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Le 30 décembre 2019, l'opposant ivoirien Charles Blé Goudé a été condamné par contumace à vingt ans de prison par un tribunal ivoirien. Des Pays-Bas, où il vit sous liberté conditionnelle, il lance un appel au président Ouattara.
CB : Quelle est votre première réaction ?
Charles Blé Goudé : Je suis carrément dans un état de surprise, parce qu’on me condamne par contumace et pourtant, je ne suis ni en fuite, ni introuvable. Je ne refuse pas de me présenter devant la justice de mon pays. Les autorités de mon pays savent où je suis puisque je suis devant la CPI [Cour pénale internationale] par leur volonté de me voir juger pour des faits postélectoraux. J’ai donc été acquitté. La procédure est encore en cours et à la surprise générale, on me condamne pour les mêmes faits dans mon pays. Cette instrumentalisation de la justice ridiculise le pouvoir en place et infantilise la justice. C’est malheureux pour la Côte d’Ivoire qu’on distribue comme ça des condamnations, des mandats d’arrêt, comme si c’était le petit cadeau de Noël que le chef d’État ivoirien voulait nous offrir.
CB : Vous dites que vous êtes condamné pour les mêmes faits [que ceux examinés par la CPI]. La justice ivoirienne affirme que non. Elle vous reconnaît coupable de « complicité de meurtres, de coups et blessures volontaires, de violence et de voies de fait » pendant la crise 2010-2011…
CBG : Tout le monde a suivi le procès ici à la CPI. On parlait des violences postélectorales, on parlait des barrages, on parlait des meurtres. Il faut éviter de jouer avec la justice, de l’instrumentaliser à des fins politiciennes, pour un agenda que tout le monde voit, surtout dans une année électorale comme 2020. Je trouve que ce à quoi nous assistons est un signe extérieur de fébrilité. Et tout le monde est traumatisé, tout le monde a peur. Cela ne donne pas confiance pour les mois à venir, pour les années à venir. Nous, nous voulons un pays calme.
CB : Mais les ONG internationales n’ont-elles pas dit que vous étiez l’un des principaux acteurs de la montée des violences dans la Côte d’Ivoire des années 2010-2011 ?
CBG : Tous les responsables des ONG ont défilé ici à la CPI. Et c’est au vu de ce qu’ils n’ont pas pu apporter de preuves que j’ai été acquitté. Alors en moins d’une journée, un procès a lieu en Côte d’Ivoire, et je suis condamné. Là où il y a eu des procédures pendant plus de 5 ans à la CPI. Aucun témoin ne défile à la barre en Côte d’Ivoire. Eux me condamnent. Où sont les victimes qui ont défilé devant la justice ? C’est honteux tout ça.
CB : Pour vous, le dossier est vide. Mais n’avez-vous pas été sanctionné par les Nations unies en 2006 pour « direction et participation à des actes de violences commises par des milices de rue » ?
CBG : Pour votre information, ces sanctions ont été levées avant même que je ne sois acquitté. Les sanctions dont vous parlez ont été levées.
CB :Et quand le procureur général près la cour d’appel d’Abidjan réfute tout agenda politique dans le procès qui vous a été fait, comment réagissez-vous ?
CBG : Je lui dis bien : monsieur le procureur, c’est vous-même qui m’avez transféré à la CPI pour des faits postélectoraux. Les faits pour lesquels vous me poursuivez à Abidjan, sont-ils différents des faits pour lesquels je suis poursuivi ici à la CPI ?
CB :Est-ce une décision de justice ou est-ce autre chose à vos yeux ?
CBG : Mais c’est tout sauf une décision de justice. C’est une décision politique qui revêt un vernis judiciaire, la stratégie du pouvoir est sue de tous. Écarter toutes les personnalités politiques en Côte d’Ivoire qui sont des adversaires redoutables pour le pouvoir, il faut donc les éloigner au maximum.
CB :Est-ce qu’il y a un rapport entre la condamnation de Laurent Gbagbo, au début de novembre, à 20 ans de prison et votre propre condamnation ?
