Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Friedrich Merz est le nouveau chancelier allemand. Il a été élu, après deux tours de scrutin au Bundestag, une première depuis la fondation de la République fédérale. Au premier tour, il avait échoué à obtenir la majorité absolue. A 69 ans, le président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) a été investi le mardi 6 mai.

Friedrich Merz qui convoitait la chancellerie depuis plus de vingt ans, a dû patienter quelques heures de plus pour voir son rêve se réaliser enfin.

C’est à l’issue d’une éprouvante journée pleine de rebondissements, qu’il a fini par rassembler la majorité nécessaire pour être formellement élu chancelier, avec une majorité de 325 voix sur un total de 630 députés.

Il remplace à ce poste Olaf Scholz, chancelier social-démocrate (SPD) qui sera désormais simple député.

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Abidjan, le mercredi 7 mai 2025(ivoire.ci)-Alors que la crise humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) continue de s'aggraver, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés et 107 partenaires ont lancé, le mardi 6 mai un appel de fonds de 781 millions de dollars afin de pouvoir continuer à fournir cette année une assistance à plus d'un million de réfugiés et demandeurs d'asile congolais, ainsi qu'à plus d'un million de personnes vulnérables au sein des communautés locales qui les accueillent dans sept pays, selon un communiqué transmis à la redaction.

Le Plan régional d'intervention en faveur des réfugiés de la RDC souligne la détérioration alarmante des conditions de vie dans l'est du pays, où la recrudescence des violences armées continue de provoquer des déplacements de populations sans précédent depuis janvier dernier. La diminution des ressources et les récentes coupes dans les budgets humanitaires compromettent la fourniture d'une assistance vitale.

Les pays voisins, qui accueillent des milliers de réfugiés chaque jour, ont du mal à faire face au rythme et à l'ampleur des nouvelles arrivées. Depuis janvier, près de 150.000 personnes ont fui la RDC, dépassant le nombre total de personnes qui ont fui le pays au cours de toute l'année 2024. La majorité, environ 95 %, ont fui l'est de la RDC et ont cherché refuge au Burundi et en Ouganda, tandis que 8.000 personnes sont arrivées en République du Congo, fuyant les violences intercommunautaires dans l'ouest de la RDC.

Près de 8 millions de déplacés

Les déplacements à l'intérieur de la RDC ont également atteint des niveaux sans précédent. À la fin de l'année 2024, on estimait à 7,8 millions le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays, le chiffre le plus élevé jamais enregistré.

Le bilan humain de la crise est dévastateur : des communautés entières ont été déplacées, des familles sont déchirées et des civils sont exposés à des violations graves des droits humains, notamment des abus sexuels, des exécutions arbitraires et des recrutements forcés. Les femmes, les enfants et les personnes en situation de handicap sont particulièrement vulnérables. Beaucoup d'entre eux arrivent aux frontières traumatisés et ont besoin d'une protection et de soins d'urgence.

« Une fois de plus, ce sont les familles, et en particulier les femmes et les enfants, qui sont contraintes de fuir pour sauver leur vie lorsque la violence règne. Les communautés hôtes continuent de faire preuve d'une générosité remarquable en les accueillant, mais elles ne peuvent pas faire face à cette situation seules », a déclaré Chansa Kapaya, Directrice régionale du HCR pour l'Afrique australe et Coordonnatrice régionale pour la situation des réfugiés en RDC.

« Les membres de la communauté internationale doivent de toute urgence intensifier leurs efforts et soutenir les gouvernements hôtes et toutes les organisations humanitaires afin de garantir une protection et une assistance vitales », a-t-elle ajouté.

Malgré les efforts des pays voisins pour accueillir et venir en aide aux nouveaux arrivants, les sites de transit et d'accueil sont surpeuplés, manquent de ressources et peinent à répondre aux besoins croissants en matière d'abris sûrs, d'eau et d'assainissement, de soins médicaux et d'autres services essentiels.

L'appel lancé pour la situation en RDC couvre l'Angola, le Burundi, la République du Congo, le Rwanda, l'Ouganda, la République-Unie de Tanzanie et la Zambie.

Situation humanitaire

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué mardi que la situation humanitaire continue de se détériorer dans l'est de la RDC, la violence armée continuant de forcer des milliers de personnes à fuir leurs foyers, notamment dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.

Au Sud-Kivu, les affrontements armés se sont poursuivis lundi dans plusieurs zones des territoires de Walungu, Kalehe et Uvira, aggravant une crise de déplacement déjà grave, a précisé le porte-parole adjoint du Secrétaire général, Farhan Haq, lors d’un point de presse à New York.

