Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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 L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la région africaine a lancé le premier Défi pour l'innovation en Afrique de l'OMS, qui demande des innovations en termes de santé susceptibles d'avoir un impact social important et de répondre aux be-soins de santé non satisfaits sur le continent.

« Ce Défi pour l'innovation reconnaît le besoin primordial d'innovations pour relever les défis du continent dans le secteur de la santé », a déclaré la Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. « L'OMS encourage la promotion de solutions locales pour relever les défis sanitaires dans les domaines de la santé reproductive, maternelle et infantile, des maladies infectieuses, des maladies non transmissibles et d'autres domaines fondamentaux. Nous espérons que ce défi stimulera l'esprit d'entrepreneur des innovateurs et conduira à des innovations fiables dans le domaine de la santé sur tout le continent. » 

La date limite d'envoi des candidatures est fixée au lundi 10 décembre 2018 à minuit

Ce Défi va donner la priorité aux solutions de soins de santé novatrices et évolutives qui seront sélectionnées dans les trois catégories suivantes : « Innovation en termes de produits », « Innovation en termes de services » et « Innovation sociale ».  www.afro.who.int/innovchallenge

Un site / une plateforme web dédié(e) mettra en exergue ces innovations dans le domaine de la santé. La plate-forme servira de marché dynamique pour mettre en contact différentes parties prenantes telles que les ministères de divers secteurs du gouvernement, ainsi que des experts en santé, des universitaires et des investisseurs publics et privés. Les utilisateurs qualifiés sur la plate-forme pourront tirer parti du réseau mondial.

Les candidatures seront évaluées par un jury indépendant en fonction de l'impact potentiel de l'innovation sur la santé en Afrique, ainsi que de la possibilité de reproduire ou d'élargir la solution proposée. 

Le lancement de ce Défi et de cette plate-forme sert d'annonciateur du Forum sur la santé en Afrique, qui se tiendra au Cap-Vert les 23 et 24 mars 2019, et qui est la première réunion de dirigeants politiques économiques de la région consacrée à la santé.

Les finalistes sélectionnés bénéficieront du financement de leurs frais de vols et d'hébergement pour assister au Forum. Lors de cet évènement, ils auront l'occasion d'exposer leurs innovations et de rencontrer des dirigeants politiques, gouvernementaux et économiques de haut niveau qui œuvrent dans le domaine de la santé. Ils auront aussi l'occasion d'exposer leurs solutions lors de la ré-union annuelle des ministres de la santé de la Région africaine de l'OMS en août 2019, à Brazzaville, au Congo.

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Le Roi du Maroc Mohammed VI a proposé le mardi 6 novembre la mise en place d’un mécanisme de dialogue avec l’Algérie, pour mettre à plats plusieurs décennies de différends entre les deux Etats voisins. Un appel qui pourrait, à en croire plusieurs observateurs, sonner une nouvelle ère géopolitique dans le Maghreb. Pour mieux décrypter cette actualité, l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a bien voulu se livrer en exclusivité à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net). Entretien.

LDA : Excellence Monsieur l’Ambassadeur, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé mardi 6 novembre un discours à l’occasion du quarante-troisième anniversaire de la Marche Verte, que plusieurs commentateurs qualifient d’historique. Quelle lecture peut-on en faire?

Abdelmalek Kettani : En effet, ce discours de Sa Majesté Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, peut être légitimement qualifié de moment historique car il pourrait représenter un point d’inflexion positive de la relation entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique d’Algérie.

Effectivement, lors de cette importante allocution le Souverain a appelé de ses vœux les plus sincères à la création d’un mécanisme politique conjoint, dont la finalité serait d’aplanir tous les différents entre les deux pays pour ainsi ouvrir la voie à une coopération riche et multiformes, pour le plus grand bénéfice de nos pays et de nos peuples respectifs.

LDA : Pourquoi cette proposition et pourquoi en cette conjoncture particulière ?

