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Meilleure chantre tradi-moderne de la Côte d ‘Ivoire en 2016, Emi Tiapo est l’une des chantres de l’éternel les plus en vue dans la communauté Baoulé depuis 2009 date de sortie de son premier album. A son actif, 3 albums à succès (‘’Miessé’’,’’Jesus Mo’’ et ‘’La parole de Dieu guérit’’). Emi Tiapo a la particularité de chanter uniquement en baoulé.
Emi Tiapo,Tiapo Koffi Emilienne, quel est le nom que vous chérissez ?
Mon nom d’artiste est Emi Tiapo, et ce nom est enregistré au Burida depuis la sortie de premier album, Miessé en 2005 qui a connu un franc succès partout en Cote d’Ivoire et particulièrement dans la communauté baoulé. En 2009, j’ai sorti mon deuxième album ‘’Jesus Mo’’ et depuis 2014, le dernier ‘’La parole de Dieu transforme’’.Tous ces albums connaissent un franc succès et sont toujours d’actualité.
Vous confirmez que vous chantez uniquement en baoulé ?
Oui je chante à 100% en baoulé vu que je ne suis pas allé à l’école. Et je chante pour tout le corps du Christ, pas uniquement pour les églises évangéliques. Je chante pour la gloire de Dieu. Que vous soyez catholique, Assemblée de Dieu, Protestant…., j’annonce la bonne nouvelle du Christ à travers mes chants et ma musique.
Comment êtes- vous venue à la musique ?
Je peux dire que depuis ma tendre enfance. Mon père et ma mère sont des musiciens avant même ma naissance. Et moi, j’ai voulu chanter pour la gloire de Christ, je suis devenu donc chantre de l’Eternel, alors je peux affirmer que chez nous, la musique est héréditaire. Mon père était instrumentiste, et moi je joue à la guitare, c’est un don. C’est héréditaire et j’ai décidé de glorifier l’Eternel à travers mes chansons.
Votre dernier album date de 2014. A quand le prochain ? Et pourquoi une si longue attente ?
Le dernier (9 titres) et le deuxième album (10 titres), sont toujours d’actualité et mes fans les réclament constamment. Dieu m’a fait la grâce de pouvoir lire la bible en baoulé et je n’ai pas de problème particulier pour produire les albums. « Toute chose est bonne à son temps », dit la parole. Et je pense que très bientôt je sortirai un nouvel album. J’ai été meilleure chantre tradi-moderne en 2016. Il faut que je continue à travailler pour être toujours au top et rester toujours à la tête.
Quel regard portez- vous sur la situation des chantres aujourd’hui en Côte d’Ivoire ?
Il faut dire que les chantres sont un peu marginalisés et ne font pas objet d’attention particulier de la part du ministère de la culture. Et pourtant la musique chrétienne est en nette progression dans notre pays. Par exemple, il est rare de voir un amoureux de la musique tradi-moderne qui n’écoute pas Emi Tiapo. C’est pourquoi, je pense que nous devons être associés de plus en plus au niveau du Burida, du ministère de la culture…
Votre artiste préféré ?
J’aime bien Allah Thérèse et Patience Dabany.Ces deux grandes dames sont de mon point de vue des exemples à suivre. Des modèles de don de soi, d’amour du travail bien fait et l’expression du talent incarné.
Un message au corps du Christ…
Je veux demander au corps du Christ de pratiquer l’amour véritable entre frères et sœurs. Sans l’amour de son prochain, rien ne peut marcher. Je suis un peu triste lorsque j’entends ici et là dans les églises les calomnies, l’hypocrisie, le mensonge. En clair, il faut arrêter d’être méchants car nous devons être des exemples. Et toujours prier pour la paix et la concorde entre tous les fils de notre pays, la Côte d’Ivoire.
