Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) a chargé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA,de trouver un consensus en vue de la participation de la République arabe sharaouie démocratique (RASD) au 5ème Sommet UA-Union européenne prévue en du 29 au 30 novembre à Abidjan. Selon le site d’information marocain telquel.ma, qui donne l’information, s'il n'y parvient pas, le Conseil estime que la RASD y participera "automatiquement".

Le diplomate tchadien a jusqu’au 27 octobre pour trouver ce consensus, la question saharaouie continuant de susciter de vives polémiques sur la scène diplomatique africaine.

Avant cette date, les autorités ivoiriennes devront transmettre aux représentants de la République sahraouie, leur lettre d’invitation à prendre part au Sommet, conformément à la décision prise en janvier 2017 par Conseil exécutif, qui "réaffirme le droit de tous les États membres de participer indistinctement à toutes les réunions, activités et manifestations organisées dans le cadre des partenariats auxquelles l'UA participe".

Le même texte prévoit que "tous les États membres qui ne se conforment pas aux dispositions de la décision précitée seront privés du privilège d'accueillir les réunions conformément à l'article 23 de l'Acte constitutif".

En attendant, Moussa Faki multiplie les rencontres avec les autorités ivoiriennes, marocaines et européennes.
Bien que reconnue par l’Union africaine où il siège, ainsi que par l’Algérie certains Etats d’Afrique australe, la République sahraouie n’est pas reconnue par plusieurs pays du continent, alliés du Maroc comme la Côte d’Ivoire. Ceux-ci considèrent le territoire sahraoui comme faisant partie intégrante du royaume chérifien.
L’admission de la RASD en tant que membre statutaire de l’Union africaine en 1983 avait même poussé le Maroc à quitter cette organisation, avant de la réintégrer cette année.
AT

Comment

L'écrivaine Henda Ayari accuse l'islamologue suisse Tariq Ramadan de l'avoir violée et menacée il y a quelques années. Elle a fait cette affirmation, du moins surprenante, le vendredi 20 octobre sur la page Facebook, en utilisant le hashtag "Balance ton porc".

"Je vais vraiment avoir besoin de soutien mes ami(e)s, car en balançant le nom de mon agresseur, qui n'est autre que Tariq Ramadan, je sais les risques que j'encours. J'ai gardé le silence depuis plusieurs années par peur des represailles car en le menaçant de porter plainte pour le viol dont j'ai été victime, il n'avait pas hésité à me menacer et à me dire également qu'on pourrait s’en prendre à mes enfants, j'ai eu peur et j'ai gardé le silence tout ce temps », confie-t-elle d’entrée.

Avant de poursuivre : "J'en ai tout de même parlé dans mon livre dans un chapitre entier en changeant son nom, pour ne pas être poursuivie en justice pour diffamation, mais aujourd'hui je ne peux plus garder ce secret trop lourd à porter, il est temps pour moi de dire la vérité. C'est très dur mais je me sens soulagée, j'ai ressenti le besoin de parler aussi pour toutes les autres victimes, J'espère vraiment que d'autres femmes victimes, comme moi, oseront parler, et dénoncer ce gourou pervers qui utilise la religion pour manipuler les femmes!"

Et de poursuivre: "Je sais qu'il me tombera dessus avec son équipe d'avocats et ces nombreux soutiens, c'est pour cela que je vais vraiment avoir besoin de vous pour me soutenir ! Car je m’apprête à traverser une grosse tempête mais je ne compte plus me taire ni faire marcher arrière au nom de toutes les femmes victimes !", a-t-elle conclu.

Pour l’heure, le célèbre islamologue Tariq Ramadan, orateur très respecté à travers le monde n’a pas encore réagi à cette accusation, qui risque de faire couler assez d’encre et de salive.

AT

Comment

Soumahoro Farikou, président de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire(FENAC-CI), et ancien 3ème adjoint au maire de la commune d’Adjamé, a indiqué qu'au moins 2 millions 800 mille personnes visitent la commune d'Adjamé par jour et compte 360 mille habitants. Il l'a fait savoir lors d’une visite d’échanges avec une délégation du SE-CCESP(Secrétariat exécutif du comité de concertation Etat/ Secteur Privé) qu'il a reçue, le mercredi 18 octobre 2017, au siège de ladite fédération à Abidjan.

Selon lui, c'est parce que la commune d’Adjamé est devenue un centre commercial à ciel ouvert.

L'ancien 3ème adjoint au maire de la commune d’Adjamé((avril 2013) a aussi soutenu que la mairie a une part de responsabilité dans l'occupation anarchique du boulevard Nangui Abrogoua. «On peut casser, chasser les gens, mais le problème sera toujours là parce que c’est la mairie qui cautionne l’installation anarchique des commerçants », a-t-il confié.

