Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Le nouveau président sud-africain Cyril Ramaphosa se dit prêt à retourner à Marikana et de donner de l’eau et de l’électricité aux mineurs pour « panser les plaies ouvertes », il y 6 ans.
«J’aimerais saisir cette opportunité pour aborder ma responsabilité en tant que l’un des directeurs de Lonmin lors des événements qui ont marqué cette semaine tragique, a-t-il déclaré, lors d’une rencontre avec le parlement sud-africain, le 20 février 2017, répondant à une question relative à ce malheureux évènement de Marikana en 2012.
«Aujourd’hui, je suis déterminé à tout faire pour panser les plaies ouvertes par ce qu’il s’est passé à Marikana », a-t-il rassuré, promettant des compensations aux familles des victimes.
Le massacre de Marikana reste un tournant pour la démocratie sud-africaine.
Le 16 août 2012, trente-quatre mineurs grévistes sont tués par la police, près d’une mine de platine, propriété de Lonmin, dans la région de Marikana.
A cette époque, Cyril Ramaphosa, alors membre du conseil d’administration de Lonmin, la compagnie minière qui les employait, a été directement mis en cause, avant d’être blanchi par une commission d’enquête en 2015.
Daniel Coulibaly
Avant de quitter définitivement le Comité technique de concertation(CTC) du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (SE-CCESP) pour le poste de président de la commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, a été célébré, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux entre l’Etat et le secteur privé, le mercredi 7 février 2018 à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire. Organisée par le SE-CCESP, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des activités du CTC au titre de l’année 2018.
L’occasion a été toute belle pour honorer Jean-Claude Brou, Vice-président du CTC. Ce moment d’hommage empreint d’émotions et de joie entre les acteurs du Public et du Privé a permis de relever la qualité du travail réalisé par le Ministre de l’Industrie et des Mines nommé à la présidence de la commission de la CEDEAO.
A la tête de son département ministériel depuis 2013, Jean-Claude Brou a initié des reformes qui ont contribué à améliorer l’environnement des affaires dans le secteur de l’Industrie et des Mines en Côte d’Ivoire.
En tant que Vice-président du Comité Technique de Concertation, Jean-Claude BROU a élégamment été l’un des principaux artisans pour les importantes résolutions arrêtées au sein du Comité de Concertation Etat-Secteur privé (CCESP).
C’est à juste titre que le Ministre de l’Economie et des Finances n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son futur ex-Vice-président pour son travail remarquable au sein du CTC et du Gouvernement.
« J’ai eu beaucoup de plaisir à collaborer avec vous au sein du Gouvernement et également au sein du Comité Technique de Concertation (CTC). L’hommage qui vous est rendu est amplement mérité en raison de la profondeur de votre œuvre à la tête de votre ministère, mais au aussi en votre qualité de Vice-président du CTC », a-t-il affirmé.
« Vous avez été le principal artisan de la redynamisation du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP) en 2013. Sous votre impulsion, les secteurs industriel et minier ont connu un véritable dynamisme qui se mesure à travers l’implantation de plusieurs chantiers clés dont la réhabilitation et l’aménagement de nouvelles infrastructures industrielles…», a ajouté Adama KONE qui a formé le vœu que son arrivée à la CEDEAO donne un coup d’accélérateur aux chantiers de l’intégration économique pour un meilleur accès aux marchés des Etats africains.
De son côté, M. Pierre MAGNE, représentant le président Jean Marie ACKAH de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a salué les actions du Ministre de l’Industrie et des Mines en faveur du secteur privé, et à la tête de son département ministériel durant ces 5 années.
« Vos qualités de leader ne sont plus à démontrer. Nous sommes convaincus que vous impulseriez une dynamique nouvelle à la commission de la CEDEAO tout en demeurant le porte-parole du secteur privé ivoirien », a-t-il déclaré, sans manquer de le féliciter pour sa nouvelle mission.
Pour sa part, Mme Mariam FADIGA FOFANA, Secrétaire Exécutif du CCESP, a indiqué que le Ministre Jean-Claude BROU est une cheville ouvrière du cadre du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP), auprès de qui cet outil de développement a écrit ses lettres de noblesses.
