Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Inauguré le 18 Mai 2024, l’aéroport rénové de Korhogo est une infrastructure dotée d’équipements aéronautiques de dernières générations pour assurer le confort des passagers.

D’un coût estimé à 23 milliards FCFA, le nouvel aéroport de Korhogo répond aux normes nationales et internationales. L’infrastructure aéroportuaire dispose d’aides visuelles, de matériels radioélectriques et météorologiques, d’un système d’atterrissage, d’un parking automobile de plus de 120 véhicules, d’un réseau de voirie de 5 km, de bureaux pour le personnel, ainsi que de voiries et d’ouvrages d’assainissement.

« La mise en service de l’aéroport réhabilité de Korhogo permet d’instaurer une nouvelle dynamique dans le secteur aéronautique et de renforcer les liaisons aériennes entre les différentes villes du pays », se réjouit Dagnogo Balla, cadre de la région.

La réalisation d’un nouvel aéroport à Korhogo et le flux continu d’investissements étrangers sera bénéfique à la région du Poro, en termes de croissance et de création d’emplois.

« Situé à 600 Km d’Abidjan, cet aéroport permettra à un nombre important de voyageurs de rallier rapidement Korhogo. Cela contribuera à assurer la compétitivité du tourisme intérieur », souligne Ty Estelle, enseignante.

Avec cette infrastructure, le nombre de passagers passera à 150 000 /an contre 23 000 par le passé. Sa construction s’inscrit dans la vision toujours renouvelée du Président Alassane Ouattara de moderniser et de promouvoir le secteur du transport aérien. 

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Les décideurs politiques et les entreprises de la région de l‘’Afrique de l’Ouest disposent désormais d’un outil en ligne pour suivre la compétitivité commerciale de leurs pays et trouver de nouvelles opportunités commerciales dans la région. Ceci grâce au lancement de l’Observatoire de la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest qui a eu lieu ce 21 mai 2024 à Abuja au Nigéria.

La Commission de la CEDEAO et le Centre du commerce international (ITC), avec le soutien financier de l’Union européenne (UE), ont lancé la plateforme en ligne lors d’un événement de haut niveau le 21 mai 2024, à Abuja, la capitale nigériane, pour aider à libérer la croissance économique à travers l’Afrique de l’Ouest, où plus de la moitié du potentiel d’exportation intrarégional, évalué à 3,2 milliards de dollars, reste inexploité. Les exportations de l’Afrique de l’Ouest sont plus compétitives au sein de la région que sur le reste du continent ou sur les marchés mondiaux.

L’Observatoire de la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest est un outil de suivi permettant d’évaluer la compétitivité commerciale des pays d’Afrique de l’Ouest et de la région. Sa fonction première est d’aider les décideurs politiques à élaborer des politiques qui promeuvent la compétitivité commerciale et facilitent le développement des chaînes de valeur, qui soutiennent également les entreprises locales, en particulier les petites entreprises, à s’intégrer dans les chaînes de valeur régionales.L’Observatoire offre trois modules qui permettent aux décideurs politiques de suivre et d’analyser la compétitivité commerciale à la fois au niveau national et régional. Les entreprises peuvent utiliser la plateforme pour identifier des opportunités commerciales et entrer en contact avec des acheteurs et des fournisseurs sur les marchés de la région.

Le module sur la compétitivité commerciale permet un suivi et une analyse complets de la compétitivité commerciale des pays, en présentant des données aux niveaux mondial, continental et régional. Le module sur les chaînes de valeur régionales permet aux décideurs politiques et aux entreprises d’évaluer et d’intégrer les chaînes de valeur régionales, en fournissant des informations sur cinq secteurs clés : l’habillement et les textiles ; les produits de beauté, de bien-être et de soins personnels ; les préparations alimentaires pour nourrissons ; les produits transformés à base de poisson et de crustacés ; les fruits, les légumes et les racines transformés.

Le module de mise en relation d’affaires facilite la collaboration transfrontalière des entreprises en promouvant leurs produits et services et en leur permettant d’entrer en contact avec des partenaires dans toute la région, grâce à une traduction automatique en anglais, français et portugais.

« L’Observatoire fournira des informations importantes aux décideurs politiques et aux entreprises pour tirer profit des marchés internationaux. En aidant les PME à accéder efficacement au marché, il créera des emplois et contribuera à la croissance économique », a déclaré Mme Massandjé TOURE-LITSE, Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Commission de la CEDEAO.

