Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo envisagent des mesures préventives face au coronavirus, dans l’espoir d’être en mesure d’accueillir l’évènement dans des conditions sûres à l’été 2021, alors que la pandémie mondiale continue de s’intensifier.

Ce ne sont cependant pas les premiers JO à avoir été confrontés à une crise sanitaire, même si la menace du Covid-19 est d’une envergure inédite. Voici quelques exemples.

A l’approche des JO de Rio en 2016, le virus Zika suscite beaucoup d’inquiétudes. Transmis par des moustiques ou par voie sexuelle, il fait courir aux femmes enceintes le risque de donner naissance à des bébés atteints de microcéphalie (développement insuffisant du cerveau) et de disproportions cranio-faciales.

Environ 1,5 million de personnes, principalement au Brésil, seront touchées par cette épidémie qui avait commencé à se répandre au milieu de 2015, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les inquiétudes concernant une potentielle propagation de l’épidémie dans le monde entier par les spectateurs et les athlètes internationaux au retour des Jeux étaient vives avant la compétition, même si l’OMS avait jugé le risque “minime”.

Certains joueurs majeurs de tennis et de golf, comme la star britannique Rory McIlroy, avaient renoncé à se rendre à Rio à cause du virus Zika.

Au final, plus de peur que de mal: aucun nouveau cas ne sera signalé pendant les Jeux.

En 2002-2003 le syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), un coronavirus déjà, a fait 774 morts, mais essentiellement en Chine continentale, où il était apparu, ainsi qu’à Hong Kong.

Ce coronavirus avait suscité des inquiétudes en amont des JO d’Athènes en 2004, et avait perturbé le calendrier de tournois de qualifications olympiques en Asie pour certaines disciplines comme le basket-ball féminin et le football.

Derniers JO en date à s’être déroulés au Japon, les Jeux d’hiver de Nagano en 1998 avaient été marqués par une épidémie de grippe, mais sans rapport avec une grippe aviaire mortelle qui sévissait alors en Chine.

Près de 1.500 écoliers de la région montagneuse de Nagano (centre du Japon) avaient contracté la maladie, ainsi que quelque 200 personnes en lien avec l’évènement sportif lui-même. Les organisateurs avaient tenté de rassurer à l’époque en invoquant des “refroidissements classiques” et de la “fatigue”.

Le virus a notamment obligé le patineur de vitesse norvégien Aadne Soendral à déclarer forfait sur 1.000 m après sa victoire sur 1.500 m.

La patineuse artistique allemande Tanja Szewczenko, l’une des favorites pour une médaille qui effectuait son retour sur la glace après un an et demi d’absence pour une mononucléose, a elle aussi dû renoncer.

Le Comité international olympique (CIO) avait mis en garde les sportifs contre la grippe, leur conseillant de boire beaucoup d’eau.

Les Jeux olympiques de Mexico, en 1968, se sont déroulés pendant l’une des pires pandémies de grippe du 20e siècle: celle de la grippe de Hong Kong.

Partie de ce territoire à l’époque sous contrôle britannique, elle s’est répandue à travers l’Asie, atteignant ensuite les Amériques à la fin de l’année 1968. La pandémie fera au final un million de morts, mais n’a pas affecté les JO matériellement.

Les Jeux d’Anvers (Belgique) en 1920 s’étaient quant à eux tenus juste après la pandémie de grippe dite espagnole, qui avait fait jusqu’à 50 millions de victimes dans le monde entre 1918 et 1919.

La grippe espagnole a ainsi fait cinq fois plus de morts que la Première Guerre mondiale, mais le conflit de 1914-1918 a largement éclipsé cette pandémie. Les Jeux d’Anvers avaient d’ailleurs été considérés à l’époque comme un symbole de la paix retrouvée et de la reconstruction après la “Grande Guerre”.

afp

 
 

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Le dernier rapport d’Oxford Business Group, en collaboration avec l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, souligne la mobilisation de l’industrie marocaine face à la pandémie.