« Je voudrais remercier le Président Alassane Ouattara pour la confiance qu’il a eue en moi pour ma nomination au poste du président de la Commission de la CEDEAO et aussi le Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, Président du Conseil de Concertation pour son leadership au service du développement économique de notre pays et pour la qualité du dialogue instaurée entre l’Etat et le Privé », a dit le Ministre Jean-Claude BROU, ajoutant à ses remerciements tous les membres du Comité de Concertation, le secteur privé et ses collaborateurs. Il a pour terminer, exhorté le secteur privé, représenté par Fama Touré président de la Chambre du commerce et d'industrie(CC-CI) à poursuivre sa contribution au développement de notre économie toujours en renforçant le partenariat avec l’Etat.
Le Ministre Jean-Claude BROU s’est vu remettre à la fin de la cérémonie plusieurs objets d’art en guise de présents.
Daniel Coulibaly
Il a décidé de changer le regard de la société en faveur des peintres. Engagé depuis six années dans ce domaine, son objectif à long terme est de former les jeunes déscolarisés via un centre de formation. Il en a les capacités car les résultats de ses réalisations sur le terrain sont très parlants. Qui est-il ? Quelle est son histoire ? Éléments de réponses ci-dessous.
Blé Aguy Gilles Fabien en a marre ce matin. Tous les efforts qu’il a fournis durant l’année en cour, ainsi que lors des précédentes années sont restés vains. Son moral a pris un coup de choc. Ce deuxième semestre de l’année 2012, lui a été fatal ! Une fois de plus, il vient d’échouer aux épreuves du baccalauréat (BAC). Il n’a que le diplôme du Bepc. Très anxieux, il pense à se diriger vers un autre secteur d’activité, mais rien n’est encore décidé. Il reste donc au chômage pendant un moment. En l’espace de quelques mois, il ne supporte plus cette situation. Il doit impérativement s’occuper afin de subvenir à ses besoins.
L’originaire de la ville de Daloa précisément du village de ‘’Niouboua’’ tient alors une conversation avec ses deux amies. Denise Dion et Marie-France Edoukou qui, prises d’empathie, établissent immédiatement la mise en relation avec son premier employeur M. Ayouba Soro. L’entretien se déroule si bien qu’il prend fonction les jours d’après. Nous sommes maintenant en 2013.
Fabien Blé est rémunéré à seulement 2000 FCFA la journée mais il ne perd pas de vu son objectif premier : celui de maitriser les rouages de son nouveau métier. Il saisit cette occasion qui lui est offerte et découvre ainsi une nouvelle passion. La peinture.
« Mes premiers jours de travail ont coïncidé avec la réhabilitation de toutes les façades extérieures du grand moulin d’Abidjan. C’était une expérience fabuleuse », s’en souvient-il encore. Motivé plus que jamais, il devient opérationnel en l’espace d’une semaine.
Deux années suffiront pour la mise en place d’une star ’up nommée ‘’Bati pro peinture’’. Une petite entreprise spécialisée dans la peinture et la décoration. Le jeune entrepreneur de 29 ans, a aujourd’hui à son actif une équipe de 10 personnes en permanence et de 50 autres peintres en réserves pour des travaux grands chantiers.
Ayant su s’imposer par son courage indéniable et le goût du travail bien fait, il semble être difficile de se passer de ses services si bien que certaines personnalités reconnues n’hésitent pas à le solliciter pour la réalisation de leurs travaux de peintures. « Grâce à ce métier. Je suis sollicité par tous. Des stars de la télévision, des hommes d’affaires, des gradées de l’armée, des personnes vivantes hors du pays et même certains footballeurs. J’ai pu voir combien de fois je suis important et respecté par ses personnes », a-t-il laissé entendre.
Pour la satisfaction de ces clients, Fabien Blé et son équipe, tiennent compte de plusieurs paramètres. Il s’agit de la pièce à peindre, du goût, et de la personnalité du client.
Le PDG de ‘’Bati pro peinture’’, a un objectif majeur qui est de changer la perception de la société vis-à-vis des peintres, « nous faisons un métier noble comme tous les autres. La preuve nous sommes incontournables. Mon souhait le plus ardent est de changer l’image que la société a des peintres et j’y arriverai », a-t-il dit.
Pour lui, « tout métier nourrit son homme à condition d’être professionnel ». Pour se faire, il invite tout jeune désireux d’être peintre à « avoir l’amour de la chose, et à apprendre normalement le métier sans brûler les étapes ».
Une contribution particulière de Marina Kouakou
Le directeur général du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA), Pr Yacouba Konaté, a présenté jeudi, les innovations de l’édition 2018, en se réjouissant du point sur les préparatifs, au cours d’une conférence de presse à Abidjan.