Sa Majesté le Roi, Que Dieu L’assiste, a émis la proposition de ce mécanisme car le Maroc est animé d’une réelle et sincère volonté de répondre à une triple interpellation qui déterminera grandement l’avenir de notre région:

D’abord, le Maroc et l’Algérie ont un passé commun qui interpelle, notamment une lutte commune contre un même colonisateur, et des relations solides développées pendant cette période, bâties sur une conscience forte quant à la nécessité d’une action politique maghrébine commune.

Le Maroc et l’Algérie ont ensuite un présent préoccupant, marqué par la division et la discorde qui sévit actuellement au sein de l’espace maghrébin, en opposition flagrante avec ce qui unit les deux peuples frères. Dans la conjoncture actuelle, marquée par des défis de plus en plus importants, le Maroc est conscient de l’impérieuse nécessité de dépasser nos différents dans un dialogue empreint de sagesse et de sérénité pour construire un Maghreb fort et uni pour le plus grand bénéfice de nos jeunesses respectives.

Enfin, le Maroc et l’Algérie ont un avenir commun qui interpelle les responsables des deux pays sur l’héritage à léguer aux générations futures et qui leur impose d’être à l’écoute des peuples de la région et des jeunes dans leurs aspirations et ambitions légitimes.

LDA : Comment est alors envisagé ce mécanisme et que vise-t-il à réaliser concrètement ?

Véritable outil opérationnel d’une relation apaisée et renouvelée dans les meilleures conditions entre nos deux pays, ce mécanisme politique de dialogue et de concertation, vise à remplir trois mandats clairs.           Il constituerait un cadre de dialogue franc et direct, sans tabous, afin d’aplanir tous les différends et résoudre toutes les problématiques conjoncturelles qui entravent le développement des relations bilatérales ; aussi s’engagerait-il à être un cadre de coopération bilatérale pour examiner toutes les questions communes, avec franchise, objectivité, sincérité, et bonne foi, sans conditions, ni exceptions, selon un agenda ouvert ; puis il constituerait un cadre de concertation concernant les problématiques régionales et globales, telles que la lutte contre le terrorisme, la migration clandestine, la lutte contre le trafic de drogue, etc…

Pourtant le dossier du Sahara Marocain continue de constituer la principale pomme de discorde entre Alger et Rabat. Les positions tranchées de part et d'autre ne risquent-t-elles pas de resurgir et plomber ce dialogue?

La question du Sahara Marocain est une question qui a effectivement hypothéqué les relations entre le Maroc et l’Algérie depuis des décennies et nous le regrettons. Nous espérons vivement que ce conflit artificiel verra un début de résolution avec les pourparlers qui vont avoir lieu à Genève sous l’égide des Nations Unies, le 05-06 décembre prochains, conformément à la résolution 2440 votée le 30 Octobre 2018, qui pour la première fois reconnait explicitement que l’Algérie est partie prenante de ce conflit.

La raison et la sagesse doivent prévaloir dans notre région. Les défis qui sont aux portes de tous les pays sont de plus en plus pressants, et il s’agit d’apporter des solutions concrètes et ouvrir un nouvel horizon prometteur pour nos jeunesses respectives.

LDA : Est-ce que cette nouvelle donne géopolitique pourrait induire une relance de l'Union du Maghreb Arabe?

Comme chacun sait, l’Union du Maghreb Arabe (UMA) est une entité qui a été créé en 1989 à Marrakech, dans le dessein de renforcer l’union politique entre les pays, et de créer un espace économique conjoint, à même de favoriser l’émergence politique, économique, et sociale de la région.

Ainsi, avec la main tendue à l’Algérie par Sa Majesté le Roi, lors de Son discours du 06 Novembre, le Maroc reste cohérent dans son approche visant à la construction, à la consolidation et à l’émergence du Maghreb. Si comme nous l’espérons l’Algérie répond favorablement à cette main tendue, il y aura probablement, et ce sera tant mieux, une relance effective de l’UMA à terme.

Dans ce cas, cela ne va-t-il pas refroidir la volonté du Maroc d'intégrer la CEDEAO?