Soumahoro Farikou pense qu’il sera difficile pour la municipalité de mettre fin à cette anarchie. « Les gens paient pour s’installer», a-t-il dénoncé, demandant aux autorités municipales de trouver un espace, afin de caser tous ces commerçants.

Il a par ailleurs confié que le marché du forum compte 16 mille places et 524 magasins, mais des magasins qui ne sont pas à la portée de tous. Pour y remédier, suggère M. Farikou, il faut que l'Etat subventionne la construction des différents marchés.

Dans le cadre de l’opération « villes propres » en Côte d’Ivoire du ministère de la Salubrité, de l’environnement et du développement durable dirigé par Anne-Désiré Ouloto, l’opération «grand ménage» spéciale boulevard Nangui-Abrogoua a été initié. L’objectif chasser les commerçants ambulants installés de façon anarchique sur ce boulevard. Une opération a été menée le lundi 9 octobre 2017. Deux jours après, les mêmes commerçants sont revenus occuper les artères du boulevard Nangui Abrogoua.

Daniel Coulibaly

 

 

Comment

L’Etude nationale prospective 2040 (ENP-CI 2040) initiée par le ministère du Plan et du Développement et placée sous la supervision technique du Bureau national de la prospective et de veille stratégique a bâti des scénarios globaux, des images futures possibles de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2040, rapporte l'AIP.

Une vison présentée lors d’un atelier de concertation sur les visions des Objectifs de développement durable 2030 (ODD) des Nations Unies, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et l’ENP-CI 2040, organisé jeudi à Abidjan.

L’objectif de l’ENP-CI 2040 est de favoriser une large concertation sur les problèmes structurels majeurs du pays en vue de rechercher un consensus autour du futur désire de la nation. La vision nationale pour l’horizon 2040 présente une « Côte d’Ivoire, puissante, industrielle, unie dans sa diversité culturelle démocratique et ouverte au monde ». L’avènement de cette vision ne tient pas de l’utopie. Sa réalisation dépend des grandes orientations de la politique nationale, de la naissance de l’ivoirien nouveau et de la prise en compte des autres scénarios plus pessimistes, selon l’ENP-CI 2040.

Le scénario global catastrophe : le déclin de la Côte d’Ivoire

Dans cette vision, le pays continue de jouer les premiers rôles dans la production mondiale des matières premières agricoles. Il est affecté par un environnement politique interne en permanence troublé et un contexte géopolitique régional instable marqué par des antagonismes ethniques et religieux. L’on note la montée en puissance de groupes criminels et terroristes insérés dans les réseaux de trafics de groupe de drogue et d’armes. L’embellie économique n’induit aucune transformation majeure du système de la Côte d’Ivoire. La réflexion insuffisante sur les secteurs prioritaires de la santé et de l’éducation est dans un cycle régressif.

En somme dans ce scénario, le pays est dans une trajectoire déclinante et subit un déclassement progressif à l’échelle régionale et continentale.

Le scénario global tendanciel : l’éléphant aux « pieds d’argile »

La priorité accordée à la recherche-développement et les investissements massifs dans l’innovation technologique permettent à la Côte d’Ivoire d’amorcer sa révolution industrielle. Le pays réussit le pari de l’émergence au cours des années 2020. Toutefois, cette métamorphose n’a pas permis d’inverser un certain nombre de tendances lourdes, notamment le coût élevé des facteurs, le taux de chômage toujours en hausse, particulièrement chez les jeunes, l’inégale répartition des fruits de la croissance, la persistance des conflits fonciers, aggravé par l’absence d’une politique rationnelle d’immigration. Auxquels s’ajoutent le maintien de la femme dans un statut social inférieur et par-dessus tout, les problèmes de gouvernance, liés à la faiblesse des institutions politique et au balbutiement du processus.

En fait, dans cette vision, la Côte d’Ivoire vit dans le cercle vicieux d’une émergence fragile.

 Le scénario global normatif : rayonnement de l’éléphant

En 2040, la Côte d’Ivoire est une puissance industrielle appuyée sur une puissance éducative. Le pays s’inspire de l’expérience de certains pays émergents. Un nouveau dispositif éducatif est bâti sur la recherche scientifique et l’innovation technologique. Le processus de production des élites (hommes de qualité) privilégie le savoir faire, facilite la reconversion des mentalités et favorise la promotion des valeurs de travail, de mérite de courage d’endurance et d’héroïsme. L’Ivoirien nouveau est né. L’économie ivoirienne devient performante, ouverte et exportatrice de produits à haute valeur ajoutée ainsi que de connaissances scientifiques et techniques. Les territoires ivoiriens sont attractifs et compétitifs. Les efforts dans le domaine de la gouvernance se traduisent par l’enracinement de la culture démocratique propre à l’Etat de droit et au renforcement de la cohésion sociale, dans un contexte sociopolitique marqué par le consensus national.

