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Selon une étude, les communautés de pêcheurs du Malawi utilisent des moustiquaires imprégnées d’insecticide destinées à la prévention du paludisme, comme filets de pêche.
La même tendance a également été observée au Cameroun, où la pratique est répandue.
Dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, les efforts soutenus pour prévenir la transmission du paludisme par les moustiques ont abouti à distribuer à la population plus d’un milliard de moustiquaires imprégnées d’insecticide.
Mais l’étude ajoute que malgré la distribution d’environ 28 millions de moustiquaires traitées à l’insecticide entre 2004 et 2017 au Malawi, le paludisme reste un problème majeur dans le pays.
Selon l’étude, publiée dans l’édition du Malaria Journal datant du 18 septembre, des chercheurs ont découvert que les les communautés de pêcheurs du Malawi utilisaient des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour la pêche et à d’autres fins, notamment en agriculture.
“Dans certaines communautés de pêcheurs, nous avons pu voir des moustiquaires neuves converties en filets ou utilisées pour le séchage du poisson.” | Don Mathanga, Université du Malawi
« Dans certaines communautés de pêcheurs, nous avons pu voir des moustiquaires neuves converties en filets ou utilisées pour le séchage du poisson », déclare Don Mathanga, co-auteur de l’étude et directeur du Malaria Alert Centre de l’Université du Malawi.
Don Mathanga ajoute que les moustiquaires ne sont efficaces que si elles sont utilisées à grande échelle, car elles protègent les personnes qui les utilisent, mais ont également un effet sur l’ensemble de la population, si la couverture est élevée.
« Lorsque les moustiquaires sont retirées pour être utilisées à d’autres fins, cela signifie que la couverture diminue et que les effets au niveau de la population ou même au niveau individuel sont réduits. La lutte contre le paludisme est alors affectée », explique-t-il.
Les chercheurs ont eu recours à 15 discussions de groupe impliquant 146 participants et à des méthodes d’observation pour collecter des données sur cinq sites, représentant les régions du nord, du centre et du sud du pays.
La collecte des données a eu lieu en octobre 2017.
L’étude a identifié les problèmes économiques et l’insécurité alimentaire comme les principales raisons de l’utilisation abusive des moustiquaires traitées.
« Lorsque le personnel de santé distribue les moustiquaires pour la prévention du paludisme, les acquéreurs viennent cajoler les gens pour qu’ils vendent leurs moustiquaires afin qu’ils puissent les utiliser dans le cadre d’activités liées à la pêche », a déclaré un répondant de sexe masculin.
« Ils viennent persuader les gens de vendre, alors à cause de la pauvreté, les gens vendent pour acheter du sel ou de la farine de maïs ».
Eliningaya Kweka, professeure agrégée en entomologie médicale à l’Institut de recherche sur les pesticides tropicaux d’Arusha, en Tanzanie, s’est félicitée des recherches sur l’utilisation abusive des moustiquaires.
« Dans les zones lacustres des pays d’Afrique de l’Est, l’utilisation abusive des moustiquaires pour la pêche est un problème au sein des communautés », a déclaré Eliningaya Kweka à SciDev.Net.
« Les gouvernements devraient appliquer des mesures strictes à la base contre l’utilisation abusive des moustiquaires. »
Eliningaya Kweka estime qu’il devrait y avoir une politique régissant la disponibilité des filets de pêche standard dans tout le pays, en les rendant disponibles à un prix subventionné par le gouvernement.
Malumbo Mtete, chercheur en biomédecine à la clinique Kande sur les rives du lac Malawi, dans le district de Nkhata Bay, a ajouté qu’il était nécessaire de mettre en place des interventions visant à modifier les comportements des bénéficiaires de moustiquaires dans les zones de pêche.
Malumbo Mtete affirme que les mauvaises pratiques pourraient dissuader les donateurs de financer la fourniture de moustiquaires gratuites pour la lutte contre le paludisme.
Source : Jstm
Le bureau du contrôle des actifs étrangers (OFAC) du département du Trésor des Etats-Unis a sanctionné ce samedi 11 Octobre quatre personnes pour faits de corruption en Afrique du Sud conformément au décret présidentiel 13818, en application de la loi Magnitski.