« Pour commémorer ce 25e anniversaire, nous allons faire un colloque, une exposition de photos, faire le point sur nos archives. Nous allons aussi faire un travail d’analyse de nos textes. L’autre aspect sur lequel on pourrait insister, nous avons mis les organisateurs de spectacle au cœur de l’organisation. Nous essayons de réduire aussi le nombre d’artistes invités, d’acheter le moins de billets d’avion possible », a révélé M. Konaté, cité par l'AIP.
« Nous avons réactivé les partenaires institutionnels et historiques du MASA. Nous avons fait un gros effort cette année pour intéresser davantage les pays fondateurs du MASA comme la Belgique et le Québec. Le MASA lui-même sera payant cette année. Les entrées seront payantes et nous nous donnerons les moyens de faire en sorte que ça soit payé. Le prix modique sera de 5.000 FCFA la semaine donnant accès à presque tous les spectacles du Marché et du festival à l’exception d’un certain nombre qui sera déterminé », a-t-il ajouté.
Il a souligné que les rapports avec la France et l’Institut français sont maintenus et que l’OIF reste toujours partenaire et parrain du marché.
En rapport avec le thème « Quel modèle économique pour les arts de la scène », Yacouba Konaté a exprimé sa volonté de sortir de la gratuité. « Le rôle du MASA, c’est d’activer le levier économique de la culture, c’est de faire en sorte que l’ensemble la chaîne de valeurs des gens qui interviennent dans les circuits culturels puissent avoir un plus au fur et à mesure que le MASA s’organise. Que les organisateurs de spectacle nous aident à mieux vendre les billets et avoir quelques recettes », a-t-il indiqué.
Au niveau des préparatifs, le directeur général du MASA a assuré que « le point n’est pas du tout décourageant », se félicitant du rétablissement de la régularité de l’évènement qui constitue « un gros acquis ».
A l’issue de ses travaux, le comité de sélection a retenu 74 groupes dont 13 de la Côte d’Ivoire dans les disciplines de la danse, du théâtre, du conte, de l’humour, de l’art de la rue et du slam, annonce la direction du MASA.
Le Groupe des collèges communautaires canadiens a émis sa volonté d’ouvrir un institut polytechnique d’Afrique francophone sous forme de campus délocalisé, dans le domaine de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle à Abidjan, à l’issue d’une mission en terre ivoirienne.
« La délégation du Groupe des collèges communautaires canadiens était à Abidjan pour proposer au Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle, Mamadou Touré, la création à Abidjan de cet institut », fait savoir un communiqué transmis jeudi à l’AIP.
Ce projet sous-régional, selon les promoteurs, vient pour aider à renforcer les compétences et à maximiser le potentiel humain de l’espace de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) par la mise à disposition des programmes de formation technique, technologique et professionnelle de haut niveau.
« En clair, la création de ce campus vise à combler les déficits en matière de main-d’œuvre qualifiée, d’améliorer les perspectives d’emplois et d’assurer la compétitivité dans l’espace UEMOA », explique la note.
Le président directeur général des Collèges et Instituts Canadiens, Hubert Bénoit, a indiqué que les formations vont porter sur l’agriculture, l’industrialisation, le secteur minier et la technologie de l’information.
« Le corps professoral, l’encadrement pédagogique et administratif seront composés de canadiens, de personnels du pays d’accueil et d’autres ressources de la sous-région. La gestion quotidienne des activités du campus sera assurée par une direction générale sous la forme privée », indique-t-il.
La mission canadienne s’est félicitée de l’intérêt qu’ont porté les autorités ivoiriennes à ce projet. Elle a fait savoir qu’elle attend de la partie ivoirienne, la mise à sa disposition d’un espace viabilisé avec bureau construit, un pool d’entreprises et un appui pour obtenir le financement pour le démarrage du projet.
Le représentant du Secrétaire d’Etat, Alexis Ahonzo a rassuré ce groupe canadien de la volonté de Mamadou Touré à accueillir ce projet.
Cette mission canadienne a séjourné à Abidjan du dimanche au mercredi en vue d’explorer les voies d’une coopération avec la Côte d’Ivoire.
L’Ambassade de Chine en Côte d’Ivoire a organisé, le mercredi 7 février au palais de la culture à Treichville, sa traditionnelle fête de nouvel an.