Madame Massandjé TOURE-LITSE, Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Commission de la CEDEAO, a souligné le rôle essentiel de l’Observatoire dans son discours d‘ouverture. Elle a fait remarquer que « l’Observatoire fournira des informations importantes aux décideurs politiques et aux entreprises pour qu’ils puissent tirer profit des marchés internationaux. En aidant les PME à accéder efficacement au marché, il créera des emplois et contribuera à la croissance économique.

« Décideurs politiques et entreprises, utilisez l’Observatoire pour découvrir le potentiel commercial inexploité de votre région et transformez ce potentiel en avantages économiques tangibles« , a déclaré Pamela Coke-Hamilton, directrice exécutive de l’ITC. « Nous espérons voir les entreprises, en particulier les petites entreprises, tirer le meilleur parti de cet outil pour trouver des acheteurs et explorer de nouveaux marchés« .

Le lancement de l’Observatoire intervient à un moment où l’Afrique de l’Ouest est confrontée aux défis posés par la mondialisation, les progrès technologiques et l’évolution du paysage commercial. Avec ses trois modules, l’Observatoire vise à positionner l’Afrique de l’Ouest comme un pôle de croissance économique et d’opportunités sur la scène mondiale. Selon les estimations du potentiel d’exportation de l’ITC, l’Afrique de l’Ouest pourrait ajouter 45,7 milliards de dollars d’exportations au monde d’ici 2027.

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A l’occasion des obsèques de Henri Konan Bédié, ex-président de la République et de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Magloire N’Dehi, chef de bureau de la Fondation Friedrich Naumann-Abidjan, rend un vibrant hommage à l’un des bâtisseurs de notre pays, à travers un témoignage.

 

Aujourd'hui, Jeudi 23 mai 2024, marque le début des adieux à Henri Konan Bédié, avec la levée de son corps, prélude à son inhumation prévue pour le samedi 1er juin.

Même si ma jeunesse ne m'a pas permis de connaître directement sa présidence de 1993 à 1999, ce n'est qu'à travers les médias et les cercles restreints que j'ai pu me forger une image de lui, une image qui s'est enrichie au fil du temps jusqu'à ce que j'aie le privilège de le rencontrer personnellement.

À deux reprises, j'ai eu l'honneur d'être reçu en tête à tête par cet homme d'État.

La première fois, ce fut à son domicile à Daoukro. Appelé par son protocole, tôt le matin, je fis le voyage depuis Abidjan pour le rencontrer. Lors de cet échange, j'ai découvert un homme profondément attaché à son pays, un patriote dans l'âme. Bien que je ne sois pas un militant de son parti politique, il avait entendu parler de moi et de mes modestes compétences en leadership et communication politique, et souhaitait qu’on discute d’un projet en présence d'une haute personnalité de son parti et d'une de ses proches collaboratrices. Hélas ! Ce projet (HKB Story) ne verra pas le jour.

Après notre conversation, un déjeuner était organisé, où son épouse et d'autres invités se joignirent à nous. J'ai vu un véritable bourgeois, mais plus un homme sobre et digne.

Lors de notre second entretien, qui a suivi celui de Daoukro, j'ai été reçu en sa résidence de Cocody Ambassades. De ces deux rencontres, qui étaient essentiellement dans un cadre professionnel et de mes lectures, trois qualités marquant la personnalité de l'ancien Président de la République de Côte d'Ivoire me restent en mémoire :

1-ENGAGEMENT : Dès son plus jeune âge, Bédié s'est engagé pour la souveraineté et l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Ses années d'études ont été marquées par le syndicalisme estudiantin et le militantisme politique anti-colonial. Surnommé "l'Empereur" dès l'école de Dabou, il fut également un leader actif au sein de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF). À seulement 32 ans, il devint le premier Africain et le premier noir à occuper le poste de ministre de l'Économie et des Finances, en 1966, posant ainsi les bases de l'économie moderne de la Côte d'Ivoire. Sa carrière l'a également vu occuper les fonctions d'ambassadeur, maire, député, président de l'Assemblée nationale et président de la République.

