Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Écoutée sur la bande FM à Paris et sur les réseaux sociaux en Afrique et en Europe, Africa Radio (ex-Africa N°1) émet désormais à Abidjan sur 91.1 FM. La cérémonie d’inauguration pour célébrer cette mise en onde s’est déroulée le mercredi 12 juin à Abidjan en présence de Sidi Touré, Ministre de la Communication et des Médias, et de nombreuses personnalités du monde politique, artistique et des médias.

 
Africa Radio ambitionne de devenir dans les cinq prochaines années un acteur privé indépendant majeur du paysage radiophonique africain et d’accompagner le développement éducatif, culturel et économique des pays qui l’accueilleront. Après Abidjan, Africa Radio va prochainement émettre à Brazzaville sur 94.5 FM. Outre la bande FM, plus de 700 000 personnes suivent Africa Radio sur les réseaux sociaux en Afrique et en Europe.
 
Ce projet est né de la rencontre de Dominique Guihot, Président Directeur Général d’Africa Media, société éditrice des programmes d’Africa Radio Paris, et de Jean-Michel Severino, Président du groupe d’investissement d’impact, Investisseurs & Partenaires. La société Africa Radio S.A a été créée en Côte d’Ivoire en 2016. Quatre personnalités africaines ont rejoint ce projet : A’Salfo, leader du groupe Magic System ; le musicien Manu Dibango, également animateur sur Africa Radio ; Momar Nguer, Président de la Division Marketing et Service du Groupe Total ; Lionel Zinsou, président de la société financière panafricaine Southbridge et ancien Premier Ministre du Bénin.
 
« Nous sommes très heureux et très fiers que les programmes d’Africa Radio puissent à présent être écoutés à Abidjan. Pour l’ex-Africa N°1 qui a marqué les années 1980-1990, ce retour sur le continent africain marque un retour aux sources d’une certaine manière. C’est le début d’une nouvelle aventure radiophonique panafricaine », déclare Dominique Guihot.

« Notre modèle économique est résolument tourné sur le développement des marchés publicitaires en Afrique. La chance de ce projet est de pouvoir s’appuyer sur le succès d’Africa N°1 devenue Africa Radio, qui est solidement installée depuis plus de 25 ans et qui est à 100 % dédiée à l’Afrique. Cette première étape doit nous mener à la création d’une rédaction panafricaine à Abidjan », ajoute Jean-Michel Severino.
 
« Il est indispensable que les informations sur l’Afrique partent aussi d’Afrique. C’est cela qui nous a attiré : que les fils d’Afrique se mettent ensemble pour donner une autre coloration au Continent », conclut A’Salfo.

MJ

 

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Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement : plaidoyer de ministres et gouverneurs en faveur d’une intégration énergétique régionale accélérée

« Le socle du développement en Afrique, c’est l’énergie ! » Irène Muloni, ministre de l’Énergie et du développement minéral de l’Ouganda

Plusieurs ministres des Finances et de l’Énergie africains ont plaidé, jeudi, pour un développement accéléré des projets d’intégration énergétique régionaux en Afrique afin de produire et distribuer une électricité de qualité, durable et plus sûre à l’échelle du continent.

Les dirigeants, pour la plupart gouverneurs de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), s’exprimaient en marge des Assemblées annuelles de la Banque, à Malabo (Guinée équatoriale), à l’occasion d’un petit-déjeuner autour de la thématique : « Partenariats porteurs de transformation : résoudre le déficit énergétique de l’Afrique par le biais d’initiatives régionales ».

« Le socle du développement en Afrique, c’est l’énergie » ! a affirmé d’entrée la ministre de l’Énergie et du développement minéral en Ouganda, Irène Muloni, dont le pays est à la tête du pool énergétique d’Afrique de l’Est. « L’intégration de projets régionaux est un élément clé pour résoudre le problème de l’accès des populations à l’électricité », a-t-elle poursuivi, citant plusieurs projets d’interconnexion en cours de financement par la Banque africaine de développement ou encore l’extension des réseaux électriques entre son pays, l’Éthiopie, le Kenya et la Tanzanie.