Entretien réalisé par Louis Tanin
Cécile Mégie, directrice de RFI, a déploré la lourdeur avec laquelle les enquêtes se mènent à Kidal (nord Mali) sur les circonstances de l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, respectivement journaliste et technicien de RFI, 5 ans après. « 5 ans, c’est trop et ça suffit», a-t-elle fait savoir en conférence de presse, après la cérémonie officielle de remise de la 5ème édition de la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon », le vendredi 2 novembre à Abidjan.
Elle a, par ailleurs, souhaité une accélération des enquêtes pouvant permettre d’élucider les circonstances dans lesquelles ses deux collaborateurs ont été tués, dont la mort a été revendiquée par Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique, car les parents de ceux-ci sont impatients de connaitre la vérité. Un cri de cœur au juge Jean-Marc Herbaut qui mène l’enquête en France et juge malien nommé en fin 2017 pour cette affaire.
Mais avant, le jury de la 5ème édition de la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon », présidé par Cécile Mégie, a donné son verdict. Taby Bado Marina Java, titulaire d’un BTS en communication d’entreprise à l’institut de commerce et d’administration des entreprises(ISCAE) et journaliste à La Voix des Lacs de Yamoussoukro et Aman Baptiste Ado, titulaire d’un master en télécommunication spécialité technologies de l’audiovisuel à l’institut des sciences et technologies de la communication(ISTC), sont les deux lauréats de l’édition 2018. Ils sont respectivement lauréate de la catégorie jeune journaliste radio et lauréat jeune technicien radio. Le mérité de la jeune journaliste radio de 30 ans vient de son reportage « l’absence de dialogue dans l’éducation traditionnelle en Côte d’Ivoire» et le technicien Aman Baptiste Ado, 32 ans, pour son travail technique sur le reportage «les cours communes à Abidjan».
Les deux candidats ont été désignés après deux semaines d’un stage dispensé par l’Académie France médias monde à Abidjan. Ils étaient 10 journalistes et 10 techniciens sélectionnés pour cette formation sur plus d’une centaine de candidatures reçues.
Taby Bado Marina Java et Aman Baptiste iront à Paris pour suivre une formation intensive en février 2019, à la fois en immersion à RFI, et au sein des établissements partenaires de la bourse (Ecole de journalisme Sciences Po et l’institut de formation national de l’audiovisuel).
Ils ont reçu leur prix des mains de leurs prédécesseurs sénégalais de l’édition 2017, Arona Diouf(journaliste) et Nicole Diedhiou(technicienne) en présence d’Appoline Verlon, fille de Claude Verlon, de Danielle Gonod, présidente de l’association « Les amis de Ghislaine et Claude Verlon ».
L’objectif de cette bourse est de transmettre l’esprit d’abnégation et la passion de « Ghislaine Dupont et Claude Verlon » dans leur mérier respectif à la jeune génération de journalistes en Afrique.
A l’occasion de cette cérémonie, un hommage a également été rendu à Jean Hélène, correspondant de RFI assassiné il y a 15 ans à Abidjan.
La cérémonie a réuni de nombreuses personnalités françaises et ivoiriennes parmi lesquelles l’ambassadeur de France à Abidjan, Gilles Huberson, Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien de la communication et des médias…
Pour rappel, la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon » a été créée en 2014 par France médias monde. La 1ère édition a eu lieu le 2 novembre de la même année au Mali. En référence à l’assassinat des deux employés de RFI, l’ONU a décrété le 2 novembre de chaque année comme la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. La prochaine édition se tiendra à Madagascar, dit-on.
Daniel Coulibaly
L’homme politique ivoirien Aboudramane Sangaré, proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, est décédé dans la matinée dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, a appris l’AIP de source concordante.
Selon un membre de sa famille joint par l’AIP, M. Sangaré est décédé après deux semaines d’hospitalisation dans une clinique privée d’Abidjan.
Fidèle compagnon de Laurent Gbagbo depuis la création du Front populaire ivoirien (FPI) au début des années 90, Aboudramane Sangaré fut ministre des Affaires étrangères de 2000 à 2002.
