Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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mardi, 02 avril 2024 23:44

APPEL D’OFFRE

Avocats Sans Frontières France (ASF France), association loi 1901, contribue à faire respecter les droits fondamentaux, en favorisant l’accès au droit et à une justice équitable pour les plus vulnérables, en défendant toute personne privée d’une défense libre et indépendante et en renforçant les capacités d’agir et l’autonomie des acteurs locaux.

ASF France cherche un(e) consultant(e) ou une équipe de consultants pour une étude d’impact de son projet IMPACT (Implication des Médias Numériques pour une Prévention Active des Conflits et des Tensions) mis en œuvre en République de Guinée et en Côte d’Ivoire.

Financé par l’Union européenne et l’Agence Française de Développement, en appui aux gouvernements guinéen et ivoirien et mis en œuvre par un consortium composé de 5 associations, le projet IMPACT, qui a débuté en mars 2022, vise à renforcer le rôle positif de la société civile en particulier les médias numériques en matière de prévention des conflits.

IMPACT vient ainsi en appui à la société civile afin de maximiser le potentiel des médias (traditionnels, communautaires, sociaux) sur les dynamiques de conflit pour qu’ils contribuent à construire et consolider une paix durable en Côte d’Ivoire et en Guinée.

En ce sens, le projet considère que la société civile doit pouvoir jouer un rôle central dans la prévention des conflits et doit bénéficier à cet effet d’un renforcement de ses capacités.

Le projet IMPACT est le fruit d’une collaboration entre plusieurs organisations : deux structures françaises, Avocats Sans Frontières France (ASF France) et Danaïdes ; une plateforme panafricaine, AfricTivistes ; et deux associations nationales : l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) et le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Toutes les informations relatives à la mission et aux conditions de réponse à l’appel d’offre se trouvent dans les Termes de Référence ici :

https://www.avocatssansfrontieres-france.org/media/data/paragraphes_documents/documents/file-249.pdf

Date limite de candidature : 14 avril 2024.

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Plus de 80 partis politiques et organisations de la société civile au Mali réclament l'organisation "dans les meilleurs délais" d'une élection présidentielle et la fin de la transition dans ce pays sahélien dirigé par une junte depuis 2020.

Ils soulignent tous, dans deux communiqués distincts, que la durée de la transition a pris fin le 26 mars dernier.

Un premier groupe formé d'associations et de partis politiques au Mali "demande aux autorités en place, au regard du vide juridique et institutionnel (...) de créer les conditions d'une concertation rapide et inclusive, pour la mise en place d'une architecture institutionnelle, à l'effet d'organiser, dans les meilleurs délais l'élection présidentielle", selon les termes d'un communiqué publié dimanche soir.

Les signataires du communiqué ajoutent qu'ils auront recours à "toutes les voies légales et légitimes, pour le retour" du Mali "à "l'ordre constitutionnel normal et dans le concert des Nations, gage de la stabilité politique".

De son côté, le Réseau des défenseurs des droits humains au Mali (RDDHM) qui regroupe une cinquantaine d’organisations locales, a lancé, dans un autre communiqué, le même appel à la junte.

"Le pays traverse des difficultés énormes et la transition n'a pas vocation à régler tous les problèmes du pays. Il est temps de sortir de cette impasse, d'autant plus que le dernier report de la transition a expiré le 26 mars", souligne son président Souleymane Camara, qui appelle à un retour de "l’ordre constitutionnel".

La junte dirigée par le colonel Assimi Goïta avait décrété en juin 2022 que les militaires céderaient le pouvoir aux civils à l'issue d'une période dite de transition s'achevant le 26 mars 2024, après une présidentielle prévue en février de la même année.

Les militaires ont depuis annoncé le report de la présidentielle à une date toujours inconnue. Ils n'ont donné aucune nouvelle indication quant à leurs intentions après le 26 mars.

Les expressions d'opposition sont devenues exceptionnelles sous la junte, étouffées par les injonctions à l'unité nationale et les mesures répressives.

Depuis le putsch d'août 2020, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est évertuée en vain à limiter au maximum le maintien des militaires au pouvoir. La junte a annoncé le retrait du Mali de la Cedeao.

