Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Cinq ans après et en pleine recrudescence de la menace terroriste, les autorités françaises rendent hommage vendredi aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts, les plus sanglants commis dans le pays.

De l’assassinat d’un enseignant, Samuel Paty, le 16 octobre à l’attaque dans une basilique à Nice, la récente succession d’attaques a rappelé que la vague terroriste ayant frappé la France il y a cinq ans n’était pas totalement terminée, même si elle a changé de forme.

Ce retour en force de la menace, récemment relevée à son niveau d’alerte maximale, donnait vendredi une dimension particulière aux traditionnelles commémorations des attentats du 13 novembre 2015 – dont le procès devrait débuter vraisemblablement en septembre 2021 et durer six mois.

Accompagné notamment de la maire de Paris Anne Hidalgo, le Premier ministre Jean Castex s’est rendu dans la matinée à la salle de spectacles parisienne Le Bataclan, devant le Stade de France (au nord de la capitale) et sur des terrasses de café à Paris, cibles des commandos téléguidés par le groupe Etat islamique (EI) il y a cinq ans.

Autour du Bataclan, encadré par un important dispositif policier, les noms des victimes ont résonné dans les rues vidées par le confinement, où seuls quelques personnes étaient venues se recueillir.

Etre présente, “c’est ma manière de dire qu’on ne les oublie pas, toutes ces personnes qui sont parties et tous celles qui ont des séquelles psychologiques, ou qui sont handicapées à vie”, explique Martine Laupin, 72 ans, une habitante du quartier très émue.

Des responsables de partis rendront eux aussi leur propre hommage aux victimes tandis que la Tour Eiffel s’éteindra à partir de 20H et scintillera chaque heure en mémoire de ces attaques qui ont provoqué une onde de choc mondiale.

fm

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Le Projet de pôle agro-industriel dans la région du Bélier, lancé en 2017 dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, avec l’objectif d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de plus de 460 000 personnes, est en bonne voie de réalisation.

Le « 2PAI-Bélier », dont l’achèvement est prévu en 2022, enregistre une exécution satisfaisante, selon le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats (EER) publié le 27 octobre dernier par la Banque africaine de développement, qui a financé le projet à hauteur de 112 millions de dollars américains.

Les travaux sont ainsi achevés pour un linéaire de 542 kilomètres de pistes sur un objectif de 700 kilomètres (77% de taux de réalisation). Les périmètres rizicoles et maraîchers sont aménagés et réceptionnés sur une superficie de 1081,16 hectares en ce qui concerne les périmètres rizicoles (97% des superficies étudiées) et 105,35 hectares pour les périmètres maraîchers (100% des superficies).

Pour la première vague des travaux d’hydraulique humaine, les travaux démarrés en janvier 2019 sont terminés. Les réalisations portent sur la réparation de 100 pompes à motricité humaine, la réalisation de 50 forages équipés de pompes à motricité humaine et la construction de 30 latrines. Les travaux de réhabilitation et de construction de 25 « HVA » (hydraulique villageoise améliorée) et de deux « AEP » (alimentation en eau potable) ainsi que la construction de 108 bornes fontaines, démarrés en septembre 2019, sont achevés depuis août dernier. Ces infrastructures hydrauliques qui desservent plus de 180 villages d’une population de 627 762 personnes dont 309 599 femmes, sont gérées par des comités impliquant massivement les femmes.

Afin d’améliorer l’accès à l’école des enfants des communautés bénéficiaires, 28 établissements scolaires sont en cours de construction/réhabilitation. Il s’agit de la construction de 75 nouvelles classes accompagnées de 22 bureaux administratifs, 12 latrines et 16 cantines et de la réhabilitation de 27 salles de classes accompagnées de 04 bureaux et 03 cantines.