L’industrie marocaine a réussi, grâce à sa forte mobilisation, à faire face à la pandémie du Covid-19. C’est l’un des principaux messages du dernier rapport d’Oxford Business Group (OBG), réalisé en collaboration avec l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE).

Intitulé «Morocco Covid-19 Response Report», le document valorise les données essentielles relatives au paysage socioéconomique du Royaume. Il comprend, notamment, un entretien avec Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique dont l’intégralité est aussi disponible en vid-cast.

 Un approvisionnement constant

Le rapport analyse en détail la manière dont différentes branches de l’économie, telles que le textile, l’agroalimentaire, l’industrie automobile et aéronautique ou encore le secteur des TIC et de l’offshoring ont adapté leurs opérations et collaboré avec le secteur public afin d’appuyer le pays dans ses efforts visant à atténuer les retombées de la crise sanitaire.

Parmi les études de cas, on retrouve notamment des entreprises et structures telles que Netronix, Demary, Menara Holding, Ineos, Aba Capital, GPC, Intelcia, l’AMEE, Altran ou encore Portnet dans une logique d’illustration concrète de la manière dont les entreprises ont mobilisé leurs opérations au profit de la lutte contre la pandémie.

Le rapport met aussi en relief les mesures prises par des entreprises structurantes de l’économie marocaine telles que Renault, Cosumar ou Jaouda. Il donne aussi des exemples de PME telle que l’entreprise textile Miatex, ainsi que des initiatives innovantes comme celle de Honeywell Maroc afin d’illustrer comment les productions et les ressources humaines ont pu s’adapter à cette situation inédite.

OBG met également en lumière le rôle important joué par l’industrie agroalimentaire tout au long de la crise sanitaire. Celle-ci est parvenue à maintenir un approvisionnement constant grâce à des capacités de production importantes et à des chaînes de valeur solides qui ont permis de limiter les perturbations du marché.

Le rapport examine, par ailleurs, les conséquences positives de l’augmentation actuelle des exportations de fruits et légumes vers l’Europe, en raison du ralentissement de la production de ses principaux concurrents dans la région. Sur un autre plan, le Maroc a déployé des efforts substantiels afin d’accélérer la mise en place de solutions et de plateformes numériques pour assurer la continuité des services clés tels que l’éducation, les soins de santé et l’administration publique.

Bien que la pandémie de Covid-19 ait révélé des lacunes qu’il reste à combler, 78% des entreprises interrogées par OBG lors d’une récente enquête ont indiqué avoir très fortement, fortement ou assez fortement accru leurs investissements dans les outils numériques et technologiques suite à la pandémie.

Maroc Hebdo

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Les Marines indienne et américaine ont effectué, lundi, des manœuvres militaires navales dans l’Océan indien avec la participation de huit navires de guerre des deux parties.

Ces exercices militaires, qui ont eu lieu près des îles Andaman et Nicobar, interviennent dans un contexte marqué par la montée des tensions entre l’Inde et la Chine dans la mer de Chine méridionale.

Un volume important des importations de pétrole de la Chine passe par le détroit de Malacca, au sud-est de ces deux îles situées à environ 1.200 km de l’Inde continentale.

“Les forces navales américaines et indiennes ont mené des exercices spécifiques conçus pour maximiser la formation et l’interopérabilité, y compris la défense aérienne, et renforcer la sécurité dans la région”, a indiqué un communiqué de la 7e flotte américaine.

“Les engagements navals tels que ces exercices améliorent la coopération des forces maritimes américaines et indiennes et contribuent à augmenter la capacité des deux parties de contrer les menaces en mer, de la piraterie et de l’extrémisme”, a ajouté la même source.