Agence

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Le chef de gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a représenté Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, mardi à Diamniadio près de Dakar, à la cérémonie de prestation de serment et d’installation du Président élu de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye.

Le déplacement de M. Akhannouch au Sénégal, accompagné du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, intervient sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le glorifie, suite à l’invitation adressée par le nouveau président élu du Sénégal au Souverain pour prendre part à la cérémonie d’investiture.

En dehors des leaders de la sous-région, Sa Majesté le Roi Mohammed VI est le seul Chef d’Etat à avoir reçu une invitation pour prendre part à cette cérémonie, ce qui témoigne, encore une fois, de la profondeur des liens indéfectibles de fraternité, de solidarité et de considération unissant le Maroc et le Sénégal.

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Elle dénote également la profondeur d’un partenariat exceptionnel et multidimensionnel existant entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal touchant les domaines politique, économique, culturel, social et spirituel.

La cérémonie de prestation de serment et d'installation du nouveau président sénégalais s’est déroulée en présence notamment de plusieurs Chefs d’Etat et présidents des commissions de l’Union Africaine, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

M. Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté le scrutin présidentiel du 24 mars dès le premier tour avec 54,28% des voix, loin devant le candidat Amadou Ba (35,79%), est le cinquième président du Sénégal depuis l’indépendance du pays en 1960.

MAP

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Conduisant l’importante délégation d’agroindustriels américains qui a été reçue en audience ce jeudi 28 mars 2024 par le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, le président de l’Association of Food Industries des USA (AFI), Robert Paul Bauer, a salué les efforts consentis par la Côte d’Ivoire pour le développement de son secteur agricole.

« Nous sommes venus constater et saluer les efforts qui sont en voie en Côte d’Ivoire, spécialement dans le domaine du cajou sous la houlette du conseil coton anacarde… Ses exemples font école et les méthodes adaptées pourraient être appliquées aussi à divers autres domaines de l’agro-industrie en Côte d’Ivoire », a déclaré Robert Paul Bauer, à sa sortie d’audience.

Le président de l’AFI a indiqué que les constats faits sur le terrain seront rapportés aux compagnies membres de leurs associations, de sorte à renforcer les liens entre les acteurs du commerce et de l’industrie du cajou ivoirien et ceux du marché américain.

Il s’est notamment félicité des partenariats avec deux institutions clés américaines intervenant dans le segment des produits du cajou, avec pour mission de rehausser l’image de la filière anacarde ivoirienne sur les marchés américains. Notamment dans les domaines de la réglementation des imports-exports de produits alimentaires et la promotion de l’industrie des noix et de ses acteurs.

Ont pris part à cette audience aux côtés de la délégation américaine, des membres du Conseil Coton anacarde de Côte d’Ivoire, dont le Directeur Général, Adama Coulibaly.

Premier pays producteur mondial de Noix Brutes de Cajou (NBC), avec plus de 1 200 000 tonnes en 2023, la Côte d’Ivoire se classe aujourd’hui au rang de 2ème pays exportateur mondial d’amandes de cajou.

OM

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L'entreprise Greeno a compris que les énergies renouvelables au service de l'agriculture africaine pourraient apporter une valeur ajoutée à la productivité des petits agriculteurs et éleveurs africaine. Ce, à cause de l'abondance de la lumière du soleil en Afrique. Entretien avec le DG de l'entreprise.

LDA : Pouvez-vous nous présenter votre société et les principales missions qu’elle s’est assignée ?

C.K : Greeno est une joint-venture créée par le Groupe EDF et Sunculture, qui détient chacun 50% du capital de la société. Nous opérons sur le marché ivoirien depuis début 2023. Le cœur du métier de l’entreprise c’est la distribution, l’installation et la maintenance du système de pompage solaire et d’irrigation des petits exploitants agricole. Parlant de petits exploitants agricoles, il faut entendre par là, les personnes qui ont des exploitations au plus d’un hectare ou un hectare et demi. C’est vraiment notre cœur de cible. Puisque nous considérons que les gros agriculteurs ont les moyens de s’équiper eux-mêmes le matériel. La particularité de notre offre qui fait également sa valeur ajoutée, c’est que nous sommes la seule structure en Côte d’Ivoire à distribuer des pompes solaires à crédits à ses populations. Plutôt que de demander à un petit agriculteur qui n’a pas nécessairement les moyens de dépenser plusieurs centaines de milles pour l’acquisition d’une pompe solaire, nous lui proposons de payer par mensualité donc en 24 mensualités aux termes desquels il devient en 100% le propriétaire.