Plus précisément, l’OFAC a désigné Ajay Gupta, Atul Gupta, Rajesh Gupta et Salim Essa pour leur implication dans des dispositifs de corruption faisant intervenir des fonctionnaires et des employés d’entreprises appartenant à l’État pour leur propre gain.
À la suite des actions, tous les biens ou intérêts sur des biens des personnes désignées dans les territoires sur lesquels les États-Unis ont compétence sont bloqués. De plus, il est généralement interdit aux ressortissants américains de participer à toute transaction avec des personnes visées par ces mesures, et des entités détenues ou contrôlées par des personnes désignées.
La mesure prise témoigne de l’engagement constant des États-Unis en faveur de la promotion de la transparence, la responsabilité et l’état de droit au niveau mondial.
L’OFAC a tenu à saluer le rôle crucial joué par les activistes de la société civile, les lanceurs d’alerte et les journalistes d’investigation sud-africains pour mettre en lumière l’incitation par le réseau Gupta à l’abus de pouvoir public criminel et d’autres actes de corruption qui ont découragé l’investissement et freiné la croissance économique de l’Afrique du Sud.
Les États-Unis appuient fermement les efforts déployés par le gouvernement sud-africain et son appareil judiciaire indépendant, ses commissions d’enquête judiciaires et ses forces de l’ordre, pour enquêter sur des allégations de corruption et intenter des poursuites en justice.
Il est essentiel de punir et de dissuader la corruption afin de veiller à l’avenir à la responsabilisation du gouvernement, pour favoriser la croissance économique et les opportunités pour tous les citoyens sud-africains.
M.J
Une délégation du gouvernement du Sénégal, conduite par le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a fait le point avec les représentants de la Banque Africaine de Développement sur les préparatifs en cours, en vue d’accueillir en mars 2021 le Forum mondial de l’eau, à Dakar au Sénégal.
Le 8 octobre, le ministre Serigne Mbaye Thiam a rencontré la vice-présidente de la Banque en charge de l’Agriculture et du développement humain et social, Jennifer Blanke, et son équipe de direction pour discuter de la participation de la Banque à l’organisation et au déroulement de la rencontre.
« Le forum constitue pour la Banque une excellente occasion de présenter et de faire progresser son programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement, et nous félicitons le gouvernement du Sénégal pour le travail préparatoire accompli jusqu’à présent », a déclaré Jennifer Blanke.
Le forum se tiendra dans la capitale sénégalaise du 22 au 27 mars 2021 et aura pour thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».
Le ministre Serigne Mbaye Thiam a remercié la Banque pour son concours, notamment pour le parrainage de femmes et de jeunes délégués à la réunion préparatoire du forum, en juin dernier. « Notre gouvernement compte sur la Banque africaine de développement pour sa contribution à la mobilisation des ressources considérables qui seront nécessaires, pour faire de ce premier Forum mondial de l’eau organisé en Afrique subsaharienne, une réussite », a-t-il affirmé.
Lors d’une autre réunion tenue à l’intention des représentants du Département de la Banque en charge du développement de l’eau et de l’assainissement ainsi que pour d’autres membres du personnel de la Banque, le secrétaire exécutif du comité d’organisation du forum, Abdoulaye Sène, a fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs de la rencontre et a répondu aux questions sur le forum, considéré comme « le plus grand événement international sur l’eau. »
« La Banque, en tant que leader du développement du secteur de l’eau en Afrique, jouera un rôle important dans l’organisation du forum », a déclaré Wambui Gichuri, directeur du Département du développement de l’eau et de l’assainissement, à la Banque.
Abdoulaye Sène a fait savoir aux responsables de la Banque que Dakar attendait plus de 20 000 participants en provenance de plus de 170 pays. « Le fait d’avoir attribué au Sénégal l’organisation de ce forum, témoigne de l’urgence du problème de l’eau pour l’Afrique et de l’attachement du pays au programme pour l’eau », a-t-il déclaré.