CBG : Mais bien sûr. Le président Laurent Gbagbo, c’est un adversaire redoutable, c’est quelqu’un qui aujourd’hui compte en Côte d’Ivoire. Charles Blé Goudé, qui vient d’être condamné à 20 ans, c’est quelqu’un qui compte en Côte d’Ivoire. Alors cette distribution de condamnations comme des petits bonbons ne rassure pas. Moi, je voudrais inviter le chef de l’État ivoirien à nous rejoindre dans le processus de paix. Il ne faut pas qu’il affiche une fébrilité qui humilie la Côte d’Ivoire. Il faut qu’il nous rejoigne. Il faut qu’il accepte que des compétitions aient lieu. Il a dénoncé hier l’utilisation de la justice, il passe champion aujourd’hui dans l’utilisation de la justice.
CB :Quand vous dites « il a dénoncé hier ». Vous faites référence à quelle époque ?
CBG : Nous étions en 1995 quand, après la mort de Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara a quitté le pays. Il a dit qu’on l’empêchait d’être candidat dans notre pays parce qu’il est musulman et que la justice est utilisée contre sa personne. Je suis surpris que c’est ce monsieur-là qui, aujourd’hui, au lieu d’établir un État démocratique tout à son honneur, passe son temps à instrumentaliser la justice pour satisfaire son agenda politique.
CB : Vous souhaitez toujours une table ronde. Mais comment appeler au dialogue quand on est comme vous sous le coup d’un mandat d’arrêt ?
CBG : Tout dépend du gouvernement de Côte d’Ivoire. Si tel est que nous recherchons la paix, mais d’un claquement de doigts, le président Alassane Ouattara a le pouvoir de nous réunir nous tous pour que nous puissions en discuter. N’est-il pas vrai qu’il y a eu une table ronde à Marcoussis et que les Ivoiriens ont quitté Abidjan pour venir se réunir en France ? Nous étions en 2003. Aujourd’hui que Laurent Gbagbo, que Charles Blé Goudé sont ici en Europe, pas de leur fait, si le président Ouattara veut vraiment discuter, il sait comment nous réunir. Et moi, je le supplie, je lui lance encore cet appel de réunir les acteurs politiques ivoiriens pour vider le dossier postélectoral. Il faut éviter de remuer le couteau dans une plaie à peine cicatrisée.
CB : Lors de votre précédente interview à RFI, vous disiez : « Je ne suis pas un Hollandais. Ma place est en Côte d’Ivoire ». Mais aujourd’hui que vous ne pouvez plus rentrer dans votre pays, est-ce que votre horizon politique n’est pas en train de s’obscurcir ?
CBG : Non, non… J’ai foi en mes idées, donc je ne suis pas pressé. Bien au contraire. Moi, j’ai le temps, j’ai beaucoup de temps. Je suis un instrument de paix. Et cette condamnation ne m’empêchera pas du tout de continuer sur cette voie que j’ai choisie librement.
CB :Et en attendant votre retour, allez-vous soutenir un candidat pour la prochaine présidentielle en octobre prochain ?
CBG : On n’en est pas encore là. Mon parti aura l’occasion de se réunir et rendra publique sa décision.
CB : Oui, mais votre frère ennemi, Guillaume Soro, a conclu un accord politique avec Henri Konan Bédié…
CBG : Ça, c’est Guillaume Soro. Je suis Charles Blé Goudé.
CB :Un accord avec Henri Konan Bédié, est-ce possible ?
CBG : Un accord avec les acteurs politiques dont j’aurai pris le temps d’étudier leur projet politique qui épouse ma vision sociétale. C’est seulement à ce prix-là que je pourrai soutenir quelqu’un.
CB : En août 2019, vous avez rencontré des délégués du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) à La Haye…
CBG : Bien sûr qu’ils sont venus m’apporter leur soutien dans la situation dans laquelle je me trouve. Et nous ne sommes pas encore à un stade de soutenir un candidat.
CB : Il y a un mois, vous avez rencontré Guillaume Soro, votre frère ennemi. C’était une première depuis 2010. Qu’est-ce qui vous rapproche, est-ce le combat commun contre Alassane Ouattara ?