Quant à la réhabilitation de quatre centres de formation, la construction des directions régionales des ministères de l’Agriculture et du développement rural, des Ressources animales, halieutiques ainsi que l’aménagement des terres de l’ESA (école supérieure d’agronomie) pour l’incubation des jeunes, les travaux démarrés en août 2019, sont terminés. Les salles de classe des centres de formation ont permis la formation de la première promotion de 54 agripreneurs, dont 16 femmes.

La mise en place des spéculations vivrières du projet ont démarré lors du second cycle de 2019, selon le rapport. Elle a permis d’obtenir 1 412 tonnes de riz paddy, 544 tonnes de maïs et 21,79 tonnes de semences, 37,18 tonnes de produits maraîchers (périmètres aménagés). 

« En 2019, 1 540 exploitants, dont 290 femmes, ont commencé la mise en valeur de leurs   superficies, précise le rapport de la Banque. Pour le premier cycle de 2020, 2312 exploitants, dont 868 femmes, ont démarré la mise en valeur de  leurs  parcelles. »

Environ 1 540 emplois ont été créés par la réhabilitation des périmètres irrigués et l’exploitation des parcelles de maïs et de manioc pour la campagne achevée en janvier 2020.

« Des progrès sont observés dans l’état d’avancement du projet, et tout laisse croire à ce stade, que les cibles finales devraient être atteintes d’ici à la clôture du projet, en décembre 2022 », conclut le rapport de la Banque africaine de développement.

fm

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PAR LE DR LACINA YEO (*)


L
’Etat africain post-colonial est une mosaïque de peuples dont certains s’ignoraient culturellement. Ceux-ci furent contraints de vivre sur le même territoire et de rejeter leur culture respective en vue de créer de nouvelles nations. La Côte d’Ivoire est un état pluriethnique peuplé de quatre (4) grands groupes sociolinguistiques (Akan, Mandé, Gour, Krou), subdivisés en une soixantaine d’ethnies. Plusieurs contributions ont mis en évidence la prédominance encore importante de la préférence ethno-culturelle sur le sentiment d’appartenance nationale dans ce pays. Ces réflexions sont en général à appréhender comme des plaidoyers pour l’émergence d’une nation ivoirienne, caractérisée par le principe de l’unité dans la diversité. Faisons-en ici un inventaire non exhaustif : « Il y a un repli identitaire en Côte d’Ivoire » (Monseigneur Antoine Koné, in : Le patriote 4225 du 26. 12. 13), « Les élections…c’est pas un combat ethnique » (L’ONG belge Verbatims, in L’Inter Nr. 5166 du 04. 09. 2015 : 8), « Côte d’Ivoire : De l’ethnie à la nation, une histoire à bâtir… » (Ekanza, 2007), « Côte d’Ivoire : le pari de la diversité » (Africultures Nr. 56/2003), « La crise ivoirienne et l’avenir d’une nation en refondation » (Curfp, 2003), « Ethnies et Etat en Côte d’Ivoire » (Chauveau et Dozon, in Revue Française de Science Politique, Nr. 5/1988), « En Afrique, le tribalisme n’a pas disparu » (Vieyra, in : Fraternité Matin du 14. 10. 15 : 17) etc. Sans célébrer l’ethnocentrisme, le président Félix Houphouët-Boigny, père de la nation ivoirienne, tenait compte de la réalité ethnique dans sa stratégie de gouvernance. Sa préoccupation d’un traitement égalitaire des différents groupes ethniques se traduit par une redistribution ethnique des ressources économiques et politiques par l’intermédiaire des « filsou cadresdes régions », appelée localement la « géopolitique ».  Sous l’influence de l’avènement du multipartisme en avril 1990, plusieurs partis politiques naissent. L’affinité ethnique, religieuse ou régionale semble être la principale source de motivation pour l’adhésion à ces différentes organisations politiques. On constate par exemple que les Akans (surtout les Baoulé) sont en majorité membres du PDCI-RDA dont les leaders successifs (Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié) sont Baoulé. Les populations de l’ouest (Krou majoritairement) s’alignent derrière le FPI dont le chef de file (Laurent Gbagbo) est originaire de l’ouest et du groupe Krou ; les « Nordistes » (Malinké et Sénoufos) prennent fait et cause pour le RDR dont le mentor (Alassane Ouattara) est originaire du Nord.