Ainsi, la Côte d’Ivoire est la locomotive de l’Afrique de l’Ouest, exploite son potentiel et impose son rayonnement au double plan continental et mondial.

La Côte d’Ivoire puissance industrielle, unie démocratique et ouverte au monde

Un tel pays est nécessairement une puissance éducative agricole technologique, et est fort en matière de défense de sécurité et d’infrastructures. Il est une puissante financière. Dans ce schéma, les Ivoiriens, quelles que soient leurs origines, leur obédience politique et leur confession religieuse, sont fiers d’appartenir à une communauté de destin et prêts à défendre les intérêts du pays en toutes circonstances. Pour cette Côte d’Ivoire, l’avènement de l’Etat de droit est un garant des libertés individuelles et collectives. L’Etat est constitué d’institution fortes, rend possible l’alternance politique et le développement d’une culture politique favorable à l’enracinement démocratique.

(AIP)

Comment

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly se prononcera sur les enjeux de la formalisation de l’économie pour le partenariat Etat/Secteur Privé, à l'occasion de la 3ème édition de la journée nationale du partenariat prévue, le lundi 13 novembre prochain au Sofitel Hôtel Ivoire. ‘’Encadrement du Secteur Formel : source de croissance et de compétitivité de notre économie’’, tel est le thème retenu pour cette édition.

«La conférence inaugurale sera prononcée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat, sous le thème : « Enjeux de la formalisation de l’économie pour le partenariat Etat/Secteur Privé en Côte d’Ivoire», a indiqué Ismaël Coulibaly, conseiller technique au SE-CCESP, lors d’une rencontre de présentation des grandes articulations de la 3ème édition de la JNP 2017 organisée par le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État Secteur Privé(SE-CCESP), avec les acteurs de l’administration publique et du Secteur privé, le vendredi 20 octobre 2017, à Abidjan. DSC8000

L’innovation de cette année, a-t-il poursuivi, ce sont « Les Sides Events » qui permettront d’offrir aux entreprises informelles un temps d’échanges avec les structures publiques et privées concernées par le processus de formalisation. A cela s’ajoutent les activités habituelles que sont les panels de haut niveau, les rencontres B to G ainsi que les Awards du partenariat.

Par ailleurs, le comité d’organisation a rassuré les différents acteurs quant au déroulement pratique de cet évènement auquel sera convié la société civile, les chancelleries, la Banque mondiale, l’UEMOA, la presse, etc.

La JNP a pour but de renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le Secteur Privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique du pays par la transition du secteur informel vers le secteur formel. L'Etat ivoirien entend donc structurer ce secteur d’une part pour la constitution d'un tissu d'entreprises compétitives indispensables à la croissance économique et d’ autre part pour le renforcement du Dialogue public Privé.

Surtout que 609 700 unités de productions informelles ont été identifiées, selon les travaux de la Commission de la Réforme fiscale en 2015, a fait savoir le Secrétaire exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé, Mariam Fadiga Fofana, lors de la cérémonie de lancement de la 3ème édition de la JNP, le mardi 1er août dernier à Abidjan.

Rappelons que l’édition 2016 de la JNP, autour du thème ‘’Enjeux d’un dialogue public privé constructif pour la vision 2020 de notre économie’’, a enregistré 3226 participants dont 615 opérateurs économiques, 22 administrations publiques, 1517 visiteurs pour 14 stands. Ce sont plus de 3mille personnes qui sont attendues à cette 3ème édition de la JNP. DSC8035

 

Daniel Coulibaly

 

 

 

 

Comment

En octobre 2015, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné, annonçait l’arrivée du géant hôtelier américain Hilton en Côte d’Ivoire, avec la construction d’un hôtel 5 étoiles à Abidjan. Ce réceptif, avait-il précisé, devrait être réalisé sur site occupé actuellement par l’Agence ivoirienne de presse (AIP) au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne. Bruno Koné avait même à cette occasion annoncé la signature prochaine d’un accord-cadre entre le gouvernement ivoirien et ce groupe.

Mais voilà que deux ans après cette annonce, aucun signe de réalisation de ce projet ne poind à l’horizon, encore moins la signature de cet accord.

