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Le groupe CFAO, avec sa filiale CFAO Equipment, distributeur exclusif de la marque FUSO au Nigeria, en partenariat avec Mitsubishi Fuso Truck and Bus Corporation (MFTBC, l’un des principaux constructeurs de véhicules utilitaires en Asie), ont inauguré le 16 novembre 2017 une usine d’assemblage FUSO. L’usine est située au sein de leur site nigérian de la zone Amuwo-Odofin, sur l’Apapa-Oshodi Expressway (Lagos).
La cérémonie d’inauguration s’est tenue en présence de M. Jelani Aliyu, Directeur Général de The Nigerian Automotive Design and Development Council (NADDC). Il représentait Dr Okey Enelamah, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement. Parmi les représentants officiels se trouvaient M. Ilan Elad, Directeur International des Ventes de Daimler Trucks Asia, et M. Richard Bielle, Président-directeur général du groupe CFAO. M. Gbenga Oyebode, Président de CFAO Nigeria Plc et M. Thomas Pelletier, Délégué pays de CFAO au Nigeria, étaient aux côtés des nombreux hauts fonctionnaires et industriels présents pour l’occasion.
Les capacités de l’usine, située dans la zone industrielle d’Amuwo Odofin, à Lagos, devraient atteindre 500 unités par an pour la production du camion Canter, leader du marché sur son segment. Le camion Canter présente un avantage concurrentiel qui repose sur sa fiabilité, sa résistance, son faible coût d’entretien et sa parfaite adéquation avec les besoins et le budget des utilisateurs finaux nigérians.
Seconde usine d’assemblage de camions FUSO en Afrique, l’implantation nigériane de FUSO applique des normes de qualité aussi strictes que celles de MFTBC.
Avec cette nouvelle usine, CFAO et MFTBC entendent se développer sur le marché émergent du Nigeria, en s’appuyant sur leurs points forts, leur expertise et l’efficacité de leur réseau. Cette usine d’assemblage locale est un formidable levier de création d’emplois et de développement pour la région. En effet, de nombreux contrats ont été passés avec des entreprises locales pour les différentes phases du projet, allant de la conception à la construction de l’usine, en plus du recrutement d’ingénieurs, de techniciens et de stagiaires nigérians.
M. Richard Bielle, Président-directeur général de CFAO, a remarqué : « L’inauguration de cette nouvelle usine FUSO coïncide avec la célébration du 115e anniversaire de la présence de CFAO au Nigeria. CFAO Nigeria Plc intervient dans le pays dans les secteurs de la mobilité, de la santé et des biens de consommation. Ce nouvel investissement vient renforcer le nombre de sites industriels du Groupe, déjà présent localement avec NIPEN (stylos BIC© et emballages) et les motos Yamaha. Avec nos partenaires, nous sommes très fiers de contribuer au développement du tissu industriel et de l’emploi tellement importants pour le continent africain. »
Le plus vieux président de la république en exercice, Robert Mugabé (93 ans) va-t-il enfin céder à la pression et démissionner. Alors que les militaires qui ont pris le pouvoir depuis quelques jours à Harare demandent la démission Mugabé qui refuse et entend aller jusqu’au bout de son mandat, des foules ont pris les rues de la capitale zimbabwéenne, ce samedi 18 novembre 2017, pour faire les appuyer l’action et la voix des putschistes.
Alors que les tractations continuent pour qu’il quitte le pouvoir, Robert Mugabe est désormais appelé à démissionner par la rue. Des milliers de Zimbabwéens ont manifesté dans la capitale, Harare, samedi 18 novembre, pour demander le départ du président zimbabwéen, progressivement lâché par ses plus fidèles alliés, rapporte l’AFP.
Ces manifestations ont débuté dans la matinée pacifiquement, clôturent une semaine de crise politique inédite au Zimbabwe, où l’armée a pris le contrôle du pays et assigné à résidence le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 1980.