2-PATRIOTISME: Bédié était un homme du terroir, profondément attaché à ses racines malgré ses nombreux diplômes et son allure de bourgeois. Son amour pour la Côte d'Ivoire, pays qu'il chérissait tant malgré ses parts d’ombre et de lumière, le définit comme un vrai patriote, loin du nationalisme qui prône la haine de l'autre. Il donnait tout le sens à la pensée du Romancier Français, Romain Gary : « Le Patriotisme, c'est l'amour pour les siens. Le nationalisme, c'est la haine des autres ». Bédié était Patriote !

3- TRANSCENDANCE : Bédié était un Politique. Il était un Homme politique et surtout un acteur de la scène politique. Sur le « ring politique », il a su encaisser des coups durs, mais aussi remporter des victoires. Quand, il fallait, il a su se transcender. Je pense qu’il n'a jamais été un jusqu'au-boutiste, préférant se transcender pour préserver la paix et la stabilité nationale, même dans les moments les plus tumultueux.

Henri Konan Bédié a marqué de son empreinte l'histoire de la Côte d'Ivoire. Il laisse un héritage politique : Son style de vie et d’engagement empreint de sobriété, de modernisme et de tradition et surtout son amour profond pour la Côte d’Ivoire à travers son projet de grandeur pour la nation et pour un peuple souverain qui ne se coupe du reste du monde.

Va! Grand Homme !

Paix et réconfort à sa famille en ces jours de deuil.

 

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé le 22 mai 2024 à Abidjan, un prêt de 240 millions de dollars américains à l’Île Maurice pour mettre en œuvre la deuxième phase du Programme d’appui à la compétitivité et à la résilience économiques.

« Après l’approbation et la réalisation de la première phase du Programme en 2023, cette deuxième phase a pour objectif de continuer à appuyer l’amélioration de la diversification et la compétitivité de l’économie, en vue de renforcer la résilience et parvenir à une croissance plus inclusive et durable. Le programme proposé doit ainsi soutenir la reprise économique après la pandémie de Covid-19, à travers de vastes réformes pour améliorer l’environnement des affaires et dans le secteur réel », a déclaré Kennedy Mbekeani, responsable pays de la Banque africaine de développement à Maurice.

Le programme prévoit de soutenir plusieurs mesures gouvernementales. Il s’agit de l’approbation par le gouvernement du projet de loi sur la pêche, un projet de loi-cadre visant à combler les lacunes de la législation actuelle, en particulier dans les domaines de la pêche non réglementée et de l’application des sanctions. Cela contribuera à dynamiser le secteur de la pêche et offrira aux Mauriciens de nouvelles opportunités d’emploi et de revenus. Une autre mesure concerne l’approbation de la Feuille de route et du Plan stratégique pour les secteurs relevant de l’agriculture et de l’élevage 2024-2030. Cette mesure se concentre sur trois domaines principaux : augmenter la production pour une sécurité alimentaire résiliente ; promouvoir une production durable et résiliente et ; promouvoir l’entreprenariat et l’agro-industrie.

La deuxième phase du programme accompagnera également l’installation de panneaux solaires sur les toits (kits solaires de 1,5 kilowattheure) pour les ménages modestes. Les bénéficiaires obtiendront une réduction de 75 kWh sur leur facture d’électricité mensuelle pendant 20 ans. L’objectif est non seulement de promouvoir la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais également de contribuer à réduire la pauvreté pour ce type de clients.

Les bénéficiaires directs du programme sont le ministère mauricien des Finances, de l’Économie, du Plan et du Développement et plusieurs autres ministères en charge des domaines couverts par l’opération. Le secteur privé, pour sa part, bénéficiera de meilleures opportunités d’investissement dans l’agro-industrie.

HN

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Cela fait penser à de la science-fiction, mais le projet est déjà bien avancé. La Chine pourrait bientôt être le premier pays au monde à disposer de « taxis volants », permettant de contourner les bouchons silencieusement par les airs. Des taxis volants prêts à décoller, grâce au soutien très terre à terre des autorités à ce qu’on appelle « l’économie de basse altitude ». De quoi s’agit-il exactement ?    

L’objectif est d’exploiter un espace aérien, jusqu’à 1 000 mètres – certains parlent même de 3 000 mètres – au-dessus du sol. Une deuxième dimension de l’économie en quelque sorte, qui a été désignée par le gouvernement chinois comme « industrie stratégiques émergente ». 

