récemment le décor autour de cette affaire dans un article, promettant d’y revenir plus en détail.
En effet, la Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles (SOGEDI), société d'État créée en mars 2022, est dotée de prérogatives pour conduire la politique de développement des infrastructures industrielles.
Cette structure, encore récente, rencontrerait des difficultés à collecter les ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre ses prérogatives. Si bien qu’on est porté à s’interroger sur la pertinence même de la création de guichets uniques pour des zones industrielles qui devraient être pilotés par des concessionnaires alors que la SOGEDI prévoyait déjà de se doter d’un guichet unique.
Pour des observateurs avertis de l’écosystème économique du pays, l’on s’achemine vers une paralysie stratégique certaine de cette société d’Etat. Un sabotage qui ne dit pas son nom...
Mécontentements et indignations… crise
De leur côté, certains industriels locaux qui se considèrent comme des précurseurs de l'industrialisation en Côte d'Ivoire se disent exclus de ce projet au profit de groupes multinationaux.
Mécontents de cette situation, ils craignent un accaparement du patrimoine industriel ivoirien avec des présomptions de corruption et de pots-de-vin impliquant de hauts fonctionnaires.
Le projet de décret (en élaboration) portant création des guichets uniques des zones économiques industrielles à Abidjan- PK24 Akoupé-Zeudji, Ferkessédougou et au parc industriel sis à San Pedro, est considéré par beaucoup comme un scandale emblématique. De la prédation économique bien orchestrée au profit du groupe d'ARISE Ivoire, probable bénéficiaire dudit décret.
Succursale ivoirienne de la multinationale Arise IIP fondée par l’agroalimentaire Olam - qui dit s’être entièrement retiré du capital d’ARISE IIP depuis janvier 2023, Arise Ivoire est déjà bénéficiaire depuis août 2022 d’une zone économique industrielle (ZEI) de 444 hectares à la zone industrielle d’Abidjan PK24. Sur cette parcelle, Arise Ivoire était censé développer en deux phases de 24 mois chacune, cette ZEI pour un montant de plus de 107 milliards de Fcfa, afin de mettre à la disposition des opérateurs économiques des lots industriels, des espaces commerciaux et résidentiels, des équipements et bâtiments dans une zone dotée d’infrastructures modernes de qualité et conformes aux standards internationaux.
Il était certes prévu la création d’un guichet unique pour faciliter les démarches administratives des potentiels opérateurs économiques intéressés par cette zone. Mais le projet de décret en élaboration dont copie a été consultée par LDA, dépouille presque totalement la SOGEDI de toute sa substance.
Une totale remise en cause des politiques économiques du président Alassane Ouattara. Entrisme ou sabotage ? En tout état de cause, la vision du chef de l’Etat fait aujourd'hui l'objet d'attaques extérieures avec des soutiens non négligeables au niveau interne sous la houlette d’Arise Ivoire.
ARISE IVOIRE, le cheval de Troie
A la manœuvre dans cette affaire, des proches collaborateurs du ministre en charge de l'Industrie, le Comité national de pilotage des partenariats public-privé (CNP-PPP), impliqué à un haut niveau (Nous y reviendrons). Pourtant Arise IIP, maison mère d’Arise Ivoire ne jouit guère d’une bonne réputation en la matière. Dans un pays comme le Tchad, cette entreprise bénéficiant des mêmes avantages que ceux à elle accordés en Côte d’Ivoire, n’a laissé qu’une amère expérience aux autorités et certaines populations de ce pays d’Afrique centrale.
Il est donc essentiel de réaffirmer les limites et le rôle de l'État dans ce contexte. L'objectif étant de prévenir tout accaparement du secteur industriel par des intérêts privés étrangers au détriment des industriels locaux et même de l’Etat. La protection de l'écosystème industriel ivoirien et la lutte contre la corruption doivent être des priorités pour garantir le développement économique équilibré du pays.
Ainsi, est-il primordial d'évaluer attentivement les conséquences de la mise en place d'un guichet unique national concédé et géré par un privé sur des zones industrielles en Côte d'Ivoire. D’ailleurs, des spécialistes proposent d’abandonner ce type de projet et laisser la SOGEDI faire le travail pour lequel elle a été créée.