Absolument pas ! Nous sommes, restons, et resterons engagés avec nos pays frères et amis afin de contribuer tous ensemble à l’émergence de notre continent. L’orientation stratégique du Royaume du Maroc concernant son adhésion définitive à la CEDEAO, est une orientation naturelle, historique, et irréversible du Royaume.

En effet, une UMA opérationnelle et forte, couplée à une CEDEAO performante et en émergence, est une vision stratégique qui se matérialisera à l’avenir, si tous les acteurs appréhendent pleinement les enjeux économiques et sociaux, et s’y engagent de bonne foi, et avec la volonté politique nécessaire.

LDA : Quelques mots pour conclure ?

Bien entendu, il convient de souligner cette structure proposée reste un cadre flexible, dont le niveau de représentation ainsi que le format et la nature, seront définies ultérieurement, d’un commun accord, lorsque Alger aura donné son aval à cette proposition et l’aura éventuellement enrichie par de nouvelles idées et initiatives.

Enfin, Le Maroc reste, bien évidemment, ouvert à d’éventuelles propositions et initiatives émanant de l’Algérie, pour asseoir les relations entre les deux pays sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage.

Interview réalisée par Armand Tanoh

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Un pas vers la réconciliation. Devant la situation de blocage qui plombe le Maghreb arabe, SM le Roi Mohammed VI a proposé, dans son discours à l’occasion du 43ème anniversaire de la Marche Verte, la création d’un mécanisme politique de dialogue et de concertation entre le Maroc et l’Algérie, rapporte l'Agence de presse marocaine (MAP).

Ce mécanisme opérationnel est de nature à permettre aux deux pays de mettre sur la table tous les différends conjoncturels qui entravent le développement des relations bilatérales.

Le mode de fonctionnement de ce mécanisme proposé par le Souverain, le niveau de représentation de chaque pays, le format et la nature de cette structure sont des questions qui seront définies d’un commun accord, lorsque Alger aura donné son aval à cette proposition et l’aura éventuellement enrichie par de nouvelles idées et initiatives.

Sa Majesté le Roi a assigné à ce mécanisme trois mandats clairs. D’abord, offrir le cadre idoine pour discuter de manière franche et responsable de toutes les questions de divergence entre les deux pays. En vertu de ce mandat, le mécanisme devra s’engager à examiner toutes les questions bilatérales, avec franchise, objectivité, sincérité et bonne foi, sans conditions ni exceptions, selon un agenda ouvert.

Il doit être aussi le cadre de coopération qui permettrait d’identifier les projets communs et les moyens de les mettre à exécution. Ce mécanisme servira aussi de cadre de concertation sur les questions aussi bilatérales que multilatérales, à l’image de la lutte contre le terrorisme et la migration.

La proposition royale est le prolongement d’une ambition proclamée il y a plus de 60 ans par la génération de la Libération et de l’Indépendance pour un Maghreb uni, à l’occasion de la Conférence de Tanger.

Le Souverain a rappelé dans ce contexte les relations solides développées pendant la guerre des indépendances entre le Trône marocain et la Résistance algérienne, relation bâtie sur une conscience forte quant à la nécessité d’une action politique maghrébine commune.

Au-delà de cet aspect historique évident et archi-connu dans les relations entre les deux pays, le Souverain a mis le doigt sur l’impératif pour Rabat et Alger d’agir main dans la main en vue de relever efficacement les défis régionaux et internationaux, particulièrement en termes de lutte anti-terroriste et de coordination face à la problématique migratoire.

C’est avec “clarté et en toute responsabilité” que le Souverain déclare la disposition du Maroc à s’engager dans un dialogue direct et franc avec l’Algérie afin de mettre fin aux écueils qui freinent l’avancée des pays du Maghreb arabe vers des horizons plus prospères et moins conflictuels.

L’initiative de SM le Roi en direction de l’Algérie est animée par l’estime et l’affection que portent tous les Marocains à ce pays et à son peuple. Elle est aussi mue par la volonté d’asseoir les relations bilatérales sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage.