« Si les chiffres exacts des déplacements restent à vérifier, nos partenaires humanitaires estiment que les combats en cours ont déplacé plus de 19.000 personnes dans la région de Bunyakiri, dans le territoire de Kalehe, depuis le 23 avril », a-t-il dit. « Des violations des droits humains continuent d'être perpétrées dans le territoire de Kalehe ».

Au Nord-Kivu, l'escalade des combats depuis le 2 mai dans le territoire de Lubero a déplacé plus de 30.000 personnes vers les zones voisines, selon les partenaires locaux.

Par ailleurs, les partenaires humanitaires ont lancé lundi une opération de trois jours pour fournir une aide alimentaire et financière à près de 15.000 personnes déplacées dans les centres collectifs des villes de Goma et de Sake, dans le territoire de Masisi.

Une évaluation humanitaire menée en avril auprès des ménages déplacés dans les centres collectifs de Goma et de Sake a révélé que 90 % des familles déplacées souhaitent rentrer chez elles, mais ont demandé des garanties de sécurité et un soutien au transport.

La majorité, environ 95 %, ont fui l'est de la RDC et ont cherché refuge au Burundi et en Ouganda, tandis que 8.000 personnes sont arrivées en République du Congo

 

 

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La 4ème édition du Forum Europe-Afrique, rendez-vous d’affaires réunissant à Marseille (sud-est de la France) chefs d’entreprise, investisseurs et décideurs des deux continents, s’est ouverte, le mardi 6 mai 2025 au Palais du Pharo de la cité phocéenne, avec le Maroc comme pays invité d’honneur, rapporte APA.

Le Royaume du Maroc est représenté au présent Forum Europe-Afrique, organisé par la publication économique française « La Tribune » et la Métropole Aix Marseille Provence sous le thème « Innovons ensemble », par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Karim Zidane, et l’ambassadeure de Sa Majesté le Roi en France, Samira Sitaïl.

Plusieurs décideurs économiques et des dirigeants d’entreprises publiques prennent part également à ce forum, notamment le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Chakib Alj, le directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Ali Seddiki, le CEO du groupe Tanger Med, Mehdi Tazi Riffi et le directeur général de Casablanca Finance City (CFC), Saïd Ibrahimi.

Le Forum, qui se veut un rendez-vous majeur mettant en lumière les défis, les opportunités et les synergies entre les nations africaines et européennes, a débuté ses travaux avec une séquence de haut niveau dédiée au Maroc en tant qu’invité d’honneur de cette édition qui rassemble notamment des acteurs de l’industrie, des transports et de la Tech pour débattre des enjeux mondiaux et de solutions innovantes.

L’organisation de ce forum intervient, selon ses initiateurs, dans un contexte mondial qui rebat les cartes où l’Europe et l’Afrique constituent ensemble une force capable de peser sur l’échiquier international.

« Liés par des ressources complémentaires et des intérêts communs, les deux continents doivent savoir faire preuve d’audace, d’esprit d’innovation et de capacité à inventer un nouveau modèle », soutiennent les organisateurs, partant de la conviction qu’« avec la Méditerranée en trait d’union et en richesse partagée, la volonté de jouer un rôle dans la prochaine décennie est possible, à condition de savoir poser les bases d’une coopération équitable».

Les participants débattront d’autant d’enjeux dans le cadre de tables rondes thématiques, portant, entre autres, sur le financement de l’innovation, «Quelle stratégie de coopération pour la Méditerranée ? », «Le port méditerranéen peut-il être un modèle ? », « L’Europe-Afrique est-elle capable de défier le nouvel ordre mondial ? », « Codéveloppement, rôle des entreprises et éducation : quel triptyque gagnant pour les deux rives de la Méditerranée ? », ou encore « Agenda 2063 : une nouvelle ère pour le bloc Europe-Afrique ? ».

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Abidjan, le mardi 6 mai 2025(ivoire.ci)- Le Sénat de la Jeune Chambre Internationale(JCI) Côte d'Ivoire a organisé la deuxième édition des Journées des Femmes et Hommes d’Affaires, placée sous le signe de l’innovation. Le thème retenu était « L’Intelligence Artificielle au cœur de nos métiers ».

 

La première étape de l'événement a eu lieu le samedi 12 avril, dans la salle de conférence de l’immeuble SCIAM au Plateau. Animée par le Sénateur Dosso Ismaila, enseignant-chercheur à l’Université de Korhogo et expert en intelligence artificielle, cette conférence a rassemblé une vingtaine de Sénateurs. Avec pédagogie et brio, le formateur a exposé les bases, enjeux et applications de l’IA dans les milieux professionnels.

