Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) a lancé aujourd'hui à Accra, au Ghana, AFREXInsure, sa filiale de services de gestion d'assurance. Afreximbank s’est engagée à fournir un point d'entrée unique pour tous les besoins d'assurance spécialisée en vue d'aider à gérer, de manière optimale, les risques liés au secteur des échanges et du commerce en Afrique.

Créée en 2021, AFREXInsure a pour mission d'offrir des solutions d'assurance spécialisées pour le commerce et les investissements liés au commerce à travers l'Afrique. Afrexinsure vise à faciliter l’accès à des assurances spécialisées de qualité et de premier ordre qui sont conçues sur mesure pour l'Afrique.

Avec une solide connaissance de l'Afrique, AFREXInsure mettra à profit son expertise en matière de risques en utilisant sa présence à l'échelle du continent et sa connaissance approfondie du marché africain pour fournir des solutions dans les domaines de la manutention, de la construction, des opérations et de l'énergie - des secteurs essentiels à la croissance et à l'établissement du commerce et de l'investissement à l'échelle intercontinentale.

S'exprimant lors du lancement, qui a eu lieu en marge des Assemblées annuelles du 30e anniversaire d'Afreximbank, Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive, en charge de la Banque du commerce intra-africain, a, au nom du Prof. Benedict Oramah, Président d'Afreximbank et de son Conseil d'administration, déclaré : « AFREXInsure a été créé pour faciliter l'assurance des risques spécialisés afin de soutenir les entreprises dans les pays membres d'Afreximbank et atténuer ainsi les difficultés de l'Afrique, qui doit compter sur des partenaires extérieurs pour architecturer la résilience économique et le développement du continent ».

« En réduisant les risques liés aux transactions ou aux investissements, l'assurance peut contribuer à faire avancer la stratégie commerciale de ceux qui sont engagés dans le commerce intra-africain et permettre aux partenaires mondiaux de promouvoir leurs ambitions et leurs intérêts commerciaux en Afrique », a poursuivi Mme Awani.

La pénétration de l'assurance est relativement faible en Afrique par rapport à d'autres régions, a-t-elle fait remarquer. AfrexInsure intensifiera ses efforts pour répondre à ce besoin en Afrique et dans les États partenaires des Caraïbes. Afrexinsure permettra, en outre, de conserver les primes d'assurance en Afrique et de réinjecter les investissements africains sur le continent pour renforcer le commerce et le développement économique, afin d'assurer la prospérité du continent.

Le lancement a, par ailleurs, été mis à profit pour dévoiler le logo et l'identité de marque d'AFREXinsure sous le slogan "Insurance Optimised » (l’assurance optimisée).

hn

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« La gouvernance démocratique en Afrique est confrontée à de graves vents contraires, en particulier au niveau de l'offre », a averti jeudi 16 juin 2023 le président du conseil d'administration d'Afrobarometer (www.Afrobarometer.org), E. Gyimah-Boadi, lors d'une conférence à Accra organisée par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ).

Sur le thème « L'avenir de la gouvernance en Afrique : Renforcer la résilience démocratique en période de perturbation », la conférence a réuni plus de 80 experts en gouvernance provenant de tout le continent africain pour discuter des derniers développements dans le secteur de la gouvernance.

S'exprimant sur « L'avenir que veulent les Africains », Gyimah-Boadi a mis en lumière les aspirations des citoyens africains ainsi que les défis et leurs implications pour la gouvernance démocratique sur le continent. Partageant des informations tirées des dernières données d'Afrobarometer, basées sur des enquêtes dans 36 pays africains en 2021/2022, il a noté qu'une majorité d'Africains préfèrent la démocratie à tout autre forme de gouvernement et approuvent les normes, institutions et pratiques démocratiques telles que la concurrence multipartite, la limitation des mandats présidentiels et la liberté des médias. Cependant, alors que le désir de vivre sous des gouvernements démocratiques et responsables reste assez fort chez les Africains, certaines tendances inquiétantes sont apparues alors que l'adhésion populaire aux normes et institutions démocratiques a diminué dans plusieurs pays.