Et les choses semblent s’accélérer puisqu’il y a une semaine, le 15 mai dernier, Pékin s’est fixé comme objectif de dépasser dans les trois ans, le nombre de 5 000 entreprises liées à cette économie de basse altitude, qui devraient générer 100 milliards de yuans près de 13 milliards d’euros de revenus. Le même jour, la municipalité de Nankin a parlé d’une industrie qui devrait dépasser les plus de 50 milliards de yuans en 2026, avec l’ouverture de plus de 120 routes aériennes à basse altitude.

Et puis, nouvelle annonce mercredi 22 mai, cette fois de l’Association des aéroports civils de Chine qui a publié une nouvelle norme concernant les « exigences techniques pour les sites d’atterrissage des aéronefs électriques à décollages et atterrissages verticaux », dans le jargon aéronautique, on parle des eVTOL, et ce qu’on appelle aussi les « VertiPorts ».

Transport de larve de crevettes 

« L’océan bleu de la basse altitude » comme l’appel les Chinois, permet de nombreux développements. C’est encore une fois quelque chose qui existe déjà, le secteur représentait 500 milliards de yuans près de 64 milliards d’euros pour l’économie chinoise l’année dernière et ce chiffre devrait être multiplié par quatre d’ici à 2030. On pense évidemment à la logistique. La livraison par les airs de son café à la fenêtre de son bureau par exemple. Ça fonctionne déjà dans des villes comme Shenzhen. Dans la mégalopole, vitrine du capitalisme rouge dans le sud-est de la Chine, on peut se faire livrer ses repas par drones. Et puis des transports aussi pour l’industrie. L’un des patrons d’une compagnie du secteur confie ainsi au journal Pangpai que fin avril cette année, sa société a utilisé des drones pour transporter des larves de crevettes d’élevage entre Wenchang sur l’île province chinoise de Hainan et Zuhai en face de Macao. Plus de 500 kilomètres en moins de deux heures, avec un taux de survie des bébés crevettes de 100 % parait-il, alors que par voie maritime c’est moins de 70 %.

On parle aussi d’une utilisation de cet espace aérien pour les services de secours, les sports aéronautiques, le plan de Nankin évoque aussi la production agricole et forestière, la gestion du trafic, la gestion urbaine et évidemment le transport passager.    

Taxis volants 

Qu'en est-il des « taxis volants » ?  C’est plus compliqué que pour les livraisons de produits, car les certifications sont plus longues à obtenir. Même si encore une fois, ça va plus vite ici vu que les autorités poussent derrière. On a donc eu en avril dernier la certification du premier aéronef à décollage et atterrissage verticaux. La compagnie de taxis volants eHang qui propose l’EH216-S sans pilote permettant d’accueillir deux passagers à une vitesse de croisière de 100 km/heure pour une autonomie de 35 kilomètres, a déjà effectué de nombreux vols d’essai.

L’administration civile de l’aviation en Chine lui a également accordé son feu vert pour la production en série de son modèle. On a surtout aujourd’hui une vingtaine de villes chinoises lancées dans la course aux « vertiports », notamment à Suzhou, Canton, Wuhan, Chongqing, Guizhou et d’autres mégalopoles chinoises qui investissent dans l’économie de basse altitude. L’idée avec ces gros drones hélicoptères taxi silencieux est de fournir des tarifs similaires à ceux des voitures avec chauffeur au sol.

En dehors d’eHang, plusieurs compagnies chinoises sont sur le coup, même si pour l’instant les certifications sont encore restrictives et limitent leur utilisation. Ces aéronefs transporteurs de passagers sans pilotes ne peuvent voler qu’à la vue du personnel au sol, ils n’ont pas droit de survoler pour l’instant les zones urbaines densément peuplées, interdiction aussi de décoller par mauvais temps ou de nuit.   

Avance en matière de drones civils 

Cela peut prendre encore quelque temps avant que ces taxis volants ne soient vraiment accessibles au grand public, mais c’est plus qu’un projet, car comme pour les panneaux solaires, les voitures électriques, la Chine mène dans ce domaine une politique commerciale et industrielle agressive.

Le ministère des Finances a lancé un plan d’emprunts via 1 000 milliards de yuans de bons du trésor au quatrième trimestre de l’année dernière pour soutenir notamment ce secteur. L’industrie chinoise se base pour cela notamment sur les technologies de l’IA, mais aussi et surtout sur son avance en matière de drones civils.

Le coût des drones en Chine est tombé à un tiers, voire la moitié de ce qu’il représentait il y a dix ans, ce qui devrait aussi entrainer une diminution des coûts pour la fabrication de taxis volants. 

