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La localité d’Ahouniassou est désormais connectée au réseau électrique national. Située sur l'axe Toumodi-Bocanda à 4km de Dimbokro, région du N'Zi, elle a été mise sous tension par le président Alassane Ouattara mercredi à l’occasion de la visite d’Etat qu’il effectue dans la région.
C'était un événement des grands jours. Il était 18 heures 11. Ce mercredi 25 septembre 2019. La nuit venait de disparaître d'Ahouniassou. Elle avait fait place à la lumière. Et cela pour toujours. C’est dans l’allégresse que ce village de plus de 600 mille habitants a vu jaillir la lumière des poteaux électriques. Chants, danses, tam-tam, cris de joie, des acclamations etc ont déchriré le silence qu'il y avait avant cette action du président Ouattara. Symbolisant une reconnaissance de ce peuple à un des fils de la région en la personne du président de la République. La joie était telle que la population est sortie nombreuse pour dire merci au Chef de l’Etat au regard de toutes ses actions de developpement, afin d'apporter un bien-être aux populations ivoiriennes.
Etreint par l'émotion, le représentant du chef du village Nanan N’Guatta N’Dri a été laconique dans ses remerciements adressés à son bienfaiteur. « Nous sommes très heureux car vous venez de nous faire sortir des ténèbres. Cela fait très longtemps que nous cherchions à quitter ces ténèbres et vous venez de nous mettre dans la lumière. Merci », a-t-il dit, avant d'offrir des présents au couple présidentiel qui a remis, à son tour, une partie du don de 5 millions FCFA offerts par le président à la chefferie, aux femmes, aux jeunes, aux travailleurs, etc du village.
"C'est très bon. Nous remercions le président pour ce cadeau qu'il nous fait à trois mois de fin d'année", s'est réjouie une jeune habitante du village.
Pour Aimé K.ouassi, un jeune du village, la mise sous tension d'Ahouniassou va susciter la création de plusieurs petits commerces tels que la vente d’eau glacée, du jus, du poisson frais,…et peut des maquis, restaurants, etc.
De son côté, le ministre du Pétrole, de l'Energie et des Energies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a fait savoir que la localité d'Ahouniassou est prise comme symbole pour les 12 localités du N’Zi mises en service. Ce sont 81 millions FCFA qui ont été engagés dans les travaux d’électrification de cette partie du pays.
En ce qui concerne le département de Dimbokro, il s’agit de 21 localités qui ont été enregistrées dans le cadre du PRONER 2020. De 20 localités en 2011, il faut s’attendre à 41 localités électrifiées d’ici à 2020 sur 71.
Au niveau de la région du N’Zi, ce sont 65 localités mises sous tension en 2011 et à 148 à fin 2020. Le ministre a estimé le coût total de tous ses travaux à 2, 1 milliards FCFA.
Il a poursuivi pour évoquer également le programme électricité pour tous(PEPT) dans le N’Zi qui a permis à 11 ménages de profiter de ses bienfaits. «C’est un programme que nous comptons accélérer l’installation dans la région », a-t-il rassuré.
Comme dans la plupart des pays en développement, la question de l’électricité est réelle. Le gouvernement ivoirien s'est engagé à mettre sous tension tous les villages d’au moins 500 habitants à l’horizon 2020 à travers le programme national d’électrification rurale (PRONER) initié en 2013, pour un coût global d’environ 600 milliards de FCFA. Et depuis plus de 2100 localités sont électrifiées à 2018, soit 58% de taux de couverture nationale pour un total de plus de 4900 localités électrifiées sur 8518.
Daniel Coulibaly, envoyé dans le N’Zi
Le 25ème conseil des ministres du gouvernement ivoirien de l’année 2019 a adopté un décret relatif à l’enregistrement au registre national des personnes physiques(RNPP) et à l’attribution du numéro national d’identification(NNI) au titre du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, le mercredi 25 septembre.
Selon le ministre Sidi Touré, porte-parole du gouvernement, ce décret institue la gratuité de l’enregistrement au RNPP et de l’attribution du NNI.
