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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Coulibaly Sangafowa Mamadou a révélé, mercredi, que 62 milliards de FCFA ont été mobilisés pour la mise en œuvre de l’épineuse problématique de la loi sur le foncier rural, rapporte l'AIP.
Ce montant de 62 milliards FCFA englobe l’appui budgétaire de l’Union Européenne obtenu à hauteur de 37 milliards et la contribution de la Banque mondiale pour un montant de 25 milliards, qui seront consacrés à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.
Coulibaly Sangafowa s’exprimait après les échanges avec les acteurs du secteurs privé lors de la 4e édition des rencontres sectorielles organisées par le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP) qui s’est déroulé au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire autour du thème « Dialogue public-privé constructif pour un secteur agricole performant ».
Il a également rassuré ces derniers que des services compétents effectuent des formations de mise en œuvre des agents de force en charge de contrôle pour éradiquer l’existence des produits frauduleux sur le territoire.
Selon la secrétaire exécutive du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP), le choix du secteur de l’agriculture pour cette 4e édition des rencontres sectorielles, outil essentiel d’animation du Dialogue privé-public (DPP), se justifie par la volonté de vulgariser l’arsenal important des réformes initiées par le ministère à travers le programme national d’investissement agricole.
Près de 50 recommandations gravitant autour de quatre thématiques à savoir, la fiscalité et la parafiscalité, l’environnement des affaires, la formation et le financement ont été soulevés pour améliorer la contribution des acteurs privés dans le secteur agricole.
Se félicitant de la pertinence des recommandations, le ministre Sangafowa envisage de les inscrire dans les actions prioritaires du gouvernement afin de hisser le secteur agricole au rang de performance dans un cadre harmonisé participatif et inclusif.
A l’issue du conseil des ministres du mercredi 29 juillet 2015, le Gouvernement ivoirien avait annoncé que les parents qui violent la Loi qui impose la scolarisation obligatoire de six à 16 ans, pourront subir une peine de prison de deux à six mois et une amende pouvant aller jusqu’à 500.000 F CFA (762 euros) ou l’une ou l’autre de ces deux peines seulement, et que cette mesure devrait entrer en vigueur dès la rentrée 2015-2016.
Le mercredi 24 juillet 2013, le Gouvernement a fait savoir qu’à compter du 5 août 2013, tout mendiant ou vendeur ambulant chopé à un carrefour de la ville d’Abidjan assumera les conséquences qui en découlent. L’article 190-nouveau du Code pénal ivoirien de juillet 1995, stipule que « toute personne qui est capable d’exercer un travail rémunéré et qui se livre habituellement à la mendicité est punie d’un emprisonnement de trois à six mois et peut être frappée pendant cinq ans d’interdiction de séjour, ou d’interdiction du territoire de la République, ou d’interdiction de paraître en certains lieux ».
En cette année scolaire 2017- 2018, l’ont voit encore aux abords des grandes voies, des rues et de certaines mosquées d’Abidjan des parents qui par ignorance ou par défi de ces lois, forment leurs progénitures à la mendicité au lieu de les diriger vers les bancs de l’école.
Dans certains quartiers de Cocody, le quartier chic d’Abidjan, dont les alentours de la mosquée de la Riviera Golf, ce phénomène est observé. La Convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, entrée en vigueur le 2 septembre 1990, stipule en son article 28 que « les États parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances, ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ».
La Côte d’Ivoire a ratifié cette convention le 4 février 1991. En la ratifiant, elle s’est engagée à faire de la protection de toutes les personnes âgées de moins de 18 ans, une priorité gouvernementale et à rendre compte chaque cinq ans, auprès des Nations Unies de l’application de ladite convention dans le pays.
Fort de ce constat, l’on s’interroge sur la pertinence et l’effet des mesures prises pour obliger les parents à scolariser leurs enfants en vue de leur offrir l’alternative de s’offrir un lendemain meilleur autre que l’expertise en mendicité.
Formés au métier de la mendicité
Des enfants de bas âge sont utilisés par leurs parents pour exercer la pression morale nécessaire pour susciter la pitié et se faire plus d’argent. En parcourant certaines grandes artères d’Abidjan, l’on rencontre ces mômes qui par temps froid ou chaud, respirent la poussière ou traînent dans la boue aux côtés de personnes adultes. Avec des bols en main ou déposés par terre, on les spécialise à préparer leur avenir en comptant sur l’aumône des passants.