Alors que le continent regorge de ressources, notamment dans le renouvelable (solaire, éolienne, biomasse), 40% des Africains n’ont pas accès à l’électricité. Les enjeux sont multiples : relever collectivement les défis de production et distribution ; mobiliser toutes les ressources régionales et internationales ; mettre en place des réformes politiques et réglementaires ; s’appuyer sur la capacité fédératrice de la Banque africaine de développement.  

L’Afrique du Nord est très avancée dans le domaine de l’intégration énergétique, a noté le ministre des Finances algérien, Mohamed Loukal, citant le transport d’électricité de l’Algérie, gros producteur d’hydrocarbures, vers le Maroc. « En plus du méga-projet de gazoduc avec le Nigéria (4 000 km de long, capacité de 30 milliards de m3), la stratégie de l’Algérie se tourne vers les énergies renouvelables avec un pacte très ambitieux à l’horizon de 2030-2035, a-t-il expliqué, insistant sur le rôle clé de la Banque africaine de développement dans la réalisation de projets structurants.

Le ministre des Finances du Sénégal, Amadou Hott, a insisté, pour sa part, sur le partage des ressources, à l’instar de l’hydroélectricité entre son pays, la Guinée la Gambie et le Mali notamment : « L’avenir est aux PPP (partenariats public-privé) sur des projets de long terme, viables financièrement ; d’où l’intérêt des institutions supranationales comme la Banque africaine de développement, dont le rôle d’intermédiaire entre les pays est essentiel ». 

La République de Guinée (Conakry) possède ce potentiel hydroélectrique, avec une capacité à faire le lien entre ses six pays frontaliers, à l’image de l’OMVG (projet de mise en valeur du fleuve Gambie), dont l’effet multiplicateur est important pour les quatre pays concernés », selon la ministre guinéenne du Plan et du développement économique, Kanny Diallo. Le cas de figure est identique pour le Mozambique, « idéalement placé au cœur de l’Afrique Australe pour fournir de l’électricité à ses voisins », a notamment expliqué le ministre de l’Économie et des Finances, Adriano Alfonso Maleiane.

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La République Togolaise et le Groupe Eranove posent la première pierre de la prochaine centrale électrique de Kékéli 

Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise, Monsieur le Premier Ministre de la République Togolaise, Komi Sélom Klassou, le Président du Conseil d’Administration d’Eranove et Co-CEO d’Emerging Capital Partners, Monsieur Vincent Le Guennou, ainsi que le Directeur Général du groupe industriel panafricain Eranove, Monsieur Marc Albérola, et le directeur général de Kékéli Efficient Power, Monsieur Mansour Touré Tia, ont procédé hier à la pose de la première pierre de la future centrale électrique Kékéli (Kékéli signifiant « aurore » en langue Mina), qui sera située dans la zone du port de Lomé.

Cette cérémonie intervient dans un temps record pour des projets de cette complexité après la signature, le 23 octobre 2018, de la convention de concession de production d’électricité pour la conception, le financement, la construction, la mise en service, l’exploitation et la maintenance de cette future centrale

Cette pose de la première pierre organisée à l’occasion du Forum économique Togo – Union Européenne qui se déroule actuellement à Lomé illustre parfaitement les réalisations concrètes d’un partenariat solide, réunissant un consortium européen autour du groupe Eranove et la République Togolaise présenté au Compact with Africa en novembre 2018 à Berlin. Le groupe allemand Siemens fournira les turbines et la technologie et le groupe espagnol Grupo TSK (EPC) assurera la construction. Quant au financement, la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) et le groupe bancaire panafricain Oragroup sont les chefs de file de la mobilisation en francs CFA, contribuant ainsi à approfondir et dynamiser le marché financier régional en pleine croissance. Le groupe Eranove assurera le développement puis l’exploitation et la maintenance courante de cette centrale à travers sa filiale togolaise Kékéli Efficient Power.
 

D’une puissance installée de 65 MW, la centrale thermique de Kékéli utilisera la technologie du cycle combiné et permettra de fournir une énergie électrique additionnelle pour l’équivalent de plus de 250 000 foyers togolais. Cette technologie permet notamment de produire plus d’électricité sans consommation additionnelle de gaz et en limitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère.
 