Source: RFI

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Le Bénin a lancé officiellement le 15 mai 2024 son Plan d'action national pour l'économie circulaire qui bénéficie d’un appui de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) à travers la Facilité africaine pour l'économie circulaire (ACEF). Cette initiative stratégique, conçue en partenariat avec l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (ACEA), vise à permettre à ce pays d’Afrique de l’Ouest d’honorer ses contributions déterminées au niveau national (CDN), intégrant une approche plus durable et responsable de l'utilisation de ses ressources naturelles.

« L’économie circulaire, sur le continent africain, équivaut au choix prometteur d'un avenir où la croissance économique et l'équilibre de la nature sont alignées, œuvrant pour le bien-être de chaque habitant. La feuille de route pour l’économie circulaire est le premier pas vers cet objectif », a souligné Anthony Nyong, le directeur du Département du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement.

Le plan d'action élaboré avec l'ensemble des parties prenantes, engage le gouvernement béninois, les entreprises et les acteurs de la société civile dans une démarche collaborative en faveur d’une économie prônant l'utilisation éthique et optimisée des ressources, tout en promouvant une croissance durable et inclusive.

Le projet de plan d’action gouvernemental permettra ainsi de créer un cadre favorable pour déployer pleinement les avantages de l’économie circulaire en élaborant une feuille de route dédiée.

En se dotant d’un tel plan, le Bénin rejoint le Cameroun, le Tchad, l'Éthiopie et l'Ouganda dans cette dynamique et trace ainsi le chemin d’une transition vers la circularité de son économie.

Le pays d’Afrique de l’Ouest ambitionne de répondre de manière efficace aux enjeux climatiques en renforçant ses engagements en matière de Contributions déterminées au niveau national, qui portent entre autres sur une réduction de 7,8 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2045 et à un développement accéléré des énergies renouvelables qui devraient représenter entre 20 et 30 % du mix énergétique national.

« Le plan d'action pour l'économie circulaire apportera d'importants avantages au Bénin à travers, entre autres, la création d’opportunités d'emploi et la valorisation du potentiel des jeunes Béninois, tout en ouvrant des perspectives favorables dans des secteurs clés », a déclaré Pépin Aïna, le directeur général de l’environnement et du climat au ministère béninois du Cadre de vie et du Développement durable. 

La feuille de route du Bénin sera élaborée à partir de onze secteurs déjà identifiés. Ils portent notamment sur les déchets, l’eau, l’agroalimentaire, le bâtiment, le textile, le transport et la mobilité ainsi que les technologies de l'information et de la communication, l’électronique, les plastiques et les produits chimiques (liés aux plastiques). Le tourisme, les mines et les matières premières figurent également parmi les secteurs concernés

Pour l’Afrique, l’économie circulaire trace le chemin vers une croissance durable, ancrée dans la responsabilité des producteurs et des consommateurs. La circularité est un moteur clé pour assurer une expansion économique pérenne du continent.          

La Facilité africaine et l’Alliance africaine dédiées à l’économie circulaire jouent un rôle prépondérant dans l’intégration de ce nouveau modèle économique en tant que stratégie de développement durable pour le continent. Les deux entités œuvrent pour mettre en place l’économie circulaire en tant que pilier de la croissance verte en Afrique, en harmonie avec les impératifs environnementaux mondiaux.

Plus d’informations sur le Plan d’action pour l’économie circulaire du Bénin.

NG

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 Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) est très préoccupé « par le fait que des migrants, pour la plupart originaires du sud du Sahara, ainsi que les personnes et les organisations qui leur viennent en aide, soient de plus en plus souvent pris pour cible ». 

« Les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobe doivent cesser », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Ravina Shamdasani, porte-parole du HCDH. 

Les services du Haut-Commissaire Volker Türk ont mis en cause « une augmentation de l’utilisation d’une rhétorique déshumanisante et raciste à l’encontre des migrants noirs et des Tunisiens noirs », dans le pays, alors que la police a arrêté le 6 mai la militante antiraciste Saadia Mosbah.

L’ONU dénonce « l’intimidation et le harcèlement » des avocats

Par ailleurs, le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a dénoncé « l’intimidation et le harcèlement » dont sont victimes en Tunisie des avocats et membres des médias critiques du gouvernement et de ses politiques migratoires.