En milieu de journée, des militaires lourdement armés ont stoppé des milliers de manifestants qui se dirigeaient vers le palais présidentiel à Harare pour demander le départ du chef de l’Etat Robert Mugabe. Les manifestants se sont assis sur la chaussée, en signe de protestation, à quelque 200 mètres du palais présidentiel, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Trop, c’est trop, Mugabe doit partir », « Repose en paix, Mugabe », « Non à la dynastie Mugabe », pouvait-on lire sur des pancartes des manifestants euphoriques. « On a attendu trop longtemps ce jour », a expliqué l’une des manifestantes Emma Muchenje, dans un concert de klaxons assourdissant. « Ce sont des larmes de joie. J’ai attendu ce jour toute ma vie », s’est réjoui Frank Mutsindikwa, un homme brandissant un drapeau zimbabwéen.
L’intervention de l’armée représente un tournant dans le long règne de Robert Mugabe, marqué par la répression de toute opposition et une grave crise économique. Environ 90 % de la population active est au chômage. « J’ai 30 ans. Imaginez-vous. Je n’ai jamais travaillé, et cela à cause du régime Mugabe. Donc, on demande du changement », a déclaré Kelvin Shonhiwa, un manifestant interrogé.
Les manifestants ont répondu à l’appel des anciens combattants du pays – acteurs incontournables de la vie politique – et de mouvements de la société civile, dont le mouvement ThisFlag du pasteur Ewan Mawarire, un des acteurs-clés d’une fronde anti-Mugabe réprimée en 2016 par les forces de sécurité. La mobilisation était appuyée par l’armée, qui a pris cette semaine le contrôle du pays.
Les soldats étaient présents samedi dans les rues de Harare, mais cette fois-ci les manifestants les saluaient, et leur serraient la main. Certains étaient même munis des portraits du chef d’état-major, le général Constantino Chiwenga, qui « appuie pleinement » les manifestations.
Dans la nuit de mardi à mercredi, l’armée est intervenue – sans effusion de sang – à Harare en soutien à Emmerson Mnangagwa, limogé une semaine plus tôt de son poste de vice-président. Elle a placé en résidence surveillée le président Mugabe, qui est cependant autorisé au coup par coup à se déplacer.
Vendredi 17 novembre, il a fait sa première apparition publique depuis le coup de force militaire, lors d’une cérémonie de remise de diplômes universitaires à Harare. Il n’a pas fait de discours et a somnolé, comme il le fait régulièrement en public, assis dans un immense fauteuil de bois et de cuir.
En Afrique, les réactions se succèdent pour appeler à un règlement pacifique de la situation au Zimbabwe. En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a appelé, vendredi, à un départ de Robert Mugabe dans la dignité.
Une enquête statistique va être lancée dimanche à travers la Côte d’Ivoire, pour fournir des « données fiables » sur l’ampleur du diabète et d’autres maladies non transmissibles dans le pays, a annoncé, jeudi à Abidjan, le coordonnateur du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques (PNLMM) Dr Valery Katché Adoueni.
Cette enquête, financée par la Banque mondiale, sera menée par 20 équipes auprès d’une population de 3690 ménages tirés au sort, afin qu’on puisse obtenir des « donnée fiables, actualisée, au premier trimestre 2018 », a expliqué M. Katché Adoueni, lors d’une conférence de presse à l’hôtel Azalaï à Marcory, dans le cadre de la Journée mondiale de la lutte contre le diabète, célébré le 14 novembre chaque année.
Selon le conférencier, la Côte d’Ivoire manque de chiffres récents sur cette maladie, dont le taux de prévalence était de 5,7 % selon la dernière enquête menée dans le pays sur le sujet dans les normes statistiques internationale. Cette étude remonte, a-t-il signalé, en 1979.
Tous les chiffres communiqués ces dernières années sur cette maladie en Côte d’Ivoire, sont obtenus suites à des extrapolations. Ces données indiquent que le pays compte à ce jour au moins 200.000 personnes atteintes du diabète.