« Le forum sera un processus multipartite ciblé, inclusif, intégré, à composition non limitée, en interaction et en synergie avec les événements internationaux », a également précisé le secrétaire exécutif, ajoutant que le Forum Dakar 2021 aborderait les problèmes actuels et futurs au niveau international portant sur les rapports de l’homme à la nature. Cela servira ainsi de stimulant et d’accélérateur pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement et la réalisation des Objectifs de développement durable pour le Sénégal, l’Afrique et la planète, a-t-il expliqué.
Mohamed Compaoré
Dans une déclaration faite le 12 octobre 2019 à Marrakech (Maroc), le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a appelé à une coalition militaire internationale robuste pour faire face au terrorisme dans le Sahel. Il intervenait à l'ouverture de la 12ème édition de la World Policy Conference.
« Concernant le terrorisme dans la zone du Sahel, il faut aller au-delà de la présence de la France et de la CEDEAO et mettre en place une vraie coalition internationale, pour avoir une intervention aussi forte qu'en Syrie », a dit Amadou Gon Coulibaly.
Selon, le Chef du gouvernement ivoirien, cela s'avère nécessaire, au moment où l'Afrique enregistre des progrès économiques depuis quelques années. Avec un taux de croissance de 3,5%, supérieur à la moyenne mondiale. Quant au taux de pauvreté extrême, il est passé, selon la Banque africaine de développement (BAD), de 57% en 1990 à 35% en 2015.
Ces progrès, a-t-il dit, sont aujourd'hui menacés ou annihilés dans certaines régions, notamment au Sahel, par le terrorisme. D'où la nécessité d'une intervention plus robuste, non seulement dans l'intérêt de l'Afrique, mais aussi dans ceux de l'Europe et du reste du monde.
Et d'ajouter que les " succès de la coalition militaire internationale en Syrie se transforment en risques au niveau du Sahel".
D'autre part, Amadou Gon Coulibaly a salué et encouragé le multilatéralisme dans la gestion des affaires du monde. Pour lui, le Système des Nations Unies est aujourd’hui l’expression du multilatéralisme. Car il "contribue depuis des décennies, à la promotion du commerce international, à la définition des objectifs de développement durables, à la prévention de crises et à la résolution durable de conflits."
Et d'ajouter que ses résolutions "ainsi que sa mission de maintien de la paix, ont permis à la Côte d’Ivoire, un pays affaibli par une dizaine d’années de crises économique, politique et militaire, de relancer son développement économique et social."
La World Policy Conference discutera du 12 au 14 octobre des questions de gouvernance mondiale, avec des thématiques comme la mondialisation, les enjeux de la technologie dans la société, les perspectives économiques, l’environnement...
Amadou Gon Coulibaly y représentait le Président de la République Alassane Ouattara.
Fondée en 2008, la World Policy Conference est un espace de réflexion sur les questions de politique internationale
Source : Primature
La Banque Africaine de Développement (BAD) a pris part à l’édition 2019 des rencontres « Innovation et Jeunesse » qui se sont tenues du 30 septembre au 4 octobre derniers. Un évènement organisé conjointement par le ministère marocain de la Jeunesse et des Sports, le ministère danois des Affaires étrangères et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
L’objectif de cette rencontre était de permettre aux jeunes entrepreneurs d’apporter leur contribution aux chantiers de développement, notamment la promotion de l’innovation et du développement durable, la création d’emploi et le renforcement du dialogue intergénérationnel. C’est ainsi que plus de 100 jeunes ont participé, pour la première fois, à un laboratoire d’innovation. Avec comme finalité de créer de nouvelles solutions et ainsi mettre leurs talents au service de l’émergence économique du pays.
Soutenir les jeunes entrepreneurs est une constante priorité de la Banque africaine développement, poursuivie au Maroc à travers son programme Souk At-Tanmia (SAT). Une initiative financée par le Programme de partenariat dano-arabe (DAPP) qui se veut être un mécanisme de soutien à l’entreprenariat des jeunes et à la création d’entreprise et d’emploi. SAT combine ainsi accès au financement et accompagnement technique pour répondre aux besoins des jeunes, femmes, associations, coopératives et micro-entrepreneurs.
