Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le monde est confronté à des défis inattendus au début de la campagne des « 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre » de cette année, une initiative célébrée par les Nations Unies parmi de nombreuses autres organisations internationales. Presque partout, en raison des efforts déployés pour limiter la propagation de la pandémie de la COVID-19, les familles passent de plus en plus de temps dans ce qui devrait être leur espace le plus sûr : leur maison. Malheureusement, les données émergentes montrent qu'en 2020, tous les types de violence contre les femmes et les filles, en particulier la violence domestique, se sont intensifiés, créant ce que l’ONU appelle une « pandémie cachée » au milieu de la crise de la COVID-19. 

Il est inquiétant de constater que cette tendance est mondiale. Elle est motivée par des inégalités préexistantes entre les sexes, combinées à un stress économique et social accru, lié à la COVID-19. En d'autres termes, à mesure que les inquiétudes des ménages augmentaient en 2020 en raison de problèmes de santé, de la pression économique et de la fermeture des écoles, la violence à l'égard des femmes et des filles a également augmenté. De plus, les "confinements" signifiaient que certaines femmes étaient piégées avec leurs agresseurs et coupées des systèmes de soutien formels ou informels.

Le fléau de la violence basée sur le genre est cependant bien antérieur à la COVID-19. Depuis que le Centre pour le leadership mondial des femmes a lancé cette initiative en 1991, la campagne « 16 jours » a permis à des milliers d'organisations et à des millions de personnes dans le monde entier d'appeler à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles. La campagne - qui débute le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et se poursuit jusqu'au 10 décembre, Journée des droits de l'homme - vise à sensibiliser à l'existence de la violence basée sur le genre et à renforcer les efforts pour l'éliminer. 

Aujourd'hui, mes collègues de l'ambassade des États-Unis à Abidjan et moi-même nous joignons à l'appel de l’ONU “Orangez le monde" (la couleur orange étant choisie pour cette campagne) et réaffirmons notre engagement en vue de mettre fin à la violence basée sur le genre.

Environ une femme sur trois dans le monde a subi des violences physiques ou sexuelles à un moment de sa vie. Ce chiffre est tragique.  Je suis fier que le gouvernement américain ait une longue histoire, tant aux États-Unis qu'à l'étranger, en matière d'éducation des communautés et d'aide aux victimes. L'Agence américaine pour le développement international (USAID), par exemple, a fourni des soins médicaux confidentiels, des conseils, une assistance juridique et des programmes d'action et de sensibilisation communautaires à plus de 4 millions de survivants et de personnes exposées à la violence basée sur le genre dans le monde, y compris en Côte d'Ivoire. Nous savons que les solutions sont plus efficaces lorsque nous nous associons avec le gouvernement et la société civile du pays, pour garantir que notre aide est pleinement en phase avec les spécificités culturelles locales.

La violence basée sur le genre est reconnue comme facteur de la propagation du VIH/SIDA, c'est pourquoi la campagne « 16 jours » comprend également la Journée mondiale du SIDA, le 1er décembre. Le programme phare du gouvernement des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR) constitue le plus grand engagement d'une nation contre une seule maladie que le monde ait jamais connu. Depuis 2003, le PEPFAR a investi 1,7 milliards de dollars en Côte d'Ivoire dans la lutte contre le VIH/SIDA, contribuant à réduire de plus de deux tiers le nombre de nouveaux cas annuels, qui sont passés de 45 000 en 2003 à 12 000 en 2019. 

En plus de fournir un large éventail de services d'éducation et de traitement liés au VIH/SIDA, le PEPFAR finance des services et des soins cliniques aux personnes qui ont subi des violences sexuelles, physiques et émotionnelles, conformément aux orientations nationales. Les programmes soutenus par le PEPFAR mettent particulièrement l'accent sur la formation des prestataires de soins de santé aux niveaux clinique et communautaire pour dépister la violence basée sur le genre et orienter les victimes vers les services appropriés. Cette année, 884 personnes en Côte d'Ivoire ont reçu des soins cliniques post-violence dans les établissements de santé soutenus par le PEPFAR.