La petite K.A.C, âgée de trois ans et quatre mois, violée par un inconnu il y a deux mois, souffre d’une inflammation de la moelle épinière et a perdu l’usage de ses membres, a appris l’AIP mercredi auprès de son oncle, Thomas Kouassi, un natif d’Attiégouakro (Yamoussoukro).
Selon l’oncle, les examens attestent bel et bien le viol. La victime, en moyenne session de maternelle à Bongouanou, est internée au CHU de Cocody (Abidjan), depuis le 29 novembre pour une meilleure prise en charge.
Thomas Kouassi a confié qu’en dépit de sa prise en charge par le ministère de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité pour certains examens (EMG, Scanner dorso-lombo sacrée, et IRM) et les médicaments, le cas de l’enfant reste encore critique après plus d’un mois de traitement.
« Et contre toute attente, l’hôpital a libéré le malade qui ne se porte pas bien, prétextant un risque d’infection. On nous demande de venir uniquement les jours de rendez-vous pour les séances de kinésithérapie », a déclaré le père de la victime. Kouaasi Kouadio Anselme, lui-même infirmier, dit ne pas comprendre l’attitude des médecins traitants.
En attendant le rapport médical final, le père se dit très inquiet de l’état de santé de sa fillette qui semble ne pas connaître une amélioration. Une enquête a été ouverte par la police pour retrouver l’auteur du crime.
L’arrangement entre la Corée du Sud et la Côte d’Ivoire a été paraphé, jeudi, pour la construction du premier grand centre de cancérologie en Côte d’Ivoire, par la ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Raymonde Goudou Coffie et l’ambassadeur de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, Rhee Yong-Il, rapporte l'AIP.
Ce centre hospitalier sera le plus grand en Afrique et le deuxième plus grand au monde, avec 200 lits de traitement et des équipements à la pointe de la technologie, a indiqué l’ambassade de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, lors de cette cérémonie, jeudi, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.
Il offrira un plateau de pointe à coûts modérés, évitant les traitements onéreux à l’étranger, et contribuant notamment à l’amélioration du système de santé, particulièrement la prise en charge des malades du cancer, a indiqué Dr Raymonde Goudou Coffie.
Cette infrastructure va positionner la Côte d’Ivoire en tant que pôle médical en Afrique, selon l’ambassadeur coréen Rhee Yong-Il. Elle est financée par le Fonds de développement et coopération économiques (EDCF) de la Corée du Sud, à travers un prêt de la banque coréenne d’export import, Korea Eximbank, d’un montant de 110 millions de dollars, soit 60 milliards de francs CFA.
Cet édifice d’envergure, qui sera bâti à Grand Bassam, est le fruit d’un mémorandum d’entente relatif au projet de construction d’un centre national de radiothérapie et d’oncologie, signé, en octobre 2014, lors de la visite officielle du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara en Corée du Sud, rappelle-t-on.
Cette étape cruciale dans le développement de la Mobilité aérienne urbaine a été franchie deux ans après le lancement de Vahana. L'équipe de Vahana, l'appareil à décollage et atterrissage verticaux (ADAV/VTOL) autonome tout électrique d'A³ by Airbus, a annoncé aujourd'hui avoir réalisé avec succès le premier vol d'essai du véhicule, au cours duquel il a atteint une hauteur de 5 m (16 pieds) avant de redescendre en toute sécurité. Cet essai a été réalisé le matin du 31 janvier 2018, à 8h52min, heure du Pacifique, au Polygone d’essai pour systèmes aériens autonomes de Pendleton ,(Pendleton UAS Range) situé en Oregon. Ce premier vol, d'une durée de 53s, a été entièrement réalisé en pilotage automatique et le véhicule a effectué un second vol le lendemain.
« Aujourd'hui, nous célébrons un grand accomplissement en matière d'innovation aéronautique », a déclaré Zach Lovering, Project Executive de Vahana. « En un peu moins de deux ans, l'équipe Vahana a construit, à partir d'une esquisse réalisée sur une serviette de table, un appareil autonome grandeur nature qui a réalisé son premier vol avec succès. Notre équipe est reconnaissante pour le soutien qu'elle a reçu d'A³ et de la famille Airbus dans son ensemble, ainsi que de ses partenaires, notamment MTSI et le Centre d’essai de Pendleton ».
