Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-IO), principal groupe d’opposition au Soudan du Sud dirigé par le premier vice-président Riek Machar, a annoncé la fin de la guérilla alors qu’il se prépare à prendre part aux prochaines élections de 2022.

Le SPLM-IO, qui partage le pouvoir avec le président Salva Kiir, a entamé un processus de transition vers un parti politique viable, ce qui sonne la fin de “la lutte armée et le début d’une phase de participation politique”, a déclaré Regina Joseph, secrétaire générale du Mouvement, au terme de la conférence annuelle du SPLM-IO tenue à Juba.

“La conférence d’aujourd’hui a posé les bases du processus de transition de notre mouvement vers un parti politique viable. En conséquence, le secrétariat du SPLM-IO a entamé ses fonctions dans le pays alors que nous travaillons maintenant à la restructuration du bureau politique et du Conseil national de libération”, a souligné Mme Joseph.

La secrétaire générale a réaffirmé l’engagement du SPLM-IO dans la mise en œuvre de l’accord de paix revitalisé de 2018, signé avec le gouvernement sud-soudanais, en Ethiopie, estimant que cet accord est “la meilleure solution pour maintenir la paix dans notre pays”.

A la clôture de la conférence, M. Machar a indiqué que le SPLM-IO travaille avec le gouvernement de M. Kiir pour mettre en place un commandement militaire unifié, en vue de superviser l’éventuelle unification des troupes de l’opposition et du gouvernement qui se chargeront de la sécurité pendant la période de transition.

Le mouvement SPLM-IO avait lancé une rébellion armée contre le gouvernement de M. Kiir en décembre 2013, après un désaccord politique qui avait causé une rupture au sein de l’armée. Le conflit a duré environ six ans en faisant des dizaines de milliers de morts et de déplacé

fm

 
 

Comment

Des négociations intensives se poursuivent lundi à Bruxelles entre les délégations européenne et britannique pour tenter de sortir du blocage et parvenir à un accord post-Brexit définissant les modalités du partenariat futur entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE).

A trois semaines de la fin période de transition post-Brexit (31 décembre), Londres et Bruxelles butent toujours sur des divergences significatives pour parvenir à un accord notamment dans le domaine commercial.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont salué samedi, à l’issue d’un entretien téléphonique, “les progrès accomplis dans de nombreux domaines”, relevant, toutefois, que des divergences importantes demeurent sur trois questions cruciales: les conditions de concurrence équitables, la gouvernance et la pêche.

Les deux parties ont affirmé “qu’aucun accord n’était possible si ces problèmes n’étaient pas résolus”.

“Tout en reconnaissant la gravité de ces divergences, nous sommes tombés d’accord pour dire qu’un effort supplémentaire devait être entrepris par nos équipes de négociation afin d’évaluer si elles pouvaient être surmontées”, ont-ils souligné.

Boris Johnson et Ursula von der Leyen tireront dans la soirée le bilan de ces deux jours supplémentaires de discussions entamées dimanche, dans l’espoir de surmonter les divergences entre Européens et britanniques, alors que le temps presse pour obtenir un accord post-Brexit.

En cas de rupture brutale, les échanges entre l’UE et le Royaume-Uni seraient régis par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), érigeant de nouvelles barrières commerciales et causant d’importants coûts pour les entreprises importatrices des deux côtés et des retards aux frontières.

fm

 
 

Comment

Un accord-cadre  sur le Centre sportif, culturel et des techniques d’information et de la communication (TIC) ivoiro-coréen Alassane Ouattara (CSCTICAO) a été signé, jeudi 3 décembre 2020, à Abidjan, par les parties prenantes au projet de cette infrastructure censée être le prochain temple du taekwondo.

Le document a été paraphé par le ministre des Sports, Paulin Claude Danho et le président de la fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD), Bamba Cheick Daniel pour la partie ivoirienne et le directeur pays de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), Seo Dong Sung, représentant la partie coréenne.

L’accord-cadre, a-t-on appris, détermine le statut juridique et institutionnel du centre, c’est-à-dire sa modalité de gestion. Une fois validée, il rentre dans la juridiction de la Corée et de la Côte d’Ivoire et de son contenu, découleront les autres textes d’application (décret, arrêté, etc).