« Sous l’autorité de son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, nous sommes déterminés à ce que la centrale de Kékéli produise ses premiers mégawatts en 2020. La pose de la première pierre huit mois après la signature de la convention de concession marque très clairement cette détermination du Chef de l’Etat et du Gouvernement. Nous sommes heureux et satisfaits que le Groupe Eranove tienne cet agenda, cela démontre la force de notre partenariat », déclare Marc Dèdèriwè Abli-Bidamon, Ministre des Mines et de l’Énergie.
 
Le développement de la centrale de Kékéli Efficient Power au Togo marque une étape importante dans le développement du groupe industriel panafricain Eranove, qui exploite déjà 1 250 MW de capacité de production et développe actuellement des projets ambitionnant d’apporter 1 000 MW au service du continent.
 
« Cette cérémonie marque une étape à la fois symbolique et importante dans l’avancée de ce projet. Nous sommes très heureux et fiers de contribuer à la stratégie nationale et à la réalisation du Plan National de Développement en développant cette nouvelle unité de production électrique aux côtés de la République Togolaise. Nous remercions les autorités du pays et nos partenaires Siemens et TSK pour leur confiance et leur engagement constant », explique Marc Albérola, Directeur Général du groupe Eranove.
 

D’une puissance installée de 65 MW, la centrale thermique de Kékéli utilisera la technologie du cycle combiné et permettra de fournir une énergie électrique additionnelle pour l’équivalent de plus de 250 000 foyers togolais. Cette technologie permet notamment de produire plus d’électricité sans consommation additionnelle de gaz et en limitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère.
 
« Sous l’autorité de son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, nous sommes déterminés à ce que la centrale de Kékéli produise ses premiers mégawatts en 2020. La pose de la première pierre huit mois après la signature de la convention de concession marque très clairement cette détermination du Chef de l’Etat et du Gouvernement. Nous sommes heureux et satisfaits que le Groupe Eranove tienne cet agenda, cela démontre la force de notre partenariat », déclare Marc Dèdèriwè Abli-Bidamon, Ministre des Mines et de l’Énergie.
 
Le développement de la centrale de Kékéli Efficient Power au Togo marque une étape importante dans le développement du groupe industriel panafricain Eranove, qui exploite déjà 1 250 MW de capacité de production et développe actuellement des projets ambitionnant d’apporter 1 000 MW au service du continent.
 
« Cette cérémonie marque une étape à la fois symbolique et importante dans l’avancée de ce projet. Nous sommes très heureux et fiers de contribuer à la stratégie nationale et à la réalisation du Plan National de Développement en développant cette nouvelle unité de production électrique aux côtés de la République Togolaise. Nous remercions les autorités du pays et nos partenaires Siemens et TSK pour leur confiance et leur engagement constant », explique Marc Albérola, Directeur Général du groupe Eranove.
 

Soutenu par son actionnaire de référence Emerging Capital Partners (ECP), leader panafricain du capital investissement ayant levé plus de 3 milliards de dollars d’actifs dédiés au continent africain, le groupe Eranove développe plusieurs projets en Côte d’Ivoire, au Gabon, à Madagascar, au Togo et au Mali.

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Déclaration commune des Conseillers spéciaux des Nations Unies pour la Prévention du génocide et la responsabilité de protéger et de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés sur les attaques visant des civils dans le centre du Mali

Ils exhortent le gouvernement malien à ouvrir rapidement une enquête crédible sur les atrocités commises au Mali et à traduire les responsables en justice

NEW YORK, États-Unis d'Amérique, 13 juin 2019/ -- Les trois hauts responsables des Nations Unies[i] condamnent l’attaque inqualifiable du 9 juin 2019 contre le village de Sobanou-Kou, dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, au cours de laquelle des dizaines de civils ont été tués, dont une vaste majorité de femmes et d’enfants. Ils déplorent le nombre élevé de victimes civiles dans la région de Mopti depuis le début de l’année, notamment dans l’attaque du 1er janvier contre le village de Koulougon, qui a coûté la vie à 39 civils, et l’attaque du 23 mars contre le village d’Ogossagou, dans laquelle au moins 157 personnes ont été tuées. Ils appellent à des actions immédiates pour réduire les tensions, particulièrement le cycle de violences intercommunautaires et ethniques, comprenant des attaques et représailles qui se déroulent dans le centre du Mali. Ils exhortent le gouvernement malien à ouvrir rapidement une enquête crédible sur les atrocités commises au Mali et à traduire les responsables en justice.

