Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande de terre s’étendant du Sénégal à Djibouti.

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a fait cette annonce à l’occasion du One Planet Summit, un événement de haut niveau organisé conjointement avec la France et les Nations Unies afin de promouvoir la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.

« Cet investissement, qui intervient à un moment crucial, permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la COVID-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et du changement climatique sur leurs populations et leurs économies », souligne David Malpass.

L’enveloppe de plus de 5 milliards de dollars viendra soutenir l'agriculture, la biodiversité, le développement communautaire, la sécurité alimentaire, la restauration des paysages, la création d'emplois, la construction d’infrastructures résilientes, la mobilité rurale et l'accès aux énergies renouvelables dans 11 pays du Sahel, de la région du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique. Un grand nombre de ces activités sont dans le droit fil de l’initiative de la Grande muraille verte. Elles s’inscrivent dans le prolongement des investissements entrepris depuis huit ans par la Banque mondiale dans ces pays, au profit de plus de 19 millions d’habitants et de l'aménagement de 1,6 million d'hectares pour une gestion durable des terres.

« La restauration des écosystèmes naturels dans les zones arides d'Afrique profite à la fois aux populations et à la planète », affirme Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine.

En collaboration avec de nombreux partenaires, le dispositif PROGREEN, un fonds fiduciaire de la Banque mondiale destiné à intensifier les efforts déployés par les pays pour enrayer la dégradation des terres, investira par ailleurs 14,5 millions de dollars dans cinq pays du Sahel : Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie et Tchad.

Le Groupe de la Banque mondiale est le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement. En décembre 2020, le Groupe a pris un nouvel engagement ambitieux : 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années devront avoir des retombées positives pour le climat.

ng

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Un soldat burkinabé et onze jihadistes présumés sont morts samedi dans un “accrochage” dans la zone de Koumbri, dans le nord du pays près de la frontière malienne, selon un communiqué de l’armée publié mercredi.

Samedi, “une unité militaire venue en appui des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée) a été prise à partie par des hommes armés dans les environs de Koumbri”, indique le communiqué de l’état-major des armées, en dressant le bilan hebdomadaire des opérations de sécurisation du territoire burkinabé.

“Un militaire a été tué lors de l’accrochage. Six blessés ont également été enregistrés côté ami”, continue le texte qui indique que “côté ennemi, 11 terroristes ont été neutralisés” et que “les opérations de ratissage se poursuivent dans la zone”.

Cet accrochage survient quatre jours après une attaque menée par des individus armés dans la même zone, frontalière du centre du Mali, qui avait fait six morts dont deux VDP.

Institués en novembre 2019, les VDP sont des supplétifs civils des forces de sécurité burkinabé dans la lutte antijihadiste. Ils recoivent une formation militaire de 14 jours.

Le nord du pays, limitrophe du Mali, est la zone la plus touchée par les exactions jihadistes qui ont fait plus de 1.200 morts et plus d’un million de déplacés, fuyant les zones de violences.

Le Burkina Faso est, avec le Mali et le Niger, un des pays les plus touchés par le jihadisme et les violences dans un conflit au Sahel qui ne cesse de s’étendre depuis ses débuts en 2012 dans le nord du Mali.

La zone dite des trois frontières entre ces trois pays constitue, avec le centre du Mali, l’épicentre des violences. Début janvier, 105 civils nigériens ont été tués dans une attaque jihadiste dans l’ouest du pays frontalier du Mali. 

ng

 
 

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mercredi, 13 janvier 2021 09:20

RDC; Six morts dans le naufrage d'une péniche

Six corps ont été repêchés et dix-neuf personnes sont portées disparues à la suite du naufrage vendredi d’une péniche sur le fleuve Congo, a annoncé mardi le vice-gouverneur de la province de la Tshopo dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

“Une baleinière (péniche) qui quittait Kisangani pour Basoko a fait naufrage vendredi soir. Nous comptons aujourd’hui six corps repêchés, 237 rescapés et 19 disparus”, a indiqué Maurice Abibu Sakapela, vice gouverneur de la Tshopo.

“Le procureur de la République a ouvert une enquête. Il y a des gens qui sont déjà aux arrêts a ce sujet”, a-t-il ajouté, indiquant que “la surcharge et la vétusté de l’embarcation” étaient à l’origine de l’accident.