« Entre 2014/2015 et 2021/2022, le soutien à la démocratie a fortement chuté dans plusieurs pays : Mali, Burkina Faso, Afrique du Sud et Guinée, respectivement de 36, 26, 21 et 15 points de pourcentage », a déclaré Gyimah-Boadi.

Il a également souligné une attitude adoucissante envers le rôle de l'armée dans la politique nationale. Alors qu'une solide majorité rejettent toujours le régime militaire, le niveau d'opposition a considérablement diminué au cours de la dernière décennie. Seuls trois des 30 pays interrogés de manière cohérente entre 2014 et 2022 montrent une augmentation du rejet populaire du régime militaire, et une faible majorité (53%) sont prêtes à accepter une intervention militaire si les élus abusent de leur pouvoir. La tolérance de l'intervention militaire est plus élevée chez les jeunes (56% des 18-36 ans) que chez les plus âgés (46% des 56 ans et plus).

« Malheureusement, ce sentiment pro-intervention militaire est clairement majoritaire dans 22 des 36 pays étudiés, et ce point de vue est très prononcé au Mali, en Tunisie, en Guinée, en Tanzanie et en Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré. « Compte tenu de leur supériorité numérique à travers le continent, il doit être profondément préoccupant que les jeunes africains soient plus susceptibles que leurs aînés d'accepter l’intervention militaire – si nécessaire ».

Soulignant la disparité entre les aspirations des citoyens et l'offre de gouvernance démocratique, Gyimah-Boadi a noté que les niveaux de satisfaction à l'égard du fonctionnement de la démocratie ont considérablement diminué dans de nombreux pays. Il a souligné le besoin urgent pour les gouvernements de combler ce fossé, d'assurer une gouvernance responsable et de répondre aux préoccupations de leurs citoyens.

« Le vent du déclin démocratique semble souffler sur l'Afrique », a-t-il averti. « La capacité des gouvernements à assurer la démocratie et la gouvernance responsable continue d'être à la traîne des attentes de leurs citoyens, ouvrant la voie à des affrontements entre les Africains ordinaires et leurs autorités politiques nationales dans les années à venir. Il est crucial que les gouvernements accordent la priorité aux valeurs démocratiques, renforcent les institutions et répondent aux attentes de leurs populations ».


Il est important de savoir que Afrobarometer (AB) est une source fiable de données et d'analyses de haute qualité sur ce que pensent les Africains. Avec un historique inégalé de plus de 350.000 entretiens dans 41 pays, représentant les opinions d'environ 75% de la population africaine, AB mène la charge pour combler le manque de données sur le continent. Les données d'AB alimentent de nombreux indices mondiaux, tels que l'Indice Ibrahim de la Gouvernance Africaine, le Baromètre Mondial de la Corruption de Transparency International et les Indicateurs Mondiaux de Gouvernance de la Banque Mondiale. 

Source: Afrobarometer.org

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Des journalistes ivoiriens ont bénéficié, ce samedi 17 juin 2023 à Abidjan, d’une session d’initiation à la médiation et paix sociale en famille et en entreprise, à l'initiative du Cénacle des journalistes séniors de Côte d’Ivoire (CJSCI).

Cette séance de deux heures de formation a été conduite successivement par Mme Lucie Attikpa Tétégan, journaliste sénior, responsable du pôle médiation du Cénacle, médiateur diplômée professionnelle, familiale, interculturelle et internationale et M. Félix Tobin, médiateur professionnel. 

Selon ces formateurs, également membres du Cénacle des journalistes séniors de Côte d’Ivoire, l’objectif de cet atelier de formation en faveur des hommes de médias qui n’est qu’un début, est de faire connaître aux participants les outils nécessaires pour construire la paix par eux-mêmes en famille et autour d’eux. 

Ils ont par ailleurs, estimé que l’appropriation et l’application de la voix alternative de la résolution des conflits pour la paix en entreprise, pourraient contribuer à offrir un climat favorable au cadre de vie personnel et dans l’environnement des médias.  

Mme Attikpa Tétégan a défini la médiation comme un processus volontaire et structuré par lequel deux ou plusieurs personnes tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un tiers professionnel, choisi par elles ou désigné avec leur accord.     