CBG : Jamais je ne me mettrai dans un combat contre un individu. J’ai décidé de rencontrer tous les acteurs politiques de la Côte d’Ivoire pour que nous parlions de paix. On peut se rencontrer pour se parler, on n’est pas toujours d’accord. Guillaume Soro est venu. Nous nous sommes expliqué, nous nous sommes parlé. Sa candidature n’était pas à l’ordre du jour de notre rencontre. Ce qui était à l’ordre du jour, c’était la paix dans notre pays. Il fallait le vider, ce dossier-là. Nous avons parlé. Nous nous sommes compris. Et pour le moment, je ne rends pas officiel ce que nous nous sommes dit.
CB :Le mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro pour « complot contre l’État ivoirien ». Qu’en pensez-vous ?
CBG : C’est ce que le gouvernement ivoirien a dit. L’affaire étant aux mains de la justice, il faut laisser la justice faire son travail. Je n’ai pas pour moi à m’immiscer dans une affaire judiciaire.
CB :Donc, ce que vous dites, c’est que les faits qui vous sont reprochés sont faux, mais que les faits qui sont reprochés à Guillaume Soro sont peut-être vrais ?
CBG : Je n’ai pas encore dit cela. Ce n’est pas moi qui dis que les faits qu’on reproche à Guillaume Soro sont vrais. C’est le travail de la justice de le dire. En ce qui me concerne, la Cour pénale internationale a conclu que cela n’était pas vrai. Et j’ai été acquitté. Voilà en ce qui me concerne. Pour Guillaume Soro, il faut laisser la justice à un moment donné dire ce qu’il en est.
CB :Concrètement, maintenant que vous avez ce mandat d’arrêt lancé contre vous par la justice ivoirienne, qu’allez-vous faire ?
CBG : Je vais m’entretenir avec mes avocats dès cet après-midi et dès samedi, je ferai une déclaration publique pour dire au monde entier ce que je compte faire. En attendant, je dénonce le harcèlement judiciaire.
Rfi
Le mandat d’Augustin Sidy Diallo, actuel président de la fédération ivoirienne de football (FIF), prend fin le jeudi 20 février 2020 à minuit. Selon les textes de la FIF, Augustin Sidy Diallo, président sortant, devra organiser les élections pour l’élection du nouveau président de la fédération au plus le 30 juin 2020.
Voici ce que dit l'article 42 aliéna 2 des textes de la FF.
L'élection du président a obligatoirement lieu au plus tard, le 30 Juin suivant la fin de la quatrième année civile de son mandat.
Pour l’instant, à part Didier Drogba qui a manifesté son désir de briguer la présidence de la FIF, aucun autre candidat ne s’est ouvertement déclaré. Dans les coulisses, Augustin Sidy Diallo voudrait bien se lancer ou soutenir son poulain Sory Diabaté, son 1er vice-président. Eugène Diomandé, président de Séwé sport de San Pedro, serait également intéressé. Et peut être aussi l'ex-international ivoirien Kalou Bonaventure.
Arrivé en 2011 à la présidence de la FIF, Augustin Sidy Diallo aura fait deux mandats de 4 ans. Il a, à son actif, deux finales de la CAN(Coupe d'Afrique des Nations). Une perdue le 12 février 2012 au Stade d'Angondjé à Libreville( Gabon) face à la Zambie et l’autre remportée en 2015 en Guinée-équatoriale face au Ghana.
Daniel Coulibaly
Les variations des prix des denrées alimentaires dans le monde peuvent aider à expliquer les différences régionales de malnutrition et d'obésité, les populations les plus pauvres manquant d'aliments sains, notamment les œufs et les produits laitiers en raison de leur coût élevé, selon une étude .
Le coût élevé d'une alimentation saine à blâmer pour la malnutrition
Les variations des prix des denrées alimentaires dans le monde peuvent aider à expliquer les différences régionales de malnutrition et d'obésité, les populations les plus pauvres manquant d'aliments sains, notamment les œufs et les produits laitiers en raison de leur coût élevé, selon une étude .
L'étude a révélé que l'abordabilité des aliments sains et malsains était «fortement associée» aux résultats nutritionnels , y compris le retard de croissance des enfants, et a conclu que davantage de recherches étaient nécessaires sur la façon de modifier les prix pour améliorer les régimes alimentaires dans les pays riches et pauvres.