« Ainsi, a-t-il souligné, chaque personne résident ou de passage en Côte d’ivoire devra se faire enregistrer pour recevoir gratuitement le NNI après qu’il s’est enregistré au RNPP.
Au terme de l’enregistrement qui se fait à l’occasion de la déclaration à l’état civil, de la demande d’un titre d’identité ou de l’entrée sur le territoire national, il est délivré sans frais aux pétitionnaires un justificatif d’identification, a expliqué Sidi Touré.
En outre, un autre décret a été pris pour définir les spécifications fonctionnelles et techniques minimales du RNPP. Le ministre de la communication et des médias a évoqué les spécifications techniques pour sa mise, notamment un système d’organisation de base robuste interopérable et dynamique avec des solutions informatiques neutres et flexibles de nature à prévenir à l’inféodation du système à un fournisseur et à limiter les coûts.
Il a aussi indiqué que le RNPP va constituer une base de données pour les partenaires techniques et fianciers de notre pays.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi
Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé à Dimbokro, sa ville natale, dans le cadre d’une visite d’Etat du 25 au 28 septembre 2019, dans la région du N’Zi. Il a été accuilli par une foule en liesse.
Il est était 10 heures quand le cortège présidentiel est arrivé dans la ville de Dimbokro. C’est une foule en liesse qui l’a accueilli avec des acclamations, chants, cris de joie... à l’entrée de la ville. Après les civilités et les hnonneurs militaires, le président a pris la direction de la mairie où il a été acclamé par une foule qui l'attendait devant la mairie de la ville.
Le président Ouattara est à Dimbokro pour un conseil des ministres qui se tiendra ce mercredi à la préfecture de la ville et y reviendra pour un meeting prévu pour, le samedi 28 septembre.
Notons la présence de la Première Dame Dominique Ouattara au côté du président Ouattara dans le cadre de cette visite.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi
Le président ivoirien Alassane Ouattara entame une visite d’Etat du 25 au 28 septembre 2019, dans la région du N’Zi. Celle-ci le conduira dans les localités de Dimbokro, Bocanda et KouassiKouassikro.
C’est la première visite d’Etat du président ivoirien une semaine après la formation du gouvernement Gon III, le mercredi 4 septembre dernier à la suite d’un conseil de ministres à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne. Et à l’occasion de cette tournée, un conseil des ministres se tiendra le mercredi 25 septembre 2019 à Dimbokro, la ville natale du président ivoirien (né le 1er janvier 1942 à Dimbokro).
La ville natale du président abritera également le meeting de clôture de cette visite, le samedi 28 septembre. Cette dernière étape est symbolique, parce que M. Ouattara retournera sur sa terre natale, après plus d’une décennie.
Mais, sa tournée dans la région du N’Zi débutera avec des meeting dans les localités de Bocanda(jeudi 26 septembre) et KouassiKouassikro(le vendredi 27 septembre). Il faut noter aussi que chaque étape sera ponctuée par des concerts d’artistes de la région.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi
Selon une enquête menée auprès de professionnels de la santé du monde entier, les changements climatiques et les fausses informations constituent la plus grande menace pour la santé humaine au cours des 25 prochaines années.
L’étude mondiale a révélé que la très grande majorité (98%) des professionnels de santé souhaitaient davantage de coopération pour faire face aux problèmes de santé créés par la crise climatique.
La crise climatique a été perçue comme allant de pair avec une migration accrue due à la mondialisation, et 72% des personnes interrogées ont déclaré que cela entraînait une plus grande résistance aux médicaments.
L'étude, entreprise par la Société royale de médecine tropicale et d'hygiène (RSTMH) du Royaume-Uni, a mené une enquête auprès de médecins, de chercheurs et d'autres professionnels de la santé dans 79 pays.
Le rapport qui en a résulté, publié le 17 septembre , a révélé que la désinformation des patients et la multiplication des idées anti-scientifiques exacerbent les menaces pesant sur les soins de santé, en particulier dans les pays à faible revenu.