Au carrefour de la Riviera III rond-point Orca Déco, une mendiante interrogée par l’AIP justifie son action. « Mes filles ont deux ans, mon mari sait que je viens ici avec les enfants. Je n’ai pas envie de prendre crédit et puis je ne pourrai pas rembourser. Pour le moment, je préfère venir au bord de la route, c’est mon gagne pain. Quand les enfants vont grandir, je vais trouver une autre solution », a rétorqué la dame qui a préféré taire son nom.
La Convention de 1989 stipule en son article 32 que les États signataires reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques (…).
Quand bien même la mendicité n’est pas « un travail très physique », les enfants sont exposés contre leur gré à des conditions de vie néfastes à leur santé et à leur épanouissement. De façon psychologique, on les prépare à fouler au pied les valeurs de l’amour du travail, de la persévérance, du courage en vue de pour venir à bout de la dépendance et de la pauvreté.
Par l’entremise de la Première dame Dominique Ouattara, l’Etat ivoirien s’évertue à lutter contre les pires formes de travail des enfants (PFTE) dont ceux pratiqués dans la cacaoculture. En ce 21ème siècle, la mendicité imposée aux enfants devrait être considérée comme une PFTE, que l’Etat dans sa mission régalienne, devra éradiquer effectivement.
AIP
Huit accords ont été signés entre le Royaume de Belgique et la Côte d’Ivoire, au terme du séjour de quatre jours de la princesse Astrid à la tête d’une mission économique belge composée de 130 hommes et femmes d’affaires, rapporte l'AIP.
Ces accords qui « reflètent l’ambition partagée de donner un nouvel élan à la coopération, sont les symboles de la volonté de la Belgique de nouer un partenariat dans tous les domaines avec la Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Aly Coulibaly, dans son allocution au palais présidentiel, lors de cette cérémonie de signature.
Ces protocoles d’entente s’ancrent dans le réel avec ces signatures sur des projets d’investissements, couvrent les domaines aériens, de l’environnement, de la maintenance d’ingénierie et de l’accroissement des exportations pour l’amélioration des échanges commerciaux bilatéraux. Une coopération dans les secteurs des énergies, des infrastructures et des transports a été également adoptée.
Les sociétés ivoiriennes du Bureau national des études techniques et de développement (BNETD), SEA INVEST, Association pour la promotion des exportations (APEX-CI), Conseil national des exportations (CNE), Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) et CI ENERGIES et des entreprises belges ont paraphé des documents qui scellent des investissements futurs importants en Côte d’Ivoire.
Avec un volume global des échanges entre les deux pays qui s’élève à 514 milliards F CFA en 2016, soit une hausse globale de 72%, le royaume de Belgique se présente comme le cinquième investisseur européen. Ces investissements directs en Côte d’Ivoire étaient estimés en 2016 à 6,35 milliards F CFA soit environ 9,9 millions d’euros.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est sorti de son silence ce mercredi 24 octobre 2017, pour se prononcer enfin sur la crise qui secoue son parti, le Rassemblement des républicains (RDR), ponctuée par des rumeurs de crise entre lui et le président de l’Assemblée nationale (PAN) Guillaume Soro.
Mais aussi sur l’affaire de la mise sous mandat de dépôt du directeur du protocole de Soro, Kamaraté Souleymane dit "Soul To Soul", après la découverte d’une importante quantité d’armes de guerre à la résidence de ce dernier à Bouaké.
Pour M. Ouattara, tout va bien entre lui et le PAN. « Le président de l’Assemblée est un jeune homme que j’ai proposé à mon parti pour être président de l’Assemblée nationale. Il ne saurait avoir de crise entre le président de l’Assemblée et moi-même », déclaré M. Ouattara, dans une vidéo mise en ligne par VOA.
« Au moment où il (Soro) a pris fonction à l’Assemblée, j’étais encore le président du Rassemblement des républicains, dont il fait partie jusqu’à nouvel ordre. Donc il n’y a pas de crise », a poursuivi le chef de l’Etat ivoirien qui, pour autant n’a pas été du tout tendre avec Soul To Soul.
Appelez par les journalistes à se prononcer sur l’interpellation du directeur du protocole de Guillaume Soro, Ouattara n’est pas passé par quatre chemins pour marquer sa colère concernant cette affaire de cache d’armes. « Vous parlez d’arrestation, mais il n’y a pas d’arrestation ! Je ne vois pas !», s’est-il exclamé.
«Il y a une personne qui a été mis sous mandat de dépôt, vous le savez, en attendant que le jugement se fasse. Les enquêteurs ont trouvé 6 tonnes d’armes dans la résidence d’une personne. Ce n’est pas normal. La Côte d’Ivoire est un Etat de droit, et la loi s’applique à tous les citoyens, sans exception. Mais la justice fera son travail », a-t-il tranché.