L’enquête qui démarre dimanche « est une étude statistique intéressante et importante pour la Côte d’Ivoire », a commenté, pour sa part, le PDG du groupe Roche Diabetes Care France, Frédérique Jaquey, qui coanimait cette conférence de presse avec Dr Adoueni.
Selon M. Jacquey, cette initiative va permettre aux autorités et parties prenantes de la lutte contre le diabète de pouvoir « adapter leur stratégie, et de définir des priorités » en matière de lutte contre cette pathologie dont l’augmentation progressive du nombre de cas chez les enfants devient inquiétante.
Une campagne de sensibilisation au dépistage et à l’auto surveillance glycémique est en cours à dans diverses villes ivoiriennes depuis le 1er novembre et prend fin le 15 décembre. Initiée par le groupe Roche Diabetes Care France, elle est menée en partenariat avec le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique et le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques.
La Côte d’Ivoire a s’est engagé depuis 2012 dans un vaste programme de lutte contre le diabète et de facilitation de la prise en charge des diabétiques. Le pays compte depuis lors 27 unités décentralisées de prise en charge du diabète.
Les premiers résultats démontrent l'évolution positive de tous les axes de la transformation. Pour les populations cela représentent 90 000 compteurs posés afin de mieux maitriser les consommations et réduire les problèmes de facturation par forfait ; la remobilisation des équipes commerciales a permis d'augmenter de 57% le taux d'encaissement contribuant au redressement du secteur. La montée en compétence de l'entreprise a également connu une évolution avec des plans de formation importants visant à renforcer les capacités des agents.
L'accès à l'électricité est un point central des politiques publiques africaines, avec un taux d'accès d'environ 28% en 2014 selon la banque mondiale, le Président de la république de Guinée, Alpha Condé a placé, dès 2010, l'accès à l'électricité pour tous au cœur des priorités du pays. Il était donc capital de permettre à l'entreprise nationale Electricité de Guinée - EDG de sortir d'une crise structurelle et opérationnelle rapidement. C'est dans ce cadre, qu'EDG a signé en 2015 un partenariat avec Veolia-Seureca, le Gouvernement Guinéen et la Banque Mondiale. Pour permettre à l'entreprise de retrouver la plénitude de ses moyens de production et d'accroître le service aux populations, trois axes principaux ont été définis : amélioration de la performance commerciale, de la performance technique et la transformation d'entreprise.
Le contrat de gestion entre EDG et Veolia-Seureca pour 4 ans vise à remplir des objectifs concrets sur ces 3 axes principaux, c'est une véritable stratégie de redressement qui est mise en place au bénéfice des populations.
A mi-parcours, des réalisations sur la performance commerciale au niveau du service client ont été concrétisées. Un centre d'appel pour le dépannage 24/7 permettant aux clients de bénéficier de services plus efficaces et plus rapides a été lancé avec « d'Allo ! EDG ». Ce dispositif a permis de mettre à jour la base de clients avec plus de 11 751 nouveaux contacts et d'apporter un meilleur service.
La réhabilitation des moyens de production a été améliorée grâce aux performances techniques la gestion des travaux. EDG a remis en service une centrale thermique à Conakry afin de fournir 30 MW de capacités disponibles supplémentaires. Les indicateurs des performances de ventes montrent à présent une hausse de 40% ce qui a permis d'accroître la desserte.
Enfin, le plan de redressement en cours permet à EDG de revoir en profondeur ses processus, de se moderniser et de piloter son équipe. Dans cette optique, une attention particulière a été portée à la formation et aux compétences : 8 agents ont été formés sur le Campus Veolia aux habilitations électriques et 5 agents ont été formés aux meilleurs standards de la relation client. Et ce n'est qu'un début car des formations sont prévues pour l'ensemble du personnel.