Les produits laitiers, les œufs et la viande blanche étaient «très chers» dans la plupart des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur, tandis que la plupart des fruits et légumes étaient «relativement chers» en Asie et en Afrique subsaharienne, selon l'étude publiée le mois dernier. dansLe Journal de la nutrition . Les huiles, les graisses et les sucres étaient presque universellement bon marché.
«Nous avons constaté que les prix relatifs des produits laitiers et des œufs sont fortement associés à la variation internationale des taux de retard de croissance, conformément à une littérature abondante liant la consommation de produits laitiers à la croissance linéaire chez les jeunes enfants […]», indique l'étude.
Derek Headey, auteur principal de l'étude et chercheur scientifique principal à l'International Food Policy Research Institute, États-Unis, a déclaré: «Il y a environ deux milliards de personnes souffrant de carences en micronutriments tels que l'anémie, et plusieurs centaines de millions d' enfants très jeunes et vulnérables souffrant de ralentissement de la croissance à l'échelle mondiale. »Les
chercheurs ont estimé les prix de 657 produits alimentaires standardisés à l'aide de l'enquête 2011 International Comparison Program, qui portait sur 176 pays. Ils ont calculé comment le prix d'une calorie d'un aliment donné se compare à celui d'un panier représentatif de féculents dans chaque pays - une mesure appelée prix calorique relatif.
À l'aide d'autres ensembles de données et d'enquêtes démographiques sur la santé menées dans plusieurs pays, les chercheurs ont établi un lien entre les valeurs caloriques relatives des prix et la consommation de groupes alimentaires chez les enfants jusqu'à cinq ans et les femmes âgées de 15 à 49 ans, et les preuves des résultats nutritionnels comme la dénutrition et l'obésité.
«La plupart des aliments nutritifs sont chers dans les pays à faible revenu. Les œufs et le lait frais, par exemple, sont souvent dix fois plus chers que les féculents en termes caloriques », a indiqué l'étude.
Il a déclaré que les céréales pour nourrissons enrichies étaient relativement bon marché dans les pays à revenu élevé et à revenu intermédiaire supérieur, mais très chères dans les pays à faible revenu, où la dénutrition dans la petite enfance est la plus répandue.
Headey estime que si l'augmentation des taxes sur les produits alimentaires malsains n'a pas les effets escomptés, quelque chose doit être fait pour décourager les consommateurs de choisir des produits alimentaires malsains et les producteurs de les produire.
Il a déclaré que le coût élevé des œufs et du lait en Afrique subsaharienne était troublant et pourrait expliquer pourquoi la consommation des enfants de ces produits est si faible dans la région.
Cependant, Rose Omari, chercheuse principale à l'Institut de recherche sur les politiques scientifiques et technologiques du Ghana, dit que bien que l'étude aide à expliquer l'impact des prix des aliments sur la nutrition, la constatation que le lait est cher peut ne pas être uniforme dans tous les pays à revenu intermédiaire.
«Pour le Ghana, c'est vrai parce que nous ne produisons pas beaucoup de lait, mais au Kenya ou en Afrique de l'Est, ce n'est peut-être pas vrai», a déclaré Omari, qui mène des recherches sur l' alimentation et la nutrition . «Ce que nous promouvons ici au Ghana et dans d'autres pays, ce sont des sources végétales de protéines telles que le soja, qui sont relativement moins chères. Les produits d'origine animale sont bons, mais nous devons également éduquer les gens sur ceux qui sont en meilleure santé et ceux qui ne le sont pas. »
Omari a ajouté qu'il n'était pas clair ce que les auteurs considéraient comme des aliments sains . «Ils doivent faire une distinction claire entre les aliments nutritifs et les aliments sains», a-t-elle déclaré.
SciDev.net
Suite à sa visite de trois jours en Guinée-Bissau menée du 28 au 31 décembre, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, se félicite de l'annonce par la Commission électorale des résultats de l'élection présidentielle. Il applaudit le peuple de Guinée-Bissau pour le bon déroulement des élections et l'atmosphère pacifique qui a prévalu tout au long du processus électoral.
Le Représentant spécial salue les deux candidats pour leur magnanimité et leur élégance pour l'acceptation des résultats, et exhorte tous les militants à continuer à faire preuve de maturité et de retenue pendant la période postélectorale.
Le Représentant spécial félicite la Commission électorale pour la conduite exemplaire du processus électoral qui marque une progression importante dans le développement démocratique de la Guinée-Bissau.