Une quinzaine de journalistes et animateurs de radio de l'Ouest et du Centre-ouest ivoiriens qui participaient à un atelier de formation à Man ont été exhortés par les encadreurs à collaborer avec les autorités sanitaires et gouvernementales en cas d'une crise sanitaire ''afin de donner des informations fiables et crédibles''.
«Quand les tenants du pouvoir décrètent une crise sanitaire, c'est que la maladie ou l'épidemie survenue crée une situation très préoccupante de sorte que tout le système sécuritaire du pays est en branle (...) En cette période, le journaliste se doit d'être prudent dans la gestion de l'information en ayant pour sources les spécialistes de la santé et le gouvernement avec ses démembrements locaux, ainsi que ses propres confrères journalistes», a indiqué l'un des formateurs, le journaliste Traoré Mamadou, rédacteur en chef à l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Le travail des professionnels de média, selon M. Traoré, doit en tout temps se fidéliser rigoureusement au respect des normes d’éthique et de déontologie du métier de journaliste. « En période de crise sanitaire, on doit redoubler de vigilance dans l’exercice de notre travail, et très vite estomper les rumeurs avec l’intervention de sources officielles», a-t-il insisté auprès des participants.
Pour le directeur de la radio ''Man FM'', Sanogo Mamadou, également formateur à cet atelier, les journalistes doivent mesurer l’importance de leur responsabilité quant à la gestion d’une crise sanitaire, « car, a-t-il expliqué, la gestion de la crise dépend énormément de la gestion de l’information".
Cet atelier sur la « Communication en situation de crise sanitaire » est une initiative du Centre des programmes de communication Johns Hopkins (UJH/CCP), dans le cadre de son projet « Collaboration sur les capacités en communication pour la santé (HC3) » en Côte d’Ivoire.
Il a été organisé en collaboration avec le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) et l’Institut national d’hygiène publique (INHP), avec le soutien financier de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), note-t-on.
AIP
Guehi Adehi Ka Plike, secrétaire général national de la fédération nationale des Dockers de Côte d’Ivoire (FENAD-CI), a démenti l’existence d’une milice au port autonome d’Abidjan au cours d’une conférence de presse, le vendredi 2 novembre 2018 à la Maison de la presse d’Abidjan.
Il a tenu à faire cette précision, parce que, selon lui, des informations mensongères et des tracts font d’état de l’existence d’une milice au port d’Abidjan. Pour le secrétaire général national de la FENAD-CI, ce sont des élucubrations d’un groupe d’individus dont le dessein inavoué est de déstabiliser l’entente entre les communautés portuaires, et mettre en mal l’économie du pays. « Ils veulent nous mettre en palabre, nous diviser pour mieux régner », a-t-il dénoncé.
C’est pourquoi, il invite les autorités ivoiriennes à considérer ces agissements, et diligenter une enquête au sein du port, afin de mettre fin à cette entreprise malsaine. « Nous demandons aux autorités compétentes de diligenter des enquêtes en vue de mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces tracts dont l’intention est de déstabiliser notre économie et rompre les équilibres de notre secteur d’activité qui représente 90% des recettes douanières », a-t-il proposé.
Relativement aux tracts qui soutiennent que les dockers n’ont pas eu de revalorisation du barème des salaires minima catégoriels conventionnels, il s’inscrit en faux ; car entre 2010 et 2015, sur 16 % d’augmentation prévue, les dockers ont engrangé 13%.
En clair, les dockers ont vu considérablement leur situation améliorée. « Notre corporation a bel et bien bénéficié des augmentations dans les conditions établies et la période considérée et ce, au-delà des recommandations de la commission indépendante permanente de concertation », a soutenu Guehi Adehi Ka Plike.