Des cas de naufrage sont régulièrement rapportés sur les eaux congolaises (fleuve, lacs, rivières …) et le plus souvent avec d’importants bilans humains et matériels.

Ces accidents surviennent en raison de la vétusté des embarcations, de leur surcharge et en passagers qui ne portent pas de gilets de sauvetage et la plupart ne savent pas nager, mais aussi à cause du fret qui ne respecte pas le tonnage autorisé et l’absence de balisage.

En avril 2019, le président Félix Tshisekedi avait pourtant annoncé le port obligatoire de gilets de sauvetage par les passagers après un naufrage sur le lac Kivu qui avait endeuillé 142 familles, d’après le chef de l’État. Depuis, cette mesure n’est pas suivie.

Pays de 2,3 millions de km2, la RDC compte très peu de routes praticables, les déplacements se font souvent sur le fleuve Congo et ses affluents ainsi que les lacs.

hn

 
 

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mercredi, 13 janvier 2021 09:18

L'Egypte rouvre son espace aérien au Qatar

L’Egypte a rouvert son espace aérien au Qatar mardi, levant une interdiction imposée depuis 2017 lorsque Le Caire avait rompu ses relations avec Doha, selon le chef de l’autorité égyptienne de l’aviation civile.

“L’Autorité égyptienne de l’aviation civile a approuvé les demandes soumises par les autorités qataries pour permettre aux avions qataris de traverser l’espace aérien égyptien mardi matin”, a indiqué Ashraf Noer.

“Avec cette décision, EgyptAir et Qatar Airways ont le droit de reprendre le trafic aérien”, a-t-il ajouté.

En juin 2017, l’Arabie saoudite et ses alliés –les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte– avaient rompu leurs relations avec le Qatar, l’accusant notamment d’être trop proche de l’Iran. Les quatre pays lui avaient imposé des sanctions dont la fermeture de leur espace aérien, empêchant donc tout vol direct.

Une réconciliation est intervenue la semaine dernière lors d’un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont fait partie le Qatar, s’accompagnant de la levée des sanctions.

Le premier vol commercial au départ du Qatar et à destination de l’Arabie saoudite en trois ans a eu lieu lundi.

hn

 
 

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Le candidat de l’opposition Bobi Wine, qui affrontera jeudi dans les urnes le président sortant Yoweri Museveni, a appelé mardi les électeurs ougandais à voter en masse et à “protéger leur vote”.

Les Ougandais voteront jeudi pour les élections présidentielle et législatives au terme d’une campagne électorale extrêmement tendue, marquée par des violences répétées contre l’opposition.

Mardi matin, la maison de M. Wine, 38 ans, qui fait figure de principal adversaire de M. Museveni, 76 ans, a été selon lui investie par les forces de l’ordre, qui ont arrêté des membres de son personnel.

M. Wine a été arrêté à de nombreuses reprises depuis 2018 et la violence s’est déchaînée contre lui et contre ses supporters lors de la campagne électorale.

Mi-novembre, les forces de l’ordre ont réprimé dans le sang de violentes manifestations déclenchées par une énième arrestation du candidat, faisant au moins 54 victimes.

Des journalistes couvrant l’opposition et des observateurs ont également été empêchés de travailler, suscitant des craintes pour l’équité et la transparence de l’élection.

“Nous appelons tous les compatriotes Ougandais à venir et à voter. Nous continuons à vous appeler à être vigilants et à protéger le vote”, a déclaré mardi M. Wine lors d’une conférence de presse à Kampala.

Évoquant la lutte contre le coronavirus, la Commission électorale, accusée par le passé de partialité par l’opposition, a ordonné que les électeurs s’éloignent des bureaux de vote après avoir glissé leur bulletin dans l’urne.

M. Wine, ainsi que deux autres candidats de l’opposition présents – Patrick Amuriat, du Forum pour le changement démocratique (FDC), et Mugisha Muntu, de l’Alliance pour la transformation nationale – ont qualifié cette décision d'”illégale”.

“Nous vous encourageons à utiliser vos téléphones, vos caméras. Votre téléphone est une arme très puissante”, a ajouté M. Wine à l’adresse des électeurs.

Lors de précédents scrutins, l’opposition et la société civile ont dénoncé le fait que les résultats nationaux ne reflétaient pas les chiffres des centres locaux de décompte des voix.