C’est dans ce cadre que la Banque a participé au comité de sélection des équipes des jeunes talents et tenu un stand lors de la journée intitulée « Dialogue et Jeunesse ». Un processus qui s’est conclu par la remise de trophées aux huit meilleures équipes qui bénéficieront désormais des services financiers et d’accompagnement pré et post-création de Souk At-Tanmia. A cela, s’ajoute l’organisation d’une séance d’information sur cette initiative qui a réuni plus de 100 jeunes entrepreneurs issus des différentes régions du Royaume.
« Nous sommes heureux d’apporter notre soutien pour aider tous les jeunes qui veulent entreprendre, créer et aller de l’avant », a déclaré le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, en présence de Son Altesse Royale, la Princesse Mary du Royaume du Danemark. « J’ai pu constater la diversité des talents et l’innovation dont ils font preuve pour créer des solutions. Je félicite les huit entreprises retenues qui bénéficieront de notre programme, Souk At-Tanmia » a-t-il ajouté.
Des procédés agro-industriels novateurs en passant par de nouvelles techniques de recyclage des déchets, les projets présentés ont démontré l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs. « Nous avons constaté l’incroyable diversité des idées présentées et l’audace des jeunes talents qui les portent avec détermination. Nous en sommes ravis et seront, à travers Souk At-Tanmia, à leurs côtés pour les suivre et les aider sur les prochaines années » a souligné Leila Kilani Jaafor, cheffe du projet SAT.
Le partenariat entre le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement qui, dure depuis près d’un demi-siècle, compte près de 170 projets et programmes totalisant un engagement financier de plus de 10 milliards de dollars. Ces financements couvrent différents secteurs stratégiques, notamment l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture ainsi que le développement social.
M.C
La Fédération Ivoirienne de Rugby (FIR) a paraphé, le lundi 07 octobre 2019 à la salle de conférence du ministère des Sports au Plateau (Abidjan) une convention avec le Consulat Général de France en Côte d’Ivoire.
Cette toute première convention entre le Consulat Général de France en Côte d’Ivoire et la Fédération Ivoirienne de Rugby vise à faciliter l’obtention de Visa Schengen longue durée aux athlètes de haut niveau ainsi qu’aux cadres techniques de la Fédération dans le cadre de leur formation. Le Consulat Général de France en Côte d’Ivoire a décidé d’accompagner la Fédération Ivoirienne de Rugby dans sa politique de formation et de promotion de la balle ovale.
C’est en présence du ministre des Sports, Paulin Claude Danho et l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson que cette convention a été signée. Le Président Elvis Tano a apposé sa signature au bas de cette convention pour le compte de la Fédération Ivoirienne de Rugby.
Laurent Souquière, le consul Général a fait de même au nom du Consulat Général de France en Côte d’Ivoire. Cette signature matérialise le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France dans le domaine sportif.
Le président de la FIR, Elvis Tano vient de réussir un gros coup pour la grande famille de la balle ovale ivoirienne et dans l’univers du sport en Côte d’Ivoire. Le patron du rugby Ivoirien s’est réjoui pour la confiance placée en sa fédération par le Consulat Général de France en Côte d’Ivoire.
Cette signature de convention intervient quelques mois après le partenariat signé entre la Fédération Ivoirienne de Rugby et la Fédération Française de Rugby (FFR).
En visite de travail à Abidjan en avril 2019, Serge Simon Premier vice-président de la FFR a scellé l’union entre ces deux fédérations membre de la World Rugby.
La convention historique entre la FIR et la FFR devra permettre entre autre, aux encadreurs Ivoiriens de bénéficier de l’expertise des cadres techniques de la FFR. Elle permettra également aux entraineurs ivoiriens de renforcer leurs compétences à travers des stages.
En plus du volet formation, l’équipe nationale de Rugby pourra se préparer pour ses compétitions internationales sur les installations sportives de la FFR.