Le marketing politique ethniciste que certains leaders ont déployé en vue de mobiliser a fini par ébranler les fondements de la Côte d’Ivoire. En effet « la plupart des tueries se sont faites sous des bases identitaires [Cf. Article 125], comme l’atteste nombre de rapports et reportages sur la situation », (Rodrigue Koné,in : http://www.connectionivoirienne.net/95679/cote-divoire-les-racines-ethniques-de-la-longue-crise-politique, 06. 11. 2015). Selon Le Clézio« tous les massacres qui ont eu lieu au cours des dernières années, ainsi que la plupart des conflits sanglants, sont liés à des dossiers identitaires complexes et fort anciens ; quelquefois, les victimes sont désespérément les mêmes, depuis toujours ; quelquefois, les rapports s’inversent, les bourreaux d’hier deviennent victimes et les victimes se transforment en bourreaux. » (Amin Maalouf 1998 : 37-41).

L’Acte constitutif de l’UNESCO proclame que « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». De ce point de vue, la déconstruction de l’ethnocentrisme passe par l’apprentissage interculturel, moyen d’acquisition de compétence interculturelle par excellence, indispensable pour un vivre-ensemble durable dans une société pluriculturelle comme la Côte d’Ivoire. L’instrumentalisation politique et idéologique du substrat ethno-culturel ivoirien ayant occasionné une profonde fracture sociale, donnant ainsi l’impression que la diversité ethnique est un mal en soi, l’Ivoirien nouveau doit être éduqué et formé à l’Interculturel. Cela veut dire qu’il doit se décentrer en apprenant à se distancier de son propre système de références (sans pour autant le récuser) afin d’admettre l’existence d’autres perspectives ou visions du monde.

Tout en célébrant et protégeant les particularismes culturels, la constitution ivoirienne bannit l’instrumentalisation politico-idéologique de l’identité culturelle. En témoignent respectivement les articles 7 («Tout être humain a droit au développement et au plein épanouissement de sa personnalité dans ses dimensions matérielle, intellectuelle et spirituelle. L’État assure à tous les citoyens l’égal accès à la santé, à l’éducation, à la culture, à l’information, à la formation professionnelle et à l’emploi. L’État a le devoir de sauvegarder et de promouvoir les valeurs nationales de civilisation ainsi que les traditions culturelles non contraires à la loi et aux bonnes mœurs») et («Sont interdits les partis ou groupements politiques créés sur des bases régionales, confessionnelles, tribales, ethniques ou raciales») de notre loi fondamentale.

Il reste encore à relever le défi qui consiste, au travers une dynamique interactive à faire de chaque spécificité culturelle un support de valeurs partagées nationales, d’en faire  une expression culturelle de toutes les communautés ethniques vivant sur le territoire ivoirien, unies autour des idéaux de la conservation durable de la mémoire culturelle collective. Il faut donc s’atteler à déconstruire les modes de pensées essentialistes et s’affranchir de l’idée de pureté ethno-culturelle, ferment de la fracture sociale en Côte d’Ivoire en portant à la connaissance de l’ « Ivoirien nouveau » les phénomènes d’hybridité, de métissages, fruits de contacts, d’échanges ou de transferts interculturels multiformes passés et présents. La Côte d’Ivoire nouvelle doit fructifier cette richesse inestimable en développant des mécanismes d’un vivre ensemble durable ayant pour objectif ultime de se régaler continuellement de la sève nourricière tirée des différentes spécificités culturelles composant la nation nzassa qu’elle est fondamentalement.