Selon le HCDH, les perquisitions contre l’Ordre des avocats dans ce pays « portent atteinte à l’Etat de droit et violent les normes internationales relatives à la protection de l’indépendance et de la fonction des avocats. « De tels actes constituent des formes d’intimidation et de harcèlement », a dénoncé Ravina Shamdasani.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, exhorte donc les autorités à « respecter et à sauvegarder les libertés d’expression, d’association et de rassemblement pacifique, qui sont garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Tunisie est partie », a souligné Mme Shamdasani.

En outre « l’Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées », exige encore le Haut-Commissariat, ajoutant que « les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobe doivent cesser ».

HN

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La quatrième édition du Forum économique de Qatar s’est tenue du 14 mai au 16 mai 2024, à Doha avec la participation de plusieurs personnalités du monde de l’économie et des finances dont le Directeur Général du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), M. Birahim Diouf.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Cheikh Mohammed Ben Abdulrahman Al-Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l'État du Qatar, en présence de son homologue malaisien, Dato' Seri Anwar Ibrahim.

Pendant 72 heures, cette édition a exploré les enjeux, défis et opportunités de l’économie mondiale. Plusieurs panels ont abordé des thématiques diverses. Il s’agit notamment de « Investir pour la prochaine génération », en prélude aux grandes perturbations économiques et technologiques du futur.

Le thème, « Renforcer la confiance des entreprises mondiales », s’est intéressé à la problématique de l’équilibre entre les réglementations gouvernementales et la liberté entrepreneuriale lors de l'élaboration de la politique industrielle et en visant une croissance durable à long terme, une augmentation de l'emploi, des lignes d'approvisionnement dynamiques et un environnement commercial positif.

L’Intelligence artificielle et la réinvention du secteur bancaire ainsi que le changement climatique ont été également au menu de ce Forum. Les banques centrales devraient-elles prendre du recul, ou doivent-elles intervenir et façonner l’avenir de la finance alimenté par l’IA ? Il s’est agi pour les gouverneurs de partager leurs perspectives en matière d’IA et de faire le point sur la lutte contre l’inflation.

Le DC/BR est une institution financière spécialisée de l’UEMOA dont le siège est basé à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire. Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des transactions boursières ainsi que le paiement des évènements sur valeurs.

En tant que membre à part entière de l’Association of National Numbering Agency (ANNA), il assure la codification des valeurs mobilières dans l’UEMOA. Le DC/BR a été créé en 1996 et a effectivement démarré ses activités le 16 septembre 1998.

Correspondance Particulière

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Au lendemain de la publication des résultats définitifs de la présidentielle par le Conseil Constitutionnel, le Président élu, MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a rencontré  ce soir, les partis membres de la Coalition pour un Tchad Uni, le regroupement qui a porté au triomphe sa candidature à la magistrature suprême.

C’était au cours d’un dîner qui a vu la présence des 231 présidents et Secrétaires Généraux des partis politiques membres de la Coalition. Des partis qui ont soutenu et porté la candidature de MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO à la victoire dès le premier tour de la présidentielle du 06 mai 2024 par 61% des voix.

C’est tout naturellement que 24 heures après la proclamation des résultats définitifs de cette présidentielle par le Conseil Constitutionnel,  le Président élu MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO reçoit et communie avec les 231 responsables des formations politiques membres de cette Coalition dont l’implication entière et totale a permis d’obtenir ce résultat.

Intervenant pour la circonstance le Secrétaire Général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) et Coordonateur de la Coalition, M. Mahamat Zène Bada, a, au nom de ses camarades, félicité le Président élu et réitéré toute la motivation de ces derniers à le soutenir pour relever ensemble les défis liés à la 5ème République naissante.

« Nous rendons gloire à Dieu de nous avoir permis de faire le bon choix et au bon moment. Le choix de la raison. Le choix de la sagesse. Le choix de l’excellence. Le choix de l’expérience. Le choix simplement de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », a-t-il relevé.

A la suite du Coordonateur de la Coalition, c’est le Président de l’UNDR, M. Saleh Kebzabo qui s’est exprimé. Pour lui, la Coalition s’est battue pour la victoire de son candidat et cette victoire est incontestable. Il a ensuite demandé au Président élu, « Demain, dans la gouvernance, n’allez pas chercher dans l’opposition quoique ça soit pour venir gérer le pays avec vous. Gouvernez avec ceux qui vous ont aidés à accéder au pouvoir ».