Les États-Unis ont également eu d’autres formes de collaboration avec le gouvernement ivoirien, y compris les forces de sécurité, pour réduire la violence contre les femmes et les filles. Par l'intermédiaire des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), nous avons travaillé avec le Ministère des femmes, des familles et des enfants pour recueillir des données sur la violence contre les enfants afin d'aider le gouvernement à élaborer une stratégie efficace pour la combattre. Le Ministère américain de la défense a proposé au personnel militaire ivoirien une formation de sensibilisation et de prévention de la violence basée sur le genre. Le Département d'État américain a financé une formation pour les forces de l'ordre ivoiriennes afin qu'elles puissent réagir avec compassion, en toute confidentialité et de manière globale aux incidents de violence sexuelle ou basée sur le genre.

Les États-Unis sont engagés dans l'autonomisation des femmes en Côte d'Ivoire. Nous investissons massivement dans le peuple ivoirien car nous sommes fermement convaincus que la ressource naturelle la plus précieuse de tout pays, c’est son peuple. Alors que nous nous efforçons de mettre fin à la crise mondiale de la COVID-19, efforçons-nous également ensemble de mettre fin à la « pandémie cachée » de la violence basée sur le genre. Personne ne devrait vivre dans la crainte de la violence, et chacun devrait avoir accès aux ressources nécessaires pour s'en protéger. La prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et des filles exigent que nous agissions tous. À l'ambassade des États-Unis à Abidjan, nous nous engageons à faire notre part pour réduire la violence basée sur le genre, en soutien à nos partenaires ivoiriens au sein du gouvernement et de la société civile. Et vous, ferez-vous votre part ?

Par l'ambassadeur des États-Unis en Côte d'Ivoire, Richard Bell

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Le président iranien Hassan Rohani a invité mercredi le président élu américain Joe Biden à ouvrir une nouvelle page avec l’Iran en revenant à la “situation qui prévalait” avant Donald Trump.

“L’Iran et les Etats-Unis peuvent tous deux décider et annoncer qu’ils reviendront à la situation qui prévalait avant le 20 janvier 2017”, date de l’entrée en fonctions de M. Trump à la Maison Blanche, a déclaré M. Rohani en conseil des ministres.

“La politique du gouvernement de la République islamique, c’est : respect des engagements contre respect des engagements, actes contre actes, réduction de la tension contre réduction de la tension, respect en échange du respect”, a dit M. Rohani.

“S’il y a une telle volonté chez les futurs dirigeants américains, je pense qu’il sera très facile de résoudre” de nombreux problèmes, a affirmé le président, pour qui un retour à la situation d’avant-Trump pourrait “changer complètement le cours des choses”.

Ennemis de plus de 40 ans, la République islamique et Washington ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980.

L’Iran et les Etats-Unis étaient néanmoins parvenus à se rapprocher à la faveur de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015, sous la présidence de M. Rohani et lorsque Barack Obama était à la Maison Blanche.

Mais M. Trump a sorti son pays de ce pacte en 2018 au nom d’une politique de “pression maximale” contre l’Iran à coup de sanctions économiques punitives ayant plongé la République islamique dans une violente récession.

En riposte, Téhéran s’est désengagé de la plupart de ses engagements clef pris à Vienne, et dans ce climat de tensions exacerbées, l’Iran et les Etats-Unis se sont retrouvés à deux reprises au bord de la guerre depuis juin 2019.

Depuis l’annonce de la victoire de M. Biden à l’élection américaine du 3 novembre, le gouvernement de M. Rohani multiplie les signes d’ouverture vis-à-vis de l’ex-vice-président de Barack Obama, qui a exprimé le souhait de faire revenir son pays à l’accord de Vienne.