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(*) Lacina YEO est Professeur de littérature et de civilisation allemandes à l’Université Félix Houphouët-Boigny, Chercheur associé à l’Université Witwatersrand de Johannesbourg (Afrique du Sud). Fondateur du Centre d’Etudes et de Recherches Panafricaines et Globales (CERPAG) et de l’ONG INIDAF (Initiatives pour le Développement en Afrique). Membre Correspondant en Côte d’Ivoire du programme UNESCO « Mémoire du monde ».

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mardi 10 novembre 2020 à Abidjan, une enveloppe financière de 14,74 millions de dollars américains pour la mise en œuvre du Projet de renforcement des moyens de subsistance des petits exploitants et des femmes dans la région du N’zi (PREMOPEF), dans le centre de la Côte d’Ivoire.

L’appui financier de la Banque se compose d’un prêt de 2,74 millions de dollars du Fonds africain de développement et un don de 12 millions de dollars du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GASFP).

Le PREMOPEF couvrira les trois départements de la région du N’zi, à savoir Dimbokro, Bocanda et Kouassi-Kouassikro et touchera directement 62 villages de la région. Le projet doit contribuer à réduire la vulnérabilité économique des ménages et à améliorer plus largement leur résilience aux chocs économiques. Pour ce faire, il facilitera l’accès des petits exploitants, notamment des femmes et des jeunes, aux biens et aux services, permettant d’accroître la productivité, la production et les revenus, tout en assurant leur inclusion dans les chaînes de valeur.

Le projet sera mis en œuvre dans les filières de production d’igname, de manioc, du maraîchage et de la volaille traditionnelle. Il prévoit notamment un aménagement de périmètres maraîchers en faveur de 1 350 petits exploitants sur cent hectares comprenant les travaux de réhabilitation de huit barrages, d’ouvrage de captage d’eau du fleuve N’zi et d’un lac, la réalisation de dix stations de pompage sur les barrages, la mise en place des systèmes d’irrigation (semi-californien sur 70 hectares et du système goutte-à-goutte sur 30 hectares). En terme d’appui, les petites entreprises agricoles portées par les jeunes et les femmes, au nombre d’une centaine, seront dotées d’équipements et de matériels pour le transport de produits, de prestations de services de mécanisation, y compris la promotion de technologies de récolte du manioc.

Le PREMOPEF touchera directement 60 000 personnes, représentant 25% de la population de la région du N’zi, dont 50% de femmes et 35% de jeunes. Avec les interventions du projet, la production additionnelle annuelle attendue est estimée à 522 tonnes de légumes, 4 500 tonnes de manioc, 3 750 tonnes d’igname et 1,5 million de têtes de volaille.

« En mettant l’accent sur la promotion de technologies de mobilisation d’eau et d’irrigation, la diffusion de pratiques agricoles performantes et résilientes aux changements climatiques et l’appui aux petites entreprises agricoles portées par les jeunes et les femmes y compris la transformation des produits agricoles, le projet PREMOPEF touche les facteurs clés de réduction de la fragilité et du renforcement de la résilience du pays », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbadé, directrice pour l’Afrique de l’Ouest à la Banque africaine de développement.

Le 30 octobre 2020, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement en Côte d’Ivoire comprenait 38 opérations pour des engagements totalisant 2,5 milliards de dollars.

fm

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Voici le programme des 3è et 4è journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 (CAN) qui se disputeront du 11 au 17 novembre:

–Mercredi 11 novembre:

Guinée – Tchad (groupe A)

Mauritanie – Burundi (groupe E)

Cap-Vert – Rwanda (groupe F)

Kenya – Comores (groupe G)

Sénégal – Guinée-Bissau (groupe I)

Libye – Guinée équatoriale (Tunisie) (groupe J)

–Jeudi 12 novembre:

Burkina Faso – Malawi (groupe B)

Ouganda – Soudan du Sud (groupe B)

Ghana – Soudan (groupe C)

Gabon – Gambie (groupe D)

Cameroun – Mozambique (groupe F)