Le cap qui sous-tend l’initiative royale est le reflet de l’idée fédératrice d’un Maghreb arabe possible dont ont rêvé des générations entières de Maghrébins sous la colonisation et après l’indépendance.

Cet appel de cœur, sincère et sans équivoque lancé en direction de l’Algérie fait écho à l’engagement royal volontariste à œuvrer de concert avec ce pays voisin pour l’épanouissement des peuples de la région.

L’invite royale restera à l’évidence un acte historique, prononcé par un leader à l’écoute des peuples de la région dans leurs aspirations légitimes et des jeunes générations en particulier.

Avec la MAP

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Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du programme d’appui stratégie à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire(PASRES) et Dr Peter Ndemere, secrétaire exécutif du conseil national ougandais pour la science et la technologie (UNCST) ont signé un protocole d’accord de coopération scientifique pour le financemnt des projets de recherche scientifique, le mardi 6 novembre 2018, à Abidjan.

La Côte d’Ivoire et l’Ouganda ont décidé de collaborer en matière de recherche scientifique. A l’occasion du forum annuel des organismes africains de financement de la recherche en Afrique subsaharienne en terre ivoirienne, cette volonté s’est traduite par la signature d’un protocole d’accord de coopération scientifique. Concrètement, il s'agira de financer les différents projets de recherche dans les domaines de la biodiversité et l’environnement, l’agriculture et les sciences sociales et humaines.

«Cette collaboration va donner aux chercheurs ivoiriens et ougandais de travailler ensemble sur les mêmes projets de recherche avec l’appui technique et financier du Canada, du Royaume-Uni, de la Suède et de l’Afrique du Sud.», a précisé le Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du PASRES, ajoutant que ce protocole d’accord va également permettre aux différents chercheurs d’aborder les problèmes de fond.

Pour rappel, le PASRES est un Programme de soutien à la recherche scientifique, fruit de la coopération ivoiro-suisse, mis en place le 15 juin 2017. Depuis cette date, ce programme a financé 199 projets de recherche et contribué à la soutenance de 58 thèses de doctorats. A cela s’ajoute un nombre important de bourses allouées à des enseignants –chercheurs, doctorants etc. Quant au conseil national de l'Ouganda pour la Science et la technologie (UNCST), il est spécialisé dans la gestion des indicateurs des sciences techniques et innovation(STI).

 

Daniel Coulibaly

 

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L’Éthiopie a instauré le service de visa à l’arrivée pour tous les voyageurs africains à compter du 1er novembre 2018. Le service a été lancé lors une cérémonie organisée au siège de la Commission de l'Union africaine en présence du président de la Commission de l'Union africaine, de hauts fonctionnaires éthiopiens, d'ambassadeurs africains résidant à Addis-Abeba, du Directeur Général d'Ethiopian Airlines, invités et représentants des médias.

M. Tewolde Gebremariam, DG du groupe Ethiopian, a déclaré: «C'est vraiment un honneur et un privilège spécial d'assister à cette journée historique et vraiment inspirante. Ethiopian Airlines rapproche les pays d’Afrique et l’Afrique du reste du monde depuis plus de sept décennies. Aujourd'hui, Ethiopian dessert 60 destinations africaines et relie le continent à plus de 50 grandes villes internationales sur cinq continents. Le visa à l'arrivée pour les frères et sœurs africains et, plus important encore, le visa en ligne, stimulera considérablement le tourisme transfrontalier, le commerce et les investissements, renforcera encore l'intégration africaine. »

Depuis plus de soixante-dix ans, la compagnie panafricaine Ethiopian Airlines a rapproché l’Afrique du monde. Grâce à ses engagements sans faille et à ses efforts pour combler le vide de la connectivité aérienne dans les cieux africains, Ethiopian dessert aujourd'hui 59 villes sur le continent et se taille la part du lion du réseau intra-africain.