Vahana est un projet développé chez A³, l'avant-poste d'Airbus dans la Silicon Valley. A³ permet d'accéder à des idées et talents uniques, à de nouvelles opportunités de partenariats, et à une grande rapidité d'exécution. L'objectif de Vahana est de démocratiser le vol individuel et de répondre au besoin croissant de mobilité urbaine en exploitant les technologies les plus récentes dans les domaines de la propulsion électrique, du stockage de l'énergie et de la vision industrielle.
« Le premier vol de Vahana démontre la capacité unique d'Airbus à s'atteler avec rapidité à des idées ambitieuses, sans pour autant compromettre la qualité et la sécurité qui font la renommée de l'entreprise. Pour A³, c'est la preuve de notre capacité à proposer des innovations sérieuses avec des délais particulièrement serrés, pour doter Airbus d'un véritable avantage concurrentiel », a déclaré Rodin Lyasoff, CEO d'A³ et ancien Project Executive de Vahana. « Nous nous concentrons maintenant sur la célébration du travail de l'infatigable équipe de Vahana tout en conservant l'élan insufflé par cet accomplissement. »
Vahana utilise ses capacités de pilotage automatique pour fonctionner sans passager. Suite à la réussite de ces vols stationnaires, l'équipe va se pencher sur de nouveaux essais, comme les transitions et les vols vers l'avant.
La Côte d’Ivoire n’est pas un grand producteur de pétrole, selon des spécialistes de la question. Cependant, elle a décidé de mettre l’accent sur l’exploitation de ses ressources énergétiques, d’où un investissement de 10.000 milliards de FCFA sur les 15 prochaines années dans le secteur.
Le sous-sol ivoirien contient du pétrole, du gaz et du charbon. Seuls le pétrole et le gaz sont exploités par des firmes internationales dont la compagnie pétrolière américaine Anadarko, le britannique Tullow Oil, le groupe français Total, le Russe Lukoil, etc.
Entre 2011 et 2017, le pays a investi 10 milliards d’euros, soit près de 7 000 milliards de F CFA dans le secteur, a confié le ministère ivoirien de l’Énergie.
En 2017, la production moyenne de pétrole brut réalisée est « d’environ 34 mille barils par jour » et celle du gaz naturel « d’environ 216 millions de pieds cube par jour », selon le directeur général de l’Energie, Cissé Sabati.
En termes de capacités de stockage des produits pétroliers liquides, a-t-il ajouté, le pays dispose actuellement de 440.000 m3 et 19.095 tonnes métrique en attente pour le gaz butane.
De son côté, la Société ivoirienne de raffinage(SIR) dont l’’activité principale est la production du pétrole raffiné auquel est associé le gaz produit 3,8 millions de tonnes de pétrole brut chaque année. Les produits sont : le Butane, le Super sans plomb, le Pétrole lampant, le Kérosène, le Gasoil, le Distillate Diesel Oil (DDO), le Fuel Oil 180, 380 & 450 CST…
S’agissant de l’énergie, la Côte d’Ivoire dispose de plusieurs barrages hydroélectriques dont le barrage de Soubré( 275MW), Taabo (210 MW), Kossou (174 MW)), Ayamé 1 et 2 (50 MW)), Buyo (165 MW) et Fahé (5 MW) et quatre centrales thermiques pour une production énergétique nationale de 2475 MW. Qui devra passer à 4000 mille d’ici 2020, et à 6.000 mégawatts en 2030, selon les autorités ivoiriennes.
L’exportation de l’énergie vers le Togo, le Bénin, la Sierra-Leone, le Libéria, la Guinée, le Burkina-Faso le Mali, etc rapporte 5 milliards de FCfa, avait soutenu l’actuel vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, alors Premier ministre en 2016.
La Côte d’Ivoire est devenue producteur de pétrole dans les années 80 et exportateur depuis 2002. Selon une étude réalisée sur les activités pétrolières dans le pays, depuis l’époque coloniale à aujourd’hui, 16 blocs ont été, en tout, délimités dont 11 proposés à l’exploration. A ce jour, il faut compter avec environ 60 blocs dont une vingtaine attribuée.
Notons que le premier gisement d'hydrocarbures offshore, dénommé Bélier a été découvert en 1974 à Grand-Bassam. Pour le gisement "Espoir" au large de Jacqueville en 1979, le gisement gazier "Foxtrot" dans le bloc B1 en 1981.
Avec une production actuelle d’environ 34 mille barils par jour, les autorités ivoiriennes veulent atteindre 200 000 barils/jour d’ici 2020.
Daniel Coulibaly