Pour les deux ans à venir, et dans une perspective à plus long-terme, le plan de redressement en cours vise à assurer la desserte par la réhabilitation et l'extension des réseaux pour accroître le taux de desserte, à augmenter les revenus de l'entreprise afin de lui donner des marges de manœuvre notamment par un meilleur recensement de la clientèle, à continuer de transformer l'entreprise et à former la relève avec un plan de formation ambitieux.
« A partir de 2017, nous passons à une seconde phase en accélérant le rythme des mesures prises pour enclencher le redressement de l'entreprise et atteindre les objectifs ambitieux du contrat de gestion » explique Abdenbi ATTOU, Administrateur Général.
Jumia-Côte d’Ivoire a lancé officiellement la grande campagne promotionnelle dénommée « Jumia Black Friday festival », le jeudi 16 novembre 2017, au siège du site de commerce en ligne à Abidjan. Cette campagne a lieu du 10 novembre au 12 décembre 2017, avec des remises pouvant atteindre 80%.
Ce concept né aux Etats-Unis et adopté par Jumia permettra d’offrir 150 000 produits à sa clientèle pendant 33 jours sur la plateforme de la boutique en ligne.
Pour cette année, le Black Friday festival aura des journées thématiques consacrées aux différentes catégories disponibles sur le site internet.
«Les réductions seront dévoilées au fur et à mesure pour garder les clients en haleine tout au long de la campagne », a rassuré Ange Pete, son directeur Marketing.
La société de commerce en ligne a associé les marques comme Nasco, Samsung, l’Oréal, Binatone, Pampers, HP et plus de 1000 autres marques internationales pour offrir les meilleures offres à ses clients.
« …depuis début 2017, nous travaillons à augmenter l’assortiment de toutes les catégories de notre site internet : mode, électroménager, téléphone, bébé, TV/audio, beauté, etc., », a indiqué Wilfried Assouan, Responsable marketing online et Communication, offrant ainsi une plus large choix d’articles à la clientèle avec plus de 75 000 références début novembre 2017.
Dans son déroulement, Le Black Friday enregistrera des animations sur le site internet telles que la grande loterie, avec une possibilité de gagner une voiture, un billet d’avion aller-retour pour Paris, une TV Led, un smartphone, un iPad Pro et plusieurs autres grandes surprises.
Une roue de la fortune est disponible pour faire gagner jusqu’à 65000 bons de réduction. Et sans oublier les ventes flash disponibles uniquement sur l’application de Jumia.
Les autres filiales du Groupe comme Jumia Food profite du Black Friday festival pour offrir d’importantes réductions à ses clients.
En outre, une visite guidée des locaux de Jumia-Côte d’Ivoire, sis à Marcory, avec la directrice des Ressources Humaines de l’entreprise, Patricia Ebaka, a conduit au service Commercial, Clients, Marketing, à la logistique (3 entrepôts : Koumassi, Yopougon, Marcory, etc + les points de retraits).
Jumia est présent aujourd’hui dans 23 pays africains. 3 millions de clients. 6 millions de transactions(2015). Une couverture de 90% du PIB.
Daniel Coulibaly
Une exposition de 35 photos dénommée « Le parcours du migrant » a été présentée au grand public par la Fondation Friderich Naumann, le mercredi 15 novembre 2017, au lancement officiellement de la 9ème édition de Ciné droit libre festival organisée par Ciné Connexion, au Goethe Institut d’Abidjan.
Cinq étapes. 35 photos. C’est le parcours traditionnel des migrants africains qu’on peut voir à travers ces photos qui racontent le périlleux voyage vers un avenir incertain. Faim, soif, maladies, mort...autant d'obstacles sur le chemin de ceux qui veulent coûte que coûte se réaliser en Europe.
Des photos en couleur qui indiquent le point de départ depuis le pays natal à leur fin dans la méditerranée pour certains et sous les ponts, vivant dans la misère, pour d’autres une fois sur le territoire européen.