Mais au-delà de tout, il faut donner un sens à la signature du décret présidentiel. C’est pourquoi, le président Alassane Ouattara devra en appui des services de renseignements, urgemment activer le Conseil national de politique économique (CNPE) chargé d'identifier les grands défis économiques nationaux et internationaux auxquels l'État doit faire face. Mais aussi d'assurer la cohérence globale à moyen et long terme entre les politiques économiques et les programmes gouvernementaux.
Le CNPE devrait également renforcer les activités d'intelligence économique en collectant et maîtrisant en temps réel toutes les informations critiques nécessaires à la prise de décisions. Il contribuera à améliorer la qualité et l'efficacité de la gouvernance dans les domaines économique, social et environnemental. Le CNPE n’a pas eu connaissance de l’entrisme économique pratiqué par Arise Ivoire qui met en mal la cohésion sociale et la tranquillité du biotope industriel par la seule faute de hauts fonctionnaires qui ne privilégieraient que leur intérêt personnel.
Dans un contexte de compétition économique mondiale de plus en plus féroce, l'utilisation de l'information et de la connaissance deviennent essentielles pour déstabiliser la concurrence ou les Etats.
Les nouvelles formes d'agression telles que la désinformation, les rumeurs et les manipulations médiatiques, le leurre menacent tant les entreprises que les États à l'ère des réseaux de communication mondiaux et du travail en temps réel. La Côte d'Ivoire n'est pas épargnée par cette problématique. Le cas PETROCI est encore récent. Il est là pour nous démontrer que cela doit donner à réfléchir.
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Le Cameroun a célébré les 51 ans de sa réunification, le samedi 20 mai 2023. . En Côte d'Ivoire, le chapitre officiel de ces festivités s'est tenu, ce mardi, à la résidence de l'ambassadeur. À cette occasion, les représentants de l'État de Côte d'Ivoire conduits par Léon Kakou Adom, ministre délégué auprès de la ministre d'État, ministre des affaires étrangères, de L'Intégration africaine et la diaspora, les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, les membres de la communauté Camerounaise, les fonctionnaires en mission en Côte d'Ivoire et de nombreux artistes ont répondus à l'invitation de Marie Yvette Koloko, la représentante de Paul Biya au pays d'Alassane Ouattara.
Après l'exécution du chant de Ralliement et de l'Abidjanaise, la diplomate Camerounaise s'est adressée à ses convives. ‹‹Nous pouvons dire, sans ambages, que la coopération entre le Cameroun et la Côte d'Ivoire se porte bien››, a-t-elle indiqué avant d'ajouter que ces relations bilatérale sont entretenues à travers des partages d'expérience et concertations régulières d'experts dans des domaines tels que la politique, le sport, la culture, la défense et l'économie, des échanges de soutien au sein des instances régionales et internationales, la coopération interuniversitaire ainsi que la forte proximité des communautés.
De l'avis de Marie Yvette Koloko, le Cameroun et la Côte d'Ivoire peuvent aller encore plus loin dans leur proximité.
‹‹Ce partenariat reste en deçà de ses potentialités réelles. Il est, néanmoins, promis à un très bel avenir à la faveur de la modernisation progressive et continue de nos États respectifs et des opportunités qu'elle offre, ainsi que, la volonté politique de nos dirigeants, sans cesse réaffirmée. Dans cet esprit, je réitère ma volonté de voir être relancées les tenues de commissions mixtes de coopération bilatérale entre les 2 pays, tout comme la tenue de missions économiques››, a-t-elle souhaité.
Par ailleurs, la représentante du président du Cameroun en terre d'Éburnie, a profité de cette tribune pour saluer la vision politique ambitieuse et pertinente du président Alassane Ouattara. Elle a argumenté ses propos par l'ensemble des initiatives prises par le chef de l'exécutif ivoirien pour la transformation structurelle de l'économie, le développement agricole, la modernisation des institutions, la modernisation et l'amélioration des conditions de vie ainsi que de travail des populations, la consolidation de l'apaisement dans la sphère sociopolitique, la réconciliation nationale et le rayonnement international de la Côte d'Ivoire.
L'ambassadeur a, également, tenu à rassurer ses compatriotes vivant en Côte d'Ivoire. Le Cameroun fait preuve de résilience face à la pandemie à COVID-19 et à la perturbation de l'environnement économique mondial par la guerre en Ukraine.
‹‹Grâce à l'action conjuguée de la volonté politique du président et du gouvernement, l'implication effective des populations, l'appui des pays amis, partenaires bilatéraux et multilatéraux, le Cameroun fait preuve de résilience. Ces défis sanitaires, économiques et sécuritaires sont tous, aujourd'hui, sous contrôle. Le fonctionnement harmonieux de l'État se poursuit››, a-t-elle précisé.