C’est dans la continuité de cette collaboration entre ces deux fédérations que le Consulat Général de France en Côte d’Ivoire a décidé de parapher cette convention avec la FIR.
M.J
S.E.M. Philippe Lalliot, nouvel Ambassadeur de France au Sénégal, a remis ses lettres de créance à S.E.M. Macky Sall, Président de la République du Sénégal, ce 8 octobre 2019.
Né en 1966, le nouvel Ambassadeur de France au Sénégal a débuté sa carrière à la direction des Affaires juridiques du Quai d’Orsay avant d’être mis à disposition des services du Premier ministre.
Il a successivement occupé les postes de Premier secrétaire à Washington puis de Deuxième conseiller à la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles avant de revenir au Quai d’Orsay en tant que Chargé de mission auprès du Secrétaire général.
Philippe Lalliot a également occupé les fonctions de Consul général de France à New York, de Directeur de la communication et de la presse, Porte-parole du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, et d’Ambassadeur, Délégué permanent de la France auprès de l’UNESCO.
Il était jusqu’à présent Ambassadeur de France auprès du Royaume des Pays-Bas et Représentant permanent de la France auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
Ancien élève de l'École Nationale d’Administration (ENA) et de l'École Normale Supérieure de Fontenay Saint-Cloud, il est agrégé de sciences économiques et sociales. Titulaire d’un DEA en sciences administratives et d’un DEA en littérature française, il est également lauréat de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris. Il a été maître de conférences à l’IEP de Paris et à l’ENA.
S.E.M. Philippe Lalliot a été élevé aux grades de Chevalier de la Légion d’Honneur et de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
ll est marié et père de trois enfants.
M.J
Le 10 octobre 2019, le nouvel Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire Richard K. Bell a présenté officiellement ses lettres de créances au Président de la République SEM Alassane Ouattara qui les a acceptés.
« Je suis ravi d’être parmi vous et très reconnaissant à SEM le Président de la République de m'avoir reçu si rapidement après mon arrivée. Les Etats-Unis reconnaissent le rôle crucial de la Côte d'Ivoire dans cette région.
Ma mission est de renforcer encore davantage les relations déjà excellentes entre la Côte d'Ivoire et les Etats-Unis; de promouvoir la croissance économique inclusive par le commerce et l’investissement; et d’appuyer la stabilité si indispensable au progrès. Le peuple et le gouvernement américains sont convaincus que les élections démocratiques, libres et paisibles, renforcent la stabilité; et qu’il en va de même avec la bonne gouvernance inclusive et respectueuse des droits des individus.
Je me réjouis de la mise en œuvre d’un accord majeur entre la Côte d'Ivoire et la MCC du gouvernement américain", a notamment déclaré M. Bell après la célémonie.
"Tout d’abord parce-que les critères d’éligibilité de la MCC sont assez stricts et qu’ils ont été remplis; ensuite parce qu’il s’agit d’une contribution du peuple américain au développement de ce pays à hauteur de presque $525 millions, dans les domaines du transport routier et de l’éducation, ce qui devrait avoir un effet de multiplication en termes de croissance économique. Je suis fier également du programme PEPFAR, grâce auquel des centaines de milliers d’Ivoiriens sont vivants au lieu d’être morts du SIDA, et sont suffisamment libres du virus pour ne pas le transmettre à autrui. Nous avons bien d’autres domaines de coopération bilatérale, et je ferai de mon mieux pour faire fructifier au maximum le partenariat entre les Etats-Unis et la Côte d'Ivoire. Merci», a-t-il conclu.
La JForce est un programme destiné à toutes les personnes qui souhaitent être agent autonome en s’appuyant sur le réseau Jumia. Le programme de consultant en ventes de Jumia (JForce) vise à renforcer l’adoption de l’e-commerce dans tout le territoire et ainsi permettre l'émergence de futurs entrepreneurs avec le plein soutien de Jumia pour la formation et en leur permettant de collecter une commission sur chaque vente. Pour être JForceur (agent Jforce), il n’y a pas d’exigences particulières. Il faut juste être super motivé, dynamique, convaincant et surtout un smartphone avec internet. Intégrer la JForce est donc une possibilité donnée à tout le monde sans tranche d’âge spécifique.