Il convient de rappeler que le Département principal de l’Éthiopie chargé de l’immigration et des affaires de nationalité, en collaboration avec Ethiopian Airlines, a lancé un service de visa électronique pour tous les visiteurs internationaux en Éthiopie en juin.

 

Daniel Coulibaly avec ACC Côte d'Ivoire

 

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Les travaux du premier forum annuel des organismes de financement de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne ont débuté, mardi à Abidjan. La question du financement des recherches sur le continent constitue le point essentiel de ces premiers échanges. Quels types de financements pour les différents programmes de recherche?

Lors d’une cérémonie de lancement de ces travaux, le Dr Sangaré de la Côte d’Ivoire et secrétaire général du Pasres a insisté sur la nécessité des gouvernements à financer la recherche dans leurs pays, car les besoins et les défis à relever sont énormes. Pour lui, il faut mener des réflexions sur les modalités et mécanismes pour mobiliser davantage des ressources additionnelles dans le cadre de la recherche.

Le Dr Julius Mugwagwa de l’université de collège London(UCL) a, dans une présentation, relevé une inadéquation des ressources et aussi le mauvais choix des partenaires de financement.

« La question de la pérennité des innovations de financement devrait être une priorité », a-t-il dit, ajoutant qu'il faut soutenir les chercheurs informels à travers des actions concrètes et surtout une volonté politique pour les accompager.

Il propose : l’engagement des gouvernements à financer les programmes de recherche ; la révision de l’écosystème des innovations, un rôle important à jouer dans le cadre de la mobilisation des ressources de la part du secteur privé.Abidjan le 06 nov 18 Jour 1 des travaux du Forum annuel des organismes africains du financement de la recherche scientifique15

Plus de 16 pays africains membres du Conseil mondial de la recherche (GRC) participent à cette grande rencontre de réflexion sur « Nouvelles approches du financement de la recherche et l’innovation en Afrique ».

La Guinée et le Mali, non membre, sont les invités.

 

Daniel Coulibaly

 

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Le Dr Albert Mabri Toikeuse a encouragé une "forte collaboration" entre les pays africains dans le cadre de la recherche scientifique sur le continent, le lundi 5 novembre 2018, à l’ouverture du premier forum annuel des organismes de financement de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne à Abidjan. Cette rencontre est co-organisée par le PASRES de la Côte d’Ivoire et la national reseach fondation(NRF) d’Afrique du Sud.

Pour le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ce forum permettra aux différents chercheurs et experts de partager leurs expériences et mutualiser les ressources, afin de servir de cadre d’échanges pour faire avancer la recherche scientifique au niveau mondial et promouvoir le partenariat entre les pays du Nord (USA, Chine, Japon, Allemagne, Suisse, France) et ceux du Sud.

« Il est important de promouvoir de nouvelles approches de financement eu égard les défis à relever », afin de doter nos pays d’outils efficaces de financement à la recherche en vue de partenariats solides pour la réalisation de projets conjoints sur le continent. D’où l’importance de relever le soutien technique et financier des organismes tels que le département du Royaume-Uni pour le développement international(DFID), le centre canadien de recherche pour le développement international(CRDI), la fondation nationale pour la recherche en Afrique du Sud(NRF) et l’Agence suédoise de coopération internationale au développement(SIDA).

Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du PASRES, a souligné que les fonds publics alloués par les gouvernements africains pour le financement de la recherche s’avèrent insuffisants, il est donc opportun pour les Etats de travailler ensemble à explorer de nouvelles approches de financement de la recherche. Et de décliner les quatre objectifs prioritaires de l’initiative des conseils subventionnaires de la recherche en Afrique subsaharienne (SGCI), évènement majeur de ce forum. Il s’agit de : renforcer les capacités des organismes de financement de la recherche en Afrique subsaharienne à mieux gérer la recherche ; concevoir des programmes de recherche fondés sur l’utilisation d’indicateurs solides en matière de science, technologie et innovation; promouvoir l’échange d’expériences et de connaissances avec le secteur privé.Sangaré Yaya Secrétaire Exécutif PASRES Abidjan 5 nov 18 Ouverture du forum annuel des organismes africains de financement de la recherche scientifique1402

Des intervenants ont salué la tenue de ce forum pour une première fois en Afrique francophone, et précisement en terre ivoirienne.