LDA : Quelles initiatives spécifiques Greeno envisage-t-il de mettre en œuvre pour soutenir et renforcer la chaîne de valeur maraîchère en Côte d'Ivoire ?

CK : Nous sommes positionnés sur plusieurs chaines de valeurs en Côte d’Ivoire. Déjà nous y sommes au niveau de la chaine de valeur maraichère qui malheureusement, est moins structurée en Côte d’Ivoire à la différence de la chaine de rente or celle-ci pourrait beaucoup apporter à la population. Par exemple la sécurité alimentaire, l’autonomisation de la femme, des petits agriculteurs et bien d’autres. C’est pourquoi nous nous concentrons à y mettre notre expertise en jeu pour le bien-être des populations ivoiriennes. Nous nous concentrons également sur les éleveurs, des fermes ayant un besoin en eau. Et ce, sans avoir recours à la CIE. En somme, la cible de Greeno est constituée de petits exploitants agricole et d’éleveurs qui sont bloqués au bas de l’échelle de productivité en raison d’un manque d’accès au financement.

LDA : Qu’est-ce qui a concrètement changé dans les habitudes des petits exploitants agricoles, depuis votre installation en Côte d’Ivoire et quelles sont vos difficultés sur le terrain ?

C.K : Vous savez, notre but est de mettre en place un cercle vertueux de sorte à ce que l’acquisition de ses pompes solaires par les petits agriculteurs puisse avoir des effets concrets sur leur quotidien. Le premier effet, c’est la productivité, aujourd’hui beaucoup d’agriculteurs ne pratiquent pas l’irrigation et s’ils le font, c’est l’irrigation pluviale qui n’est pas bien maitriser. Et, qui se repose sur la pluviométrie. Encore s’il pleut c’est bien, mais quand il ne pleut pas ça devient compliquer pour eux. Cela impacte négativement leurs productivités. Ce ne sont pas en vérité des maraichers à temps plein. Or nous souhaitons que les maraichers ivoiriens travaillent de janvier au 31 décembre indépendamment de la pluviométrie. C’est, cette capacité que détiennent nos produits. Et cela permet une augmentation de leurs productivités et du temps à gagner pour d’autres tâches. Imaginez-vous un agriculteur avec l’arrosoir manuel effectuant les vas-et-viens pour alimenter les plantes. Nous sommes en Côte d’Ivoire pour faciliter la tâche à la population agricole.

LDA : Pouvons-nous avoir les coûts de vos différents kits que vous proposez ?

CK : Qui dit petits exploitants agricoles, dit également petit prix et c’est ce qui nous caractérise. Nous sommes venus dans la logique d’équiper plus de 25 000 personnes sur les 5 prochaines années. Pour cela, il était impérieux pour nous d’avoir des prix compétitifs en Côte d’Ivoire. Je suis heureux de pouvoir vous dire que nous sommes l’entreprise qui offre les prix compétitifs sur le marché ivoirien en ce qui concerne les produits de pompages solaires et d’irrigations. Aujourd’hui, les produits que nous vendons le plus, coûtent respectivement 580 milles francs CFA et 700 milles Francs CFA. Ce sont des prix à crédits. Pour accéder à ce crédit, nous contacter. Et nos produits ont une garantie de 3 ans.

LDA : Quelle place occupe la technologie solaire chez Greeno ?