“La Jforce est soit une activité principale pour certains, soit secondaire pour d’autres. Tout le monde peut devenir Jforceur et c’est toujours un plaisir pour nous de savoir que notre programme soutient la création d’emploi et le développement de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire et notamment dans les zones rurales”, soutient Eloi Le Rudulier, Manager JForce Côte d’Ivoire.
A travers la JForce, c’est plus de 10.000 entrepreneurs aujourd’hui qui apprennent à vendre, à gérer des équipes et à contrôler leurs revenus. C’est également un moyen pour eux d’élargir leur réseau professionnel en rencontrant d’autres entrepreneurs qui évoluent dans d’autres segments d’activités. Le programme de la JForce les aide à être plus autonomes et à développer leur leadership.
“La Jforce est une cellule très importante dans le projet d’expansion de Jumia dans les zones rurales. Par elle, les populations dans les zones éloignées , qui n’ont pas accès à un large choix de produits, peuvent elles ainsi bénéficier des services du e-commerce via l’assistance et l’aide des Jforceurs.” , nous dit Francis DUFAY, Directeur Général Jumia Côte d’Ivoire.
Le rôle premier d’un Jforceur, au-delà de se son rôle d’entrepreneur, est d’approcher les populations des zones rurales dont les besoins sont plus importants, les écouter et les accompagner dans leurs commandes sur Jumia et les suivre jusqu’à la livraison effective. Ce mode de fonctionnement réduit le fossé entre les populations urbaines et celles des zones rurales car tous peuvent désormais commander en ligne et se faire livrer. Rappelons par la même occasion que plus de 50% des livraisons de Jumia Côte d’Ivoire se font en dehors d’Abidjan.
“La Jforce favorise aujourd’hui une réelle proximité avec nos clients des zones rurales et facilite l’adoption du e-commerce », ajoute le Directeur Général de Jumia Côte Francis DUFAY.
Aujourd’hui, la Jforce est présente sur toute l’étendue du territoire national à travers plus de 55 points relais pour favoriser le développement de l’entrepreneuriat et procurer plus de satisfaction clientèle via la proximité.
ServCom : Jumia-Cote d’Ivoire
Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, conduira une délégation ivoirienne de haut niveau à Lyon (France), les 9 et 10 octobre 2019, pour participer à la sixième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial. Le Chef du gouvernement ivoirien y représentera le Président de la République, Alassane Ouattara.
Cette 6è Conférence a pour objectif de mobiliser donateurs et pays bénéficiaires, en vue de reconstituer les ressources du Fonds mondial pour le financement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme pour la période 2021-2023.
De 2011 à 2018, la Côte d’Ivoire a fait d’importants efforts en matière d’investissement dans le domaine de la santé. Le budget consacré au secteur est ainsi passé de 105 en 2011 à 415 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse d’environ 395,2%.
Le pays a enregistré des progrès importants dans la lutte contre le VIH, grâce aux efforts soutenus de l’ensemble des acteurs de la réponse nationale. En 10 ans, le nombre de nouvelles infections à VIH a chuté, passant de 25.000 en 2009 à 17.000 en 2018. Par ailleurs, le renforcement de la mise sous traitement ARV des personnes vivant avec le VIH a permis d’atteindre 252 127 bénéficiaires en 2018, contre 84 220 en 2010.
L’atteinte des 3x90 (90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable, et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée), est un objectif réalisable à l’horizon 2020.
En ce qui concerne la lutte contre la tuberculose, ce sont 21.300 patients tuberculeux, toutes formes confondues, qui ont été dépistés et pris en charge en 2018.
Quant à la lutte contre le paludisme, la prévalence hospitalière pour cette endémie a chuté de 17 points en 4 ans. L’utilisation de la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action chez les enfants de moins de 5 ans est passée de 3% en 2010 à 60% en 2018.
Organisée tous les trois ans, la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial rassemble des représentants des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois pandémies.
Source : Primature