La confidentialité, l’indépendance, l’impartialité, la neutralité sont entre autres principes éthiques fondamentaux que le médiateur doit adopter. Seules les retombées (positives ou négatives) de la médiation peuvent être communiquées.

La médiation repose sur des règles, notamment le respect mutuel, le respect de la parole. La possibilité de surseoir à la médiation peut être envisagée si les deux parties manquent de volonté de parvenir à un accord à l’amiable. 

Faire la médiation requiert un certain nombre de méthode, selon Mme Attikpa Tétégan qui indique qu’une médiation réussie nécessite une communication non violente envers les protagonistes, une écoute active et bienveillante. En outre, il faut savoir reformuler les propos et savoir questionner. 

Toute médiation à une durée maximale de trois mois, renouvelable si possible. Et la médiation ne concerne que les affaires non pénales. La médiation a un coût qui est assumé par les deux parties, ont souligné les formateurs.

Les participants sont repartis outillés et satisfaits d’avoir pris part à la formation, assurant qu’elle leur sera utile en tant qu’hommes de médias.  

Créé le 24 octobre 2020, le Cénacle des journalistes séniors de Côte d'Ivoire vise à promouvoir la solidarité entre ses membres et à mettre leurs expertises au service du partage d'expériences avec les nouvelles générations de journalistes et professionnels de la communication. 
 
Constitué de journalistes à la retraite, il a un statut d'organe consultatif auprès du ministère de la Communication et de l'économie numérique. 

Le Cénacle organise des conférences, des rencontres de réflexion, des interventions dans les entreprises de presse sur l'amélioration de la qualité des productions médiatiques. 

Ses activités sont menées en partenariat avec les organisations professionnelles des médias et les entreprises de presse.

Le Conseil exécutif du Cénacle est présidé par Lucien Houédanou et son Haut Conseil, organe d'orientation, est présidé par l'ancien ministre de la Communication, Auguste Miremont.

Source: Top News Africa

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15 experts nationaux ont participé les 14 et 15 juin 2023 à Abidjan à un atelier sur le transport des spécimens infectieux, en présence de la directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, Prof Mireille DOSSO.

L’atelier visait à mettre en place un Groupe Technique de Travail (GTT) multisectoriel pour le transport sécurisé des matières à risque sanitaire, afin de garantir à la fois l’intégrité de l’échantillon, la protection des personnes et de l’environnement, la réception des échantillons et du rendu des résultats dans les meilleurs délais

Depuis 2021, un guide national pour le transport des matières infectieuses à risques sanitaire et un manuel de procédure du transport de spécimens infectieux ont été revisités et validés par tous les acteurs intervenants dans le cadre « one health »

Le prof Mireille DOSSO a souhaité, à l'ouverture de l'atelier que les différents experts arrivent à un consensus au terme de cet atelier.

Selon elle, le transport est un véritable problème et la particularité de ce GTT transport réside dans son approche « one health . Lorsqu’il sera mis en place et fonctionnel, il pourra veiller, former les acteurs des prélèvements des échantillons, assurer la qualité des échantillons transporter pour fournir des résultats fiables et crédibles.

A sa suite, le Dr LATHRO Joseph Serge, du laboratoire national de la santé publique a rappelé l'importance de cet atelier pour réguler le domaine du transport, en ce sens qu' il y a un vide juridique.

Il a souhaité que ce GTT fasse un objet de ratification pour que les prochaines étapes (élaboration d’une politique et d’un plan stratégique) soient validées afin d’assurer un meilleur suivi.

«Nous souhaitons que ce GTT transport puisse voir le jour pour éviter le risque de détérioration des échantillons durant le trajet ce qui a un impact négatif sur les résultats » a souligné Mme Ehui Christine, de la direction des services vétérinaires

Rappelons que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire abrite en son sein une unité d’expédition, transport et packaging (UTEP) certifiée IATA qui est la référence en matière de transport de matières infectieuses et d’échantillons prélevés sur des patients, des animaux ou dans l’environnement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales . Cette unité a pour responsable le prof. Meité Souleymane.