Algérie – Zimbabwe (groupe H)

Zambie – Botswana (groupe H)

Congo – Eswatini (groupe I)

Côte d’Ivoire – Madagascar (groupe K)

–Vendredi 13 novembre:

Mali – Namibie (groupe A)

Afrique du Sud – Sao Tomé et Principe (groupe C)

Maroc – Centrafrique (groupe E)

Tunisie – Tanzanie (groupe J)

Niger – Éthiopie (groupe K)

Nigeria – Sierra Leone (groupe L)

–Samedi 14 novembre:

RD Congo – Angola (groupe D)

Égypte – Togo (groupe G)

Bénin – Lesotho (groupe L)

–Dimanche 15 novembre:

Tchad – Guinée (groupe A)

Burundi – Mauritanie (groupe E)

Comores – Kenya (groupe G)

Guinée-Bissau – Sénégal (groupe I)

Guinée équatoriale – Libye (groupe J)

–Lundi 16 novembre:

Malawi – Burkina Faso (groupe B)

Soudan du Sud – Ouganda (Kenya) (groupe B)

Sao Tomé et Principe – Afrique du Sud (groupe C)

Gambie – Gabon (groupe D)

Mozambique – Cameroun (groupe F)

Zimbabwe – Algérie (groupe H)

Botswana – Zambie (groupe H)

Eswatini – Congo (groupe I)

–Mardi 17 novembre:

Namibie – Mali (groupe A)

Soudan – Ghana (groupe C)

Angola – RD Congo (groupe D)

Centrafrique – Maroc (Cameroun) (groupe E)

Rwanda – Cap-Vert (groupe F)

Togo – Égypte (groupe G)

Tanzanie – Tunisie (Groupe J)

Madagascar – Côte d’Ivoire (groupe K)

Éthiopie – Niger (groupe K)

Sierra Leone – Nigeria (groupe L)

Lesotho – Bénin (groupe L).

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Les autorités danoises ont annoncé, mercredi, qu’un vaccin contre le Covid-19 développé par l’Agence nationale de lutte contre les maladies infectieuses (SSI) était prêt à être testé sur des humains.

“Le vaccin doit être testé à grande échelle s’il a le potentiel d’être approuvé”, a affirmé dans un communiqué le ministre de la Santé et des personnes âgées Magnus Heunicke.

“Mais quel que soit le résultat des tests, le développement d’un vaccin au Serum Institute aide à accroître nos connaissances sur le covid-19 et à mieux nous équiper pour le développement de futurs vaccins viraux contre de futures pandémies”, ajoute la même source.

Le comité des finances du Folketing a débloqué près de 19 millions de couronnes (plus de 2,5 millions d’euros) pour que SSI puisse tester des vaccins contre les coronavirus sur les humains.

Ce montant servira, entre autres, à produire un plus grand nombre de doses de vaccin qui devraient éventuellement être évalués par l’Agence européenne des médicaments pour approbation, s’ils sont suffisamment sûrs et efficaces.

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Une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié, est prévue ce mercredi 11 novembre 2020 au Golf Hotel d’Abidjan à 17 heures, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré

M. Tiémoko Touré a fait cette annonce lors d’une conférence de presse au terme du premier Conseil des ministres après l’élection présidentielle du 3 1 octobre.

Dans un message à la Nation, lundi, Alassane Ouattara avait émis son souhait de rencontrer son « aîné» Henri Konan Bédié pour un dialogue « franc ».

Dans la matinée, le général Ouassenan Koné, vice-président du Pdci a fait savoir sur Radio France internationale (RFI) que la proposition de M. Ouattara d'avoir un dialogue franc avec M. Bédié a été "acceptée" par le chef du Pdci.

Selon le général Ouassenan Koné, il ne s'agira dans un premier temps que « d’une rencontre de contact », mais « le principe, lui, est acquis ». Il a souligné que M. Bedié a répondu favorablement à la proposition de dialogue faite par le chef de l’Etat ivoirien. 