Le guide suprême iranien a néanmoins mis en garde mardi contre l'”espoir” d’une “ouverture” avec l’Occident, estimant qu'”on ne peut pas faire confiance aux étrangers”.

ng

 
 

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Le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un second mandat, devançait mercredi ses adversaires, selon les résultats partiels de la présidentielle du 22 novembre annoncés au compte-gouttes par la commission électorale nationale indépendante (Céni).

Selon les résultats provisoires de 196 communes, ambassades et consulats généraux (sur 368), égrenés par la Céni, M. Kaboré a recueilli 58,14% des voix, contre 14,25% pour le chef de file de l’opposition, Zephirin Diabré et 13,62% pour Eddie Komboïgo, le président de l’ex-parti au pouvoir.

La Céni a une semaine pour proclamer les résultats.

Le président Kaboré, souvent taxé “d’immobilisme” face aux attaques jihadistes, vise comme en 2015, une victoire au premier tour de ce scrutin considéré comme le plus ouvert de l’histoire du Burkina, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest qui a connu de multiples coups d’Etat depuis son indépendance.

Une victoire dès le premier tour lui permettrait d’éviter un second tour contre un candidat soutenu par l’ensemble de l’opposition.

Le double scrutin présidentiel et législatif s’est déroulé dimanche sous haute tension sécuritaire, le Burkina Faso vivant ses heures les plus sombres depuis l’indépendance, miné par des attaques de groupes jihadistes qui ont fait au moins 1.200 morts en cinq ans.

L’opposition burkinabè a estimé lundi que le double scrutin était “émaillé de fraudes” et menacé de “ne pas accepter des résultats entachés d’irrégularités”. Elle avait déjà affirmé, à la veille du scrutin, qu’une “fraude massive” était en préparation.

Parmi les griefs cités par l’opposition figurent la non-ouverture ou l’ouverture tardive de bureaux de votes, le transport non sécurisé des urnes, le manque de matériels ou de personnels ou encore la modification arbitraire de la cartographie des bureaux de vote.

Les partis de la majorité présidentielle ont appelé mardi au “respect des résultats” du scrutin, considérant que “Les insuffisances relevées, bien que regrettables, ne sont pas d’une ampleur susceptible d’impacter de manière significative le résultat du scrutin”.

Une manifestation de l’opposition, initialement prévue mercredi matin devant le centre de compilation et de consolidation des résultats, a finalement été annulée.

Une mission tripartite de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), des Nations unies et de l’Union africaine (UA), présente au Burkina pour observer le scrutin, a de son côté rencontré des membres de l’opposition et de la majorité pour une “diplomatie préventive”, selon un membre de la mission.

Les élections n’ont pas pu se dérouler sur au moins un cinquième du territoire, privant entre 300 et 350.000 personnes de vote, selon la commission électorale.

ng

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mercredi, 25 novembre 2020 13:26

France/ Covid-19: Les restrictions assouplies

Les mesures restrictives réinstaurées le 30 octobre dernier en vue de contenir la deuxième vague de l’épidémie de Coronavirus, seront levées progressivement et se feront par paliers, a annoncé, mardi soir, le Président français Emmanuel Macron.

Lors d’une allocution télévisée, le Chef de l’Etat français a rappelé que la crise sanitaire dure depuis presque un an, et que ce n’est pas encore terminé, appelant les Français à «poursuivre leurs efforts» dans la lutte contre le Covid-19.

Souhaitant fixe ‘un cap” et alors que le pic de la seconde vague de l’épidémie de Covid-19 semble passé, Emmanuel Macron a décidé d’une levée progressive du confinement qui se fera en trois temps, pour ne pas ruiner les résultats obtenus.