Et de poursuivre. ‹‹La violence est, désormais, résiduelle dans les zones affectées par les crises sécuritaires. La phase de reconstruction des infrastructures y est amorcée ainsi que le programme de réinsertion d'anciens sécessionnistes qui se rendent. La reprise économique est, également, en cours au Cameroun avec un taux de croissance estimé 3,4% en 2022 et projeté à 4,3% en 2023. Cette reprise est favorisée par la politique gouvernementale d'assainissement budgétaire, la créativité et le dynamisme du secteur privé qui œuvre à la transformation structurelle de l'économie et à la promotion des produits locaux.››
La fête de l'Unité est la réaffirmation du choix des Camerounais pour l'unité et l'intégrité du Cameroun. Elle commémore le référendum de 1972 qui a réuni The Southern Cameroun et le Cameroun francophone. L'édition de 2023 etait placée sous le thème ‹‹Forces de défense et peuple Camerounais, en symbiose pour la sauvegarde de la paix et de l'unité nationale, socle d'un Cameroun fort et prospère››.
Stéphane Beti
En prélude à la 50ème journée mondiale qui se tiendra le 05 juin 2023 à Abidjan, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a organisé, le 23 mai 2023 à Abidjan, un atelier destiné à renforcer les capacités des acteurs des médias sur les solutions à la pollution plastique.
A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Environnement et du Développement durable Kodehi Gnahoré, a indiqué que la rencontre vise à sensibiliser les acteurs des médias sur les effets néfastes des déchets plastiques et à proposer des solutions à la pollution plastique.
Il entend, selon lui, s’appuyer sur la presse, relais auprès des populations, afin que « les concitoyens changent de comportement, renforcent leur résilience dans la lutte contre la pollution plastique et préservent l’environnement » pour le grand bonheur des générations futures.
Le chef du bureau de l’Afrique de l’Ouest de l’ONU environnement, Mohamed Atani, a rappelé les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour venir à bout du phénomène de pollution plastique. Il a prôné l’économie circulaire en lieu et place de l’économie du jetable.
Les déchets plastiques ne sont pas sans conséquences pour l’environnement, la biodiversité marine et la santé de l’homme. Ils constituent un moyen d’aggravation du réchauffement climatique, de par leur production et leur transport qui émettent d’importantes quantités de gaz à effet de serre.
Notons que la Côte d’Ivoire produit plus de 400 000 tonnes de déchets plastiques chaque année. Plus de 50% de ces déchets sont déversés directement dans la rue. Moins de 5% des déchets produits par jour sont recyclés. Et le reste finit dans des décharges à ciel ouvert, polluant l’air, le sol, les cours d’eau, etc.
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Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres, le mercredi 24 mai 2023 à Abidjan-Plateau, un décret portant ratification du Protocole de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre la corruption.
« Cette convention adoptée en décembre 2001 par les 15 États membres de la CEDEAO vise à renforcer la coopération et à promouvoir dans l’espace communautaire des mécanismes efficaces pour prévenir, réprimer et éradiquer la corruption », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication et de l’Économie numérique.
Cette convention prévoit un cadre de coopération, d’entraide judiciaire et d’assistance entre États membres, en vue de faciliter la poursuite et la répression des actes de corruption en Afrique de l’Ouest.
km
À l’occasion de la cérémonie d’inauguration de la mine d’or de Yaouré de Perseus Mining, dans le département de Bouaflé, le vendredi 19 mai 2023, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a annoncé des actions fortes contre l’orpaillage illégal. C’était en présence des cadres et élus de la région, des têtes couronnées et de personnalités venues de l’Australie.
Tout en saluant le Président de la République, Alassane Ouattara, pour son engagement de faire du secteur des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le second pilier de l’économie ivoirienne, le ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly a relevé que depuis sa nomination au gouvernement, l’orpaillage illégal a toujours figuré parmi ses préoccupations. À cet effet, il a mis en place un groupe de travail pour réfléchir sur ce fléau. Ses services et lui sont arrivés à la conclusion selon laquelle toutes les solutions qui ont été mises en place sont pertinentes. Cependant, il était indispensable pour lui d’ajouter une solution additionnelle qui comprendrait une composante forte de sensibilisation.