« Il est urgent d’empêcher de nouvelles violences et brutalités et de protéger la population civile contre les violations graves, en particulier les femmes et les enfants qui comptent parmi les plus vulnérables en période de conflit », ont-ils déclaré. « La responsabilité est essentielle dans la recherche de la paix et de la stabilité et les autorités maliennes, avec le soutien de la communauté internationale, doivent intensifier leurs efforts pour remédier à l’insécurité croissante au centre du Mali. »

Les détails de l’attaque n’ont pas encore été clarifiés mais les civils pris dans la spirale de violence paient un lourd tribut depuis 2018 avec le meurtre de centaines de personnes depuis le début de l’année, de plus en plus cadré par des clivages ethniques.

« Comme nous l’avons récemment indiqué dans notre déclaration du 27 mars à la suite de l’attaque du village d’Ogossagou Peulh, nous sommes extrêmement alarmés par les attaques à caractère ethnique dirigées contre des civils dans le centre du Mali, comme en témoigne l’attaque récente contre la communauté Dogon », ont déclaré des responsables de l’ONU. « Nous ne pouvons rester silencieux face à la violence ethnique, aux violations des droits de l’homme et aux abus. Nous appelons les autorités et toutes les parties impliquées, y compris la communauté internationale, à s’acquitter de leur responsabilité de prévenir les crimes atroces et de protéger les civils, » ont rappelé les responsables.

Plus de 800 écoles sont en outre toujours fermées dans le nord et le centre du Mali. L’assistance humanitaire et la protection à des milliers de personnes dans le besoin ont été entravées, rendant les communautés encore plus vulnérables à l’instabilité et exposées à de graves violations.

Les responsables de l’ONU appellent le gouvernement malien, avec l’appui de la communauté internationale, à s’acquitter de sa responsabilité première consistant à protéger et à s’attaquer aux causes profondes de la violence tout en veillant à ce que les populations vulnérables, y compris les garçons et les filles, bénéficient de la protection et de l’assistance requises. Ils rappellent également que la poursuite en justice pour les violations graves des droits de l’homme, la réconciliation communautaire et la mise en œuvre intégrale de l’accord de paix de 2015 demeurent les seuls moyens d’assurer la paix durable et la protection de la population civile.

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA).

 

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Le président portugais, Marcelo Rebelo de Souza, effectue à partir de mercredi, une visite de travail et d’amitié de 72 heures à Abidjan. M. De Souza sera accueilli à l’aéroport Félix Houphouët Boigny par le Vice-président, Daniel Kablan Duncan, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le ministre des Affaires étrangères et des membres du gouvernement.

Au cours de son séjour à Abidjan, il va s’entretenir avec le président Alassane Ouattara qui sera suivi d’un point de presse. Il rencontrera également les parlementaires, les chefs d’entreprises et visitera l’hôpital mère-enfant de Bingerville ainsi que le centre de transfert et de groupage des ordures (CTG) d’Anguédédou à Yopougon.

Le président poutugais sera par ailleurs lors de son séjour fait citoyen d’honneur et recevra une distinction en qualité de docteur honoris Causa.

Mardi 28 mai dernier lors de la 3ième session de la commission bilatérale ivoiro-portugaise qui s’est tenue à Abidjan, des échanges ont eu lieu entre les délégations portugaises et ivoiriennes conduites respectivement par les ministres des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire, Marcel Amon-Tanoh et du Portugal, Augusto Santos Silva.

Au cours de ces échanges, les deux délégations ont abordé les questions bilatérales, régionales et internationales à savoir la visite du président ivoirien Alassane Ouattara au Portugal les 12 et 13 septembre 2017 et la visite que va effectuer mercredi  le président portugais, Marcelo  Rebélo de Sousa  en Côte d’Ivoire.