Dimanche dernier, de retour au pays après deux mois de passés à l’étranger, Guillaume a également fait savoir que les relations entre lui et le président Ouattara étaient dans de bons termes. Mais visiblement, la sortie du titulaire du palais du Plateau de ce jour en dit long, au-delà des usages de bons procédés.
Le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, a indiqué sa disponibilité à discuter pour l’avancement de la presse sur les questions pécuniaires, l’impression, la distribution, le financement des entreprises de presse et bien d’autres problèmes, lors d'une audience accordée à Guillaume Gbato, Secrétaire général du Bureau exécutif national du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), le 19 octobre 2017, à Abidjan.
Cette rencontre a été une occasion pour le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste d'échanger avec Guillaume Gbato quelques jours après son retour de Belgique, où il a participé à l’Assemblée générale de UNI-MEI Europe (Union des syndicats européens des médias, des arts et du spectacle), sur les ventes des journaux, la nouvelle loi sur la presse.
«Je suis ouvert à toutes les discussions pour l’avancement de la presse sur les questions pécuniaires, l’impression, la distribution, le financement des entreprises de presse et bien d’autres problèmes. Et pour moi, ce n’est pas la loi sur la presse qui va résoudre tous ses problèmes qui sont réels. Les journaux ne vendent plus. Il faut trouver des solutions. Et nous travaillons déjà sur les voies et moyens pour faire face à cette situation que traversent nos entreprises de presse, que ce soit dans le public comme dans le privé (…) », a-t-il soutenu.
Pour lui, c'est toujours intéressant d'échanger sur des questions qui concernent l’amélioration des conditions d’exercice du journalisme. « Avec beaucoup de responsabilité et d’intelligence, on peut régler beaucoup de chose. Quand j’étais à Côte d’Ivoire Télécom, où j’ai occupé les postes de Directeur-adjoint et Directeur général, j’ai eu affaire à des syndicalistes (…) Par le dialogue on a fini par avoir nos intérêts communs. Un syndicat n’est pas forcément un adversaire, c’est un partenaire avec qui on peut travailler et faire avancer le secteur. Donc je suis ouvert aux échanges pour l’amélioration du secteur », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « C’est vrai qu’il y a beaucoup de difficultés, mais il faut reconnaître qu’on ne sera jamais à bout de ses difficultés dans l’adversité », non sans saisir l’opportunité pour expliquer en quoi « la loi sur la presse de 2004 est plus sévère que le projet de loi de 2017 », dont le processus d’adoption a été suspendu du fait des divergences entre le gouvernement et les professionnels des médias.
Il a par ailleurs donné son accord pour le parrainage de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire du Synappci.
De son côté, Guillaume Gbato a partagé avec le ministre Bruno Koné un certain nombre de préoccupations et des projets sur lesquels travaille le Syndicat pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels de la presse.
Il a évoqué sa démarche dans le processus d’adoption du projet de la nouvelle loi portant régime juridique de la presse, qui à l’en croire, ne vise qu’un consensus autour de dispositions légales dans un cadre inclusif. Avant de solliciter auprès de son hôte un cadre permanent d’échanges entre le ministère et les organisations professionnelles, pour débattre des questions importantes qui concernent la corporation et trouver ensemble des solutions idoines. Sans manquer de présenter les conditions difficiles de travail des agents. Toutes ses préoccupations et projets d’ailleurs ont été consignés dans un mémorandum, qui a été remis au ministre.
Source: SYNPPACI
Daniel Coulibaly
Le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État / Secteur Privé(CCESP) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et la co-présidence du ministre de l’Economie et des Finances organisent la cérémonie de restitution des travaux dédiés au secteur de l’Agriculture. Elle se tiendra au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire autour du thème «Dialogue Public-Privé constructif pour un secteur agricole performant», le 25 octobre 2017.
Les Rencontres sectorielles visent à renforcer le dialogue public-privé autour de la politique et des initiatives de développement du secteur agricole, afin de susciter l’implication des parties prenantes dans leur mise en œuvre et améliorer la compétitivité du secteur.
Pour contribuer largement à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), les chefs d’État africains se sont engagés en 2003 à Maputo, à travers le Programme détaillé de l’Agriculture Africaine (PDDAA), à prioriser le secteur agricole, en accordant 10% de leur budget et ce, en vue de faire face aux nombreux défis de l’agriculture africaine.