Selon des observateurs, l’Inde envisage de renforcer sa diplomatie militaire par le biais de la Marine pour affronter l’expansionnisme chinois dans les mers. Dans le prochain exercice militaire de “Malabar”, l’Australie devrait rejoindre les marines de l’Inde, des États-Unis et du Japon, sur une invitation de l’Inde.

mjj

 
 

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mardi, 21 juillet 2020 14:39

5G: la France préserve ses intérêts

La France veillera à protéger ses intérêts “stratégiques” et “de sécurité nationale”, a assuré, mardi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui a annoncé que son pays n’empêchera pas le groupe chinois Huawei d’investir pour le développement de son réseau mobile de cinquième génération (5G).

Contrairement au Royaume-Uni, qui a récemment annoncé l’exclusion du géant chinois de son réseau 5G, il n’y aura pas d’interdiction globale sur le territoire français, a affirmé le ministre.

«Nous n’interdisons pas à Huawei d’investir sur la 5G », a déclaré Bruno Le Maire, sur Franceinfo, écartant toute « discrimination à l’encontre de quelque opérateur que ce soit ».

Pour autant, la France veillera à protéger ses intérêts « stratégiques » et « de sécurité nationale », a-t-il assuré. « Nous protégeons les sites qui sont sensibles », a dit le ministre.

L’Etat français a décidé d’imposer de lourdes restrictions à l’équipementier chinois pour déployer la 5G en France.

Ainsi le déploiement de certains équipements est désormais soumis à un régime d’autorisation préalable, fondé sur « des motifs de défense et sécurité nationale », selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (Anssi) qui a fait savoir récemment qu’elle limiterait à huit ans maximum les licences d’exploitation de la 5G. Une décision lourde de conséquences pour Huawei et les opérateurs français qui avaient choisi cet équipementier pour déployer la fibre sur leur réseau.

Récemment, Pékin a appelé Paris à garantir un environnement « équitable et non discriminatoire » à ses entreprises.

A l’heure actuelle, seuls trois équipementiers télécoms, les européens Nokia et Ericsson et le chinois Huawei, sont capables de fournir les équipements pour les futurs réseaux 5G, le futur système de télécommunications mobile.

hn

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Le vaccin contre le coronavirus développé par des chercheurs de l’Université d’Oxford est “sûr” et déclenche une “réponse immunitaire”, révèlent les résultats des premiers tests, publiés dans la revue médicale The Lancet.

Le vaccin, développé par l’université britannique en partenariat avec l’entreprise pharmaceutique AstraZeneca, a généré “une forte réponse immunitaire”, ont assuré les chercheurs.

Baptisé AZD1222, ce vaccin semble “sûr” et entraîne une réaction positive au niveau de l’immunité, ont-ils souligné, précisant qu’un essai en cours impliquant 1.077 adultes en bonne santé a montré que le vaccin “induisait de fortes réponses immunitaires des anticorps et des cellules T” jusqu’au 56e jour.

Si les résultats sont encourageants, il est encore tôt pour crier victoire. Il s’agit des résultats de la première phase d’essais cliniques de ce vaccin.

En effet, avant qu’un médicament puisse être mis sur le marché, il doit faire l’objet de tests approfondis. Cela se fait d’abord avec des tubes à essai, des cellules en culture et éventuellement sur des animaux de laboratoire.

Les médicaments prometteurs sont ensuite également testés sur l’homme, en trois phases. Tout d’abord, les chercheurs testent la dose correcte et recherchent les éventuels effets secondaires. Les tests sont ensuite étendus et les résultats comparés aux groupes témoins. Après la troisième étape, les superviseurs doivent décider d’approuver ou non le produit.

Les tests de l’AZD1222 sont maintenant en phase 3, mais The Lancet a publié les résultats de la phase 1. Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.

“Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle”, a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford.

Selon la BBC, le vaccin est développé “à une vitesse sans précédent”. Il est conçu à partir d’un virus génétiquement modifié, d’abord pour ne pas provoquer d’infections chez les humains mais aussi pour “ressembler” davantage à un coronavirus.

hn

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mardi, 21 juillet 2020 14:30

Tunisie: un attentat terroriste déjoué

Les autorités tunisiennes ont annoncé, lundi soir, avoir mis en échec un attentat terroriste ciblant des sites dans le sud du pays.