«  On se tient à vos côtés pour réaliser la quasi-totalité sinon la totalité de vos engagements pris devant ce peuple exigeant qui attend beaucoup de vous », a dit pour sa part, Dr Mahamat Ahmat Alhabo,  du Parti pour les Libertés et le Développement (PLD).

Très reconnaissant pour le soutien dont il a fait l’objet, le Président élu MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a tenu à exprimer toute sa reconnaissance aux membres de la coalition. Il a félicité chacun d’eux et a demandé à tout le monde de l’aider dans l’accomplissement de cette lourde mission.

« La transition est terminée. C’est une nouvelle page avec le retour à l’ordre constitutionnel. Plus de gouvernement d’union nationale. J’exécuterai mon programme avec ma coalition », a-t-il tranché.

Au terme de la rencontre d’échanges, le Président élu et ses convives ont joint l’utile à l’agréable autour d’un banquet pour célébrer ensemble cette victoire.

HN

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La journée de l’Europe, considérée comme l’acte fondateur de l’Union Européenne, a été commémorée ce jeudi 16 mai à la bibliothèque nationale d’Abidjan. Cet événement a rassemblé plusieurs personnalités ivoiriennes et des représentants des États membres de l’Union Européenne résidents en Côte d'Ivoire.

Lancement du "Youth Sounding Board"

À cette occasion, l’Union Européenne a lancé une nouvelle initiative, le "Youth Sounding Board" qui vise à renforcer l'engagement des jeunes ivoiriens en permettant un dialogue continu avec l’UE. Francesca Di Mauro, l'ambassadrice de l'UE a annoncé cette initiative en présence de diplomates et de membres du gouvernement ivoirien.

Le "Youth Sounding Board" rassemble 21 jeunes de diverses régions de la Côte d'Ivoire, sélectionnés pour leur dynamisme et leur engagement. Cette plateforme s'inscrit dans le cadre de la nouvelle "Campagne Jeunesse" de l'UE qui aborde des thèmes variés tels que l'éducation, la formation professionnelle, l'entrepreneuriat, l'emploi, l'environnement, les droits de l'homme, ainsi que l'égalité des genres, la diversité et l'inclusion.

L’objectif principal est de co-créer des programmes pertinents répondant aux besoins et aspirations des jeunes, tout en les impliquant dans les processus décisionnels pour favoriser une croissance inclusive et durable.

Di Mauro a souligné l'importance de cette initiative pour donner une voix aux jeunes et les impliquer dans la mise en place de solutions durables et inclusives.

« Ce soir, nous concrétisons encore plus notre engagement envers la jeunesse ivoirienne en lançant notre premier Youth Sounding Board; Cette plateforme permettra un échange constant et constructif avec les jeunes, afin de co-créer des programmes pertinents dans les mois à venir », a fait savoir la diplomate.

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Elle a également mis en avant la solidité du partenariat entre l’UE et la Côte d’Ivoire qui dure depuis 63 ans, basé sur le respect mutuel et la confiance, essentiels dans le contexte actuel de tensions géopolitiques et d’instabilité accentuées par le changement climatique.

Coopération pour la Paix, la Sécurité et le Développement

Profitant de cette situation, Mme Di Mauro a fait le bilan de la coopération de son institution avec la Côte d’Ivoire.

Selon elle, l’UE maintient un dialogue de partenariat régulier avec le gouvernement ivoirien en prenant en compte la paix et la stabilité, le commerce et l’investissement et le développement socio-économique durable. Cette coopération s’étend à la société civile, au secteur privé et à la jeunesse. Plusieurs visites de haut niveau de dirigeants européens ont témoigné de l'intérêt croissant pour la Côte d'Ivoire, considérée comme un avre de stabilité dans une région troublée.

En matière de sécurité, l'UE soutient activement la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Côte d'Ivoire et dans la région. Elle appuie la Côte d'Ivoire avec une nouvelle initiative de défense et sécurité, notamment en fournissant un soutien logistique et des équipements de protection aux forces armées ivoiriennes.

En parallèle, l’UE déploie des programmes pour la sécurité maritime et le développement socio-économique.

Le lancement du "Youth Sounding Board" réaffirme l'engagement de l'UE envers la jeunesse ivoirienne, tout en renforçant le partenariat global entre l'UE et la Côte d'Ivoire dans divers domaines, contribuant ainsi à la stabilité et au développement du pays.

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