Le but, a dit Magloire N’Déhi, assistant programmes à la Fondation, est d’attirer l’attention des gouvernants africains et surtout les jeunes des risques qu’ils prennent en voulant absolument trouver le bonheur en Europe.
Daniel Coulibaly
Le monde entier a célébré la Journée de la lutte contre le diabète, le mardi 15 novembre 2017. Une occasion pour plusieurs âmes généreuses de venir en aide à ces personnes qui souffrent d’un problème de taux de sucre largement supérieur ou inférieur de à la normale.
Le diplomate ivoirien, Ousmane Touré, en poste à Paris, précisément à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France, a offert samedi dernier, dans le cadre de cette célébration, une centaine d’appareils de prise du taux de glycémie à l’Association obésité et diabète de Côte d’Ivoire (AODCI).
C’était lors d’une cérémonie au siège de l’association à Abidjan, dans la commune de Cocody, à la riviera.
Pour le donateur, il s’agit d’apporter sa modeste contribution à l’amélioration de conditions de vie, de traitement et de suivi des personnes vivant avec cette maladie métabolique, qui touche plus d’un demi-million de personnes en Côte d’Ivoire, selon les chiffres officiels. Cette maladie peut aussi ouvrir la voie à d’autres pathologies graves dont l’hypertension artérielle.
Le président de l’ODCI, Abodo Jacki Rhedoor, s’est dit très heureux pour cet important don du Diplomate qui, selon ses dires, « soulagera les malades en ce qui est de leur prise en charge et suivi ».
Ousmane Touré a également offert trois lits médicalisés à l’AODCI.
AT
A l’occasion de la semaine de droit de l’homme qu’organise la Fondation Friedrich Naumann en collaboration avec Ciné connexion du 11 au 18 novembre 2017, un atelier de renforcement des capacités de journalistes ivoiriens sur les questions migratoires se tient du 14 au 15 novembre 2017 au siège de la Fondation à Abidjan.
Cet atelier s’adresse aux journalistes de la presse écrite, en ligne, télévisuelle, blogueurs, etc. Objectif permettre à ces professionnels des médias d’être mieux imprégnés des questions migratoires. Autrement dit, savoir utiliser les termes qu’il faut dans le traitement de l’information qui concerne ce phénomène.
A l’ouverture de cet atelier, le directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur Issiaka Konaté, a fait l’état des lieux du phénomène de la migration irrégulière dans notre pays.
Il a indiqué que, si à un moment donné, les villes de Daloa, Bouaké, Odienné, San-pedro, etc étaient des points de départ, il n’en est plus le cas aujourd’hui.
M. Konaté a soutenu que les causes de cette migration sont multiples. Il en cite, l’influence de la diaspora, la fascination de l’Occident. Et de confier qu’après profilage de plusieurs d’entre eux, la question de l’emploi n’est pas en tête des raisons évoquées. «Il faut s’attaquer aux bonnes raisons pour avoir de bonnes solutions», a-t-il dit.
«La Côte d’Ivoire est un pays à forte migration, il est impérieux qu’il bénéficie d’appuis financiers », proposant la création de comités régionaux à travers le pays.
Pour ceux qui décident de revenir au pays, il demande qu’on soit indulgent avec eux. Et surtout aux journalistes d’éviter d’être alarmistes et justes dans le traitement des informations : « Il faut éviter la désinformation sur la migration irrégulière », a demandé le directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur.
Il note 85% de migration inter-régional, c’est pourquoi, il propose la mise sur pied d’un observatoire pour un partage d’informations entre Etats.
Mais avant M Konaté, un peu plus tôt dans la journée, Laurent Guittey et Chimène Mandakovic de l’Organisation internationale pour les migrations(OIM) , ont définir, dans un premier temps, les termes clés de la migration, l’immigration, migration régulière, et migration irrégulière, migrants, refugiés, victimes de traite, trafic illicite, de migrants etc, et dans un second temps expliquer les tendances migratoires sur la route méditerranéenne centrale et retour volontaire assisté.