La technologie solaire joue un rôle indéniable chez Greeno. Nous pensons que l’agriculture en Afrique en a beaucoup besoin. Nous avons décidé de miser sur cette technologie solaire pour amener les ivoiriens à une agriculture décarbonée dans un conteste d’augmentation d’hydrocarbure, aussi pour une gestion rationnelle de l’environnement. Aujourd’hui, il est plus rentable de se lancer dans les pompes solaires que d’acheter une moto à pompe diesel.

LDA : Notre entretien tire à sa fin, avez-vous un dernier message ?

Oui ! Nous invitons le monde agricole à se rapprocher de nous. Nous avons des kits solaires pour eux. Et Ce, pour l’amélioration de leurs productivités, en gain financier et en temps pour d’autres tâches. Surtout pour la gestion rationnelle de l’environnement.

Entretien réalisé par Gnepoa Daniel

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Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a inauguré, le jeudi 28 mars 2024 à Abidjan, le nouveau siège du Système ouest africain d’accréditation (SOAC), destiné à promouvoir la qualité et améliorer la compétitivité des entreprises.

« La remise des clés du siège du SOAC et la présentation des trois accords de reconnaissance mutuelle, marque une étape cruciale dans l’opérationnalisation de cette importante institution sous régionale d’accréditation. A travers cette remise de clé, il s’agit pour nous de soutenir un acteur dynamique, engagé dans l’amélioration de la compétitivité de nos entreprises », a déclaré Souleymane Diarrassouba.

Qui s’est dit convaincu de la plus-value que ce siège apportera dans l’amélioration de la qualité des produits et des procédés dans les entreprises en Afrique de l’Ouest.

Pour le ministre du Commerce, c’est au regard de l’importance de l’accréditation dans le développement du commerce sous régional, de la préservation de l’environnement, de la santé et de la sécurité des consommateurs que dès l’attribution du siège du SOAC à la Côte d’Ivoire en septembre 2016, le gouvernement ivoirien s’est attelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour son opérationnalisation.

Souleymane Diarrassouba a fait savoir que le SOAC a engagé des actions pour accélérer son processus de reconnaissance internationale en suivant les différentes étapes d’affiliation aux structures africaines et internationales d’accréditation.

En témoigne la triple signature d’Accords de reconnaissance mutuelle avec les pairs de la Coopération Africaine d’Accréditation (AFRAC), de la Coopération Internationale d’Accréditation des Laboratoires (ILAC) et du Forum International d’Accréditation (IAF).

Six ans après le lancement officiel des activités du SOAC, ce sont 60 décisions d’accréditation qui ont été délivrées, dont une trentaine en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, le SOAC a organisé plusieurs séminaires de formation qui ont permis de renforcer les capacités de plus de 700 personnes ressources.

Notons que cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs personnalités, dont le président du Conseil d’Administration du SOAC, le commissaire du département de l’Agriculture et des Affaires économiques de la commission de la CEDEAO, le commissaire du département du développement de l’Entreprise, des Mines, de l’Energie, et de l’Economie numérique de la Commission de l’UEMOA, etc. 

km

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En plus de la disponibilité des établissements sanitaires de proximité et du relèvement des plateaux techniques par l’acquisition d’équipements de pointe, le gouvernement ivoirien a engagé des actions vigoureuses pour lutter contre les cliniques clandestines, assainir le secteur et permettre aux populations de se soigner en toute sécurité.

« Des piqûretteries », l’appellation est de Jean Jacques Kouassi, infirmier diplômé d’Etat rencontré au centre de santé de Fayé dans la région de San Pedro. C’est ainsi que cet agent de santé désigne les cliniques illégales qui s’ouvrent comme des échoppes. Le gouvernement ivoirien qui déroule un plan d’investissement de plus de 1 000 milliards de FCFA dans le secteur de la santé sur tout le territoire pour offrir un dispositif sanitaire plus organisé et efficace aux populations mène dans le même temps des actions pour mettre fin à la prolifération de ces cliniques clandestines.

L’exercice illégal de la médecine peut faire grand mal à la population et virer dans certaines situations à la boucherie. Le gouvernement a donc déclaré la guerre aux cliniques clandestines qui ont essaimé sur l’ensemble du territoire national. A en croire les chiffres disponibles, plus de 80 % des structures dans le secteur privé ne respectent pas toujours les normes en vigueur.