Le ministre Danho est revenu sur l’opportunité de cet édifice qui magnifie l’excellence des relations ivoiro-coréenne et rassuré de la poursuite de cette coopération. Il a promis au partenaire coréen à œuvrer pour la validation des textes d’application afin que l’infrastructure sportive et culturel soit inauguré en 2021 “en grande pompe” en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

“Le gouvernement de Côte d’Ivoire prendra toutes ses responsabilités pour accélérer le processus de finalisation, pour faire en sorte que ce centre soit opérationnel pour magnifier la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Corée”, a-t-il rassuré.

Pour le responsable de la KOICA, la signature de l’accord-cadre est l’une des premières étapes devant aboutir à la livraison de l’édifice. Il a sollicité le ministre des Sports pour une célérité dans la prise des textes importants notamment l’adoption d’un décret ou d’une ordonnance définissant le statut juridique, le budget et la mise en place de l’équipe de gestion.

Lancés en février 2018, les travaux du CSCTICAO sont à 99% du taux de réalisation pour un coût d’environ 7 milliards de francs CFA financé par la KOICA. Il est bâti sur une superficie de 8824 m² et se compose de trois structures significatives que sont la guérite, le centre sportif, le centre culturel et des TIC et les autres dispositifs techniques. Il est un don de la Corée à la République de Côte d’Ivoire, a expliqué Bamba Cheick Daniel, également chef du projet.

(AIP)

Comment

L’ancien président de la République, Laurent Gbagbo, a reçu, ce vendredi 4 décembre 2020, ses deux passeports (un ordinaire et un diplomatique) des mains du chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères,  l’Ambassadeur Nogozene Bakayoko, et de Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire en Belgique, Abou Dosso.
 
Selon un communiqué rendu public, l’avocat près la Cour d’Appel de Paris, Me Habiba Touré, M. Gbagbo “salue l’acte que viennent de poser les autorités ivoiriennes qui va dans le sens de l’apaisement”.
 
” Ayant maintenant son passeport, il envisage de rentrer en Côte d’Ivoire, au cours du mois de décembre 2020, et a désigné à cet effet, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou, pour approcher les autorités compétentes afin d’organiser son retour dans la quiétude conformément à son statut d’ancien président de la République”, précise  le communiqué.
 
Le Président Alassane Ouattara avait affirmé sa “volonté” de voir Laurent Gbagbo revenir dans son pays, “au moment opportun”, lors d’un entretien accordé à RFI et France 24, le 27 octobre, à quelques jours de l’élection présidentielle de 2020, rappelle-t-on. ” Il est temps que Laurent Gbagbo revienne en Côte d’Ivoire”,  avait-il déclaré.
 aaa

Comment

Orabank Burkina Faso, Orabank Niger et Orabank Sénégal ont remporté le prix de la « Banque de l’année 2020 » à la dernière édition des The Banker Awards. Cette prestigieuse distinction met en lumière la solide résilience dont fait preuve le réseau Orabank face à la crise liée à la Covid-19, ainsi que sa capacité à continuer d’innover et à gagner en parts de marché. La cérémonie de cette récompense décernée par le média de référence The Banker (Groupe Financial Times) s’est tenue en ligne, ce mercredi 02 décembre 2020.

La crise de la Covid-19 n’a pas empêché Orabank de poursuivre sa trajectoire de croissance accélérée. Ainsi, la pandémie a amené Orabank Burkina Faso à considérablement accélérer la transformation digitale, en repensant par la même l’ensemble de ses activités. Orabank Niger continue de son côté de pérenniser ses perspectives de développement, en diversifiant notamment son offre de services, et en créant des alliances avec de grands groupes d'assurance et de télécommunications.

Enfin, Orabank Sénégal a adopté une ligne stratégique des plus novatrices : le groupe concentre désormais ses efforts sur une inter-fonctionnalité accrue et optimisée entre la gestion de la trésorerie, le financement du commerce, la banque numérique et la relation bancaire dite "classique". Toutes ces avancées reflètent l’excellence financière et managériale d’un groupe bancaire panafricain en constante évolution.

Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur général d’Oragroup, a déclaré : « Nous sommes plus qu’honorés d’être à nouveau distingués par The Banker Awards. Malgré un contexte fortement marqué par la crise liée à la Covid-19, Orabank a continué de croître, en s’appuyant notamment sur une stratégie de développement articulée autour de la transformation digitale, du déploiement de la marque, de la consolidation de nos activités et de l’optimisation de notre réseau. En 2020, notre cap est resté fixé sur le même objectif : dégager de la performance au service de notre clientèle, et créer de la valeur pour nos actionnaires ».

Abdoul Younoussi, Directeur général d’Orabank Niger, a ajouté : « Orabank Niger va continuer à se transformer, en s’appuyant notamment sur le numérique. L'accent sera davantage porté sur la satisfaction des clients : nous sommes déjà perçus sur le marché comme étant innovants et compétitifs. Notre objectif est d'être classé 5ème banque du Niger d'ici à la fin de l’année 2021 ».

La banque étant primée pour la 3ème année consécutive, Luc Morio, Directeur général d’Orabank Sénégal, a dévoilé les perspectives de l’organisation pour les prochaines années : « Nous avons pour ambition de développer considérablement notre réseau d'agences bancaires, tout en mettant l’accent sur le développement de relations de qualité avec nos clients corporate et institutionnels ».

Enfin, selon Martial Goeh-Akue, Directeur général d’Orabank Burkina Faso : « Orabank Burkina Faso est engagé dans une stratégie de transformation digitale à long terme : nous avons pour ambition de tirer parti de la révolution numérique pour accroître nos capacités de résilience face à ce contexte de crise, qui perturbe fortement le secteur bancaire dans son ensemble ».

Oragroup dans son ensemble compte aujourd’hui plus de 500 000 clients, 157 agences et 2 015 collaborateurs. L’organisation a affiché́ en 2019 des performances en forte progression : son bilan total s’élève à 2 634 milliards de francs CFA (4,7 milliards de dollars), soit une progression de 22% par rapport à l’année précédente. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élèvent à 1 822,5 milliards de francs CFA, et les créances sur la clientèle à 1 366,2 milliards de francs CFA, soit une hausse respective de 25% et 13%.

Au total, le Groupe a affiché́ un produit net bancaire de 146,9 milliards de francs CFA (+16%) et un résultat net consolidé en très forte hausse de 47 %, à 18,3 milliards de francs CFA. Orabank Burkina Faso a déjà remporté ce prix « The Banker Awards – Bank of the Year » en 2017 et 2018 et 2019, Orabank Sénégal et Orabank Togo en 2018 et 2019 et Orabank Guinée Bissau en 2019. Enfin, les notes d’investissement A à long terme et A2 à court terme obtenues de l’agence Bloomfield en mai 2018, août 2019 et septembre 2020 consacrent sa résilience et ses performances. 

hn

Comment

Orange Côte d’Ivoire a tenu ce mercredi 2 décembre son premier atelier de lutte contre les fake news, organisé en partenariat avec le journaliste et entrepreneur des médias Israël Guebo.

Une dizaine de journalistes ont ainsi échangé autour de ce qui constitue désormais un enjeu majeur de notre temps : la circulation massive de fausses informations, les dangers qu’elle comporte, et les moyens de la contrer.

Opérateur multiservices digital engagé, Orange Côte d’Ivoire a organisé ce mercredi 2 décembre un premier atelier d’échanges et de sensibilisation afin de lutter contre la propagation des fake news, ou fausses nouvelles. Une dizaine de rédacteurs en chef et journalistes issus des médias écrits et en ligne de Côte d’Ivoire ont assisté à l’atelier.

Organisé en partenariat avec Israël GUÉBO, journaliste, entrepreneur des médias et formateur, cet atelier a permis de s’intéresser au phénomène mondial des fake news tout en proposant aux participants une série de techniques et astuces afin de les aider à mieux identifier et combattre les fake news et ainsi participer à leur éradication.

Pendant près d’une heure et demi, Israël GUÉBO et les professionnels ivoiriens de l’information ont échangé sur la nature du phénomène, partagé leurs retours d’expérience et se sont confronté à divers cas pratiques. Les sujets évoqués ont été variés : de la crise de confiance des populations envers les prescripteurs d’information officiels à l’émergence de nouvelles sources, en passant par l’avènement des e-influenceurs et journalistes citoyens, rien n’a échappé aux participants.