Le parti de M. Wine, la Plateforme d’unité nationale (NUP), a lancé la semaine dernière une application destinée à proposer un système de collecte des résultats alternatif, mais son accès était perturbé ces derniers jours.

M. Wine, qui a envoyé début janvier ses enfants à l’étranger pour leur sécurité, a affirmé qu’une “descente” de police avait eu lieu dans sa maison des abords de Kampala mardi matin, au cours de laquelle deux jardiniers ont été “emmenés” et un agent de sécurité “sévèrement battu”.

“Voilà ce qu’est une élection sous le général Museveni. Nous savons qu’en arrêtant les gens sans distinction ils cherchent à intimider les Ougandais”, afin qu’ils ne viennent pas voter en nombre, a déclaré M. Wine.

fm

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est dit mardi prêt à “remettre sur les rails” les relations entre la Turquie et l’Union européenne, traversées par de fortes tensions sur de nombreux dossiers, notamment l’exploration d’hydrocarbures en Méditerranée orientale.

“Nous sommes prêts à remettre nos relations sur les rails”, a déclaré M. Erdogan lors d’un discours devant les ambassadeurs des pays de l’UE en poste à Ankara.

“Nous espérons que nos amis Européens montreront la même volonté”, a-t-il ajouté.

En décembre, les dirigeants de l’Union européenne, réunis en sommet à Bruxelles, ont décidé de sanctionner les actions “illégales et agressives” de la Turquie en Méditerranée contre la Grèce et Chypre.

Le sommet de l’UE a adopté des sanctions individuelles censées viser des personnes impliqués dans les activités d’exploration menées par la Turquie en Méditerranée orientale.

Ces travaux d’exploration gazière menés par la Turquie dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre étaient depuis des mois au centre de tensions.

La crise entre Athènes et Ankara s’est intensifiée avec le déploiement en août par la Turquie du navire de recherche sismique Oruç Reis dans les zones disputées.

Depuis plusieurs semaines, les responsables turcs multiplient les appels au dialogue avec les Européens pour régler les sujets de tension, qui, outre la dispute maritime gréco-turque, portent notamment sur le rôle de la Turquie dans les conflits en Syrie, en Libye et plus récemment au Nagorny Karabakh.

fm

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La Centrafrique, pays pauvre d’Afrique centrale qui élit son président dimanche, est plongée dans une guerre civile depuis le renversement de François Bozizé en 2013.

D’une superficie de 622.984 km2, la Centrafrique est enclavée entre le Tchad, le Soudan, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, le Congo et le Cameroun.

Elle est classée 188e sur 189 pays dans l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) de 2019.

Environ 71% des 4,9 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale).

Les conflits ont entravé son développement, malgré la présence d’uranium, diamant, bois et or, que se disputent les groupes armés. Autres productions: coton, café et tabac.

Le bétail représente aussi une source de revenus.

La croissance pourrait ralentir jusqu’à 1,1% en 2020 en raison du coronavirus, selon la Banque africaine de développement (BAD).

En décembre 1965, David Dacko, premier président depuis l’indépendance en 1960, est renversé par Jean-Bedel Bokassa, successivement président et empereur, dont le règne est marqué par des frasques mégalomaniaques et des exactions.

En septembre 1979, Bokassa est chassé du pouvoir par des parachutistes français. Dacko rétablit la république, mais doit laisser la place deux ans plus tard aux militaires. Après l’instauration du multipartisme, Ange-Félix Patassé est élu président en 1993.

Entre 1996 et 2001, le pays connaît trois mutineries et un putsch manqué. En 2003, François Bozizé, ancien chef d’état-major des armées, entré en rébellion, renverse Patassé, se proclamant président.

Dès 2005, le pays affronte plusieurs rébellions, qui s’emparent de localités du Nord, reprises grâce à l’aide de la France ou par l’armée tchadienne à l’appel de Bangui.

En mars 2013, les rebelles d’une coalition hétéroclite, la Séléka, prennent Bangui et renversent Bozizé. Michel Djotodia se proclame président. Les exactions de la Séléka, à dominante musulmane, contre les populations majoritairement chrétiennes, entraînent la création de milices, les anti-balaka, qui s’en prennent à leur tour aux musulmans.