Selon des estimations données par la direction des établissements privés et des professions sanitaires (DEPPS), 40% des prestations sanitaires sur le plan national sont délivrées par le secteur privé, ce taux atteindrait 60% à Abidjan, soit une moyenne de 50%. D’où l’importance et l’urgence d’assainir le secteur et permettre aux populations d’avoir accès aux services de santé de qualité. Une Police sanitaire a été créée au sein du ministère en charge de la Santé. Cette police sanitaire a pour mission d’appuyer les activités de prévention, de surveillance et de contrôle, des services d’inspection et de contrôle du ministère en charge de la santé. Elle traite les fraudes et les infractions à la législation et à la réglementation sanitaires.

Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, entre autres actions, a pris, le 23 décembre 2020, l’arrêté N°316/MSHP/CAB qui interdit aux établissements sanitaires privés qui ne disposent pas de blocs opératoires de pratiquer des accouchements.

Et le gouvernement a lancé, en octobre 2022, l’opération « Zéro clinique illégale d’ici 2025 ». Cet objectif sur le terrain se traduit par l’intensification de la traque de ces établissements à Abidjan et à l’intérieur de pays. A titre d’exemple, 46 établissements sanitaires privés ont été fermés à l’issue de contrôles effectués, du lundi 27 février au vendredi 3 mars 2023, dans la région du Sud-Comoé, par la DEPPS. Dans la région du Cavally, sur 123 cliniques visitées du 18 au 22 mars 2024, 118 ont été fermées.

Il faut noter qu’au terme du Conseil des ministres du 6 décembre 2023, le gouvernement a annoncé la fermeture de 1022 structures sanitaires privées ne disposant d’aucun document administratif et exerçant dans l’illégalité. Une décision qui faisait suite au rapport 2022 du Conseil National des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire (CNDHCI). Le rapport sur la cartographie des cliniques privées en Côte d’Ivoire présente le résultat des investigations menées dans les 31 régions administratives du pays à travers les 31 commissions régionales du CNDH et dans le District autonome d’Abidjan.

Le 5 octobre 2022, le ministère de la Santé, avec le soutien de la Banque mondiale a lancé le guichet unique de l’agrément des cliniques privées et un observatoire digital du secteur privé pour permettre aux populations de dénoncer les dérives. Il s’agit de tout mettre en œuvre afin que tout établissement de santé dont les pratiques peuvent mettre en danger la vie des patients soit fermé.  

km

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AFRICA FASHION UP, la première grande manifestation parisienne dédiée à la mode africaine contemporaine, revient cette année pour une édition placée sous le signe de l’audace et de l’originalité, tout en accordant une place de choix à la mode responsable et durable. Les futurs lauréats sélectionnés auront la chance de faire découvrir leurs créations originales à l’occasion de la Fashion Week à Paris, au Musée du Quai Branly - Jacques Chirac. L’appel à candidatures est ouvert du 15 février au 15 avril 2024.

Africa Fashion Up, rendez-vous incontournable dédié à la mode contemporaine africaine et organisé par Share Africa, lance sa quatrième édition avec un appel à candidatures destiné aux jeunes créateurs, stylistes et designers africains. Au terme d’un processus de sélection supervisé par un jury international, les lauréats désignés comme les “Découvertes de l’année” seront conviés à Paris. Au cours d’une semaine d’immersion, ils participeront à des Masterclass et des visites dispensées par les partenaires officiels historiques du programme, parmi lesquels Balenciaga, HEC Paris et les Galeries Lafayette.

Le grand défilé se tiendra au Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, au cœur de la ville lumière, offrant ainsi aux participants l’opportunité de mettre en avant leur talent, leur savoir-faire et leur engagement en faveur d’une mode écoresponsable.

Fondée en 2020 par Valérie Ka, une top-modèle franco-ivoirienne, Africa Fashion Up est la première manifestation parisienne dédiée à la mode africaine haut de gamme en France. Son ambition est de promouvoir, de valoriser et d’encourager une industrie de la mode africaine en pleine effervescence, mêlant traditions et modernité, héritage et ouverture internationale.