« Nous aurons bientôt à parcourir le pays afin que nous nous donnions la main, tous ensemble, pour une forte sensibilisation. J’irai personnellement m’entretenir avec la Chambre des rois et des chefs traditionnels, les élus, les préfets, le gouvernement, afin que nous arrivions à juguler pour le moins ce phénomène », a souligné Mamadou Sangafowa-Coulibaly.
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie a exhorté les jeunes Ivoiriens en général et particulièrement les jeunes des localités dans lesquelles se trouvent des réserves, à s’intéresser à l’exploitation semi-industrielle et artisanale au lieu de se rendre complices d’orpailleurs venus d’ailleurs.
En outre, Mamadou Sangafowa-Coulibaly s’est engagé à poursuivre les réformes dans ce secteur. Il entend d’abord doter son département ministériel, d’une politique sectorielle qui trace la vision et la voie sur des décennies. Ensuite, il s’agira de revisiter le code minier en s’inspirant de l’expérience du code de 2014, et enfin, doter ce secteur d’un code relatif au contenu local. L’objectif de la loi sur le contenu local sera de s’assurer que les richesses qui sont créées sur nos terres, à partir d’exploitation minière, puissent permettre à la Côte d’Ivoire d’en tirer le maximum davantage pour les générations actuelles et celles à venir. Il s’agira, a-t-il dit, d’assurer le transfert des compétences.
Selon le ministre, la mine d’Or de Yaouré a une capacité annuelle de 4,730 tonnes, une durée initiale de 10 ans et favorise 1 200 emplois dans la région, donc un adjuvant pour la réduction de la lutte contre la pauvreté.
Notons qu’à cette date, dans le secteur, 10 mines d’or industrielles, 135 000 semi industrielles et 68 000 artisanales sont en activité. La production d’or est passée quant à elle de 13 tonnes en 2012 à 48 tonnes en 2022. Il est attendu 50 tonnes en 2023 et 55 tonnes en 2024.
km
L’Africa Investment Forum a présenté quatre projets d’énergie renouvelable et de développement durable d’une valeur de près de 1,5 milliard de dollars aux investisseurs en marge des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement.
Les projets sélectionnés, qui proviennent de toutes les régions d’Afrique, sont issus de la réserve de projets de l’Africa Investment Forum. Ils reflètent l’urgence croissante en Afrique, la région du monde la plus vulnérable aux changements climatiques, d’accélérer l’action climatique, notamment en comblant les déficits de financement par l’obtention d’une part toujours plus importante des capitaux mondiaux en faveur du continent.
Les Assemblées annuelles 2023 de la Banque africaine de développement ont pour thème « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».
La table ronde sur l’investissement, qui s’est tenue à Charm el-Cheikh, a attiré un éventail d’investisseurs privés, notamment des sociétés de capital-risque et de capital-investissement.
De l’hydroélectricité au recyclage du plastique, les projets verts offrent de nombreuses opportunités sur le continent.
Les transactions comprenaient un projet hybride hydrogène/ammoniac en Afrique du Nord qui fournira 400 MW d’énergie renouvelable pour produire — sans émissions de CO2 — 183 tonnes d’hydrogène par jour pour générer quotidiennement 1 000 tonnes d’ammoniac vert par électrolyse. Un investissement supplémentaire de 27 millions de dollars est nécessaire pour que le projet devienne bancable.
La deuxième transaction, en Afrique de l’Ouest, est un projet hydroélectrique de 27 MW qui a fait l’objet d’études de faisabilité. Il a également recueilli le soutien financier de plusieurs entités internationales et agences multilatérales de développement. Parmi les avantages prévus, cette transaction permettra de servir 700 000 ménages, de créer 600 emplois directs et indirects pendant la durée de vie du projet et de réduire les émissions de CO2 de 81 000 tonnes chaque année. Le projet représente une augmentation de 10 % de la capacité totale de production d’électricité du pays.
La table‑ronde sur l’investissement a également été l’occasion d’investir dans le projet d’expansion d’une entreprise de recyclage de plastique et de développement durable, d’une valeur de 73 millions de dollars, dans sept pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique australe. Le projet a suscité l’intérêt de plusieurs financeurs pour la préparation du projet et l’assistance technique afin de mener des études de faisabilité dans les pays ciblés. Il promet d’importants avantages : la création de 16 000 emplois ainsi que des opportunités pour 20 000 ramasseurs de déchets dans les pays ciblés. Il permettra également de détourner 214 000 tonnes de déchets plastiques (PET, PP, PE) des décharges et de réduire les émissions de carbone de 149 000 tonnes. Actuellement, seuls 10 % des plastiques sont recyclés en Afrique. Le projet a trouvé un écho favorable auprès des investisseurs en capital de croissance qui ont participé à la table‑ronde.