Il faut souligner que ce forum a pour thème : « Nouvelles approches du financement de la recherche et l’innovation en Afrique ». Il prend fin ce vendredi.

 

Daniel Coulibaly

 

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Il se nomme Jair Messias Bolsonaro. Il est le nouveau président du Brésil. Élu au second tour avec 55% des voix contre 45% pour son adversaire Fernando Hadad. Ce sexagénaire entre dans le cercle des élus dont la victoire ne souffre d’aucune contestation.

Jair Messias Bolsonaro est élu après un contexte électoral émaillé de quelques faits notables comme l’emprisonnement de l’ex-président, Lula Da Sylva, à quelques jours de la campagne présidentielle, dont les sondages prévoyaient la victoire, l’agression au couteau du candidat Jair Messias Bolsonaro, l’entrée en lice du poulain de Lula dont la caution pour le substituer fut rédigée par l’ex-président depuis sa cellule.

Cependant, tous ces faits n’ont pas conduit le Brésil dans une période  de violences durant les 45 jours de la campagne électorale. Bien au contraire, c’est fort du soutien de plus 57 millions de Brésiliens que Jair Messias Bolsonaro va gouverner un pays continent.

Avec une telle légitimité, il pourra mettre en pratique son programme pour lequel les Brésiliens l’ont élu.

Ce rêve se vit au Brésil. Alors que sous nos cieux de simples élections régionales et municipales plongent dans une torpeur les citoyens laissant planer l’incertitude quant à l’échéance électorale présidentielle prévue en 2020. Il y a lieu de se servir de ce modèle de démocratie apaisée pour faire comprendre aux Ivoiriens dans leur ensemble que la vie d’une nation ne s’arrête pas à des élections aussi importantes soient telles.

 

Dao Mathurin

 

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Bayé Marceline est la mère de l’artiste zouglou Gnakpaud Venance Valère très connu sous le surnom Atito Kpata. Dans cet entretien, la fondatrice du groupe « Dahiwo zibo » de Saioua parle de l’enfance de son fils, ses débuts dans la musique, et surtout la mésentente entre son « chouchou » et Yabongo Lova. C’était à l’occasion des funérailles du fils de sa grande sœur, le samedi 18 août 2018, à Divo.

Qui lui a donné le surnom Atito kpata ?
Il faut savoir que, je suis originaire de Saioua et son père Gnakpaud Gokou Sylvain de Gagnoa. C’est d’ailleurs lui qui l’a surnommé « Atito » qui veut dire « ami » en bété. Quand il était enfant, son père lui a donné ce surnom en référence à un de ses amis. Et quand il a commencé à chanter tout le monde disait que c’est « kpata », parce qu’il chantait très bien. C’est ainsi qu’on a commencé à l’appeler « Atito Kpata ». Il a donc gardé ce surnom qui fait beaucoup artiste.