Ces derniers ont ainsi eu l’occasion de découvrir et de s’essayer à divers outils et réflexes novateurs, qui leur permettront de mieux chercher, trier et vérifier l’information. Désireux d’encourager cette démarche citoyenne, Orange Côte d’Ivoire a mis à disposition sa Mediaroom (www.orange.ci/mediaroom), la plateforme digitale d’informations dédiée à la Presse pour les besoins de cette formation.

Israël GUÉBO, animateur de l’atelier, a déclaré : « Les fake news alimentent l’anxiété de masse. Il est plus que jamais nécessaire de les contrer, en formant et en échangeant avec ceux qui font l’information, à savoir les journalistes. La profession n’a jamais autant mérité son surnom de 4ème pouvoir : face à la puissance des réseaux sociaux et au nombre pléthorique de nouvelles sources d’informations, les journalistes sont plus que jamais garants de l’information vraie. Ils doivent s’installer durablement dans leur rôle de prescripteurs ».

aaa

Comment

Le gouvernement français a présenté, jeudi soir, sa stratégie vaccinale contre le nouveau coronavirus, qui ciblera dans une première étape, à compter de janvier prochain, les personnes vulnérables.

Pour cette campagne vaccinale, la France aura un potentiel de 200 millions de doses de quoi vacciner 100 millions de personnes, avec une “marge de sécurité” afin de “garantir que la France ait suffisamment de vaccins pour sa population”, a indiqué le premier ministre Jean Castex, lors d’une conférence de presse.

Le gouvernement a budgété 1,5 milliards d’euros pour 2021 pour la vaccination, qui sera gratuite pour tous, a-t-il dit, ajoutant que la vaccination se fera progressivement en trois étapes.

Le début de cette campagne, coordonnée par l’infectiologue Alain Fischer, est une “question de semaines”, a estimé M. Castex, relevant qu’avant le 29 décembre, l’Agence européenne du médicament se prononcera sur les autorisations de mise sur le marché de ces vaccins dont trois types sont en phase 3 de tests cliniques à savoir ceux de Pfizer, Moderna et Sanofi.

Les vaccins devront par la suite recevoir les autorisations des autorités françaises compétentes, a-t-il dit, faisant observer que la stratégie vaccinale sera présentée au Parlement par souci de “transparence”.

Un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale sera mis en place auprès du ministère de la Santé et sera chargé d’appuyer le gouvernement dans les choix qu’il sera conduit à faire en la matière, a précisé le chef du gouvernement, ajoutant que ce conseil comprendra les représentants des différentes parties prenantes que l’exécutif entend associer à la mise en oeuvre de cette politique vaccinale, dont des experts scientifiques y compris des sciences humaines et sociales, des professionnels de santé, des représentants des collectivités territoriales, des associations des patients et des citoyens.

Pour sa part, le ministre de la santé, Olivier Véran a détaillé les différentes étapes de cette campagne, notant qu’un million de personnes vulnérables, les personnes âgées en Ehpad et les professionnels de ces établissements lorsqu’ils présentent une vulnérabilité liée à leur âge ou à leur état de santé, devraient être vaccinés dès janvier pour la première phase.

La deuxième phase, qui devrait débuter en février jusqu’au printemps, concerne 14 millions de personnes, notamment celles avec des facteurs de risques liés à l’âge (plus de 75 ans puis plus de 65 ans) ou une pathologie chronique et les personnels de santé, a-t-il expliqué.

Et enfin la campagne sera élargie au reste de la population, d’avril à juin, a expliqué le ministre de la Santé, insistant que l’objectif de cette stratégie vaccinale est de faire baisser les formes graves du Covid-19 et garantir la sécurité sanitaire du pays.

Il a également fait savoir que le vaccin ne sera pas obligatoire et devra respecter un haut niveau de sécurité.

M. Véran a appelé les Français à se faire vacciner, notant que les personnes prioritaires se verront proposer une consultation médicale avant leur vaccination, pour les informer, évaluer leur état de santé et recueillir leur consentement pour la vaccination.

Pour les personnes âgées en Ehpad, les familles seront “évidemment” consultées, a-t-il indiqué, ajoutant que les études de phase 3 ont montré que des personnes vaccinées ayant eu le coronavirus «n’ont pas fait de réaction particulière».