MC avec Sercom

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Arrivé à Paris ce mercredi 14 juin 2023, dans le cadre du salon VivaTech, auquel participe une forte délégation ivoirienne de startups, le ministre ivoirien de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a présidé la cérémonie de signature d’une convention entre le Groupement des Opérateurs du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (GOTIC-CI) et INFRANUM. C’était en présence de l’ambassadeur ivoirien en France, S.E Maurice Kouakou Bandaman, du président de GOTIC-CI, Gnon Laurent, et de celui de INFRANUM, Philippe Legrand.

Cette convention marque un tournant majeur pour le développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire. En effet, elle consolide les liens entre les opérateurs du secteur ivoirien des Télécommunications/TIC et les experts internationaux dans le domaine des infrastructures numériques. Elle ouvrira de nouvelles opportunités de croissance, de renforcement des capacités et de promotion de l’écosystème numérique ivoirien.

Le GOTIC CI, créé en 2009, regroupe plus de 150 entreprises, acteurs principaux évoluant dans le secteur des TIC de Côte d’Ivoire. INFRANUM, est une fédération française de 220 industriels représentatifs de l’ensemble de la chaîne de valeur internant au service des territoires connectés ou à connecter. Elle est fondatrice du comité stratégique de filière des infrastructures numériques.

Le porte-parole du gouvernement a réaffirmé le soutien et l’engagement de l’État en faveur du secteur privé pour la promotion des initiatives d’innovation technologique, d’inclusion numérique et de transformation numérique du pays.

Amadou Coulibaly est à la tête d’une délégation dynamique composée de startups audacieuses, d’incubateurs créatifs et d’une faîtière visionnaire à VIVATECH, l’événement incontournable dédié à la technologie et à l’innovation.

Cette délégation a également assisté à une conférence de renommée internationale animée par Emmanuel Macron, Président de la République française. Des sujets passionnants tels que l’intelligence artificielle, la décarbonation, l’économie circulaire et l’investissement dans le secteur technologique ont été abordés. Ces sessions ont suscité des débats animés et ont offert une occasion unique d’échanger des idées avec des acteurs clés du secteur.

Cette journée a été close par la symbolique poignée de main et quelques instants d’échanges entre le ministre Amadou Coulibaly qui conduit la délégation ivoirienne et le Président de la République française, Emmanuel Macron.

Notons que pendant 4 jours, l’écosystème ivoirien du numérique et de l’innovation se révèlera au monde entier.

km

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En prélude à la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse qui a lieu le 17 Juin 2023 à au siège des Nations unies à New York, le président de la Cop15, Alain Richard Donwahi a animé un visio-conférence le mercredi 14 juin 2023. Il a soulevé la question de la menace de la  sécheresse et la valeur ajoutée de l’Afrique dans cette lutte.

Sensibiliser aux causes et dangers de ces phénomènes et encourager aux efforts à faire au niveau international pour éviter des conséquences désastreuses pour l'humanité et les écosystèmes planétaires, tel est l’objectif de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.

Il n’a pas manqué de faire le point sur "l’Appel d’Abidjan" qui avait été lancé lors de la COP-15 à Abidjan.

« C'était un appel pour sensibiliser à la restauration des sols, préserver les sols, reboisement les forêts, transformer les politiques économiques. On peut faire l'agriculture en préservant la terre. Un an après l'appel d'Abidjan, il y a une évolution positive par l'implication de la société civile, les secteurs privés. La désertification est un phénomène qu'il faut combattre. Le travail au niveau des mines peut se faire tout en préservant les sols, l'eau et l'agriculture. L'appel d'Abidjan est un projet bénéfique pour l'Afrique et encore plus important pour le monde entier », a-t-il fait savoir. Ajoutant : « Pour moi, l’Afrique est le continent solution pour lutter contre la désertification parce que nous avons des terres arabes, une population jeune qui constitue l’avenir. Pour moi, l’Afrique est l’espoir de cette lutte». D’où ce projet important de la "Grande Muraille Verte"

Selon le président de la Cop 15, l’une des solutions jugées efficaces pour freiner l’avancée du désert est la réussite de ce projet. Il s’agit en effet de construire des forêts sur 8000 kilomètres allant de la Mauritanie, Sénégal à Djibouti.