Pour la journée du mercredi, il aura une formation sur le traitement objectif et non partisan de l’information et le rôle du journaliste dans le traitement de l’information liée aux questions migratoires donnée par Zio Moussa, journaliste professionnel et président de L'Observatoire de la liberté de la presse, l'éthique et de la déontologie(OLPED).
Daniel Coulibaly
Konaté Issiaka, le directeur général des ivoiriens de l’extérieur, annonce le retour volontaire de 430 Ivoiriens de la Libye. Il s’exprimait sur la migration irrégulière des jeunes africains à l’occasion de la finale du concours d’art oratoire et de débat sur « Les dangers de la migration irrégulière et les pistes de solutions pour enrailler le phénomène», organisée par la structure Ciné Connexion en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann, le samedi 11 novembre 2017 à Abidjan.
« Il s’agit de deux vols. Le premier arrive le 17 novembre 2017 avec à son bord 170 personnes et le second 260 personnes le 22 novembre 2017 », a-t-il déclaré.
Selon lui, ce retour volontaire s’inscrit dans le cadre des actions du gouvernement à aider tous les Ivoiriens de l’extérieur partis en aventure et aujourd’hui vivent des situations difficiles, et qui veulent revenir au pays.
Daniel Coulibaly
La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la structure Ciné connexion ont décidé d’unir leur force pour lutter contre le phénomène de la migration clandestine des jeunes africains, et particulièrement celle des jeunes ivoiriens. Ainsi une semaine des droits de l’homme sur le thème: «Migrations: Loin de chez moi ? » a lieu du 11 au 18 novembre 2017. En marge de cette semaine, la finale du concours d’art oratoire et de débat sur « Les dangers de la migration irrégulière et les pistes de solutions pour enrailler le phénomène», initié par Ciné Connexion s’est tenue, le samedi 11 novembre 2017 au siège de la Fondation à Abidjan.
Cette finale qui intervient un mois après les présélections a mis aux prises huit finalistes. Lesquels ont fait montre de leur talent oratoire devant un jury de quatre membres qui les a évalués sur un texte thématique relatif à la migration clandestine et un autre au choix, tenant compte des critères de notations suivantes : l’originalité, la profondeur et la maîtrise du texte dans un timing de 3m 30s.
Le jury a estimé que le grand vainqueur de cette tribune d’expression « Voix libre » est Kouamé N’Guessan Maxime Aubin dit « Kong ». Sa prestation lui a valu 173/200 points. Il est suivi de Bakayoko Mamoudou Nour(166/200 points) et Coulibaly Katcha Bienvenue(161/200 points). Ces trois premiers et les autres également ont reçu une enveloppe chacun de la part de la Fondation et un certificat de participation de Ciné connexion.
Pour Magloire N’dehi, assistant de programmes à la Fondation Friedrich Naumann, qui parlait au nom de Sophie Konaté, sa chargée de programmes, toute initiative qui vise à promouvoir la liberté de l’homme et ses droits mérite d’être soutenue. Surtout que Ciné droit libre est un festival de films sur les droits de l’homme et la liberté d’expression.
Yacouba Sangaré, président de Ciné Connexion, a indiqué que ce concours fait partie de la sensibilisation sur la migration clandestine des jeunes. « Nous avons voulu que les jeunes construisent un discours pour qu’ils puissent parler à d’autres jeunes, car entre eux ils se comprennent », a-t-il soutenu, annonçant dans le cadre du festival Ciné droit libre dont le lancement officiel aura lieu le mercredi 15 novembre 2017 à 18H30 à l’Institut Goethe, 14 films consacrés à la sensibilisation sur la migration clandestine.
Il faut souligner que ce lundi 13 novembre est prévu un Apéro des Jeunes sur la Migration (Une projection de films à 18H) et une exposition photos. A cela s’ajoutent un atelier médias (mardi-mercredi), des projections de films ouvertes au grand public, etc.
Daniel Coulibaly