Cependant, la fédération souhaite une réforme du décret 99/510 du O4 août 1999 portant statut particulier des dockers. Ainsi, elle implore le Président Alassane Ouattara à signer le décret changeant leur statut de travailleur journalier en professionnel dans ce secteur d’activité. « Nous ne voulons pas être des travailleurs journaliers à vie », a-t-il plaidé, souhaitant vivement la reprise des discussions avec les autorités gouvernementales sur ce décret.
En attendant, la FENAD-CI propose la mise en place d’une caisse secours pour aider le docker qui travaille dans les conditions difficiles et mortelles.
Daniel Coulibaly
Le Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire(PASRES) a évoqué une cérémonie de distinction des jeunes filles scientifiques des universités publiques de Côte d’Ivoire, lors d’une rencontre avec la presse sur le forum annuel des organismes de financement de la recherche scientifique africain, le mardi 30 octobre au Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) d’Abidjan.
Le constat qu’il fait, c’est que la contribution des femmes à la production scientifique en Afrique demeure faible malgré les mesures incitatives prises par les conseils subventionnaires de la recherche, et surtout les différents Etats africains.
Il a justifié cette cérémonie comme un acte d’encouragement des jeunes filles à s’orienter davantage vers les carrières scientifiques, et au-delà salué toutes les braves femmes chercheuses, contribuant au développement social, économique et environnemental de notre société.
A l’image des femmes-chercheuses du continent comme les Ivoiriennes Caroline Angora YAO et Mireille Dosso, lauréates de la troisième édition du prix régional Kwame Nkrumah de l’Union Africaine pour les femmes scientifiques 2011 des Awards de la femme scientifique région CEDEAO, remporté respectivement dans les catégories sciences fondamentales et innovations et sciences de la vie et de la Terre.
Pour lui, une plus grande participation des femmes à ce progrès devrait renforcer considérablement l’impact de la recherche scientifique et de l’innovation. « Il est donc capital d’accroitre la participation, la contribution et l’accès des femmes à la science, la technologie et l’innovation afin de réduire la pauvreté », a-t-il souhaité.
Pour cela, les organismes de financement de la recherche doivent poursuivre leurs efforts pour accroitre et renforcer la participation, l’implication des femmes dans le leadership, la gouvernance et la production de savoirs sur le continent africain.
Serge Akou
L’Association Gagnoa Culture (AGC) a tenu une conférence de presse, le jeudi 25 octobre au Cnac à Treichville, pour annoncer la 3e édition du ‘’Djadjôh Carnaval’’ du 6 au 8 décembre 2018, à Gagnoa. Cette édition aura pour thème «Culture, cohésion sociale et développement».
Pour le commissaire général, Séri Didier, c’est une occasion pour découvrir la culture du peuple Bété (Bhété, nom d'origine).
" C'est le premier grand carnaval de référence et de promotion de la culture bhété. Il permet de fédérer tous les fils, filles et étrangers de Gôzô. Ce qui lui donnera un blason digne à sa renommée d'ici deux à trois ans. Il sera à l'instar des autres carnavals au monde, une occasion pour tous les habitants de la localité de se déguiser, masquer ou bien vertus. Sans oublier qu'il sera un tremplin d'exposition des cultures des peuples vivant sur le périmètre de la région du Gôh», a-t-il dit.
Lors de cette 3e édition, il y aura une journée santé dédiée au dépistage de l’obésité et du diabète. A cela s'ajoutent une foire commerciale et gastronomique; un concours de beauté ‘’Bagnon’’ et ‘’Bahonon’’; des danses traditionnelles; une conférence débat sur la culture Bhété; une ‘’battle’’ de Tam-Tam,; un concert de musique traditionnelle; un défilé des écoles en tenues traditionnelles; un circuit touristique des sites de la région; un giga concert à la place Laurent Gbagbo.
Plus de 80 participants (hôtels, maquis, restaurants, coopératives de vivriers, etc.) et 30 000 visiteurs sont attendus à ce carnaval qui vise à promouvoir les spécificités culturelles de la région du Gôh, et à mieux faire connaître le patrimoine culturel du pays Bhété.