L’élection présidentielle, qui a été remportée par le président Ouattara avec 94,27 des suffrages, a été boycottée par l’opposition.

Henri Konan Bédié, leader de cette opposition a appelé à une désobéissance civile pour protester contre la candidature du chef de l’Etat.

Depuis le mois d’août, le pays fait face à des manifestations de l’opposition qui se muent le plus souvent en violences intercommunautaires, avec plusieurs dégâts dont des dizaines de morts

fm

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 Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat suit de près la situation postélectorale en République de Guinée. Il prend acte du déroulement de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

Le Président de la Commission prend également acte des résultats définitifs de l’élection présidentielle proclamés par la Cour Constitutionnelle et félicite le Professeur Alpha Condé pour sa réélection à la magistrature suprême de son pays.

Le Président salue la maturité du peuple guinéen qui a fait preuve de responsabilité et de retenue tout au long du processus électoral. Il saisit cette occasion pour inviter les autorités guinéennes et la classe politique dans son ensemble à transcender les clivages politiques et renouer le dialogue pour construire la paix et la stabilité en République de la Guinée.

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Les équipes du cabinet d’avocats international Gide, en association avec le cabinet ivoirien SCPA 3K, sous la coordination de Nicolas Jean (Gide), ont conseillé la Société Nationale d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire, PETROCI-Holding, dans le cadre de la construction d’une capacité de stockage de gaz de pétrole liquéfié (GPL) d’un volume de 12.000 tonnes métriques dans le port d’Abidjan, en partenariat avec la société SAHARA Energy Logistics Holdings Limited (SAHARA).

Le gouvernement de Côte d'Ivoire a approuvé en Conseil des Ministres le 9 septembre 2020, la prise de participation de PETROCI Holding au capital social de la société SAHARA PETROCI Energy S.A (SAPET Energy), société commune qui développera, exploitera et entretiendra la capacité de stockage.

Cette décision a été concrétisée par la signature d’un pacte d’actionnaires entre PETROCI Holding (35%) et SAHARA (65%).

Cette nouvelle infrastructure de stockage, dont le coût global à est estimé à 23,9 milliards de francs CFA (soit environ 36,6 millions d’euros) permettra d’augmenter de 60% les capacités de stockage de la Côte d’Ivoire en GPL de manière à faire passer l’autonomie de consommation de 15 à 27 jours et à sécuriser ainsi son approvisionnement en GPL.

Ce projet favorisera ainsi la vulgarisation de l’utilisation du GPL engagée par le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire en vue de freiner la déforestation et de sauvegarder l’environnement.

L’équipe de Gide était composée de Nicolas Jean, associé de l’équipe Projets (Finance & Infrastructures), Perrine Delandre, Célia Alao et Constance Emié, collaboratrices, pour les aspects projets ; Julien David, associé, sur les aspects corporate / M&A ; Alexandre Gauthier, associé, et Thomas Brusq, collaborateur, sur les aspects droit public. Adama Koné, associé du cabinet SCPA 3K est également intervenu aux côtés de PETROCI Holding sur les aspects de droit ivoirien.

SAHARA International est conseillé par BILE-AKA, BRIZOUA-BI & Associés.

Gide Gide est le premier cabinet d’avocats international d'origine française. Fondé à Paris en 1920, le cabinet compte aujourd’hui 12 bureaux dans le monde.

Il rassemble 550 avocats de 35 nationalités différentes, reconnus parmi les meilleurs spécialistes de chacune des branches du droit national et international des affaires.

fm

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A l’occasion du salon international AfricaTech Festival , Orange et ses filiales annoncent la mise en service et le lancement commercial de Djoliba, le premier backbone panafricain.