Dans un premier temps, il y aura un allégement des mesures à partir de samedi prochain, a-t-il dit. A partir de ce jour, l’attestation de déplacement restera en vigueur mais dans un rayon de 20 kilomètres et pour une durée de trois heures. Les activités extrascolaires en plein air pourront reprendre tout comme les cultes dans une limite de 30 personnes. Les commerces pourront rouvrir et les services à domicile reprendre mais dans le cadre d’un protocole strict jusqu’à 21 heures, a détaillé le Président français.

A partir du 15 décembre, le confinement sera levé. Les attestations ne seront plus obligatoires pour se déplacer mais un couvre-feu sera instauré de 21 heures à 7 heures. Les salles de cinémas, les théâtres et les musées pourront également rouvrir à cette date. Les circulations seront libres le 24 et le 31 décembre.

A partir du 20 janvier, si la situation sanitaire le permet, les salles de sport et les restaurants pourront rouvrir. “Le couvre-feu sera décalé” et les lycées pourront totalement rouvrir. “Quinze jours plus tard, ce sont les universités qui pourront rouvrir”, a indiqué le chef de l’État français qui a indiqué que la situation sanitaire et les nouvelles réouvertures seront évaluées tous les quinze jours.

Pour Emmanuel Macron, “l’esprit civique” dont ont fait preuve les Français a été « efficace ». Toutefois, si la circulation du virus a ralenti, il reste bien présent, appelant ses concitoyens à ne pas baisser la garde. “Si nous ne voulons pas subir demain un troisième confinement, nous devons redoubler de vigilance. Protégeons nos proches, en particulier les plus vulnérables, en portant le masque, y compris à la maison lorsque nous sommes avec des amis ou avec des parents qui n’habitent pas au quotidien avec nous”, a-t-il préconisé.

Dans son allocution de 26 minutes, le Président français a également détaillé son “plan” pour la vaccination. Les premières vaccinations contre le Covid-19, sont envisagées dès la fin décembre ou début janvier, “sous réserve de validation par les autorités sanitaires”, mais elles ne seront “pas obligatoires”. Les personnes les plus fragiles, “et donc les plus âgées”, seront prioritaires, a-t-il annoncé.

Le gouvernement va “organiser une campagne de vaccination rapide et massive au plus près des personnes”. “Les autorités sanitaires avec l’Etat, les collectivités locales, définiront les modalités pratiques du déploiement des vaccins avec les hôpitaux, les maisons de retraite et l’ensemble des médecins de ville”, a ajouté M. Macron.

La France, avec l’Union européenne, a “sécurisé le nombre de doses” nécessaires, a affirmé M. Macron, ajoutant qu’un comité scientifique et un collectif de citoyens seront chargés du suivi de la vaccination. “La vaccination doit se faire de manière claire et transparente en partageant à chaque étape toutes les informations”, a garanti le chef de l’Etat.

Sur le plan économique, le chef de l’Etat a annoncé que les entreprises “qui resteront fermées administrativement” dans les prochaines semaines, comme les restaurants, pourront obtenir une aide correspondant à 20% de leur chiffre d’affaires annuel, au lieu des 10.000 euros déjà proposés.

Pour les saisonniers, les extras et les jeunes qui ne trouvent plus d’emploi, des aides seront annoncées dans les prochains jours. “Le plan ‘Un jeune, une solution’ fera l’objet de moyens accrus”, a promis le Président français.

hn

 
 

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu mardi sa première réunion consacrée à la guerre au Tigré en Ethiopie qui a fait fuir plus de 40.000 personnes vers le Soudan voisin, sans produire de déclaration commune, selon des diplomates.

“L’Afrique du Sud a demandé du temps afin que les émissaires puissent mener leurs consultations et en référer à l’Union africaine. Et une déclaration pourrait compliquer la situation”, a expliqué un diplomate africain sous anonymat à l’issue de la session.

“Les Européens ont fait part de leurs préoccupations, condamné les violences à caractère ethnique et demandé la protection des civils”, a affirmé de son côté un diplomate européen, également sous couvert d’anonymat.