Izoudine Youssef
Donner un ouf de soulagement a ses enfants dont les parents sont dans la précarité est le combat que mène le président de la plateforme des personnes handicapées de la commune d’Abobo, Yacouba Koné.
Cette plateforme a offert des subventions à 250 enfants en situation de handicap y compris des parents d’élèves handicapés résidant à Abobo, lors d’une cérémonie à l’école primaire Les Pingouins, le samedi 9 octobre.
D’une valeur chacune de 20.000 F CFA, ces subventions sont une aide du ministre et maire d’Abobo, Hamed Bakayoko.
« Ce don du ministre Hamed Bakayoko vise à aider les enfants en situation de handicap à entamer cette année scolaire sereine en mettant à disposition de leurs parents un peu d’argent pour l’achat des fournitures », a déclaré Yacouba Koné
De la part du ministre, le président de la plateforme a remis une 5 millions Fcfa et deux fauteuils roulants.
Le porte-parole des récipiendaires, le jeune Fofana Aboubacar en classe de CM2 et handicapé, a coulé les larmes en disant merci à papa Hambak pour ce don.
Le Directeur de la DPPH a salué ce geste et encouragé les personnes handicapées à fédérer leur force pour mieux se faire entendre.
Izoudine Youssef
Airbus vient de publier mardi 30 octobre "The Great Enabler : Aerospace in Africa" – un Livre blanc sur le rôle des technologies aéronautiques et spatiales et leur impact sur le développement socio-économique en Afrique.
Ce rapport détaillé examine comment différents segments du secteur peuvent relever un ensemble de défis fondamentaux sur le continent : en améliorant l'accès aux soins de santé, en renforçant la sécurité alimentaire tout en rendant l'agriculture africaine plus compétitive et durable, en promouvant l'éducation, la formation et l'innovation, en responsabilisant les entreprises avec des produits et des solutions innovants et en éliminant les obstacles entravant la circulation des personnes et des marchandises en Afrique.
Le rapport a été officiellement publié lors d'un sommet spécial organisé à Toulouse et auquel ont participé des représentants des gouvernements africains, des décideurs politiques, des chefs d'entreprise, des entrepreneurs, des organismes intergouvernementaux et des organisations multilatérales de développement.
"L'industrie aéronautique et spatiale offre des solutions à de nombreux défis socio-économiques auxquels l'Afrique est confrontée sur la voie du développement durable : un changement fondamental pour ne plus considérer l'industrie aéronautique et spatiale comme un secteur isolé mais comme l’un des moteurs principaux du changement socio-économique afin de mesurer ses avantages pour la construction d'un avenir prospère. C'est l'objectif visé dans ce Livre blanc qui souligne les différentes manières selon lesquelles la technologie aéronautique et spatiale peut soutenir le développement social et économique en Afrique", a déclaré Mikail Houari, Président Airbus Afrique Moyen-Orient.
Ce livre blanc analyse le rôle des technologies aéronautiques et spatiales dans des secteurs ayant une incidence maximale sur le développement socio-économique, notamment dans la fabrication et l'industrialisation, l'aviation civile, l'agriculture, la santé et l'aide humanitaire :
• En ce qui concerne la fabrication et l'industrialisation, de nombreux pays africains sont des consommateurs finaux dans la chaîne de valeur aéronautique et spatiale mondiale. Rejoindre les rangs des producteurs dans cette chaîne de valeur est un véritable défi pour bon nombre d'entre eux, mais qui n’est pas pour autant impossible à relever. Les exemples des leaders actuels du secteur aéronautique et spatial du continent africain - l'Afrique du Sud, la Tunisie et le Maroc - prouvent la complexité mais également les opportunités que rencontrent les pays africains dans le développement des capacités de fabrication et d'industrialisation dans le secteur aéronautique et spatial. Parmi ces opportunités figure le ‘dividende démographique’ potentiel de l'Afrique, que celle-ci pourra atteindre en investissant dans sa population jeune et de plus en plus techno-expérimentée.