Le Président du Sénat, le Sénateur Akakpo Jacob, a salué cette performance, avant de lui remettre un présent au nom de l'ensemble des Sénateurs.

Au cours de cette même journée, le Sénateur Fotienhoro Jean Pierre, directeur de la Veille Stratégique et de l’Intelligence Économique au ministère de l'Économiste du Plan et du Développement, a partagé son parcours au sein de la JCI et les clés de sa réussite professionnelle.

La seconde étape s’est tenue le samedi 3 mai, à l’Institut Polyvalent des Métiers du Digital à Abidjan (Riviera Bonoumin). Ce volet pratique a permis aux participants de s’initier à la rédaction de prompts et à l’automatisation des tâches, sous forme d’ateliers d'initiation et de renforcement des capacités. Chaque Sénateur a reçu un certificat de participation signé par le Cabinet de Formation du Sénateur Dosso Ismaila et le Président du Sénat de la JCI, Sénateur Akakpo Yao Jacob.

La formation a débuté avec une communication du Sénateur Fatola Sandé, qui a partagé son parcours professionnel. Le fondateur de l’institut, M. Pooda Aubin, a présenté les formations offertes en partenariat avec l’Université Senghor d’Alexandrie en Egypte. La présence remarquée du Dr Issouf Fofana, expert en gestion de projets et planification, a renforcé l’intérêt pour la formation continue, qu’il a vivement recommandée aux participants.

En clôture, une motion de remerciements – rédigée avec l’appui de l’intelligence artificielle – a été remise au formateur, dans une ambiance conviviale et empreinte d’enthousiasme.

Les Sénateurs de la JCI-CI se sont engagés à poursuivre leur perfectionnement dans le domaine de l’IA, conscients des opportunités qu’elle offre pour transformer durablement leurs activités.

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Jean-Lucien Savi de Tové a été élu, ce samedi 03 mai, président de la République,;au suffrage universel,un poste désormais honorifique, dans le cadre du nouveau régime parlementaire. 

Le Parlement réuni en Congrès conformément à la nouvelle Constitution a élu Jean-Lucien Savi de Tové, 85 ans. 

L’ancien ministre a recueilli la totalité des 150 voix parlementaires et a immédiatement prêté serment devant les deux chambres. Sa candidature, présentée par le groupe parlementaire Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, est intervenue quelques heures après la nomination de Faure Gnassingbé comme président du Conseil, organe qui concentre désormais l’essentiel du pouvoir exécutif.

Figure historique de la politique togolaise, Savi de Tové, né le 7 mai 1939 à Lomé, a notamment occupé le poste de ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (2005-2007) et celui de secrétaire général au ministère des Affaires étrangères dans les années 1960, aux premiers temps de l’indépendance.

La nouvelle Constitution togolaise prévoit pour le président de la République un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Dans cette architecture institutionnelle réformée, sa fonction devient essentiellement symbolique : il incarne l’unité nationale et assure la représentation du pays sur la scène internationale.

Cette élection marque une étape décisive dans la transition vers le régime parlementaire au Togo, restructurant en profondeur l’équilibre des pouvoirs au sommet de l’État.

 Il succède à Faure Gnassingbé qui aura passé 20 ans à la tête du pays. Après avoir succédé à son père Gnassingbé Eyadéma 

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Abidjan, le samedi 3 mai 2025(LDA)-Deux présumés trafiquants d’animaux ont été mis aux arrêts le jeudi 23 avril 2025 à Bondoukou, localité située au nord-est de la Côte d’Ivoire, avec trois peaux de panthères et deux crânes de panthères. Leur arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), la Direction de la police forestière et de l’Eau du ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire, dont ils ont bénéficié de l’assistance technique.

Les deux (02) présumés trafiquants ont été interpellés en possession deux crânes de panthères et trois peaux de panthères qu’ils tentaient de vendre dans une enceinte de la ville. 

Selon les premiers éléments de l’enquête, les produits fauniques ont été illégalement obtenus au Burkina-Faso, pays frontalier de la Côte d’Ivoire.

Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, les présumés trafiquants ont pris le soin de dissimuler les produits fauniques dans un sac d’engrais pour les acheminer sur Bondoukou dans le but de les vendre.

Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue à la préfecture de police de Bondoukou, puis transférés le 26 avril 2025 à l’UCT à Abidjan. Après quoi, ils ont été déférés le 29 avril 2025 au pôle pénal, économique et financier d’Abidjan. L’affaire a été mise en instruction et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.

Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA, relativement à la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé la panthère comme quasi menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016.

 Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique, ainsi que les conflits avec les propriétaires de bétail et la raréfaction de ses proies.

La panthère est protégée au titre de l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis juillet 1975, c'est-à-dire que l'exportation d'un spécimen nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation.

En Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite au groupe I de la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort sont formellement interdits.

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vendredi, 02 mai 2025 13:59

Gabon : Oligui Nguéma investi samedi

Abidjan, le vendredi 2 avril 2025(LDA)-Brice Clotaire Oligui Nguéma élu dès le premier tour avec 94,85 % des suffrages de l’élection gabonaise du 12 avril dernier, prêtera serment le samedi 3 mai, au stade d’Agondjé, à Libreville.

Son élection validée par la Cour constitutionnelle, la cérémonie d’investiture marquera officiellement la fin de la transition ouverte après la chute d’Ali Bongo, et se déroulera en présence de dirigeants africains, dont le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue de la Guinée, le général Mamadi Doumbouya.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a également confirmé sa participation, à l’issue d’une rencontre à Abuja avec le chef de la diplomatie gabonaise.

L’Union africaine a d’ailleurs annoncé la levée de la suspension du Gabon de ses instances, saluant une transition achevée dans le respect des engagements et le retour à l’ordre constitutionnel.

L’investiture du général Nguéma marquera l’ouverture d’un nouveau chapitre politique pour le pays, après plus d’un demi-siècle de la dynastie Bongo jusqu’au coup d’Etat du 30 août 2023.

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Abidjan, le jeudi 1er mai 2025( LDA)- Le géant américain du numérique, Google se rapproche des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire, où il organise le 14 mai prochain une formation destinée à soutenir l'industrie de l'information en aidant, le journalisme et les éditeurs à prospérer à l'ère du numérique, à Abidjan, selon Top News Africa. 

Cet événement de la Google News Initiative d'une journée qui cible les éditeurs de presse sera l'occasion idéale pour les promoteurs de la presse en ligne de Côte d’Ivoire d'échanger et d’interagir avec les experts de Google.

Ces experts présenteront des produits et solutions innovantes, spécialement conçus pour accompagner les éditeurs de presse dans leur transformation digitale et leur permettre de prospérer à l'ère du numérique. 

Les sujets abordés seront variés et passionnants, allant du développement des audiences des médias en ligne à la génération de revenus ou encore l'intelligence artificielle. 

Sur place dans la capitale économique ivoirienne, Google s’appuie sur le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI, la faîtière des médias numériques du pays ), et Polaris Asso, une association internationale qui a pour but d'inspirer et de mobiliser la jeunesse africaine citoyenne par le numérique, la production de connaissance, l'action et la culture.

Après Abidjan, Google mettre le cap sur la capitale sénégalaise, Dakar, pour une formation similaire, le 15 mai 2025, avec les acteurs de la presse en ligne en collaboration avec l'Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) du Sénégal. 

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Les 24 et 25 avril 2025, le Cap-Vert a accueilli la cinquième édition du Sommet et des Prix de la Santé en Afrique (Africa Healthcare Awards and Summit-AHAS) organisé par Zénith Global Health. C'était autour du thème « L’approche Une seule santé et la planète : quelles implications pour l’Afrique ? ». Le Centre Régional de Surveillance et de contrôle des Maladies de la CEDEAO honoré . 

Cet événement a réuni un grand nombre de participants, comprenant des décideurs politiques, des chercheurs, des professionnels de santé, des représentants de la société civile et des membres du secteur privé pour engager des dialogues et des collaborations significatives. 

Le Directeur Exécutif du Centre Régional de la Surveillance et de Contrôle des Maladies de la CEDEAO (CRSCM), Dr Mamadou Diarrassouba, a pris part à cet événement qui a réuni environ 70 participants. 

Le sommet a mis en avant le concept de One Health, qui établit les liens entre la santé humaine, animale et environnementale. Cette approche est d'une pertinence accrue en réaction aux défis croissants liés aux changements climatiques, à la dégradation des écosystèmes et à la montée des maladies zoonotiques.

"Il est impératif que nous agissons toujours de manière intégrée, multidisciplinaire et collaborative, et pour les pays insulaires comme le Cap-Vert, avec des ressources limitées et des vulnérabilités environnementales accentuées, la philosophie de 'One Health' n'est pas seulement une vision ni une option : c'est une nécessité concrète et une condition essentielle pour garantir la résilience et la protection de la santé publique et de la santé mondiale", a indiqué le ministre d'État, de la Famille et de l'Inclusion Sociale, Dr. Elisio Freire, représentant le Ministre de la Santé, Dr. Jorge Figueiredo, à l'ouverture du Sommet.