Dans un communiqué, le ministère tunisien de l’Intérieur a indiqué avoir démantelé un plan terroriste, qui aurait dû été exécuté par un extrémiste, affilié à l’organisation de l’Etat islamique (Daech).

Le communiqué a ajouté qu’au cours de l’opération, un individu sans casier judiciaire reconnu auprès des autorités sécuritaires tunisiennes planifiait de commettre un acte terroriste contre une patrouille de sécurité avec un engin piégé, dans l’une des provinces du sud du pays.

Le ministère de l’Intérieur a précisé que cet extrémiste a été arrêté dans une embuscade, en coordination avec le parquet spécialisé dans la lutte contre le terrorisme.

Les autorités sécuritaires tunisiennes ont confirmé avoir saisi les fournitures, matériels et produits censés être utilisés pour préparer la quantité d’explosifs devant être chargée dans l’engin piégé.

D’après la même source, la mise en échec de ce plan terroriste “était le résultat d’une opération préventive menée par l’Unité nationale de recherche dans les crimes terroristes et organisés, en coordination avec les deux départements centraux de lutte contre le terrorisme et des renseignements”.

fm

 
 

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Des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se rendent, jeudi à Bamako, pour tenter une médiation entre le président Ibrahim Boubacar Keita et la coalition d’opposants, a annoncé un responsable de la présidence malienne.

“Mahamadou Issoufou (Niger), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal) et Nana Akufo-Addo (Ghana) sont attendus jeudi à Bamako”, a-t-il indiqué.

La délégation de la CEDEAO a achevé sa mission au Mali. Mais le plan de sortie de crise des experts de l’organisation ouest-africaine a été rejeté par l’opposition.

Parmi les recommandations dont la mission souhaite voir une mise en œuvre rapide, la formation d’un gouvernement d’union nationale et le règlement du contentieux électoral.

Les problèmes du Mali, aujourd’hui “sont liés à des problèmes de gouvernance”, ont insisté les intervenants de la CEDEAO qui formulent essentiellement trois propositions.

La première, porte sur la reconstitution rapide et consensuelle de la Cour constitutionnelle afin que les Sages puissent statuer à nouveau sur les résultats des dernières élections législatives.

La deuxième proposition de la CEDEAO est la formation d’un gouvernement d’union nationale. La mission de l’organisation régionale ne propose pas le départ du Premier ministre, mais un quota de ministères pour chaque parti : 50% pour le pouvoir, 30% pour l’opposition et 20% issus de la société civile. Par ailleurs, la priorité de ce gouvernement serait la mise en œuvre de l’accord de paix.

La mission de la CEDEAO recommande également la mise en place d’une enquête pour déterminer les responsables des tirs contre les manifestants et de la destruction d’édifices publics lors des récentes mobilisations de l’opposition.

Mohamed Compaoré

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mardi, 21 juillet 2020 14:22

UE : Enfin un plan de relance

Au terme d’un sommet marathon marqué par tractations extrêmement laborieuses, les dirigeants européens, réunis à Bruxelles depuis vendredi, ont approuvé mardi un plan de relance massif de 750 milliards d’euros pour soutenir l’économie de l’UE mise en péril par la crise du coronavirus.

“Deal!”, a tweeté le président du Conseil européen, Charles Michel, vers 5H30 du matin, pour annoncer que les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l’UE sont enfin parvenus à un accord sur leur relance économique post-coronavirus, après quatre jours et quatre nuits de négociations difficiles et tendues.

Les Vingt-sept ont ainsi donné leur feu vert à l’instrument de relance économique de l’Union européenne baptisé “Next Generation EU”. Cet instrument prévoit des fonds de 750 milliards d’euros qui pourront être empruntés par la Commission européenne sur les marchés financiers.

“Afin de donner à l’Union européenne les moyens nécessaires pour relever les défis posés par la pandémie de Covid-19, la Commission sera autorisée à emprunter des fonds au nom de l’UE sur les marchés des capitaux. Le produit sera transféré aux programmes de l’Union conformément au Next Generation EU”, lit-on dans des conclusions adoptées par les dirigeants européens à l’issue de leur sommet.