« Aucun accord !»

Hilton vient d’annoncer un nouveau programme d’investissement de 50 millions de dollars en Afrique, pour la transformation de près de 100 hôtels (environ 20 000 chambres) sur le continent, qui ne mentionne pas son projet hôtelier à Abidjan.

Contacté mercredi 20 octobre 2017 par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), afin d’en savoir un peu plus sur l’évolution de ce dossier, un porte-parole du groupe fait la précision suivant : « Hilton est sensible au potentiel que représente la Côte d’Ivoire pour le lancement de plusieurs de ses marques, et recherche activement de nouvelles opportunités. Cependant, à ce jour, aucun contrat n’a encore été confirmé ».

« Nous sommes informés de spéculations médiatiques autour d’un projet Hilton Abidjan ; pour autant, il ne s’agit pas d’un projet en cours de développement», a-t-il conclu.

En attendant, le secteur hôtelier poursuit sa très forte croissance, dans un nouvel élan de dynamisme au bord de la lagune Ebrié, avec l’annonce d’autres grands projets comme les futurs hôtels Mövenpick, Mariott et Sheraton. Sans oublié ceux en construction dont Noom, et déjà ouverts dont Seen, Onomo, Radisson et Azalaï.

Comment

L’Ivoirien Guy M’Bengue a été élu administrateur de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA), lors de sa troisième assemblée générale extraordinaire tenue à Washington, aux Etst-Unis.

Selon un communiqué de l’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI) transmis mercredi à l’AIP, Guy M’Bengue est le représentant de la circonscription A6 Afrique (Afrique de l’Ouest), comprenant la Côte d’Ivoire et le Bénin, pour un mandat de trois ans.

Le directeur central de la supervision des régies financières du ministère de l’Economie et des Finances du Bénin, Gilles Guerrard, a été élu administrateur suppléant de l’ACA.

L’assemblée générale de l’ACA s’est déroulée en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et était présidée par la Banque africaine de Développement (BAD).

La Côte d’Ivoire et le Bénin avaient présenté chacun six candidats issus de l’administration publique et du secteur privé pour les deux postes.

Guy M’Bengue est par ailleurs le directeur général de l’APEX-CI, administrateur de la CGECI (Patronat ivoirien) et administrateur de SAAR-CI (Société africaine d’assurances et réassurances de Côte d’Ivoire).
AIP

Comment

Des bailleurs du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF) effectuent une visite en Côte d’Ivoire du 16 au 20 octobre, en vue d’apprécier les résultats des projets PBF sur le terrain et les défis résiduels, rapporte un communiqué du PNUD publié mercredi.

L’Allemagne, les Pays-Bas, la France, le Japon et le Royaume Uni prennent part à cette mission conduite par le Bureau d’Appui pour la Consolidations de la Paix (PBSO), énonce le texte.

Dans ce cadre, la délégation a eu des échanges mardi avec le Gouvernement, les partenaires au développement, la société civile et les Agences des Nations Unies au cours d’une réunion stratégique sur « La transition et la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire et le rôle joué par PBSO », en présence de la Ministre du Plan et du Développement, Mme Kaba Nialé, de la Ministre de la Femmes, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Prof Koné Mariatou et du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, M. Babacar Cissé.

Mme Kaba Nialé a relevé l’engagement du Gouvernement dans la mise en œuvre des projets de consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Même si des résultats tangibles ont été obtenus, elle a toutefois souligné quelques défis à relever. Il s’agit notamment de la recrudescence des conflits impliquant les jeunes qui représentent 30% de la population et le risque de radicalisation très souvent liée à l’absence de perspective, les violences basées sur le genre et les mutilations génitales dont sont victimes les femmes et les filles, la menace terroriste toujours persistante et le phénomène des enfants en conflit avec la loi.

Elle a également déploré la circulation des armées légères et de petits calibres, la question de la réinsertion des ex-combattants, le problématique de la sécurité transfrontalière ainsi que les problèmes liés aux documents d’identité et aux conflits intercommunautaires.

La Ministre Koné Mariétou, a pour sa part fait savoir que les ministères techniques ont joué un rôle central dans la mise en place des plans de consolidation de la paix en Côte d’Ivoire dont les activités ont eu un impact sur la cohésion sociale dans le paix.

Pour sa part, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies s’est réjoui des acquis dans le domaine de la consolidation de la paix. Il a cependant relevé que certains défis résiduels restent à relever avec le retrait de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire(ONUCI) effectif depuis le 30 juin 2017.