« Il y aura des forêts qui vont changer le comportement des communautés. La grande muraille verte est un projet important qui a de grandes ambitions. Et depuis 2007, seulement 20% de notre objectif a été atteint. Au regard de l'ambition 2030, nous sommes en retard », a-t-il fait savoir.

A l’en croire, la sècheresse et partant la désertification est l’une des conséquences directes du changement climatique. ‘’La sécheresse est la deuxième catastrophe après les inondations. Les changements climatiques sont les conséquences de la sécheresse. Il faut agir collectivement, COP climat, désertification, biodiversité. On a besoin de travailler ensemble. Au niveau des communautés, il doit y avoir des campagnes de sensibilisation. Nous devons faire en sorte que les financements arrivent directement au niveau des communautés’’, a-t-il indiqué.

La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse en 2023 a pour thème les droits fonciers des femmes. Cette année, sous le thème "Femme. Sa terre. Ses droits", la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse enverra un message fort : investir dans l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés, c’est investir directement dans leur avenir et dans l'avenir de l'humanité.

mc

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Le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire a accueilli, mardi 13 juin 2023, une exposition photos avec pour thème "La Forêt : entre Art, Traditions et Avenir de la planète".

Cet évènement organisé par l'Union européenne en Côte d’Ivoire, avait pour objectif d’offrir une perspective unique sur la richesse de la nature et les défis auxquels elle est confrontée.

Selon les données de 2021, la couverture forestière ivoirien est passée de 15 % au milieu des années 1980 à 9%. Pour, l’Ambassadrice de l’UE en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro l’idée derrière cette exposition est de sensibiliser à différentes activités de jeune surtout autour de la protection de la forêt 

«  nous avons lancé une campagne depuis l’année qui s’appelle culture forêt et l’idée c’est de sensibiliser à différents activités de jeunes surtout autour de la protection de la forêt c’est un thème qui nous ai très chère et aussi la Côte d’Ivoire est très engagée dans ce domaine donc nous avons lancé cette et nous avons en un terme de la campagne sur cette activité nous avons aussi lancé une appelle à candidature aux jeunes entre 18 et 35 ans pour nous proposer des photos autour du thème de la forêt et sa c’est les résultats l’exposition c’est le résultat de ceux qui ont gagnés et celles qui ont gagnés mais même 8 autres qui ont vraiment attiré notre attention et on a trouvé leur photo de très bonne qualité et très touchante », a-t-elle expliqué.

Cette exposition se tient sur environ un mois à savoir, du mardi 13 juin au mercredi 12 juillet 2023. Selon l’Ambassadrice, ce concours comporte une vingtaine de photographies sélectionnées à l’issue d’un concours subdivisé en 3 catégories. À savoir reflex, smartphone et cacao ami de la forêt. Elle a par la même occasion encouragé les jeunes filles a s’intéresser a ce concours.

« Nous avons eu de différentes sélections mais j’encourage vraiment les jeunes filles à participer parce que on a eu essentiellement des hommes qui ont participé à cette initiative », a-t-elle dit.  

Les lauréats de cette édition ont été récompensés lors de la célébration de la fête de l’Europe le 9 mai 2023 avant de participer à une masterclass.

Présent à cette cérémonie, le directeur du Musée des civilisations de Côte d’Ivoire, M. Tagro Gnoléba, a exprimé un sentiment de joie pour le choix de ses locaux pour cette exposition. Pour lui, ce cadre est le lieu idéal pour un tel événement de sensibilisation.

Pour rappel, 50 à 60 candidats qui ont pris part à cette activité et es lauréats ont reçu chacun un diplôme de participation.

mc

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Suite à la décision du gouvernement de procéder à l’ajustement du tarif de l’électricité, sur proposition du régulateur ANARE-CI, les industriels, après une rencontre avec le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, se sont accordés, le mardi 13 juin 2023, sur la mise en place d’un comité de concertation dont la mission sera de travailler à faire en sorte que les incidences de cette mesure sur les prix de vente de leurs produits à la population soient des plus "insignifiants possible".