Au total, 91% des répondants à l'enquête ont déclaré que les gouvernements et les organismes de santé ne faisaient pas assez pour se préparer à l'impact du changement climatique sur la santé. Un nombre similaire - 92% - ont déclaré que ce défi était lié aux pressions exercées sur les praticiens de la santé par de fausses informations, qui, selon eux, créaient une méfiance à l'égard de l'expertise et des preuves.
Tamar Ghosh, directeur général du RSTMH, estime que de telles tendances pourraient être contrées par une meilleure formation en matière de communication pour les chercheurs et les professionnels de la santé, en particulier dans les pays les plus pauvres, où les personnes ayant moins accès à la technologie pourraient ne pas disposer du savoir-faire numérique pour distinguer entre les personnes de bonne réputation et les faux. nouvelles.
«Les pays à revenu faible ou intermédiaire devront faire face à cette menace, car au cœur même de l'ère des feux de forêt numériques« post-vérité », il incombe de vérifier les récits sur le lecteur, qui pourrait être une personne sans le temps , d’énergie ou de ressources pour le faire », a-t-elle déclaré à SciDev.Net .
Anit Mukherjee, chercheur au Centre pour le développement mondial à Washington, estime que les gouvernements, les ONG et les organismes de santé internationaux doivent utiliser de mieux en mieux les mêmes canaux d'information que les patients, y compris les médias sociaux.
«Ce n'est plus une affiche au bord de l'autoroute», a-t-il déclaré. «Quelqu'un en qui on a confiance, a besoin d’entrer et d’utiliser les mêmes canaux d’information et de diffusion et de les bombarder d’informations de qualité, ce qui peut remplacer les fausses informations.»
Malgré les inquiétudes suscitées par les fausses informations, plus de 600 personnes interrogées se sont montrées positives technologie, 95% des hommes et 83% des femmes ayant déclaré croire que la technologie améliorerait la fourniture de soins de santé dans le monde.
Cependant, environ 68% des professionnels de la santé ont déclaré quela technologie a creusé le fossé en matière de soins de santé entre pays riches et pays pauvres en provoquant un exode des cerveaux. Environ trois médecins africains sur quatre et deux asiatiques sur trois ont déclaré craindre que des médecins locaux ne s'installent dans des pays plus riches, contre seulement la moitié de leurs collègues en Europe.
"La technologie est inévitable et doit être utilisée", a déclaré Mukherjee. «Mais cela ne fonctionnera que si vous avez mis en place des mécanismes de santé de base appropriés et une technologie de conception adaptée.»
Les répondants du monde entier ont été interrogés sur les trois principaux problèmes de santé auxquels ils s'attendaient au cours des 25 prochaines années. Maladies non transmissibles tels que le diabète et le cancer ont été identifiés comme le plus gros problème, suivis par les souches de virus et de parasites résistants aux médicaments, ainsi que par les maladies infectieuses émergentes, telles que le virus Ebola .
Entre-temps, de nombreuses personnes interrogées étaient convaincues que des maladies telles que la polio, le ver de Guinée et le trachome cécitant pourraient être éradiquées d'ici un quart de siècle.
Il est peut-être surprenant de constater que les professionnels de la santé dans les territoires les plus touchés par le changement climatique et les conflits étaient les plus optimistes face à ces défis. Environ 63% des médecins africains ont déclaré être généralement optimistes quant à l'avenir des soins de santé, contre seulement 42% de ceux travaillant en Europe.
Le RSTMH a publié cinq recommandations pour la santé mondiale fondées sur les conclusions du rapport: s'attaquer à la crise climatique, renforcer la collaboration sur les maladies non transmissibles, lutter contre les inégalités en matière de santé, donner la priorité à la qualité de la vie plutôt qu'à la prolonger, et garantir aux professionnels de la santé l'accès aux technologies les plus récentes. .
Pour atteindre ce dernier objectif, les secteurs privé et public doivent travailler en partenariat sur la recherche et l'innovation, a déclaré Ghosh. Pour que les nouvelles technologies profitent réellement aux travailleurs de la santé, les entreprises devraient «travailler dès le début en collaboration avec des professionnels de la santé, plutôt que de les considérer comme un public final pour l'utilisation de la technologie», a-t-elle ajouté.