Le Représentant spécial pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel réitère l'engagement des Nations Unies à continuer à soutenir le Gouvernement et le peuple de Guinée-Bissau dans leurs efforts en faveur de la consolidation de la paix et du développement.
M.J
L’homme d’affaires et philanthrope ivoirien Hamed Koffi Zarour (HKZ) promet de rester aux côtés des Ivoiriens en 2020. L’homme qui s’est révélé au grand public ces dernières années par des actions d’accompagnement d’incitatives entrepreneuriales jeunes, mais aussi par le financement de réalisation d’infrastructures sociales de base dans certaines localités rurales, a diffusé un message vidéo de nouvel an sur sa page facebook, visionné le 1er janvier 2020 par La Diplomatique d’Abidjan (LDA,www.ladiplomatiquedabidjan.net).
« Notre détermination à les appuyer sera tout aussi grande que concrète qu’elle l’a été en 2019, une année d’engagement et d’enseignement où nous avons tiré des leçons qui nous servirons pour demain », réitère HKZ.
« Nous avons ensemble réalisé des choses des choses incroyables, avec notre volonté et notre vision de voir nos populations évoluer dans de meilleures conditions de vie ; nous avons travaillé à rendre notre jeunesse plus entreprenante ; et investi dans la construction de la nation ivoirienne. Nous avons été partout où notre présence a été sollicité pour faire avancer de nombreux projets », rappelle-t-il notamment.
Se prononçant sur la situation politique du pays, qui organise une élection présidentielle en 2020, il a demandé à la classe politique, toute tendance confondu, d’éviter à la Côte d’Ivoire de nouvelles crises.
« Notre classe politique, toutes tendances confondues, nous sert un air de déjà-vu, qui nous rappelle, hélas, de terribles souvenir que nous ne souhaitons point revivre ; (…) il nous faudra, dès à présent, nous rassembler, quel que soit nos obédiences politiques, ethniques et religieuses. Tant et trop de choses importantes nous unissent si bien qu’il ne faut surtout pas nous laisser diviser par ce qui est chimère », fait-t-il remarqué.
Toutefois,Hamed Koffi Zarour appelle les Ivoiriens à être confiants en l’avenir, formulant ses « meilleurs vœux » à l’ensemble de ses concitoyens.
Armand Tanoh
Le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’instar de ses homologues des autres pays du monde, a livré, dans la nuit du mardi 31 décembre 2019, son message à la nation pour le nouvel an. Mais un détail a très vite fait de sauter aux yeux de l’observateur averti, entretenant davantage le flou quant à une éventuelle candidature du chef de l'Etat à l’élection présidentielle de 2020.
« (…) Mon émotion est encore plus grande cette année, car ce sont les derniers vœux du second mandat à la magistrature suprême que vous avez bien voulu me confier », lance d’entrée Alassane Ouattara. Une introduction qui interroge : « derniers vœux du second mandat » ? Pourquoi pas « derniers vœux en tant que Président de la République » ? Il y a bien là une nuance, puisque, bien que la constitution n’autorise que deux mandats présidentiels successifs, Ouattara a toujours estimé que ce second mandat ne saurait l’empêcher de briguer un autre car, dit-il, la nouvelle constitution votée en 2016 remet les comptes à zero. De quoi lui ouvrir la possibilité de se présenter pour « un premier mandat pour le compte de la 3ème République.
Avec ce choix judicieux et intelligible des mots, le chef de l’Etat amplifie le flou. Lui qui a prévenu en novembre qu’il sera candidat si des gens de sa génération le sont. Sans citer de nom, même si les intentions de candidature de son ex-allié, l’ancien président de la République Henri Konan Bédié devient de plus en plus un secret de polichinelle.
Alassane Ouattara ne s’arrête pas là. Dans son discours de nouvel an, il va même rappeler les bons points de ses deux mandats. « Comme vous le savez, l’année 2020 sera une année importante pour l'avenir de notre chère Côte d'Ivoire. C’est pourquoi, à l’occasion de ces vœux, j’aimerais que nous regardions le chemin parcouru, ensemble, vers la modernisation de la Côte d’Ivoire, la consolidation de la Nation ivoirienne, et l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens », affirme-t-il.