Cette infrastructure s’appuie sur un réseau de fibres optiques terrestres, couplé à des câbles sous-marins, offrant ainsi une connectivité sécurisée vers l’international depuis l’Afrique de l’Ouest. Cet investissement vise à soutenir l’écosystème numérique et répond aux besoins croissants de connectivité dans la région.  

Djoliba est le premier réseau unifié très haut débit permettant de fournir une connectivité sans couture, avec une meilleure disponibilité grâce à la redondance et la sécurisation du réseau, et une excellente qualité de service. Exploité et maintenu depuis Dakar pour plus d’efficacité, de réactivité et de proximité, il bénéficie d’un centre de supervision dédié.

Ce nouveau backbone couvre 8 pays : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, le Nigeria et le Sénégal. Nativement interconnecté avec les réseaux domestiques au sein des pays, cette large couverture permettra de démocratiser l’accès à la connectivité auprès des opérateurs et des entreprises.

Jusqu'à présent, les réseaux de télécommunications en Afrique de l’Ouest étaient construits à l'intérieur de chaque pays, jusqu'à ses frontières : il n’y avait pas de réseau transfrontalier. Pour fournir un service entre deux capitales, les opérateurs devaient intégrer les offres de plusieurs fournisseurs et abouter plusieurs réseaux différents qui s’interconnectaient aux points frontières. Réelle innovation, ce nouveau réseau simplifie les processus d’interconnexion entre les pays.

Djoliba est le premier réseau offrant une sécurisation complète en Afrique de l'Ouest avec plus de 10 000 km de réseau terrestre à fibres optiques, couplé à 10 000 km de câble sous-marin, des offres à très haut débits (jusqu'à 100 Gbit/s) et 99,99% de taux de disponibilité. Ce réseau couvre 16 points de présence avec un maillage de près de 155 sites techniques, et relie 300 points de présence en Europe, en Amérique et en Asie.

Il s’appuie sur le réseau Tier 1 d’Orange et permet donc une connection sans couture avec les réseaux internationaux du Groupe.

En utilisant les offres de transmission très haut débit du réseau Djoliba, les nouveaux clients du réseau pourront alors accéder aux plateformes du Groupe et ainsi bénéficier de toute la palette des offres commercialisées par Orange en Afrique : transit IP, plateformes de services mobiles, hébergement dans les data centers Orange en Afrique, VPN.

Grâce à Djoliba, Orange répond aux besoins des entreprises et acteurs telécoms en Afrique de l’Ouest, pour servir un potentiel de 330 millions d’habitants. Ce réseau est un élément clé de la croissance future de l'internet en Afrique de l’Ouest, car il va favoriser l’égalité d’accès au numérique entre les pays d’Afrique de l’Ouest et il contribuera à stimuler l'économie numérique des pays.

«Orange participe activement au développement des infrastructures sous-marines et terrestres, qui permettent la transformation numérique du continent Africain, en investissant chaque année 1 milliard d’euros. Avec Djoliba, les populations locales vont pouvoir accéder encore plus facilement à des services de santé ou d'éducation. l’accès au numérique est un enjeu majeur pour l’Afrique et je salue le travail remarquable de nos équipes dans tous les pays qui ont permis que le projet Djoliba voit le jour. », a déclaré Alioune Ndiaye, CEO d’Orange Middle East and Africa.

Pour Jérôme Barré, CEO Orange Wholesale & International Networks : « Avec Djoliba, Orange confirme une nouvelle fois son expertise et son leadership dans le déploiement et l’exploitation des réseaux internationaux terrestres et sous-marins.

Djoliba est le fruit d’un effort collectif, et c’est grâce à une équipe transverse pleinement mobilisée. Cette aventure humaine illustre la force du Groupe Orange », a-t-il ajouté.

A noter que Orange est actuellement présent dans 18 pays d’Afrique et compte plus de 120 millions de clients. Le Groupe continue ses investissements sur le continent pour offrir une connectivité fiable, sécurisée et de grande qualité, et ainsi contribuer à l’inclusion numérique des populations.

fm

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