Source : SciDev
La Banque africaine de développement a annoncé une aide de 267 millions de dollars américains pour financer la réalisation des projets du Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel à l’issue de la réunion du « Groupe de Nouakchott ». qui s’est tenue ce 23 septembre en Mauritanie.
Cette réunion avait pour objectif d’effectuer le suivi des engagements donnés en faveur du PIP à l’occasion d’une conférence entre le G5 Sahel et ses partenaires, tenue fin 2018 à Nouakchott. Une rencontre qui a permis de recueillir des annonces de financement d’un total de 2.4 milliards d’euros.
« Nous sommes et nous restons pleinement mobilisés pour lancer des projets structurants et transformateurs dans la région du Sahel » a déclaré le directeur général de la Banque pour la région Afrique du Nord, Mohamed El Azizi. Et de souligner « l’importance d’une approche régionale qui puisse renforcer les synergies entre partenaires pour des impacts plus significatifs au Sahel ».
Sur le plan stratégique, la Banque inscrit son action dans les deux domaines d’intervention prioritaires « Résilience et Développement » et « Infrastructures », menant un plaidoyer en faveur de grandes initiatives régionales, à l’image du projet régional « Desert To Power » et de la Grande muraille verte.
Le directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Ouest, Serge Nguessan, membre de la délégation, a indiqué que la Banque soutient ainsi la mise en œuvre de l’initiative « Desert To Power », à travers le projet « Yelen » d’électrification rurale au Burkina Faso.
De même, l’institution s’est engagée à financer un programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Ainsi qu’un projet de restauration de terres dégradées pour la stabilisation des populations rurales.
Au Mali, seront ainsi financés le programme intégré de développement pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin du fleuve Niger ainsi que la composante du projet régional de l’initiative « Desert To Power » qui se déploiera sur le territoire malien. Un autre projet en Mauritanie, permettra d’appuyer la « Transformation agricole dans la Vallée du fleuve Sénégal » pour renforcer la sécurité alimentaire et créer des emplois durables.
En marge de cette conférence, Mohamed El Azizi, accompagné de la directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord et représentante de la Banque pour la Mauritanie, Yacine Diama Fal, ont été reçus par le premier ministre, Ismail Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, en présence du ministre de l’Economie et de l’industrie et gouverneur de la Banque pour la Mauritanie, Cheikh El Kebir Ould Moulay Taher.
Lors de cet échange, le premier ministre a fait part de sa vision stratégique et énuméré les priorités du gouvernement. La rencontre a également permis de passer en revue les différents domaines de coopération entre la Mauritanie et la Banque et de tracer les perspectives de son développement. Un échange durant lequel Mohamed El Azizi s’est félicité de « l’excellence des relations entre la Mauritanie et la Banque qui entretiennent un partenariat exemplaire ».
Les discussions ont ainsi mis en évidence la convergence de vues et la volonté partagée de renforcer ce partenariat, notamment autour des cinq priorités de la Banque.
Le G5 Sahel est un cadre stratégique de coopération régionale créé en 2014 ; dédié à la lutte contre le terrorisme et la coordination des actions de développement, le G5 Sahel est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
Mohamed Compaoré
L’Institut de recherche Dialogue des civilisations (DOC) accueillera le président nigérien Mahamadou Issoufou en qualité de conférencier lors de l’édition 2019 du Forum de Rhodes, la conférence phare du DOC consacrée aux affaires internationales qui se tiendra du 11 au 12 Octobre.
Le président Issoufou présentera devant plus de 300 participants, notamment des décideurs politiques, diplomates, universitaires et hommes d’affaires venus du monde entier, une perspective africaine sur les thèmes traitant de l’ordre mondial, la sécurité et le développement économique. Il prendra part également au panel « Focus on Africa » pour analyser de quelle manière le continent peut devenir un moteur du développement mondial.