"Suite aux échanges que nous avons eus avec monsieur le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, nous sommes parvenus à la mise en place d’un comité de concertation pour que toutes les incidences que cela pourrait avoir sur les prix de vente de nos produits à la population soient les plus insignifiants possible", a déclaré Mamadou Doumbia, président de la Commission Énergie et Environnement de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

Poursuivant, il a indiqué qu’à défaut d’augmenter les prix de leurs produits, s’il devait avoir une augmentation, elle serait très minime, afin d’accompagner le gouvernement dans ses efforts de protection du pouvoir d’achat des populations.

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME est revenu sur les efforts importants consentis par l’État dans la production, le transport et la distribution de l’électricité, ainsi que dans l’électrification rurale à travers le Programme électricité pour tous (PEPT).

Pour ce qui est de la production, Souleymane Diarrassouba a indiqué que la capacité installée est passée de 1 391 MW en 2011 à 2 548 MW en 2022, soit une augmentation de 83,2%. Les investissements ont notamment permis de satisfaire la demande nationale d’électricité qui a cru au rythme soutenu de 7,1% par an, d’électrifier 4 168 localités, faisant passer le taux de couverture national de 33% en 2011 à 83% en 2022 et de tripler, sur la même période, le nombre d’abonnés qui est passé de 1,1 million abonnés en 2011 à 3,6 millions d’abonnés en 2022, a-t-il précisé.

L’ajustement tarifaire du coût de l’électricité résulte du fait que malgré les performances enregistrées par la Côte d’Ivoire dans le secteur de l’électricité ces dix dernières années, de nouveaux investissements sont nécessaires pour améliorer la qualité du produit, assurer la réhabilitation et les grosses révisions périodiques des groupes de production appartenant à l’Etat, satisfaire l’ensemble des demandes d’extension de réseau, de raccordement et électrifier toutes les localités du pays d’ici 2025, conformément aux engagements pris par le Président de la République, Alassane Ouattara dans son programme ‘Une Côte d’Ivoire solidaire’’.

Ces ambitions impliquent pour la Côte d’Ivoire de doubler sa capacité de production d’ici à l’horizon 2030 en la portant à plus de 5 000 MW et d’accroître le taux des énergies renouvelables de son parc de production, de 34,5% actuellement à 45% dans le même horizon.

Porté par le souci de protéger les couches vulnérables et de limiter l’impact de la mesure sur le coût de la vie, cet ajustement ne concerne pas 89% des abonnés. La répartition du taux moyen de l’ajustement (9,6%) se présente comme suit :

- Les 5A et 10A domestique (pas concernés) : 0%

- Les 15A et plus domestique, *les professionnels (tout ampérage) et les triphasés : 10%

- La moyenne tension et la haute tension : 15%

OM

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Le gouvernement ivoirien, dans l’objectif de couvrir entièrement les besoins du pays estimés à 250 000 unités de poches de sang par an, a alloué en février 2022 un budget additionnel de 5 milliards de FCFA au Centre national de Transfusion sanguine de Côte d’Ivoire (CNTS-CI) qui lui a permis, au 31 décembre 2022, de prélever 214 000 poches de sang provenant de 80 000 donneurs et de distribuer aux hôpitaux 245 000 produits sanguins. Le CNTS qui est l’opérateur unique en charge de l’activité transfusionnelle en Côte d’Ivoire ne produisait à fin 2021 que 160 000 poches de sang, soit un taux actuel de 80% presque et un bond d’environ 30% fait en l’espace de deux ans.

Ces chiffres sont du directeur général du CNTS-CI, Dr Seidou Konaté, qui était l’invité, le mardi 13 juin 2023 à Abidjan-Plateau, de la tribune d’échanges hebdomadaire d’informations et de sensibilisation du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommée "Tout Savoir Sur", retransmise en direct sur la page Facebook officielle du gouvernement et en présence de la presse.

"Pour 2023, l’objectif de prélèvement minimum est de 250 000 poches de sang. Au 31 mai 2023, ce sont un total de 91 000 poches de sang que le CNTS-CI a prélevées", a ajouté le DG du CNTS.

Il a rappelé que la poche de sang dont le prix a été uniformisé par le gouvernement, est cédée à 3 000 FCFA tant dans les établissements sanitaires publics que privés.