Les deux délégation ont également abordé  le dynamisme des relations  économiques notamment par la reprise  des vols de la compagnie portugaises TAP en 2017, la création de la chambre de commerce Portugal-Côte d’Ivoire, la croissance des échanges commerciaux ces dernières années,  les investissements importants des entreprises portugaises dans l’économie ivoirienne et l’importance de l’élargissement de leurs liens à plusieurs domaines, particulièrement l’agro-industrie, les énergies renouvelables, les infrastructures économiques, les industries touristiques et hôtelières ainsi que les biens et services.

Elles ont par ailleurs convenu  de mutualiser leurs efforts pour lutter efficacement  contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée et souligné leur volonté  de donner suite aux engagements pris ainsi que leur accord afin que la quatrième session  de la commission bilatérale se tienne au Portugal en 2020, à une date qui sera fixée par voie diplomatique.

AIP

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Des acteurs du secteur privé ivoirien et japonais  se sont réunis mercredi à un séminaire d’affaires afin d’échanger sur la qualité des infrastructures dans les domaines des infrastructures, des transports et du tourisme, en prélude à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7).

Cette rencontre initiée par le ministère ivoirien du Plan et du Développement en collaboration avec l’Ambassade du Japon vise à préparer le TICAD 7 qui se tiendra  du 28 au 30 août 2019 à Yokohama sous le thème « Financement de la mise en œuvre de projets et opportunités d’investissement dans les infrastructures et l’énergie en Afrique.

Pour le ministre ivoirien du Commerce, de  l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba qui a ouvert ce séminaire au nom de sa collègue  Kaba Nialé, cette rencontre constitue le lancement officiel de la participation de la Côte d’Ivoire au TICAD 7. Elle sert également de prétexte pour créer un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les entreprises japonaises et les entreprises ivoiriennes. Des partenariats d’affaires pourront ainsi être finalisés pendant le TICAD 7, a expliqué le ministre.

Relevant les avancées dans les domaines d’infrastructures de transports et industriel, Souleymane Diarrassouba a  admis que des efforts restent encore à faire. Le TICAD est  ainsi une opportunité  pour  la Côte d’Ivoire et pour les pays de la CEDEAO dans le cadre de la recherche de solution au problème de financement des infrastructures et de l’énergie auquel  ils sont confrontés.

La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique  est une initiative lancée en 1993 par le gouvernement du Japon, avec la participation du Bureau du conseiller spécial pour l’Afrique de l’Organisation des Nations unies, pour promouvoir un dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et leurs partenaires dans le domaine du développement. Le TICAD 6 s’est tenu pour la première fois en Afrique du 27 et 28 août 2016, à Nairobi au Kenya.

AIP

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L’Ivoirien Israël Guébo, 37 ans, intègre le Conseil d’administration de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille (France), pour un mandat de cinq ans.

La décision a été prise mardi à l'unanimité du Conseil lors d'une réunion de renouvellement de ses membres, a appris l'AIP mercredi.

Israël Guébo, l'une des figures emblématiques du journalisme et la communication numérique, ainsi que l'un des pionniers du blogging en Côte d'Ivoire, devient ainsi le tout premier africain à rejoindre l’instance suprême de cette prestigieuse école française, depuis sa création en 1924.

Journaliste-écrivain, dirigeant et co-fondateur à l’Institut africain des Médias, M. Guébo fut notamment chargé de communication Golfe de Guinée à AFD - Agence Française de Développement, après avoir été chef de bureau à Hemisphère Africa, et rédacteur en chef à Studio Mozaik (l'école des médias).

Il a également exercé à E-voir, une agence de communication numérique, et a été journaliste pigiste pour TV5MONDE, ainsi que web-rédacteur/ journaliste à FRANCE 24.

Bien avant, il a fait ses études de journalisme à l'ESJ Lille, en Science politique à l’Université catholique d'Afrique de l'Ouest (UCAO) d'Abidjan.

Israël Guébo est actuellement le secrétaire général du Réseau des professionnels de la Presse en ligne de Côte d'Ivoire (REPPRELCI).

Il a été lauréat de nombreux prix internationaux dont le Prix du meilleur blog francophone en 2008 en Allemagne ou encore le Prix du meilleur blog francophone d'Afrique de l'Ouest en 2009 à Dakar.  Mais également le prix Harubuntu en 2011 en Belgique pour récompenser ses actions dans le domaine de la communication en Afrique et le 1er Prix Blog/médias pour le concours Francophonie 35/35.