Jean-Christophe Bas, PDG du DOC, déclare : « Avec la participation du président Issoufou, le DOC est fier d’accueillir à Rhodes un dirigeant africain de premier rang, et un leader qui a joué un rôle crucial dans le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine en juillet dernier, à Niamey. La configuration de l’ordre mondial de demain, de la sécurité et du développement sont des questions centrales de ce nouveau Forum de Rhodes, qui renforce la priorité que nous accordons à l’Afrique et à son développement. », a-t-il déclaré
« Dans ce contexte, et avec l’adhésion prochaine (janvier 2020) du Niger au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent, l’intervention du président Issoufou dans le cadre du 17e Forum de Rhodes arrivera à point nommé et fera autorité. Je suis convaincu que les influents participants du Forum sauront tirer parti de son intervention, et j'espère que cette nouvelle édition du Forum de Rhodes apportera une contribution substantielle aux débats actuels sur l’avenir de l’Afrique en tant que pilier de l’ordre mondial et moteur de la croissance économique », a poursuivi M. le PDG du DOC.
Parmi les précédents intervenants lors de la session « Focus on Africa » du Forum de Rhodes figurent le président nigérian Goodluck Jonathan, le premier ministre de Guinée Ibrahima Kassory Fofana et l’ancien président malien Dioncounda Traoré.
L’Institut de recherche Dialogue des civilisations est un think tank indépendant basé à Berlin. La mission du DOC est d’être une plateforme indépendante favorisant un dialogue regroupant les perspectives des pays développés et en voie de développement dans un esprit constructif et non-conflictuel.
Mohamed Compaoré
La cérémonie d’ouverture de la 10e Assemblée Générale de la coopération africaine d’accréditation (AFRAC), s’est tenue ce lundi 23 Septembre à Abidjan et se poursuit jusqu’au 27 septembre. Un évènement qui se déroule pour la première fois en Afrique de l’Ouest francophone. Et la Côte d’Ivoire a été retenue après appel à candidature ouvert à l’ensemble des Etats membres pour abriter le siège de l’institution.
Ses assises s’inscrivent dans le cadre de la promotion de l'accréditation. Et de mieux, la faire connaître à toutes les parties prenantes. En présence des autorités ivoiriennes et des organisations régionales et internationales.
La direction du Système ouest africain d’accréditation (SOAC), organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest, à l’instar des autres régions et Etats, s’est donné pour objectif de doter les pays membres d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité. Notamment, les organismes de certification, les organismes d’inspection et les laboratoires.
Dans son discours d’ouverture, Aboubacry Baro, Président du Conseil d’administration de la SOAC a souligné la mise en commun des énergies Tout en saluant les différents partenaires que sont, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI),
Le SOAC, En tant qu’organisme d’accréditation, le SOAC évalue la conformité des produits et des services. L’institution a délivré en avril 2019, à Abidjan, ses premiers certificats d’accréditation à six laboratoires dont quatre issus de la Côte d’Ivoire, un du Bénin et un autre du Togo.
Prenant la parole, Hussein Diallo, représentant Kalilou Traoré, président de l'Agence Qualité (ECOWAQ) de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), a soutenu qu’ « En Afrique de l'Ouest, il est désormais possible de garantir localement la qualité de ce que nous consommons ».Selon lui, les résultats de l'AFRAC ont un « impact direct» sur l'amélioration du commerce intra régional, intra africain et international au bénéfice des populations africaines.
Jusque-là, les activités dans le domaine de la qualité en Afrique de l'Ouest se faisaient sans réel cadre d'intervention, a poursuivi Hussein. Il a affirmé par ailleurs, qu'avec la politique qualité de la CEDEAO (ECOQUAL), rien ne se fera comme avant.
Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a, dans son allocution, relevé le caractère historique de ces assises en terre ivoirienne. Il a salué les efforts des différents systèmes d’accréditation qui permettent aujourd’hui, « l’accès de nos populations à des produits de qualité ».
Et cet environnement de qualité, « requiert que nos entreprises se mettent à niveau afin de bien en tirer profit », a-t-il fait savoir.
A noter que le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a été créé en 2010 par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie au sein de l’UEMOA.
Il vient d’être admis membre associé de la coopération internationale d’accréditation des laboratoires (ILAC). La mise en place du Système d’accréditation de la CEDEAO (ECORAS), dans lequel le SOAC joue un rôle majeur, couvre huit des Etats membres, qui met en application de la Politique régionale de la qualité de la CEDEAO (ECOQUAL).