Selon la même source, les fonds empruntés peuvent être utilisés pour des prêts jusqu’à un montant de 360 ​​milliards d’euros et pour des subventions à hauteur de 390 milliards d’euros qui seront allouées aux pays et secteurs les plus touchés par la pandémie.

Ces fonds correspondent à la nouvelle proposition de plan de relance soumise lundi soir par Charles Michel aux dirigeants européens afin de sortir les négociations de l’impasse.

Les discussions entre les dirigeants européens se heurtaient notamment aux réticences des pays dits “frugaux” à savoir le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas et la Suède, quant aux modalités du plan de relance de l’UE. Ces quatre pays s’opposaient à l’idée de recourir à des subventions en faveur des pays et secteurs les plus impactées par la crise du coronavirus.

Le projet de la Commission européenne qui était initialement sur la table des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE était basé sur des subventions à hauteur de 500 milliards d’euros, outre 250 millions de prêts.

Soulignant que la vigilance reste de mise sur la situation sanitaire, les dirigeants européens ont insisté dans leurs conclusions que “l’accent est désormais mis sur l’atténuation des dommages socio-économiques”.

“Cela nécessite un effort sans précédent et une approche innovante afin de favoriser la convergence, la résilience et la transformation dans l’Union européenne”, ont-ils affirmé.

Le plan de relance approuvé par les Vingt-sept est adossé au budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) fixé à 1.074 milliards d’euros, soit 154 milliards d’euros par an, conformément à la proposition initiale du président du Conseil européen.

fm

 
 

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Le Maroc a toujours fait part de son engagement pour une action arabe commune, une coordination et des consultations sérieuses, selon une nouvelle dynamique qui conduit à l’émergence d’un partenariat de développement qui permet aux pays arabes de profiter des opportunités offertes par les forums de la Ligue des États arabes avec les blocs régionaux d’autres pays leaders.

Pour atteindre cet objectif, le Maroc n’a cessé d’appeler à l’établissement d’un partenariat arabe basé sur un investissement optimal des potentiels de la région dans tous les domaines, pour réaliser le développement et l’épanouissement économique arabe.

Le Maroc a également œuvré pour surmonter toutes les tensions dans la région arabe, dans un cadre d’équilibre et d’objectivité, pour faire prévaloir un esprit de tolérance et de dialogue positif et ce dans l’intérêt de la région et de sa stabilité.

À cet égard, le Royaume, lors de toutes les réunions axées sur les crises arabes, n’a pas hésité à souligner la nécessité d’éviter toute ingérence dans les affaires intérieures des pays arabes et de respecter les rapports de bon voisinage, afin de trouver un terrain d’entente garantissant les intérêts des pays et des peuples de la région et ouvrant de nouveaux horizons pour la coexistence.

Ainsi et à l’occasion de tous les forums arabes, régionaux et internationaux, le Maroc a réitéré son soutien continu au peuple palestinien et à ses causes justes .

La position marocaine découle de la ferme conviction du Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, quant à la justesse de la cause palestinienne qui demeure une question centrale à l’ordre du jour de l’ action arabe commune.

Dans ce sens et lors de toutes les réunions de la Ligue arabe, au Caire, le Maroc a réaffirmé son soutien aux frères palestiniens pour garantir leurs droits, dont celui portant sur l’édification d’un État indépendant et viable.

Durant la 153e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, tenue le 4 mars dernier dans la capitale égyptienne, le Maroc a ainsi réitéré sa ferme solidarité avec le peuple palestinien pour défendre sa juste cause et la nécessité de ne pas porter atteinte au statut juridique de la ville sainte.

Au cours de cette réunion, le Royaume a affirmé son souhait de relancer une dynamique de paix constructive visant à trouver une solution réaliste, juste, durable et viable pour mettre fin au conflit israélo-arabe.