Vantant la forte croissance économique du pays de 7 à 9%, matérialisée par la construction et la réhabilitation de nombreuses infrastructures dont de nombreuses routes bitumées et ponts, Ouattara revient sur d’autre progrès à savoir relèvement du SMIG, les filets sociaux en faveur des familles démunies, l’électricité à des coûts sociaux pour plus d’un million de familles. Il évoque en outre l’intensification de l’adduction en eau potable des localités rurales, le début de la Couverture maladie universelle, l’équipement des établissements scolaires.
Un bilan de gestion des affaires qui en dit long. « De toutes les façons, il (Ouattara) n’aura pas d’autre choix que de se présenter à la prochaine présidentielle. Il y a trop de défis à affronter », a commenté un cadre du RHDP, le parti présidentielle, approché par La Diplomatique d’Abidjan www.ladiplomatiquedabidjan.net) après le discours du chef de l’Etat.
2020, l’année tant attendue, tant redoutée, est enfin là. Héritant des incertitudes de 2019, en attendant décoder ses propres inconnues.
Armand Tanoh
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien de la Communication et des Médias a bien voulu se prononcer sur les derniers développements de l’actualité nationale marquée par « l’Affaire Soro Guillaume », lors d’une interview accordée à l’AIP. Il revient notamment sur les propos de M. Soro accusant le Président Ouattara d’être le « père » de la rébellion, tout en dressant un bilan succinct de l’activité gouvernementale en 2019. Entretien.
AIP : Monsieur le Ministre, l’actualité est marquée par l’accusation de l’ex-Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, par la justice ivoirienne, de tentative de déstabilisation du pays mais aussi de détournement de deniers publics. Cette affaire a pris un autre développement avec les récentes révélations du concerné à propos du Président de la République : quels commentaires faites-vous de la déclaration de Monsieur Soro Guillaume qui affirme que le Président Alassane Ouattara est le « père » de la rébellion ?
Sidi Touré : C’est le même Soro Guillaume qui affirme noir sur blanc, en parlant du Président Ouattara, à la page 58 de son livre intitulé POURQUOI JE SUIS DEVENU UN REBELLE : « Je n’ai aucun doute sur sa capacité à assumer la conduite des affaires de l’Etat. Mais il n’est pas conséquent de prétendre que la rébellion ivoirienne est la branche armée du parti de M. Ouattara … nous ne sommes absolument pas la branche armée de M. Ouattara … ». Permettez-moi à ce titre d’inviter Monsieur Soro à plus de cohérence avec sa propre conscience.
Pour ma part, j’ai été chef de cabinet du Président de la République pendant plusieurs années avant qu’il accède à ses fonctions actuelles, je tenais son agenda, je suis donc un témoin vivant, et je peux vous assurer que le chef de l’Etat travaillait essentiellement à promotion des valeurs du vivre ensemble, à travers son parti d’alors, le RDR. Nous avions à cette époque plusieurs modes d’expression en notre qualité de première force de l’opposition, et les armes et la violence n’en faisaient pas partie.
Nous assistons malheureusement, aux élucubrations d’individus en déphasage avec la Côte d’Ivoire actuelle qui n’est plus celle d’hier. Le Gouvernement n’acceptera pas de faire revivre aux ivoiriens le douloureux passé des différentes crises. La Côte d’Ivoire ne sombrera plus dans la violence.
AIP : Ne craignez-vous pas le grand déballage annoncé par le camp de Soro ?
Sidi Touré : Il n’y a rien à craindre. On se connait dans ce pays !
Cela fait plusieurs jours qu’on nous promet ce prétendu déballage. Malheureusement ils n’ont rien d’autres que des accusations sans fondement pour essayer de noyer le poisson. Tout cela ressemble à de la diversion ! La question demeure, oui ou non, Guillaume Soro, à travers ses dires et les armes découvertes, avait-il en projet de déstabiliser la Côte d’Ivoire ? Et pour cela, j’invite Madame Affoussy Bamba à se rendre à Abidjan avec son client pour se faire entendre. Ce n’est pas sur Facebook, qu’ils parviendront à se défendre. Les faits sont suffisamment graves.
AIP : La visite du Président Obiang s’inscrit-elle dans le cadre d’une négociation en faveur de Monsieur Soro ?