La transaction intègre d’importantes fonctionnalités technologiques, notamment des lignes de traitement de pointe et des options de collecte et de paiement basées sur des applications. Ces caractéristiques ont été considérées comme améliorant l’évolutivité du projet à travers l’Afrique et le projet a trouvé un écho favorable auprès des investisseurs en capital de croissance qui ont participé à la table‑ronde.
La quatrième transaction est une opportunité d’investir dans un producteur indépendant d’énergie hydroélectrique d’Afrique australe de 440 millions de dollars qui produira 544 000 MWh/an d’énergie. Elle inclura également des éléments de distribution d’eau et de prévention des inondations. Parmi les autres avantages, citons la création de 3 000 emplois dans le secteur de la construction jusqu’à l’achèvement du projet. Les promoteurs de la transaction recherchent 12,5 millions de dollars pour finaliser la phase de développement du projet.
Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum, était l’hôte de l’événement. Elle a déclaré : « L’Africa Investment Forum est nécessaire sur le continent. Nous ne saurions trop insister sur le pouvoir fédérateur et la force de cette plateforme. » Elle a ajouté que les transactions présentées ne représentaient qu’une petite partie du portefeuille de la plateforme.
Outre la Banque africaine de développement, des représentants des partenaires fondateurs de l’Africa Investment Forum, à savoir Africa Finance Corporation, Africa50, la Banque islamique de développement, la Banque de développement de l’Afrique australe, la Trade and Development Bank et Afreximbank, étaient présents.
Les investisseurs présents ont posé des questions de suivi pour en apprendre davantage sur les projets présentés.
L’événement a également permis de faire le point sur la réserve actuelle de projets de l’Africa Investment Forum, qui comprend 90 opérations évaluées à 62,9 milliards de dollars et classées comme étant soit en phase de levée de fonds, soit en phase de bancabilité.
L’événement phare de l’Africa Investment Forum, les Market Days, qui se tiendra en novembre 2023, réunira des promoteurs de transactions internationaux, des investisseurs et des chefs de gouvernement pour présenter des transactions prêtes à progresser vers la clôture.
Porté par la Banque africaine de développement et sept autres partenaires fondateurs (Africa50, Africa Finance Corporation, Afreximbank, Banque de développement de l’Afrique australe, Banque européenne d’investissement, Banque islamique de développement et Trade and Development Bank), l’Africa Investment Forum est le marché de l’investissement en Afrique qui vise à accélérer les transactions pour combler les déficits d’investissement de l’Afrique.
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L'Afrique a été mise au défi d'investir davantage dans la recherche scientifique pour faire progresser les connaissances en vue de la réalisation du développement économique et social du continent. Selon African Population and Health Research Center (APHRC) (https://APHRC.org/), l'Afrique subsaharienne ne contribue qu'à hauteur de 1 % des produits scientifiques mondiaux, tels que les brevets, les documents de recherche et les articles évalués par des pairs, avec très peu de changement au cours des dix dernières années.
La première institution de recherche-politique qui génère des preuves pour l'action politique visant à améliorer la santé et le bien-être des Africains, citant un récent Rapport de la Banque mondiale, affirme que le continent a besoin d'au moins 1 000 000 de chercheurs de qualité, titulaires d'un doctorat Ph.D pour aider à stimuler le développement économique et social au cours des dix prochaines années.
"Bien que l'Afrique soit une source importante de recherche, sa contribution globale est encore faible. Cela est dû au faible investissement dans la recherche, qui se traduit par une représentation limitée de l'Afrique dans l'économie globale du savoir. Cependant, cela représente une opportunité pour l'Afrique de faire un bond significatif en avant dans son développement social et économique. Les investissements dans la recherche et le développement (R&D) peuvent créer des millions d'emplois, générer de nouvelles connaissances pour la prise de décision, stimuler la monétisation des innovations et élever la place des scientifiques et des institutions africaines sur le marché mondial des idées et de l'influence », a déclaré le Dr Catherine. Kyobutungi, directeur exécutif, APHRC.