Chargé de cours en journalisme dans de nombreuses écoles en Afrique, Israël Guébo a formé des milliers de jeunes en Côte d'Ivoire, en plus de son engagement à sensibiliser aux bons usages des nouveaux médias par les journalistes.

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Le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a séjourné du 6 au 9 juin au Maroc, où il a eu une visite de chantiers et échangé avec le Dg de Downtown Hôtel Corporation.

Il ressort de ces échanges que cette société spécialisée dans le développement de l’hôtellerie de luxe sous la forme d’appartements-résidences telles que le Four Season Private Residences de Marrakech et le projet M Avenue, développer cette enseigne sur le littoral sud-est ivoirien, notamment à Assinie. Mais aussi dans la capitale économique, à Abidjan dans la commune de Cocody, avec l’érection d’une nouvelle forme de complexe immobilier intégrant hôtel et autres infrastructures.

Hotel résidence

Après une première mission du groupe à Abidjan le 21 mars 2019, le ministre a été invité à visiter les projets hôteliers déjà réalisés par ledit groupe à Marrakech mais surtout les chantiers en cours. A juste titre, la question de la réalisation du complexe balnéaire du Four Season Resort et les Résidences que le Groupe envisage implanter à Assinie et à Abidjan.

Foncier

Cette visite a permis aux deux parties d’échanger, plus précisément, sur le volet foncier, ainsi que des avantages liés à ce type d’investissement novateur pour le marché ivoirien. Il faudrait rappeler que DHC est le promoteur du projet M. Avenue, un développement de résidences hôtelières et d’infrastructures socioéconomiques, culturelles et de loisirs intégrés.

A l’instar du M. Avenue de Marrakech qui sera ouverte au grand public au premier trimestre 2020, avec la commercialisation des locaux commerciaux qui a d’ores et déjà, été lancée en mars dernier, Abidjan aura aussi une telle mini Smart-City.

Sublime Côte d’Ivoire

Outre Four Seasons, des enseignes comme Kempinski, Ritz-Carlton, Movenpick, Hilton, etc., sont en voie d’implantation à Abidjan et à l’intérieur du pays. Sans compter les nouveaux projets des groupes tels que Radisson, Noom ou encore Accor avec ses marques Novotel et Ibis. Et qui devraient voire doubler le nombre de lits, étant entendu que le parc hôtelier d’Abidjan est d’environ 3 500 chambres (soit plus de 30 grands hôtels) sur les segments économiques à haut de gamme. Et conformes aux standards internationaux.

Des projets qui font partie intégrante de la stratégie nationale de développement touristique en Côte d’Ivoire, « Sublime Côte d’Ivoire ». Un programme qui nécessite des investissements à hauteur de 3200 milliards de FCFA sur la période 2018/2025.

Armand Tanoh, avec Dircom ministère du Tourisme

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La mission fait suite à la décision de la dixième réunion du Comité consultatif de la Plateforme des femmes de l’Accord-cadre de faire le suivi des missions de solidarité réalisées en 2018

Le Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, ONU-Femmes, l’Union Africaine et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), agissant au nom du Comité consultatif de la Plateforme des femmes et à travers une délégation composée des membres du Réseau des femmes africaines pour la prévention des conflits et la médiation de l’Union africaine (FemWise), du Secrétariat exécutif de la CIRGL et d’ONU‑Femmes, ont entrepris une mission de suivi et de plaidoyer en République du Burundi du 5 au 8 juin 2019.

La mission fait suite à la décision de la dixième réunion du Comité consultatif de la Plateforme des femmes de l’Accord-cadre de faire le suivi des missions de solidarité réalisées en 2018. Elle résulte également de l’engagement soutenu des institutions régionales et internationales de mener des actions conjointes en vue de promouvoir la participation politique des femmes dans les instances de prise de décisions et le processus électoral en perspective pour 2020, ainsi que dans le processus de consolidation de la paix. Elle intervient à la veille du 20ème anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, paix et sécurité, une opportunité de renforcer la sensibilisation sur la participation inclusive, la prévention des conflits, la protection et le relèvement socio-économique de la population féminine.