Parlez-nous de son enfance et ses débuts dans la musique ?
Atito kpata était très brillant à l’école. Il a eu son entrée en 6ème à l’âge de 10 ans. Mais arrivée un moment, il a préféré la chanson aux études. En ce moment-là, nous étions à Abidjan, Yopougon-Selmer. C’est précisément à 9 ans, qu’il a commencé à fredonner les chants. Une fois en classe, il se cachait sous les bancs et écrivait les chansons que j’avais l’habitude de chanter en sa présence. En classe de 4ème, il m’a dit qu’il ne voulait plus aller à l’école. Et je lui ai dit ton père et moi, nous faisons tout pour payer tes études et tu ne veux plus aller à l ‘école ! Non, il faut que tu ailles à l’école. Il m’a répondu : « Maman, je veux chanter ». Je lui ai demandé pourquoi tu veux chanter ? Il m’a rétorqué : « Maman, c’est ce qui va te donner à manger ». J’ai dit d’accord, comme tu veux chanter, mais je ne veux pas te voir en train de voler, fumer la drogue ou faire des bêtises. Dans sa première chanson, il a chanté « maman m’a dit de ne pas voler ». Et la première fois que j’ai écouté cette chanson, j’ai su que c’était lui. Dans la chanson, il a cité mon nom. Or, je ne savais pas qu’il avait fait sortir son CD. Il ne m’avait rien dit. Et quand je l’ai vu à la télévision, j’ai été convaincue que c’était vraiment lui. J’étais très contente pour lui, parce qu’il a respecté sa parole et à écouter les conseils que je lui avais donnés. J’avais peur parce qu’arrivé un moment je ne savais pas ce qu’il faisait. Il était avec des amis, mais je craignais un peu pour son avenir. Donc quand je l’ai vu, c’était vraiment la joie. Il m’a appelé pour que je vienne le voir. Une fois chez lui, il m’a fait une grande surprise en me remettant une somme de près de 100 mille Fcfa. Je ne m’attendais pas à cela. Je me suis rappelé qu’il m’avait dit que c’est la chanson qui allait me donner à manger. Il a tenu sa parole.

Séparation Atito et Sisco, que s’est-il passé ? zik photo 169
Ati chantait avec Sico. Mais la deuxième fois qu’ils sont allés en France, les deux dormaient et Sisco s’est levé dans la nuit et a fui la chambre d’hôtel. Ati est revenu au pays. Quand, il est rentré, il m’a expliqué ce qui s’est passé. Lui-même m’a dit que ce n’était pas grave, et que chanter seul, c’était aussi bon. Je l’ai encouragé à continuer.

fd8c19317fb5b1ac81c64d5003b03f2fQue savez-vous de la mésentente entre lui et Yabongo ?
Atito et Yabongo sont des frères. Ils sont tous deux bété. Yabongo est l’aîné d’Ati. Mais Yobongo était à la recherche d’un producteur. Un jour, il est venu voir mon fils accompagné de sa maman pour que les deux chantent ensemble. C’est Atito qui l’a présenté à son producteur Mike Le Bosso. C’est lui qui a été le premier producteur de Yabongo Lova. S’ils ne se parlent plus, c’est parce ce que Yabonbo a été ingrat. Mon fils m’a expliqué ce qui s’est passé, je lui ai dit si quelqu’un ne t’aime pas ce n’est pas la peine de continuer à marcher avec lui. S’il ne t’aime pas, tu ne vas pas chez lui et tu dis à ta femme également de ne pas se rendre chez lui. Mais tout s’est dégénéré entre eux à la suite d’un d’accident de la circulation. Il m’a dit que la femme de Yabongo avait accouché et il est venu le voir. Il est venu le chercher pour aller chez lui. Ce jour-là, Atito est monté dans la voiture de Yabongo. C’est en allant que l’accident s’est produit. Le véhicule a percuté un gros arbre. Yabongo a pris le côté de mon fils pour aller contre cet arbre. Lui est sorti indemne de cet accident, mais mon fils a eu le bras cassé. Je ne savais pas, c’est ma dernière, sa petite sœur, qui m’a tenue informer. J’étais au village. Je suis rentrée précipitamment sur Abidjan. Je me suis rendue au CHU de Yopougon. Le jour de l’accident, tout le monde s’est rendu au Chu, mais lui Yabongo a préféré plutôt se rendre à Yamoussoukro pour faire son spectacle. Le jour qu’on devrait opérer son bras, il a envoyé ses managers, je les ai fait refouler. Et jusqu’à présent, Yabongo n’est pas venu vers Atito pour lui dire « Yako ».

Que voulez-vous dire à Yabongo ?
Depuis que l’accident s’est produit, il n’est pas venu me voir. Si je le vois et qu’il me tend la main, je le dépasse, parce qu’il a dit dans un journal que c’est moi qui l’ai empêché de rendre visite à mon fils. Il a menti. S’il était venu vers moi avec sa maman, je pouvais comprendre cela et dire à mon fils de tout laisser tomber. C’est pourquoi, je dis à mon fils de ne plus s’associer à lui.