• Dans le secteur de l'aviation, la question essentielle reste de savoir comment relier les personnes aux marchés et aux marchandises de manière plus rapide, plus économique et plus efficace afin d'optimiser le rôle du secteur en qualité de moteur économique et de vecteur d'une meilleure intégration en Afrique.
• L'agriculture est peut-être le pilier le plus important du développement durable du continent. Cependant, bien qu'il emploie plus de 60 pour cent de la population africaine, ce secteur ne contribue qu'à hauteur de 15 pour cent environ au PIB du continent africain, étant donné les difficultés sous-jacentes qui persistent. La technologie aéronautique et spatiale telle que l'agriculture de précision pourrait renverser cette situation en permettant aux agriculteurs de produire plus avec moins.
• L'accès aux soins de santé demeure un défi pour bon nombre de populations rurales. Tout en s'appuyant sur les technologies existantes dans ce secteur - notamment les ambulances aériennes - les nouvelles technologies modifieront encore la dynamique d'accès aux soins médicaux et aux interventions d'urgence en termes de quantité, de distance et de collecte de données.
Le rapport souligne également la nécessité d'établir des politiques gouvernementales claires pour exploiter le potentiel de la technologie aéronautique et spatiale, et conclut par des recommandations clés sur le développement du capital humain, les partenariats et le financement.
Ce travail de recherche s'est appuyé sur 30 entretiens approfondis menés auprès d'un échantillon de parties prenantes, notamment : la Commission de l'Union africaine, la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies, la Banque africaine de développement, l'Organisation Mondiale du Tourisme des Nations Unies, la Banque mondiale, la Société financière internationale, la Croix-Rouge du Kenya, l'Association du transport aérien international (IATA), l'African Airlines Association, l'Agence spatiale sud-africaine, l'Agence nationale pour la recherche spatiale et le développement du Nigéria, Airbus Bizlab, Farmerline, Air Mauritius, Air Seychelles, Congo Airways, Fastjet, Overland Airways, Aerosud, Denel Aerostructures, Lazard, MARA Group, One2Five Advisory, Ag.Aviation Africa, ch-Aviation.
Daniel Coulibaly avec ACC en Côte d'Ivoire
La direction générale de RFI, organisatrice du concours « RFI Challenge App Afrique » , dévoile dans un communiqué les noms des trois finalistes de la 3ème édition dudit concours qui vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement durable en Afrique francophone.
Les membres du jury ont sélectionné, parmi plus de 300 candidatures reçues, les trois finalistes qui sont: Tiam Erik Gyslains pour Agropad (Cameroun), un projet d’irrigation intelligente contrôlable à distance via un téléphone mobile et qui prend soin d’inclure l’énergie solaire comme premier élément d’alimentation de ses systèmes ; Serge Auguste Zaonogo pour Saagga (Burkina Faso), une carte électronique disposant d’un programme informatique permettant une optimisation de l’irrigation dans le secteur agricole. Une application installée dans un nano-ordinateur permet également une gestion en mobilité et Steeve Camara pour We fly Agri (Côte d’Ivoire), une jeune entreprise qui opère des drones pour permettre à travers une application mobile dédiée un relevé précis des terres et fournir des informations difficiles à obtenir autrement.
Ces trois finalistes présenteront leur projet le 12 novembre prochain à Cotonou au Bénin devant un jury de professionnels présidé par Anne-Cécile Bras. A l’issue de cette ultime étape, le lauréat sera connu le 13 novembre lors de l’enregistrement de l’émission « C’est pas du vent », présentée par Anne-Cécile Bras, spécialement délocalisée en public à cette occasion à l’Institut français de Cotonou.
Rappelons qu’à travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entreprises et développeurs africains. MTN Bénin, Microsoft, la Société Générale et Africa Global Recycling, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes, sont associés à l’opération.
Daniel Coulibaly