Sidi Touré : Cette visite s’inscrit plutôt dans le cadre de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la Guinée Equatoriale. Des questions régionales et internationales ont également été abordées. A ce titre, les Chefs d’Etat ont évoqué la récente décision de l’UEMOA d’adopter l’ECO comme future monnaie. Vous avez constaté comme nous l’intérêt porté par le Président Obiang par cette réforme historique dont nous devons être fiers.
AIP : Sur un tout autre sujet, Monsieur le Ministre, nous sommes au terme de l’année 2019, quel bilan faites-vous de l’action gouvernementale et comment entrevoyez-vous l’année 2020 ?
Nous terminons cette année avec plusieurs motifs de satisfaction, notamment aux plans économique et social. Notre pays fonctionnera à partir de 2020 en mode budget-programme. Un nouveau système qui nous permettra d’intégrer de façon plus accrue la culture de la performance à notre gestion budgétaire.
Il faut noter également, le Programme social du gouvernement, développé sous le leadership du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, qui nous a permis de toucher du doigts et d’améliorer considérablement le vécu des populations. A ce propos, j’invite tous les ivoiriens et ivoiriennes à suivre avec beaucoup d’attention l’adresse du chef de l’Etat ce mardi 31 décembre à 20h sur les antennes de la RTI car d’importants messages seront délivrés.
(AIP)
Des journalistes Ivoiriens, membres de Journalistes Volontaires pour la Paix et la cohésion sociale (JVP), une association de journalistes de diverses rédactions ivoiriennes, ont organisé un mini-colloque sur ‘’la paix et la cohésion sociale’’, à la salle de mariage de la Mairie d’Anyama, vendredi 20 décembre 2019, en présence des autorités municipales représentées par M Gueu Gaston, adjoint au Maire Amidou Sylla, et Mme Dadjé Guéhi Rosalie, Secrétaire générale de la Mairie.
A cette occasion, plusieurs personnalités ont été distinguées, avec des diplômes d’honneur, au nombre desquels Messieurs Kouakou Kouakou Michel, Sous-préfet d’Anyama, Amidou Sylla, Maire de la Commune, Djoman Yapi Constant, président des cadres Akyé Gnan pour le développement d’Anyama et Brofodoumé, El Hadj Seydou Diaby, Imam de la Mosquée centrale d’Anyama.
Une campagne pour sensibiliser les populations des 13 Communes du District autonome d’Abidjan sur la nécessité de vivre dans la paix et la cohésion, surtout à l’approche des échéances électorales de 2020, généralement sources de conflits entre les militants et autres communautés, c’est la mission que s’est assignée JVP, avant de se rendre dans les régions du pays.
Qui entend, par ces actions, faire de la communication de proximité afin d’emmener les Ivoiriens et les communautés étrangères vivant sur le territoire national, généralement loin des médias et la presse qui véhiculent des messages de paix et de cohésion sociale, à comprendre l’importance du respect des règles de vie communautaire.
Ainsi, après l’étape d’Abobo le 08 novembre dernier, et avant les Communes d’Attécoubé et Yopougon dans les tout prochains jours, plusieurs leaders d’opinion , de communautés et de guides religieux d’Anyama ont été invités à plancher sur ‘’la paix et la cohésion sociale’’, thème principal du mini-colloque tournant inspiré du livre ‘’Regard sur les paroles de Mambé’’ du Sénateur Michel Coffi Benoît’’.
Pour les sept panélistes du jour, ‘’l’initiative des journalistes est la bienvenue, en ce sens que la presse a été chaque fois indexée de mettre de l’huile sur le feu qui a brûlé le pays ces dernières années’’. Prêts pour la sensibilisation des membres de leurs différentes communautés et alentours, les leaders de communautés et autorités ont salué l’initiative de JVP qu’ils voudraient voir faire tâche d’huile.
K.S
La réécriture politique du grand nord sous l’ère Alassane Ouattara s’écrira certainement sans la participation de l’enfant prodige du Tchologo Guillaume, et pour cause. L’ancien chef rebelle a voulu créer un buz au plan national qui malheureusement lui ai tombé sur la tête.