Interrogé sur les hésitations qui semblent dominer au Conseil de sécurité sur le conflit du Tigré, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a souligné que l’Union africaine était en première ligne dans les efforts internationaux et que le secrétaire général soutenait cette approche.

Dans l’après-midi, un nouveau communiqué d’Antonio Guterres a souligné son inquiétude face à une possible offensive militaire dans la capitale régionale de Mekele.

Il “exhorte les dirigeants de l’Ethiopie à faire tout ce qui est possible pour protéger les civils, respecter les droits humains et assurer un accès humanitaire” aux populations, précise ce communiqué.

L’organisation Human Rights Watch a appelé de son côté l’ONU à déclencher une enquête sur les violations des droits humains et la discrimination envers les groupes ethniques, incluant le rappel par l’Ethiopie de Casques bleus originaires du Tigré de la mission de paix de l’ONU au Soudan du Sud.

La réunion du Conseil, virtuelle et à huis clos, a duré une heure vingt. Elle avait été convoquée à la demande des membres européens du Conseil – Belgique, Allemagne, France, Estonie, Royaume-Uni – et des Etats-Unis, après l’annulation mardi tôt par leurs homologues africains d’une session qu’ils avaient eux-mêmes demandé lundi.

hn

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Orange Côte d’Ivoire, en partenariat avec Show Box International, a lancé ce dimanche 22 Novembre la célébration des 30 ans du Zouglou lors d’un événement qui marquait par la même occasion le lancement des Orange Zouglou Days 2020.

C’était au maquis l’Internat de Yopougon (Abidjan), le Temple du Zouglou. A l’occasion, la prestation en live du duo de la VOIX DES ANGES (VDA) a marqué le top départ de la célébration festive des 30 ans du Zouglou, style musical qui, par la force des messages qu’il porte, reste l’un des plus populaires en Côte d’Ivoire.

À travers la 11ème édition de ces rendez-vous annuels, Orange, partenaire historique du Zouglou en Côte d’Ivoire, entend renforcer son positionnement d’opérateur digital engagé, qui promeut et célèbre les cultures ivoiriennes.

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Ainsi, cette série de rencontres festives comprendra : Un concert VIP au Palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire, le 12 décembre 2020, Un concert grand public de plus au Stade de l’Université Félix Houphouët-Boigny, le 13 décembre 2020.

À l’affiche, les artistes zouglou emblématiques des 30 dernières années, à savoir : System Gazeur, Esprit de Yop, Zougloumania, Salopards, Les potes de la rue, Yodé et Siro, Espoir 2000, Les Garagistes, Petit Denis, Les Marabouts, Fitini, Molière, Les Patrons, Yabongo Lova, Zouglou Makers, et bien d’autres.

 « C’est avec fierté que nous lançons cette 11ème édition des Orange Zouglou Days. À travers cette série d’événements, Orange Côte d’Ivoire remplit un double objectif : offrir ce qui compte à nos clients au travers de moments de cohésion forts, et promouvoir les marqueurs culturels qui font l’identité de la nation ivoirienne », a déclaré Adeline COULIBALY, Manager Senior Sponsoring et Evènementiel.

 Pour Angelo KABILA, Manager Général de ShowBox International : « A 30 ans, le Zouglou est désormais mature et est indéniablement l’une des identités de notre pays. Nous sommes fiers, avec notre partenaire Orange Côte d’Ivoire, d’avoir contribué à cela par des années d’investissements et de labeur via Orange Zouglou Days. Dans le contexte qui est le nôtre, célébrer ce genre musical iconique va nous rassembler car en Zouglou, ça réussit toujours ! », s’est prononcé le Manager General.

Ibrahima Khalil

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mardi, 24 novembre 2020 20:11

CAF: L'intérim de Omari prolongé

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé lundi la prolongation de l’intérim actuel du Congolais, Constant Selemani Omari, comme Président de la CAF.

La Chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA vient de déclarer Ahmad Ahmad, président de la Confédération Africaine de Football (CAF) et vice-Président de la FIFA, responsable d’avoir agi en violation du Code d’éthique de la FIFA, rappelle la CAF sur son site web.

Par conséquent, la Chambre de jugement a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité liée au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans.

La CAF et le Président de la CAF prennent acte de cette décision qui met M. Ahmad Ahmad en position de ne plus pouvoir exercer ses responsabilités.

La Confédération Africaine de Football qui s’inquiète des conséquences sur sa réputation de cette longue procédure, maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes, affirme la CAF.

dc

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé mardi un contrat avec la société américaine Moderna pour fournir jusqu’à 160 millions de doses de vaccin contre le Covid-19, le sixième conclu par l’UE avec un laboratoire pharmaceutique.

“Je suis heureuse d’annoncer que nous approuverons demain un nouveau contrat pour sécuriser un autre vaccin contre le Covid-19 dans notre portefeuille”, a déclaré Mme von der Leyen, lors d’un point presse, évoquant aussi un septième contrat de vaccins à venir, sans plus de précision.

Avant cette annonce, la Commission européenne avait déjà signé cinq contrats pour précommander des vaccins: avec le suédo-britannique AstraZeneca et l’américain Johnson & Johnson (jusqu’à 400 millions de doses auprès de chacun), le duo franco-britannique Sanofi-GSK (jusqu’à 300 millions de doses), le duo américano-germanique Pfizer-BioNTech (jusqu’à 300 millions de doses) et enfin avec l’allemand CureVac (jusqu’à 405 millions de doses).

“Nous sommes en train de constituer l’un des portefeuilles de vaccins contre le Covid-19 le plus complet au monde”, a affirmé Mme von der Leyen. “Il fournira aux Européens un accès aux vaccins les plus prometteurs en cours de développement”.

Ces livraisons n’interviendront toutefois que quand ces vaccins auront prouvé qu’ils sont sûrs et efficaces. La distribution de tout vaccin sera notamment suspendue au feu vert du régulateur, l’Agence européenne des médicaments (EMA).

L’UE a jusqu’ici évoqué “début 2021” pour la disponibilité des premières doses.

mc

 
 

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L’opposition burkinabè a une nouvelle fois accusé le pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, favori du scrutin, de “fraudes” lors de la présidentielle de dimanche alors que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a à peine commencé à donner les premiers résultats.

En fin de journée la Céni, qui dispose d’une semaine pour annoncer le résultat, n’avait divulgué les résultats que d’une quinzaine de communes sur 366.

Dimanche soir, son président Newton Ahmed Barry avait reconnu que “autour de 300 à 350.000″ personnes sur les 6,5 millions d’électeurs n’avaient pas pu voter en raison des menaces sécuritaires, notamment dans l’Est et dans le Nord.

Pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, le Burkina Faso vit ses heures les plus sombres depuis son indépendance de la France en 1960, s’enfonçant depuis cinq ans dans une spirale de violences jihadistes et intercommunautaires, associées à une répression souvent violente des forces de sécurité.

Les attaques des groupes jihadistes – certains affiliés à Al-Qaïda, d’autres à l’organisation Etat islamique – ont fait au moins 1.200 morts et chassé de leurs foyers un million de personnes, qui s’agglutinent dans les grandes villes.

Cela ne devrait toutefois pas empêcher la validation des résultats, l’Assemblée nationale ayant adopté en août une modification du code électoral afin que les élections soient valables, même si elle ne peuvent pas avoir lieu sur l’ensemble du territoire.

Le nouveau code précise qu'”en cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle (…) entraînant l’impossibilité d’organiser les élections sur une partie du territoire national, l’élection est validée sur la base de la partie non affectée par la force majeure”.