Le programme s’intéresse à toutes les pratiques actuelles de la mode, allant du streetwear à la haute couture, où toutes les tendances sont les bienvenues. Pour Valérie Ka, Fondatrice de Share Africa “Africa Fashion Up a pour objectif de renouveler les regards sur la mode et l’Afrique, et entend offrir une vitrine aux jeunes artistes du continent. Ces derniers incarnent une industrie créative, dynamique et responsable en Afrique et je suis fière de contribuer à son expression sur la scène de la mode française.

Ces talents africains et leurs créations seront mis à l’honneur, grâce à un accompagnement complet, comprenant une formation et un mentorat lors de leur séjour à Paris. Ils auront l’opportunité de participer à des Masterclass, de rencontrer des figures de renom de l’industrie de la mode, et de bénéficier de sessions de coaching personnalisées pour un suivi individualisé. 

En conclusion de cette séquence, les lauréats seront invités à présenter plusieurs pièces de leur collection lors du grand défilé organisé au Musée du Quai Branly. Le créateur dont le profil aura remporté l’adhésion du jury se verra décerner le Prix “Designer Africa Fashion Up” 2024.

Share Africa est une plateforme d’actions et de projets qui vise à valoriser l’Afrique jeune, créative, innovante et verte en encourageant celles et ceux qui entreprennent et créent en Afrique.

MC

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Xi Jinping, président de la Commission militaire centrale (CMC), a remis jeudi des certificats d'ordre pour promouvoir deux officiers militaires au grade de général.

Les officiers promus sont Wang Renhua, secrétaire de la Commission pour les affaires politiques et juridiques de la CMC, et Xiao Tianliang, président de l'Université de la défense nationale.

Zhang Youxia, vice-président de la CMC, a annoncé l'ordre de promotion, signé par M. Xi. He Weidong, également vice-président de la CMC, a présidé la cérémonie.

M. Xi a adressé ses félicitations aux officiers. Plus tard, M. Xi et les autres dirigeants ont pris des photos de groupe avec eux.

Le grade de général est le plus élevé pour les officiers en service actif en Chine. 

Agence

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À l’initiative de l’Administrateur de la Côte d’Ivoire auprès de la Banque mondiale et en présence de l’Ambassadeur Ibrahima Touré, la Côte d’Ivoire a été à l’honneur les 27 et 28 mars 2024 dans les locaux de l’institution financière internationale, à travers une manifestation culturelle et gastronomique.

Les travailleurs de la banque mondiale, toute catégorie confondue, ont pu ainsi découvrir les nombreuses richesses culturelles et les saveurs variées et délicieuses de la cuisiné ivoirienne.

Mme Anna Bjerde, directrice générale des opérations de la Banque mondiale et Axel van Trotsenburg, directeur général senior, chargé des politiques de développement et partenariat ont témoigné de leur intérêt pour ces journées de découverte.

M. Abdoul Salam Bello, administrateur pour la Côte d’Ivoire de la banque mondiale n’a pas caché sa satisfaction face au succès de cette manifestation, qu’il a mis en parallèle avec la brillante viscosité de la Côte d’Ivoire à la CAN. « J’ai eu l’honneur d’être à la CAN en Côte d’Ivoire et ce qu’on a observé c’était le akwaba (bienvenue) dans tous les sens du terme. C’était vraiment la CAN de l’hospitalité », a-t-il expliqué.

L’Ambassadeur Touré a traduit sa reconnaissance à la banque mondiale et à son représentant, en insistant sur le fait que cette manifestation culturelle et gastronomique est lucarne offerte à la Côte d’Ivoire et qu’elle reflétait parfaitement la qualité des relations multiformes que son pays entretient avec la BM depuis des décennies

Durant ces deux jours, les participants et visiteurs ont découvert et apprécié diverses activités mettant en exergue le charme et la richesse de la culture ivoirienne.

Il faut aussi signaler les présences du Styliste Roger Bango et du maître Chocolatier Viviane Kouamé

Source : Ambassade de Côte d'Ivoire aux Usa

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