Dr Mamadou Diarrassouba s'est prononcé sur la recrudescence des épidémies en Afrique de l’Ouest. Il a mentionné que le rapport annuel 2024 du CRSCM a enregistré 67 nouveaux épicentres de maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes dans la région, représentant une hausse de 31,3 % par rapport à l’année 2023. 

« 75 % des maladies infectieuses émergentes chez l’homme proviennent d’animaux . La pandémie actuelle de Mpox et celle de COVID-19 en 2019 , sont de nature zoonotique », a-t-il précisé.

Dr Diarrassouba a appelé à une approche interdisciplinaire, soulignant la nécessité d’une prévention accrue ainsi qu’une meilleure prise en compte des déterminants sociaux de la santé. Il a également mis en avant l'importance capitale du CRSCM dans l'exécution de la stratégie One Health au sein de la CEDEAO, en coordination avec le Centre régional de santé animale (CRSA) et le Département de l’environnement et des ressources naturelles. Il a toutefois remercié Zénith Global Health pour leur engagement à faire de cet événement une réalité.

A travers des panels de discussions et des tables rondes, le CRSCM en partenariat avec le Centre régional de la santé animale de la CEDEAO, a partagé la vision, les objectifs, les réalisations, les défis et les perspectives de la plateforme régionale "Une seule santé" dans la région Ouest Africaine.

Le sommet s'est terminé par un gala de récompenses distinguant des initiatives remarquables dans le secteur de la santé. À cette occasion, Dr Mamadou Diarrassouba a reçu une distinction de Zenith Global Health pour l’engagement du CRSCM envers la santé publique régionale. Une dizaine de prix a été instaurée pour reconnaître, valoriser et honorer le dévouement et l'implication des professionnels de la santé et des métiers paramédicaux à l’échelle mondiale.

Cette importante rencontre met en évidence l'importance croissante de l'approche One Health dans les politiques de santé Ouest-Africaines et renforce l’appel à une coopération intersectorielle pour établir des systèmes de santé plus durables et résilients sur le continent.

Il convient de rappeler que cet événement a eu lieu à Lagos, au Nigéria en 2021, à Lusaka, en Zambie en 2022, à Dakar, au Sénégal en 2023 et à Accra, au Ghana en 2024. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Abidjan, le samedi 26 avril 2025(ivoire.ci)-L’académie de la bonne gouvernance et du leadership anti-corruption, destinée à promouvoir une culture d’éthique et de responsabilité, a été lancée, le jeudi 24 avril 2025 à Yamoussoukro, selon un communiqué de  presse reçu ce samedi. C’était en présence de Tiémoko Meyliet Koné, vice-président de la République, des hautes autorités de l’État, des Partenaires Techniques et Financiers, des institutions internationales, des acteurs de la société civile et des futurs auditeurs.

Pour Tiémoko Meyliet Koné, l’arrivée de l’académie de la Bonne gouvernance et du leadership anti-corruption est un événement d’une portée stratégique. Cette académie « incarne notre aspiration commune à bâtir une société plus juste, plus transparente et plus responsable », a-t-il précisé. Il a indiqué que l’académie est un outil qui vient renforcer le cadre institutionnel et juridique existant, en se focalisant sur un maillon essentiel : celui du savoir, de la sensibilisation et de la promotion d’une culture citoyenne profondément attachée aux valeurs éthiques.

Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Épiphane Zoro Ballo, a souligné que la lutte contre la corruption est devenue une priorité mondiale, car la corruption est reconnue comme un obstacle majeur au développement durable et à la prospérité des nations. Aussi, ambitionne-t-il de faire de cette académie, un véritable phare de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire, dans la sous-région ouest africaine et au-delà.

L’académie représente ainsi un levier stratégique qui permettra de faire émerger une nouvelle génération d’acteurs publics et privés, engagés en faveur d’une gouvernance intègre et efficace.

Proposant des formations qualifiantes, certifiantes et diplômantes, le programme de formation vise à renforcer l’intégrité des agents publics en leur donnant les connaissances et compétences nécessaires pour prévenir, détecter et combattre la corruption dans l’exercice quotidien de leurs fonctions.

Notons qu’à la suite de ce lancement, une première session de formation est prévue du 26 au 30 avril 2025, à l’intention d’une centaine d’auditeurs, sur les thématiques de la prévention et de la lutte contre la corruption.

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