Elu en 2015, le président Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un second mandat, est favori face à 12 adversaires, dont Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition, et Eddie Komboïgo, candidat du parti de l’ex-président Blaise Compaoré, dont le régime tombé il y a six ans fait l’objet d’une nostalgie croissante.

Après ses accusations de samedi, l’opposition a une nouvelle fois estimé lundi que le double scrutin présidentiel et législatif était “émaillé de fraudes”, réitérant sa menace de ne pas accepter des “résultats entachés d’irrégularités”.

L’opposition “émet de très fortes réserves sur la sincérité et la crédibilité des résultats”, a déclaré au nom de l’opposition Tahirou Barry, l’un des candidats à la présidentielle, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

“En tout état de cause, les signataires de l’accord politique (de l’opposition) n’accepteront pas des résultats entachés d’irrégularités et qui ne reflètent pas la volonté du peuple burkinabè”, a ajouté M. Barry, qui s’exprimait aux côtés de cinq autres candidats à la présidentielle dont MM. Diabré et Komboïgo.

Le clan présidentiel a promis, comme en 2015, une victoire au premier tour de ce scrutin considéré comme le plus ouvert de l’histoire du Burkina qui a connu de multiples coups d’Etat depuis son indépendance.

hn

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Les appels à la médiation et à la protection des populations civiles du Tigré se faisaient plus pressants mardi, au deuxième jour de l’ultimatum donné par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dirigeants de la région dissidente pour se rendre.

L'”opération militaire” lancée le 4 novembre par le pouvoir fédéral éthiopien contre les autorités du Tigré, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), est entrée dans une phase décisive selon Addis Abeba.

Le pouvoir fédéral assure être en mesure, après avoir progressé sur plusieurs axes, de lancer la bataille de Mekele, la capitale de la région, afin d’en déloger les dirigeants du TPLF et les remplacer par une nouvelle administration.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra mardi sa première réunion, à huis clos, sur la guerre au Tigré, à la demande notamment de l’Afrique du Sud, dont le chef de l’Etat Cyril Ramaphosa préside actuellement l’Union africaine (UA).

Dimanche soir, M. Abiy a lancé aux dirigeants du Tigré un ultimatum de 72 heures pour se rendre, auquel le président du président du Tigré et chef du TPLF, Debretsion Gebremichael a répondu: “Nous sommes un peuple de principes et prêts à mourir”.

La perspective d’un assaut contre Mekele, qui compte 500.000 habitants, outre un nombre indéterminé de déplacés qui s’y sont réfugiés depuis le début du conflit, inquiète la communauté internationale et les organisations de défense de droits de l’Homme.

“Tandis que les troupes fédérales éthiopiennes entament leurs préparatifs pour encercler Mekele, Amnesty International rappelle à toutes les parties qu’attaquer délibérément des civils (…) est interdit par le droit humanitaire international et constitue un crime de guerre”, a souligné dans un communiqué Deprose Muchena, responsable Afrique de l’Est et australe pour l’organisation.

“Des attaques disproportionnées et sans discernement sont également interdites” au regard du droit international, a-t-il ajouté.

L’organisation appelle les belligérants à ne pas viser des établissements publics tels que hôpitaux, écoles et quartiers résidentiels et à “s’assurer qu’ils n’utilisent pas les civils comme des +boucliers humains+”.

L’UA, dont le siège est installé dans la capitale éthiopienne, a nommé plusieurs envoyés spéciaux – les anciens présidents mozambicain Joaquim Chissano, libérienne Ellen Johnson-Sirleaf et sud-africain Kgalema Motlanthe – pour une médiation.

Mais lundi, le porte-parole de la cellule de crise gouvernementale pour le Tigré, Redwan Hussein, a réitéré en substance le refus d’Addis d’ouvrir des pourparlers à ce stade, tout en précisant que le gouvernement “parlerait avec ces envoyés par respect pour (…) les dirigeants africains”.

hn

 
 

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