Grâce à la mobilisation de tous, a-t-il poursuivi, nous commençons à observer une remontée des prélèvements de sang avec une moyenne de prélèvement mensuel de 20 000 poches: "Toutefois, la mobilisation doit être renforcée davantage car les besoins réels sont de 22 000 poches de sang par mois. Cet objectif ne pourra être atteint qu’avec la participation de tous et de façon régulière tous les trois mois".

Les efforts du gouvernement ont permis de financer l’achat d’intrants (poches à sang, réactifs de dépistage et de confirmation), d’investir dans l’acquisition de véhicules de collecte mobile de sang, d’équipements de prélèvement, de laboratoires, de froid et de conservation, mais également dans la réhabilitation des bâtiments des structures de production.

A ce jour, sur l’ensemble du territoire national, ce sont 27 structures transfusionnelles dont cinq Centres régionaux de Transfusion sanguine, 17 Centres départementaux de Transfusion sanguine et cinq sites de prélèvement) qui mènent les activités de prélèvements, de qualifications biologiques, de préparations, de stockages, de distributions et de conseils transfusionnels.

C’est le 14 juin de chaque année que le monde entier célèbre la Journée mondiale du don de sang. L’édition 2023 sera commémorée en Côte d’Ivoire le 15 juin.

km

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Afrobaromètre dans l'accomplissement de ses missions a ouvert un atelier de formation ce mardi 13 juin 2023 à Abidjan. Une formation qui vise à fournir aux journalistes et aux acteurs de la société civile les outils et les compétences et attitudes nécessaires pour analyser et interpréter efficacement les données sur les attitudes du public.

Du 13 au 14 juin, 18 journalistes apprendront à incorporer les données dans les articles de presse pour une meilleure compréhension des sujets. Les participants viennent du Bénin, du Gabon, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Maroc, du Togo, de la Tunisie et du Sénégal.

En ce qui concerne les organisations de la société civile, la formation est prévue pour les 15 et 16 juin, et destinée aux acteurs qui souhaitent apprendre à utiliser efficacement les données d'Afrobaromètre pour faire avancer leur travail de plaidoyer et renforcer leurs capacités de recherche . Les anciennes organisations de la société civile ivoirienne seront représentées à cet atelier.

 Selon Hassana Diallo, coordinateur des communications pour l'Afrique francophone d'Afrobaromètre, a souligné l'objectif visé à travers ces formations. ''La nouvelle stratégie d'Afrobaromètre accorde une attention particulière à la collaboration avec les médias et à davantage d'implication des organisations de la société civile dans l'utilisation des données. C'est dans ce cadre qu'Afrobaromètre organise cette formation. Il s'agit du deuxième d'une série d'ateliers régionaux et nous prévoyons d'en faire d'autres pour outiller les médias et les OSC sur l'utilisation efficace des données Afrobarometer'', at-il indiqué.

Pour Dominique Dryding, responsable du renforcement des capacités d’Afrobarometer, ces formations font partie de la mission d’Afrobarometer. ‘’Le renforcement des capacités fait partie intégrante du travail d'Afrobarometer. En plus de former des individus et des organisations à la collecte de données, nous travaillons sur le renforcement des capacités des utilisateurs de nos données. Les formations pour les OSC et les journalistes que nous organisons cette année visent à élargir le pool d'utilisateurs des données d'Afrobarometer. Ce faisant, nous espérons renforcer notre engagement à faire en sorte que les voix des citoyens soient un pilier essentiel de la politique et de la prise de décision en Afrique’’, a-t-elle fait savoir.

Les participants auront l'occasion d'être outillés pour acquérir une compréhension plus approfondie de la méthodologie de collecte de données d'Afrobaromètre et des résultats de l'enquête ; apprendre à accéder aux données d'Afrobaromètre et à les utiliser pour développer des histoires factuelles fondées sur des perspectives fondées sur des données ; etc.

Faut-il souligner Afrobarometer (AB) est une source fiable de données et d'analyses de haute qualité sur ce que pensent les Africains. Avec un historique inégalé de plus de 350.000 entretiens dans 41 pays, représentant les opinions d'environ 75% de la population africaine, AB porte la charge pour combler le manque de données sur le continent.

Mam Ouattara

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