D’où son plaidoyer pour le soutien du Programme d’Appui à la consolidation de la paix (PaCoP) dont le financement recherché est estimé à 50 millions de dollars. « Cinquante millions de dollars, c’est pour amorcer ce programme car quand on regarde uniquement le programme national de cohésion sociale, son budget est estimé à 142 millions de dollars, soit 12 milliards de francs CFA. Mais sur les 50 millions de dollars, nous avons déjà mobilisé 30 milliards de dollars », a-t-il dit.

Comment

Du 9 au 11 novembre, l’Association internationale des libraires francophones réunira, dans la capitale de la Côte d'Ivoire, une vingtaine de libraires de différents pays africains ainsi que des professionnels du livre et des responsables politiques français et africains.

"La circulation difficile du livre en Afrique et le relationnel avec les éditeurs africains" , "l’accès aux appels d’offres et marchés publics", "les usages commerciaux et relations avec les éditeurs", "les politiques publiques en faveur du livre et de la lecture", "les relations avec les institutionnels en France et localement", en enfin "la Caravane du livre et de la lecture". Centrés sur le relationnel commercial des libraires africains avec leurs différents partenaires, ces six grands ateliers rythmeront le séminaire qu’organise l’Association internationale des libraires francophones (AILF) du 9 au 11 novembre à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Y seront réunis une vingtaine de libraires représentant une douzaine de pays d’Afrique (Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal, Tchad…) ainsi que des professionnels du livre et des responsables politiques parmi lesquels des représentants de la Centrale de l’édition, de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (AIEI), de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire ou encore du ministère de la Culture ivoirien. Cherchant à favoriser le dialogue interafricain, le séminaire a vocation à apporter des éléments de réponses sur les différentes problématiques abordées.

En amont, des questionnaires ont été envoyés aux libraires pour recueillir leur témoignage et mieux centrer les débats.

Créée en 2002, l’AILF compte une centaine de librairies adhérentes présentes dans le monde entier, dont un tiers en Afrique subsaharienne.

Comment

Les enfants qui aident souvent leurs parents au champ ne sont pas des victimes de traite et d’exploitation, et une nette distinction doit être faite entre ces deux catégories d’enfants, estiment des Premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, qui ont pris part du mardi au mercredi, à Abidjan, à une Conférence internationale sur la lutte contre la traite et l’exploitation des enfants et l’autonomisation de la femme.

« Il faut absolument éviter les amalgames et faire la distinction entre, d’une part, les enfants de nos paysans qui les rejoignent quelquefois après l’école et effectuent à leur côté des travaux légers, et d’autre part, les enfants qui sont victimes de traite et d’exploitation, et qui sont privés de leurs droits fondamentaux », a plaidé l’Ivoirienne Dominique Ouattara, à l’ouverture de ces assises.

« Si nous voulons que nos parents paysans nous accompagnent dans notre démarche pour éradiquer le travail des enfants dans nos plantations, il faut que l’on évite de présenter leurs enfants qui effectuent de temps à autre des travaux socialisants, comme des victimes de traite et d’exploitation », a-t-elle ajouté, souhaitant que les différentes enquêtes sur le sujet tiennent compte de cette réalité.

Les Premières dames Fatoumata Bah Barrow de la Gambie, Rebecca Naa Okaikor Akufo-Addo du Ghana, Sika Kaboré du Burkina, Mariem Mint Ahmed dite Tekbir de la Mauritanie, Lala malika Issoufou du Niger, Marième Sall du Sénégal, Sia Nyama Koroma de la Sierra Leonne, Aminata Maïga Kéïta du Mali ont participé à cette Conférence.

Dans une déclaration commune qu’elles ont conjointement signée au terme des travaux, elles se sont engagées à « exhorter les parties prenantes à prendre en compte le travail léger et socialisant des enfants ».

Cela  « ne doit en aucun cas être considéré comme travail des enfants », souligne cette déclaration, lu par la Malienne Aminata Maïga Kéïta.

Les Premières dames du Togo, la Guinée, le Nigéria, le Tchad, la Guinée Bissau, le Bénin, y étaient également représentées.

Les participantes sont exprimé leur « ferme volonté à soutenir les efforts déployés par les gouvernements de (leurs) respectifs pour éliminer la traite, l’exploitation, le travail des enfants, notamment dans ses pires formes et toutes les formes de violences faites aux enfants ».

Selon l’Organisation internationale du travail, plus de 152 millions d’enfants et adolescents de 5 à 17 ans sont astreints au travail à travers le monde, près de la moitié de ceux-ci, soit 73 millions, accomplissent des travaux dangereux. Près de la moitié du travail des enfants (72 millions) se trouve en Afrique, souligne cette organisation.

Comment