Il est clair que la position du Royaume est en harmonie avec la présence de la cause palestinienne, y compris la question d’Al Qods, en tant que priorité dans la conscience de toutes les composantes du peuple marocain.

Et “l’Appel d’Al Qods”, signé par SM le Roi, président du Comité Al Qods, et le pape François, visant notamment à garantir la pleine liberté d’accès dans cette ville sainte aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, n’est qu’un exemple parmi d’autres qui reflète la position sincère du Royaume à l’égard de la juste cause du peuple palestinien.

En outre, le Parlement marocain, avec ses deux chambres, a soutenu en permanence la lutte du peuple palestinien dans divers forums parlementaires régionaux et internationaux, ainsi qu’au niveau des relations diplomatiques parlementaires, tant bilatérales que multilatérales.

En ce qui concerne la question libyenne, le Maroc a réaffirmé que la sortie de la crise dans ce pays maghrébin ne devait pas être envisagée par une solution militaire, mais plutôt par une solution politique globale, sous les auspices des Nations Unies, acceptée par les parties libyennes et au service du pays et de son peuple.

S’exprimant lors d’une réunion virtuelle du Conseil de sécurité sur la Libye, tenue la semaine dernière, le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, Nasser Bourita, a fait part de “la préoccupation, la déception et l’appel à la mobilisation” du Maroc face à la détérioration de la situation en Libye.

La position du Royaume sur la crise libyenne s’inscrit dans le cadre de sa vision constante contre l’instrumentalisation diplomatique et la récupération politique de ce conflit, étant donné que les interventions étrangères ne servent pas les intérêts de la Libye ni n’aident les parties libyennes à transcender leurs intérêts particuliers afin de réaliser l’intérêt commun de tous les Libyens.

Sur d’autres questions arabes, le Maroc n’est pas resté passif. Concernant notamment les situations au Yémen et en Syrie, le Royaume a plaidé pour un engagement sincère afin de trouver des solutions politiques urgentes à même de qui permettre à la population de ces pays de jouir de la sécurité et de la stabilité.

En ce qui concerne les relations arabo-iraniennes, la position du Royaume est restée en harmonie avec celles de la Ligue arabe, qui condamne et rejette notamment l’ingérence de Téhéran, par intervention directe ou par le biais de ses agents, dans les affaires intérieures des pays arabes.

En matière de coopération siono-arabo, le Maroc considère la Chine comme un facteur d’équilibre permettant de soutenir la voie de la paix comme un choix stratégique pour résoudre le conflit palestino-israélien, ainsi qu’un partenaire fiable dans les relations bilatérales, d’autant plus que le Royaume et la Chine sont liés par un partenariat stratégique plus solide.

faapa

 
 

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L’Institut indien des sciences médicales (AIIMS) de Delhi a annoncé avoir commencé le recrutement de volontaires à partir de ce lundi pour mener des essais cliniques de Covaxin, le projet de vaccin Covid-19 développé localement.

L’AIIMS fait partie de 12 instituts sélectionnés par le Conseil indien pour la recherche médicale (ICMR) pour mener des essais cliniques de Covaxin, le vaccin qui sera testé sur 1.125 volontaires pendant la phase I et II des essais.

“Nous allons sélectionner des participants sains sans comorbidités et sans antécédents de Covid-19”, a déclaré Sanjay Rai, professeur au Centre de médecine communautaire de l’AIIMS.

“La tranche d’âge de la population étudiée est de 18 à 55 ans. Ce serait un essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo”, a-t-il précisé.

Covaxin, le premier vaccin potentiel indigène contre la Covid-19 en Inde, a été développé conjointement par le Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) et Bharat Biotech International Limited (BBIL).

En Inde, la pandémie de Covid-19 continue de faire rage avec quelque 40.000 cas signalés durant les dernières 24 heures portant le total des infections à 1,1 million cas.

Il s’agit également de 677.000 rémissions et 26.816 décès selon un dernier décompte du ministère indien de la Santé.

mjj

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