Redoutant un génocide, la France lance l’opération Sangaris (2013-2016), sous mandat onusien. En 2014, l’ONU lance sa mission, la Minusca.

Michel Djotodia démissionne sous pression internationale. Après une période de transition, Faustin Archange Touadéra est élu président en 2016. Il brigue dimanche un second mandat.

Une Cour pénale spéciale (CPS) a été installée en 2018, tandis que la Cour pénale internationale (CPI) jugera pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés deux anciens chefs anti-balaka, Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona.

Les violences ont décru depuis la signature en février 2019 d’un accord de paix, mais les deux tiers du territoire restent aux mains des groupes armés.

Les affrontements ont causé des milliers de morts et poussé près du quart des Centrafricains à l’exil.

En 2021, 2,8 millions de Centrafricains auront besoin d’assistance humanitaire et de protection, le coronavirus agravant la situation, selon l’ONU.

hn

 
 

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L’armée ghanéenne est intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi au sein du Parlement pour calmer les bagarres entre les députés qui ont élu, pour la première fois dans l’histoire du Ghana, un membre de l’opposition comme représentant.

Alban Bagbin, député du Congrès national démocratique (NDC), le parti de l’opposition, a été élu avec 138 voix contre 136 pour le candidat du Nouveau parti patriotique, la formation du président Nana Akufo-Addo, réélu pour un second mandat en décembre et attendu pour son investiture officielle dans quelques heures.

“J’accepte avec humilité le privilège qui m’est offert de présider le 8ème Parlement de la 4e République du Ghana”, a déclaré Alban Bagbin.

Le Parlement est divisé entre les deux principaux partis, qui possèdent chacun 137 sièges, et un candidat indépendant. Un vote a été considéré comme nul et un élu du parti au pouvoir a vraisemblablement voté pour l’opposition.

L’armée ghanéenne est intervenue quelques heures auparavant dans l’enceinte du Parlement pour rétablir le calme, après qu’un député du parti au pouvoir a tenté de voler les bulletins de vote.

Après plusieurs heures de bagarres, cette intervention s’est dérouéle devant les caméras de la télévision nationale, qui retransmettaient en direct cette séance.

“C’est une entorse totale à la loi”, s’est indigné Kwame Twumasi Ampofo, député du NDC. “Quand bien même il y aurait des problèmes de sécurité, l’armée n’a pas sa place dans la Chambre. Nous protestions (contre la tentative de vol des bulletins) mais nous n’étions pas violents”, assure-t-il.

Un député de l’opposition avait été suspendu mercredi après une décision de justice motivée par sa double nationalité, mais il a insisté pour voter jeudi matin, causant des scènes de bagarres et de chaos.

“Un tribunal a fait savoir qu’un élu n’était pas autorisé à voter”, a Indiqué Atta Akyea, un député du parti au pouvoir. “Tout ce vote (pour élire le président du Parlement) est donc teinté d’irrégularités, c’est une honte”, a-t-il estimé.

Cette division quasi égale entre l’opposition et le parti au pouvoir inquiète les observateurs qui craignent des “blocages” à l’avenir dans les décisions politiques du pays, dans un contexte économique difficile dû à la crise du coronavirus.

“Il ne faudrait pas qu’on se retrouve dans une situation où le NDC (opposition) a la majorité et s’en serve uniquement pour bloquer les actions du gouvernement”, met en garde Kobi Annan, chercheur en sciences politiques pour Songhai Advisory, un think-tank ghanéen sur l’Afrique subsaharienne.

“Cela doit être l’opportunité d’une collaboration entre les deux principaux partis, qui doivent s’entendre pour l’intérêt collectif du Ghana”, souligne-t-il.

Ce pays réputé comme un exemple démocratique en Afrique de l’Ouest a voté dans un double scrutin présidentiel et législatif extrêmement serré qui s’était globalement déroulé dans le calme.

Mais fin décembre le candidat de l’opposition John Dramani Mahama (47,36% des voix) a saisi la Cour suprême pour contester les résultats de l’élection présidentielle remportée par M. Akufo-Addo (51,59%).

Ces deux adversaires politiques de longue date s’affrontaient pour la troisième fois, avec lors des deux précédents scrutins des résultats également serrés.