Conformément à cet accord de Maputo et au Programme régional d’investissement, la Côte d’Ivoire a défini un Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) couvrant la période 2012-2016.
Après quatre années de mise en œuvre, le PNIA a enregistré un résultat satisfaisant qui a nécessité le PNIA 2 qui court jusqu’en 2020 et dont le processus de formulation implique une approche inclusive de tous les ministères techniques et de tous les acteurs privés du monde agricole. Toute chose qui permettra de relever les défis à venir et améliorer durablement la compétitivité de ce secteur.
C’est au regard de cet enjeu important que le Secrétariat exécutif du CCESP, dans le cadre de sa mission principale de gestion du Dialogue Public-Privé, a dédié la quatrième édition de sa tribune d’échanges dénommée les «Rencontres Sectorielles», au secteur agricole.
Dans le cadre des travaux préparatoires de cette activité, un comité scientifique a été mis en place en vue d’examiner mais surtout, de proposer des solutions aux préoccupations collectées auprès des acteurs privés du secteur agricole.
Les travaux de cette tribune d’échanges ont effectivement débuté le 6 juin 2017. Il a fallu un peu plus de quatre mois d’intenses activités pour l’élaboration de la matrice des préoccupations, la mise en place d’un comité scientifique, afin d’aboutir à l’organisation de la rencontre plénière de restitution prévue pour le 25 octobre prochain. La dernière étape de ces rencontres sectorielles portera sur la mise en place de groupes de travail pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations.
Source : SE-CCESP
Daniel Coulibaly
Amadou Koné, ministre ivoirien des Transports, a appelé les compagnies aériennes africaines à baisser leurs tarifs, jugés trop chers, afin de participer à la croissance du secteur où la part du continent reste faible, à l’ouverture de l’assemblée générale de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf) qui regroupe 16 compagnies, le samedi 21 octobre 2017, à Abidjan.
"Je lance un appel aux compagnies aériennes africaines afin qu’elles nous aident à faire baisser les coûts de transport aérien dans nos pays. Il y va de la survie de ces entreprises", a déclaré Amadou Koné.
"Il est moins cher d’aller d’Abidjan à Paris, quelle que soit la compagnie, que d’aller (d’Abidjan) à Dakar" a-t-il souligné, se "disant constamment interpellé quand au coût du transport aérien en Afrique".
Cependant, il faut s’attendre à une croissance à venir dans le secteur.
"Le transport aérien mondial a enregistré une croissance de plus de 60% sur les dix dernières années, pour l’heure l’Afrique ne représente qu’une faible proportion. Mais les prévisions laissent entrevoir une croissance de 16,3% de l’Afrique dans le secteur lors des vingt prochaines années", a laissé entendre M. Koné.
"Il est donc important pour les pays africains de se préparer à affronter les challenges futurs qu’induira cette croissance attendue", a-t-il dit .
En marge de cette rencontre, Air Côte d’Ivoire, la compagnie nationale ivoirienne et son partenaire Air France ont signé "un mémorandum" sur un "partage de codes" dont l’objectif est de permettre à Air Côte d’Ivoire de vendre des billets sur Paris, tout en n’étant pas l’opérateur.
Source: AFP/ Le titre est de la rédaction
Daniel Coulibaly
Les flammes ont ravagé les marchés ivoiriens plus précisément 65 fois de 1987 à 2017. Plus de cas de marchés brûlés ont été enregistrés à l’intérieur du pays(34) contre 31 dans le District d’Abidjan. La commune d’Adjamé a souffert le martyr avec 12 cas d’incendies de marchés. C’est ce que révèlent les conclusions d’une étude menée par la fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (FENAC-CI) sur le terrain.
Selon cette étude publiée en mai 2016, ce sont 34 cas d’incendies de marchés dans les villes de l’intérieur contre 31 dans les villes du District d’Abidjan. 65 cas d'incendies au total.
Dans le District d’Abidjan, la commune d’Adjamé compte à elle seule 12 cas incendies, dont le premier a eu lieu le 28 novembre 1990 et le dernier en date 22 juin 2017. La commune de Yopougon suit avec 5 cas d’incendies. Le premier a été enregistré le 30 avril 1997 et le dernier en date le 20 mars 2013. A Abobo 4 cas d’incendies(le premier le 31 décembre 2014-le dernier 17 septembre 2017). La commune de Cocody(3 cas : le premier en avril 1998-le dernier le 25 décembre 2013). 2 cas pour Treichville et la ville balnéaire de Grand-Bassam. Et 1 cas respectivement pour les communes du Plateau(le 7 juillet 2001), Attecoubé(le 2 mars 1998) et Koumassi(le 4 février 2010) durant cette période.