Quel sentiment vous anime quand vous voyez votre fils aujourd’hui ?
Je suis fière de lui. C’est vrai au début, j’étais un peu inquiète quand il est venu me dire qu’il abandonnait les études pour chanter. Ce n’était pas évident aussi s’il avait continué les études, qu’il trouve du travail de nos jours. Mais tout ce que Dieu fait est bon. Je ne regrette pas. Il s’occupe bien de moi. Lui et ses frères et sœurs sont à mes petits soins. En tout cas, chaque fin du mois, ils prennent tout en charge.atito 0000

Quels conseils pouvez-vous lui donner ?
Je lui dis toujours d’être prudent, car le milieu du showbiz n’est pas bon. Quand, il va en voyage, je lui dis de faire attention à ce qu’il mange et bois. Après, un spectacle qu’il rentre immédiatement à la maison.

 

Entretien réalisé par Daniel Coulibaly

 

 

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Les travaux de la 2ème session ordinaire du Haut Conseil de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains ont débuté, le samedi 3 novembre 2018 à la grande salle de la commune de Fès au Maroc.

Réunir pour la 2ème fois consécutive dans la capitale spirituelle du royaume chérifien, les Ouléma Africains ont salué à sa juste valeur le bilan satisfaisant de 2017 des 19 activités de la Fondation réalisées dans toute l’Afrique. Ensuite, ils décideront du programme annuel de l’an 2019.

Dr. Ahmed Attaoufiq, président délégué de la Fondation Mohammed VI des Oulema Africains et ministre des Habouts et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc, a félicité tous les Ouléma Africains pour leur implication dans l’exécution du programme annuel de 2017.

En outre, il a fait savoir que ce sont des valeurs qui unissent tous les ouléma à travers la préservation et la conservation des constances spirituelles et religieuses de l’Islam modéré, mais aussi de la consolidation des relations entre le Royaume Chérifien et les autres pays africains.

’’Les objectifs de la fondation Mohammed VI est de collaborer avec les Ouléma Africains pour immuniser l’Afrique contre la radicalisation et du terrorisme’’, indique-t-il. 

Le président délégué de la Fondation n’a pas manqué de rappeler les 4 caractéristiques à tous ceux qui veulent militer à la fondation qui sont entre autres : le dévouement dans la gestion des affaires de la communauté ; être ouvert et flexible dans l’éthique et dans la déontologie de l’Islam ; travailler inlassablement et ne pas se laisser impacter par les forces nouvelles et les mauvaises images que montrent les ennemis de l’Islam et réaliser de grands travaux à des coûts maitriser pour le bonheur des populations africaines.

Au nom des Ouléma du Maroc, Dr. Mohammed Yessef, a mis l’accent sur l’engagement des savants africains pour faire de l’Afrique un sanctuaire de paix, d’amour et de respect de la dignité humaine. « Votre mission est de lutter contre la déviation et la radicalisation qui constituent un frein au développement et au bien-être de l’Afrique. Nos ancêtres nous ont légué de bons comportement et de bons enseignements de l’Islam. C’est pour cela qu’ils ont pu accomplir des miracles », a-t-il souligné.

Le Cheick Ibrahim Saleh Husseini, président de la section du Nigeria, s’est réjoui en ces termes : « Nous, savants africains, nous-nous félicitons pour cette chance unique de faire vivre le vrai Islam modéré en contradiction avec l’islam barbare et terroriste », sans manquer de remercier le Roi Mohammed VI pour la création de la Fondation des Ouléma Africains, et surtout celle de la chaîne de télévision et radio Mohamed VI pour la religion musulmane.

Notons qu’à cette 2ème session ordinaire participe plus de 250 membres Oulémas et 100 Halimates des différentes sections de la fondation venus de 32 pays africains.

 

Fané N’facoro

 

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