Plusieurs représentants de la communauté internationale étaient attendus jeudi pour l’investiture du président Akufo-Addo, dont Jean-Yves le Drian, ministre français des Affaires étrangères qui se rendra ensuite au Burkina Faso pour rencontrer le président Roch Marc Christian Kaboré, également réélu fin novembre.

hn

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Une femme a été tuée alors qu’au moins 13 individus ont été interpellés après que des dizaines de manifestants ont envahi l’enceinte du Congrès américain mercredi à Washington.

Plusieurs médias américains ont rapporté qu’une femme a été tuée par balle à l’intérieur du Congrès après que des manifestants ont forcé l’entrée du Capitole, notant que les circonstances exactes de sa mort n’ont toujours pas été élucidées.

De son côté, le chef du département de la police métropolitaine de Washington, Robert Contee, a indiqué que 13 personnes ont été arrêtées après des actes de vandalisme au Capitole.

“Je devrais ajouter une chose importante, aucune des personnes interpellées ne réside à Washington (…) les individus arrêtés ne sont pas de la région”, a affirmé Contee, notant que plusieurs armes à feu ont été saisies.

Par ailleurs, un homme de 24 ans est dans état critique après être tombé en tentant d’escalader des échafaudages près du Capitole, rapportent les médias US, notant que ces échafaudages ont été installés en prévision de la cérémonie d’investiture du président élu Joe Biden qui aura lieu dans deux semaines.

Le procureur général par intérim, Jeffrey A. Rosen, a condamné les actes de violence au Capitole, les qualifiant “d’attaque intolérable contre une institution fondamentale de notre démocratie”.

Les élus américains étaient réunis mercredi après-midi pour une cérémonie protocolaire devant aboutir à la certification des votes du collège électoral, et confirmer ainsi la victoire du président élu Joe Biden.

Quelques minutes après le début des débats dans les deux chambres du Congrès, certains des milliers de manifestants qui étaient rassemblés près de Capitol Hill ont commencé à forcer les barrages de police autour du siège du Congrès. Des dizaines d’individus ont réussi à pénétrer dans l’enceinte même du Sénat, où le vice-président Mike Pence a du être évacué par ses gardes du corps quelques minutes auparavant.

La maire de Washington, Muriel Bowser, a immédiatement décrété un couvre feu nocturne à partir de 18H00 (heure locale). Le gouverneur de l’Etat limitrophe de la Virginie, Ralph Northom, a pris une décision similaire pour les comtés d’Arlington et d’Alexandria qui font partie de la région métropolitaine de la capitale fédérale.

Malgré les appels au calme du président américain Donald Trump, des centaines de manifestants n’ont toujours pas évacué les rues près du Capitole, alors que la Garde nationale a été déployée dans la ville.

Pour sa part, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, a annoncé dans une lettre à ses collègues que les leaders du Congrès avaient décidé de reprendre leurs travaux mercredi soir pour certifier la victoire de M. Biden dès que le Capitole aura été sécurisé.

“En consultation avec les leaders Hoyer et Clyburn, et après des appels au Pentagone, le département de la Justice et le vice-président, nous avons décidé que nous devrions poursuivre (ndlr: nos travaux) ce soir”, a-t-elle indiqué.

ng

 
 

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Le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a échangé le 06 janvier 2021 à Abidjan, avec deux émissaires de l’ex-président Laurent Gbagbo, sur les modalités de son retour en Côte d’Ivoire, après l’obtention de ses deux passeports.
 
« Le président Laurent Gbagbo m’a chargé d’établir le contact avec le gouvernement, donc avec le Premier Ministre, pour préparer son retour. Nous sommes déjà venus ici avec le ministre Dano Djédjé pour évoquer ce sujet. Il s’agit cette fois-ci d’examiner tout ce qui doit être mis en œuvre pour ce retour », a déclaré l’ancien ministre Assoa Adou, au sortir de l’audience.
 
Il a salué le Chef du gouvernement pour ses très bonnes dispositions à faire avancer ce processus qui devrait participer de la décrispation du climat politique.
 
Au terme de la phase 3 du Dialogue politique du 29 décembre 2020, Hamed Bakayoko avait assuré les différents acteurs de l’engagement constant du gouvernement à œuvrer pour la décrispation et l’instauration d’un climat politique apaisé en Côte d’Ivoire.
 
Source: Primature

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