A l’intérieur du pays, la commune d’Abengourou en tête avec 4 incendies enregistrés. Le premier s’est déclaré en juillet 2005 et le dernier en date le 7 janvier 2017. Bouaké, la deuxième grande ville du pays, Yamoussoukro, la capitale politique, les villes de Daloa, Man et Gagnoa arrivent en deuxième position avec 3 cas d’incendies chacun. Tandis que Korhogo, Tanda, Agboville et Divo ont connu 2 cas d’incendies. Les villes de Kerkéssedougou(14 avril 2016), Duekoué(1 avril 2009), Bangolo(19 mars 2016), Djegonefla( 3 avril 2016), San-Pédro(17 février 1999), Alépé(17 février 2017) et Sinfra(20 septembre 2017) ont enregistré un cas d’incendie de marchés sur cette période.
Il faut signifier que l’étude a pris en compte un certain nombre de marchés des villes du pays, et n’évoque pas, non plus, le cas des marchés avant cette période sus-indiquée.
Daniel Coulibaly
L’Union européenne et l’UNICEF lancent aujourd’hui un programme pour soutenir le gouvernement ivoirien afin de venir en aide aux jeunes et adolescents en conflit avec la loi.
C’est en direct du centre de réinsertion Amigo de Yopougon que l’Union européenne et l’UNICEF ont annoncé leur appui au gouvernement ivoirien pour venir en aide aux enfants en conflit avec la loi, en ouvrant, réhabilitant ou soutenant, huit centres de réinsertion à travers le pays, notamment à Dabou, Korhogo, Guiglo, Odienné, Sassandra et Abidjan.
Pour la directrice exécutive adjointe de l’UNICEF, madame Fatoumata N’Diaye, c’est l’occasion de rappeler que: « Nous devons tous ensemble œuvrer pour que chaque adolescent et chaque jeune ait la chance de s'épanouir et ainsi contribuer activement à la société. »
Le programme de quatre millions d’euros, prévu sur 18 mois, permettra de venir en aide à plus de 3 000 enfants vulnérables, y compris les enfants en conflit avec la loi.
En Côte d’Ivoire, les jeunes de 14 à 24 ans constituent 35% de la population. Un adolescent sur deux ne va pas à l'école et près de sept adolescents sur dix ne finissent pas le cycle de l'enseignement primaire ou secondaire. Près de 71 % des jeunes en âge de travailler sont sans emploi.
Pour l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, son Excellence Monsieur Jean-François Valette, ce projet est important pour consolider la paix à la suite des crises qui ont frappé le pays: « En Côte d’Ivoire, plus de la moitié de la population a moins de 19 ans. Les jeunes sont la plus grande ressource du pays et il est essentiel de travailler avec eux pour son développement. »
Le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) a chargé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA,de trouver un consensus en vue de la participation de la République arabe sharaouie démocratique (RASD) au 5ème Sommet UA-Union européenne prévue en du 29 au 30 novembre à Abidjan. Selon le site d’information marocain telquel.ma, qui donne l’information, s'il n'y parvient pas, le Conseil estime que la RASD y participera "automatiquement".
Le diplomate tchadien a jusqu’au 27 octobre pour trouver ce consensus, la question saharaouie continuant de susciter de vives polémiques sur la scène diplomatique africaine.
Avant cette date, les autorités ivoiriennes devront transmettre aux représentants de la République sahraouie, leur lettre d’invitation à prendre part au Sommet, conformément à la décision prise en janvier 2017 par Conseil exécutif, qui "réaffirme le droit de tous les États membres de participer indistinctement à toutes les réunions, activités et manifestations organisées dans le cadre des partenariats auxquelles l'UA participe".
Le même texte prévoit que "tous les États membres qui ne se conforment pas aux dispositions de la décision précitée seront privés du privilège d'accueillir les réunions conformément à l'article 23 de l'Acte constitutif".
En attendant, Moussa Faki multiplie les rencontres avec les autorités ivoiriennes, marocaines et européennes.
Bien que reconnue par l’Union africaine où il siège, ainsi que par l’Algérie certains Etats d’Afrique australe, la République sahraouie n’est pas reconnue par plusieurs pays du continent, alliés du Maroc comme la Côte d’Ivoire. Ceux-ci considèrent le territoire sahraoui comme faisant partie intégrante du royaume chérifien.
L’admission de la RASD en tant que membre statutaire de l’Union africaine en 1983 avait même poussé le Maroc à quitter cette organisation, avant de la réintégrer cette année.
AT