Le SOAC est appuyé également par le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO), financé par l’Union européenne à hauteur de 12 millions d’euros et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), dont l’objectif est de garantir au consommateur l’accès à des produits de qualité tout en appuyant le développement du commerce entre la région ouest-africaine et le reste du monde.
Mohamed Compaoré
FPI de Gbagbo ou FPI d’Affi. Laqualle des deux branches du front populaire ivoirien(FPI), le code électoral ivoirien autorisera-t-il à présenter un candidat à la prochaine présidentielle ivoirienne d’octobre 2020? A cette question, on pouura répondre par une autre: la loi électorale autorise-t-elle à un parti de présenter deux candidats à la fois à une présidentielle ?
Avant 2020, il faut s’interroger déjà sur ce qui pourrait se passer dans la grande famille des frontistes, au regard du bicéphalisme qui se vit à la tête de ce parti depuis la chute de leur leader. La question de candidat légitime ou illégitime du parti pourrait se poser.
Si M. Affi N’Guessan clame, avec véhémence, qu’il est le président légitime du FPI, ce qui est vrai au regard de la loi, il est important de savoir ce qui adviendra du sort de ses camarades Gbagbo ou rien (GOR) qui l’ont exclu lors du 4éme congrès du parti tendance Gbagbo à Moossou et Bonoua en août 2018.
Si en octobre 2015, la branche proche de Laurent Gbagbo a délibérément boycotté la présidentielle et aussi les autres élections (législatives, régionales, municipales, sénatoriales en 2018), elle compte bien revenir dans le jeu politique en 2020. Les différents responsables de cette branche tels que Assoa Adou, Simone Gbagbo l’ont maintes fois annoncé à des sorties officielles.
En 2020, logiquement, Affi N’Guessan qui a déjà annoncé sa candidature sera le « candidat légitime du FPI », selon la légitimité que la loi lui confère, même s’il se retrouvera toujours en minorité comme en 2015. Cependant, il sait très bien que ses camarades frontistes ne resteront pas les bras croisés. Et si M. Affi ne renonce pas à son ambition présidentielle, son parti pourrait donc avoir deux candidats. Lui (Affi N’Guessan) sera face à un autre issu de la branche des Gbagbo ou rien.
Juridiquement, c'est bien M. Affi et ses partisans qui utiliseront le logo et les couleurs du FPI. Mais, il faut s'attendre également à voir ses camarades, qui ont Gbagbo pour leader, utiliser le même logo et couleurs du parti. On aura donc d’un côté Affi N’Guessan, candidat reconnu par la loi et de l’autre côté un candidat, c’est sûr que ça ne sera pas M.Gbagbo, du même parti qui sera à la recherche d’une légitimité au(x) meme(s) logo et couleurs. Ca sera une première dans notre pays. Un parti, deux candidats à la présidentielle.
La question qu’il faut se poser alors : est-ce que la loi électorale ivoirienne autorise-t-elle une telle possibilité, c’est-à-dire un seul parti avec deux candidats avec le même logo et les mêmes couleurs ? Si oui, tant mieux. Si non, Affi Nguessan sera le seul candidat légitime du FPI dont les dossiers seront enregistrés en tant que tel sur les bulletins de vote de la Commission électorale indépendante(CEI). Ainsi donc, s'il est reconnu par la loi comme tel, les GOR n’auront d’autre choix que de créer un parti ou un mouvement avec un nouveau logo et de nouvelles couleurs pour la présidentielle et toutes les élections qui seront ouvertes.
Et cela ne sera pas nouveau sous le soleil. En France en 2007, le président Emmanuel Macron, alors membre du parti socialiste a quitté ses camarades et à créer un mouvement dénommé « En marche » pour aller à la présidentielle. Lequel mouvement est devenu plus tard «La République en marche », après qu'il a remporté la présidentielle.
Soit les GOR empruntent cette voie, soit ils partent en candidat indépendant, soit ils se rallient. Tout simplement.
Daniel Coulibaly