Le Dr Kyobutungi s'exprimait à Nairobi, au Kenya, lors d'un forum organisé par APHRC en commémoration de son 20e anniversaire, où elle a noté que les produits de la recherche ne peuvent pas à eux seuls changer le monde, mais uniquement lorsqu'ils sont appliqués dans le cadre d'une politique fondée sur des données probantes ou d'un programme d'intervention.
Cet appel intervient alors que APHRC célèbre ses vingt ans (https://apo-opa.info/421bSow
Au cours des vingt dernières années, APHRC a mené de nombreux projets de recherche et généré des preuves qui ont façonné les politiques et les pratiques au Kenya et dans d'autres pays Africains. Au Kenya, il a contribué à des rapports historiques tels que la publication de 2013 sur l'incidence et les complications de l'avortement à risque au Kenya, l’enquête nationale STEPS de 2015 sur les maladies non transmissibles, l’enquête nationale sur la santé mentale des adolescents effectuée au Kenya en 2022 le premier Shit Flow Diagram (SFD) complet de la ville de Nairobi en 2017, qui permet de visualiser et de comprendre comment les déchets fécaux circulent dans les infrastructures de la ville, entre autres.
APHRC espère développer son portefeuille de plus de 100 projets dans plus de 35 pays, couvrant des domaines et des thématiques clés tels que l'éducation, la dynamique démographique, l'urbanisation, le développement humain, l'alimentation et les systèmes alimentaires, la santé et le bien-être. Au cours des cinq prochaines années, l'organisation, par le biais de son programme de science des données (PSD), renforcera les systèmes de données continentaux en améliorant et en harmonisant la gouvernance des données et l'architecture des données pour le continent afin de capitaliser sur les méga données générées à partir d'études démographiques et de sources de données non conventionnelles, de l'apprentissage automatique et des outils d'intelligence artificielle pour éclairer les actions de développement prioritaires.
"Nous disons à nos dirigeants politiques que l'Afrique ne réalisera pas son rêve d'autonomisation économique et sociale en continuant à s'appuyer sur l'expertise technique internationale. Nous devons former nos propres scientifiques à partir de talents locaux qui développeront des solutions locales fondées sur des preuves qui, une fois traduite en action et intégrée dans les processus décisionnels nationaux, peut se répercuter au niveau local et changer la vie des populations », a déclaré le Dr Kyobutungi.
APHRC vise à réorganiser l'écosystème de la recherche Africaine en catalysant la formation de docteurs Ph.D par le biais de partenariats avec des institutions universitaires et en formant la prochaine génération de leaders de la recherche africaine. L'Afrique a besoin de milliers de leaders de la recherche qui, grâce à un transfert intergénérationnel de compétences et de connaissances, formeront les 1 000 000 de scientifiques nécessaires pour stimuler le développement économique et social du continent.
Grâce à des initiatives telles que le programme African Doctoral Dissertation Research Fellowship (ADDRF) et le Consortium for Advanced Research Training in Africa (CARTA), APHRC aide à reconstruire et à renforcer la capacité des universités Africaines à produire des chercheurs et des universitaires qualifiés en Afrique. ADDRF, la première initiative de renforcement des capacités à grande échelle pour APHRC, a produit plus de 185 doctorats Ph.D et 15 diplômés de niveau Master. En ce qui concerne CARTA, son programme phare actuel, a recruté et formé plus de 250 doctorants boursiers dans divers domaines de recherche depuis la mise en place de sa première cohorte en 2011. CARTA est en partenariat avec huit universités Africaines, quatre instituts de recherche Africains et des partenaires non-Africains offrant des opportunités de formation doctorale et post-doctorale entièrement financées pour attirer, former et retenir les chercheurs les plus brillants du continent.
Mettant actuellement en œuvre son plan stratégique 2022-2026, APHRC a l'intention de devenir facilitateur et un catalyseur de l'écosystème de R&D en Afrique. Son mandat et sa portée à l'échelle de l'Afrique, son influence politique réussie dans plusieurs pays et organismes régionaux, son vaste réseau de partenaires à travers le continent et ses programmes de formation doctorale à grande échelle réussis placent le Centre en une excellente position pour assumer ce rôle.
Dans le cadre de ses activités d'anniversaire, l'APHRC a également accueilli le "Evidence to Policy Impact Symposium" (symposium sur l'impact des données probantes sur les politiques) qui a abordé les défis qui entravent l'engagement efficace des politiques publiques, la prise de décision et les interventions visant à relever les défis du développement de la santé dans les pays africains.
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