Le ministre est revenu également sur la logistique qui sera mise en place pour la conservation, le transport et la distribution des vaccins sur l’ensemble du territoire français.

Pour sa part, la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, et le secrétaire d’Etat en charge des affaires européennes Clément Beaune sont revenus sur le processus d’acquisition des vaccins au niveau européen.

mc

 
 

Comment

Le Ghana se prépare à élire lundi son président, dans un scrutin qui s’annonce particulièrement serré entre deux adversaires politiques de longue date.

Le président Nana Akufo-Addo, 76 ans, candidat pour le Nouveau Parti Patriotique (NPP), brigue un second mandat face à son prédécesseur John Mahama, 62 ans, leader de l’opposition, du Congrès national démocratique (NDC).

En 2012 et en 2016, ils s’étaient déjà affrontés pour accéder à la magistrature suprême. Chacun remportant de justesse l’un des deux scrutins.

Alors l’élection de lundi a comme un air de déjà-vu, même si onze autres candidats, dont trois femmes, sont en lice.

Les prétendants devront convaincre les 17 millions d’électeurs ghanéens, dont plus de la moitié a moins de 35 ans, qui éliront également leurs 275 députés.

Le chômage, les infrastructures et les routes, l’éducation et la santé en sont les principaux enjeux, selon des enquêtes pré-électorales.

En outre, la crise provoquée par le coronavirus a durement touché le pays, dont la croissance cette année devrait tomber à 0,9 %, selon le FMI, soit le taux le plus bas observé depuis plus de 30 ans, contre 6,5% en 2019.

Le président sortant a été salué pour sa gestion de cette crise, et il a tenu certaines de ses promesses de campagne de 2016, notamment sur l’éducation et l’accès à l’électricité, mais il a déçu sur son engagement principal: lutter activement contre la corruption, après le mandat de John Mahama, entaché par des scandales.

Dans les sondages, M. Akufo-Addo arrive devant M. Mahama, mais de nombreux analystes prédisent que la majorité dont dispose son parti au Parlement pourrait s’effriter.

fm

Comment

vendredi, 04 décembre 2020 21:04

Algérie: la liberté de la presse en danger

Décidément, les autorités algériennes ne font que peu de cas de la liberté d’expression et de presse dans le pays.

Depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril 2019, les Algériens guettaient des signes d’ouverture et une nouvelle ère empreinte de liberté et de démocratie. Ils formulaient l’espoir que les nouveaux tenants du pouvoir en Algérie rompent avec les anciennes pratiques, mais que dalle !

Les autorités ont, à contrario, exploité la crise sanitaire imposée par le Covid-19 pour durcir davantage la répression. Dès lors, la censure devient un moyen de prédilection pour dompter les voix dissidentes, montrant de la sorte le vrai visage du régime.

Pour s’en convaincre, il suffit de passer en revue la longue liste des journaux et sites censurés et des journalistes privés de visa ou incarcérés ces derniers temps sous un prétexte ou sous un autre.

Ces pratiques d’un autre âge ont d’ailleurs suscité l’indignation de plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme et partis politiques qui dénoncent une “volonté de verrouiller le paysage médiatique” dans le pays.

Ainsi, outre les médias bloqués depuis des mois à l’instar de “Interlignes”, “Radio M”, “TSA” et “Maghreb Emergent”, une dizaine de sites d’information ont eu droit au même sort de censure comme c’est le cas de “Twala.info” lancé en octobre 2020 et “Tariq News” et “Casbah Tribune” fondé par le journaliste incarcéré Khaled Drareni.

Face à cette répression qui va crescendo avec l’ampleur de la crise multidimensionnelle dont s’engouffre le pays, des voix se sont élevées appelant à cesser “les intimidations des médias” et dénonçant une “atteinte à la liberté de la presse” et “au droit à l’information”.

C’est le cas de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) qui a dénoncé “une nouvelle attaque contre la presse électronique”. “Les radios et sites électroniques Radio M, Maghreb Emergent, Casbah Tribune, Tariq News, Twala, TSA, Interlignes, Ultra Sawt, Ameslay et Chihab sont censurés le mercredi 02 décembre 2020 et inaccessibles depuis l’Algérie”, déplore Said Salhi, vice-président de la LADDH sur sa page facebook.