La mission était conduite par Son Excellence Madame Catherine Samba-Panza, ancienne chef de l’État de transition de la République centrafricaine, coprésidente de FemWise-Africa, accompagnée de l’Ambassadrice Liberata Mulamula, ancienne Secrétaire exécutive de la CIRGL, tous deux membres du Comité consultatif de la plateforme des femmes de l’Accord-cadre.

Au cours de son séjour au Burundi, la délégation a été reçue par la première dame, Madame Denise Nkurunziza. Elle s’est également entretenue avec les ministres des Affaires étrangères, de l’Education, de la Jeunesse et Sports, du Genre et des Droits de la Personne humaine, le Président de l’Assemblée nationale, le Président de la Commission Vérité et Réconciliation, ainsi que certaines représentantes de Femwise-Africa et responsables d’organisations féminines. Elle a également rencontre la Coordinatrice a.i du système des Nations Unies.

L’initiative de la mission conjointe a été saluée par tous et considérée comme une excellente occasion de plaider pour le statut des femmes au Burundi notamment pour leur participation pleine et entière au processus électoral, aux mécanismes de prise de décision ainsi qu’aux dynamiques de consolidation de la paix et de la sécurité tant au niveau national qu’au niveau communautaire.

La mission conjointe a, en outre, livré un message de paix et de solidarité et a sensibilisé ses interlocuteurs sur l’association des femmes et des jeunes aux efforts de prévention et de résolution des conflits.

En rapport avec le processus électoral de 2020, elle a noté avec satisfaction les dernières évolutions notamment les reformes légales en cours qui sont de nature à promouvoir la participation effective des femmes. A cet égard, la mission a encouragé le gouvernement à veiller à la mise en œuvre effective de ces réformes et ceci dans la perspective de garantir le quota minimal constitutionnel de représentation de 30% de femmes à tous les niveaux. Elle a également encouragé les différentes autorités rencontrées à intégrer les priorités des femmes et des filles dans les programmes et politiques publiques en cours et à venir, spécialement en matière d’éducation et dans les plans communaux de développement.

En matière de violence, la mission a exhorté les institutions étatiques à maintenir les standards de redevabilité par rapport aux violences sexuelles et basées sur le genre, ainsi que le renforcement du cadre juridique de lutte contre l’impunité.

La mission a note l’importance de promouvoir la masculinité positive dans la région des grands lacs et a encouragé les acteurs institutionnels à devenir des champions du genre et a encouragé ONU‑Femmes, la CIRGL, L’UA et le Bureau de l’Envoyé spécial à prendre des initiatives pour un changement des mentalités dans ce sens.

La mission a, en outre, remercié les autorités burundaises, le Bureau de l’envoyé spécial, l’Union africaine, la CIRGL et ONU‑Femmes de l’appui considérable qu’elles ont apporté à la délégation et des échanges fructueux qu’elle a eues avec les différentes personnalités rencontrées.

Office of the Special Envoy of the United Nations Secretary-General for the Great Lakes region (OSESG-GL).

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Le Rwanda a dispensé de l’obligation de visa, les ressortissants de la Côte d’Ivoire souhaitant se rendre dans ce pays d’Afrique de l’Est.

L’exemption de visa a été approuvée lors d’un Conseil extraordinaire des Ministres présidé par le Chef de l’Etat rwandais Paul Kagame vendredi à Kigali.

L’accord visant à exempter les citoyens ivoiriens de l’obligation de visa pour se rendre au Rwanda a été conclu lors de la visite du Président Kagame à Abidjan en décembre 2018. L’objectif était de faciliter la circulation de leurs ressortissants sur les territoires respectifs des deux pays.

Dans ce cadre, la Côte d’Ivoire et le Rwanda avaient décidé de “l’exemption réciproque de l’obligation de visa d’entrée, de transit et de séjour pendant 90 jours au profit des ressortissants des deux pays détenteurs de passeports en cours de validité”.

Le Rwanda et la Côte d’Ivoire entretiennent des relations diplomatiques cordiales depuis des décennies. Ces liens étroits ont permis au Président Kagame de se rendre à deux reprises en Côte d’Ivoire sous le mandat du Président Alassane Ouattara. Ce dernier s’est pour sa part rendu à Kigali en avril 2018.

M.J

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