Comme pour dire que naïveté pour la conquête du pouvoir suprême a été un échec. Depuis son départ du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Guillaume Soro ne fait que des erreurs qui vont certainement lui coûter cher a l’avenir. Et pourtant, le jeune prodige du président Alassane Ouattara était bien partir pour gravir tous les échelons de la hiérarchie politique et diplomatique.
Car, malgré son jeune âge, il a été d’abord député, premier ministre, président de l’Assemblée Nationale. Il lui restait tout simplement un échelon à franchir, ce qui ne pouvait se faire qu’avec patience et persévérance. Mais hélas, il a confondu vitesse et précipitations pour tomber au bas de l’échelle. C’est ce que l’on appelle le phénomène du thermomètre selon qu’il fait chaud ou froid.
Tout porte à croire désormais que les portes de son objectif final lui sont désormais fermées. C’est le lieu de dire que l’humain peut proposer et que dieu peut disposer toujours au dernier ressort. Aujourd’hui, il est clair que l’élément subversif de la Côte d’Ivoire qui ne veut plus retourner en arrière comme en 2010, Guillaume Soro devient automatiquement l’ennemie de tout un pays et de tout un peuple qui n’aspire qu’a la paix et a la prospérité, pour ne pas dire de l’émergence.
Les conséquences immédiates de la folie du jeune Niarafolo est qu’il a multiplié par 1000 ses ennemies. Il va perdre beaucoup de sympathisants et de soutiens comme une pintade qui perd ses plumes. L’on pourrait se demander alors, de quelle eau maudite Guillaume Soro s’est-il abreuvé pour mériter un triste sort ?
M.J
Le mercredi 18 décembre dernier, la salle de réunion de la chefferie d’Anono ( Riviera) a abrité une double cérémonie de la Fondation Goumont Diagou Mathurin (FGDM). D’une part la remise de 120 permis de conduire à des jeunes en fin de formation et d’autre part le lancement des activités de l’année 2020.
Fidèle à sa tradition dans la philanthropie, cette fondation a fait bénéficier six villages de Cocody ( Blokoss, Anono, M’Badon, Cocody village, M’pouto, Akouedo) et d’autres jeunes inscrits directement sur le site de la fondation. Selon, M Diagou Dominique, président de FGDM, un budget de plus 44 millions avait été adopté en 2019. Et 234 demandes avaient été faites. Mais 150 ont été satisfaites.
Des permis de conduire, des activités dans les villages, des formations qualifiantes, la récompense des meilleurs élèves, école maternelle (31 millions dont 15 millions pour la participation du président). Sans oublier le financement d’autres projets d’autres communautés. Mais ce budget a été dépassé pour atteindre les 55 millions dont 23 millions comme contribution du président et de généreux donateurs. Diagou a ensuite prodigué de sages conseils aux 120 bénéficiaires du permis de conduire. « Après avoir obtenu le permis, ne gardez pas dans votre placard. Faites vôtre cette principe: « Tchimbered pa moli » en créole qui veut dire: « Toujours tenir bon et ne jamais baisser les bras ».
Il leur a ensuite dit une fois au volant de respecter le code de bonne conduite en étant sympathiques au volant. « Ne roulez pas comme des fous. J’ai été au Rwanda. Là-bas, quand le feu passe à l’orange, tous les automobilistes ne bougent plus. Il faut suivre cet exemple. Portez toujours la ceinture de sécurité. J’ai été victime.
prodigue de sages conseils aux bénéficiaires: soyez sympathiques au volant. Quand le feu est à l’orange,arrêtez vous comme cela se passe au Rwanda. J’ai été victime d’un accident parce que je n’avais pas porté la ceinture de sécurité », a-t-il déclaré.
Pour terminer son propos, il a remercié la chefferie d’Anono qui lui avait déjà exprimé toute sa gratitude pour les opportunités d’emploi qu’il offre à la jeunesse.
Notons qu’avant de remettre le permis de conduire aux bénéficiaires, la fondation a soldé le financement de la formation au hauteur de 6,6 millions de francs en remettant un chèque à une auto-école de la commune d’Abobo formatrice des candidats.
En retour, les bénéficiaires ont formulé des bénédictions aux membres de la formation. La cérémonie a pris fin par une photo de famille et une distribution de fiches d’inscription pour l’année 2020.
K.S
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