Selon lui, il s’agit encore une fois d’une “attaque contre la liberté de la presse et d’expression”.

Dénonçant une campagne de “cybercensure”, le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD-opposition), Mohcine Belabbas, estime de son côté qu’avec ces pratiques “le pouvoir amplifie la colère citoyenne et rajoute des ingrédients pour accélérer le retour des manifestations de rue”.

Idem pour l’Association “Rassemblement actions jeunesse” (RAJ) qui a dénoncé des mesures arbitraires qui constituent une “atteinte flagrante au droit à l’information, à la liberté d’expression et de communication à quelques jours de la journée internationale des droits humains”.

D’après les médias algériens, cette série de blocage “s’inscrit dans un climat de répression qui vise les militants du “Hirak” malgré la suspension, depuis mars dernier, des marches hebdomadaires en raison du coronavirus, mais aussi les journalistes”, dont Khaled Drareni arrêté en mars dernier alors qu’il couvrait une manifestation populaire avant d’être condamné le 15 septembre à deux ans de prison ferme pour “atteinte à l’unité nationale” et “incitation à attroupement”.

D’après un dernier décompte du Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD), quelque 85 Algériens croupissent toujours dans les prisons pour des motifs liés généralement à des publications sur les réseaux sociaux ou en relation avec les manifestations.

Cette montée de la vague de la répression en Algérie a aussi provoqué l’ire du Parlement européen qui a “condamné fermement l’escalade des arrestations et détentions illégales et arbitraires et du harcèlement judiciaire dont sont victimes les journalistes, les défenseurs des droits de l’Homme, les syndicalistes, les avocats, les membres de la société civile et les militants pacifiques en Algérie”.

Dans ce même élan de dénonciation, des dizaines de journalistes algériens, issus de divers horizons, ont fustigé un “climat de peur” dans le pays et exprimé leurs “inquiétudes” face à la multiplication des dangers qui menacent les professionnels des médias.

“L’exercice du journalisme relève de la mission impossible face à l’oppression et à la peur”, dénoncent ces journalistes dans une pétition rendue publique à Alger, tout en appelant les autorités algériennes à “honorer leurs engagements itératifs dans les discours officiels” et à “respecter la liberté de la presse”.

Les signataires de la pétition ont dressé un constat accablant de la situation de la presse dans le pays, marquée notamment par “les incarcérations, le harcèlement moral, les menaces, les poursuites judiciaires, les convocations par la Police judiciaire, le chantage par la publicité institutionnelle, les interférences visant à orienter les lignes éditoriales”. Ces actes sont devenus des “risques majeurs, auxquels les journalistes sont confrontés comme une fatalité”, déplorent-ils.

Face à ces appels incessants et aux mises en garde adressées par plusieurs ONG et organismes nationaux et internationaux, les autorités algériennes crient au complotisme et continuent à censurer.

fm

 
 

Comment

jeudi, 03 décembre 2020 14:48

JO: Les athlètes soumis à des restrictions

Les athlètes aux Jeux olympiques de Tokyo seront soumis à des tests réguliers, à des restrictions dans leurs rencontres et à de possibles sanctions s’ils ne respectent pas les règles, ont déclaré mercredi les organisateurs.

Les responsables de l’organisation des JO de Tokyo 2020 ont publié un rapport expliquant comment les Jeux peuvent se dérouler même si la pandémie de coronavirus n’est pas maîtrisée d’ici à juillet 2021.

Les spectateurs étrangers seront dispensés de quarantaine et pourront également utiliser les transports publics, mais devront se soumettre à des règles strictes, notamment le port de masque, l’interdiction de crier et la conservation des talons de billets pour faciliter le traçage des contacts.

Les organisateurs ont également indiqué qu’une décision finale relative au nombre de spectateurs dans les stades sera prise prochainement.

Les athlètes seront testés à leur arrivée au Japon et ceux résidant au Village olympique se soumettront à des tests réguliers, avec un intervalle envisagé de 96 à 120 heures, précise le rapport.

Des sanctions éventuelles pour non-respect des règles de santé pourront être établies en concertation avec le Comité international olympique (CIO).

Les JO ont été reporté d’un an. Ils seront organisés du 23 juillet au 8 août et les Jeux paralympiques du 24 août au 5 septembre.

dc

Comment