Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Quarante-six Pygmées ont été tués jeudi dans une attaque des combattants du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région troublée de l’Ituri, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris vendredi de sources locales.

Le bilan de l’attaque est “de 46 personnes tuées et deux blessés, toutes de la communauté pygmée, dans cette incursion des rebelles ADF”, a indiqué Gili Gotabo, président de la société civile du territoire d’Irumu.

Adjio Gigi, ministre provincial de l’Intérieur de l’Ituri, a confirmé ce bilan, attribuant l’attaque aux ADF.

Cette attaque des combattants ADF a eu lieu dans la chefferie de Walese Vonkutu à la frontière avec le territoire du Nord-Kivu (Est).

Les ADF sont à l’origine des rebelles musulmans ougandais installés dans l’Est de la RDC depuis 1995, opposés au régime de Yoweri Museveni.

Sans attaquer l’Ouganda depuis des années, les ADF sont accusés de la mort de plus d’un millier de civils depuis octobre 2014 dans la région de Beni (au Nord-Kivu) et ses environs.

Ce groupe armé est le plus meurtrier parmi les dizaines encore actifs dans la région du Kivu et dans le Sud de l’Ituri, où il tente de traverser la frontière avec le Nord-Kivu.

Dispersés par l’armée, les combattants des ADF opèrent désormais en petits groupes mobiles, selon un rapport des experts de l’ONU adressé en décembre au Conseil de sécurité.

Leurs attaques contre les positions de l’armée et de la Force de la mission des Nations unies au Congo (Monusco) ont fait des dizaines de morts.

fm

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Le candidat de l’opposition ougandaise Bobi Wine, principal adversaire de l’inamovible Yoweri Museveni, a revendiqué vendredi la victoire lors de la présidentielle de la veille, dont les premiers résultats officiels donnent le président sortant en tête.

Lors d’une conférence de presse à Kampala, où les réseaux sociaux sont suspendus et où l’accès à internet est fortement perturbé, M. Wine a “rejeté” ces premiers résultats, dénonçant “une véritable mascarade” et affirmant avoir “largement vaincu” M. Museveni, qui brigue un sixième mandat.

“Je suis très confiant, nous avons largement vaincu le dictateur. (…) Nous avons certainement remporté l’élection et nous l’avons largement remportée”, a déclaré M. Wine, s’exprimant devant les journalistes dans le jardin de sa maison, à la périphérie de la capitale.

“M. Museveni essaie de faire croire qu’il est en tête. Quelle blague”, a poursuivi l’ancien chanteur de ragga. Selon lui, le scrutin a été entaché par “des illégalités venues d’en haut, que Museveni et son régime sanguinaire ont commises pour préparer le pire trucage jamais connu par le pays”.

Dès jeudi peu après minuit, M. Wine a dénoncé une première fois sur Twitter – et ce malgré la censure – “des fraudes répandues” et appelé la commission électorale à “annoncer la volonté du peuple”.

Cette dernière a répondu vendredi dans la matinée à ces affirmations, lui demandant de “démontrer au pays de quelle manière, de quelle façon les résultats sont truqués”.

Lors de sa conférence de presse, M. Wine a déclaré avoir reçu des milliers de rapports d’irrégularités, citant des bulletins préremplis, des électeurs influencés ou n’ayant reçu de bulletin que pour les législatives et pas pour la présidentielle, ou encore des urnes ouvertes et bourrées dans certains districts.

Il a promis que son équipe partagerait “toutes les irrégularités” lorsqu’internet serait rétabli.

Les 18 millions d’électeurs ougandais (sur une population totale de 44 millions) étaient appelés à départager M. Wine, devenu à 38 ans le principal candidat de l’opposition en surfant notamment sur sa popularité au sein de la jeunesse, et M. Museveni, au pouvoir depuis 1986.

Vendredi dans la matinée, l’intense trafic habituel s’est fortement réduit dans les rues de Kampala, où certains commerces sont fermés et où des soldats et des policiers patrouillent à pied, tandis que la commission électorale a commencé à publier les premiers résultats du vote.

Ils donnent M. Museveni en tête avec 63,92% des voix, contre 28,36% pour M. Wine. Patrick Amuriat, un autre candidat de l’opposition, cumule 3,55% des suffrages.

Aucun des huit autres candidats en lice ne dépasse pour le moment les 1%.

Ces résultats correspondent à 29,44% des bureaux de vote (soit quelque 10.212 sur un total de 34.600).

fm

 
 

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L'ambassade et le consul d'Israël en Côte d'Ivoire ont offert des présents à la coordination des associations de personnes handicapées de Côte d'Ivoire.

Cette cérémonie a eu lieu le 30 décembre 2020 au siège de ladite coordination sis à Abobo Avocatier. 

Yana Goldman, première secrétaire de l’ambassade, nouvellement en poste, a fait le don au nom de l’ambassadeur.

Selon elle, ce don devrait se faire depuis la journée internationale des Personnes Handicapées célébrée le 3 décembre.

« Nous vous remercions pour votre patience. Les circonstances ont multiplié les reports et nous sommes heureux d'être avec vous. Il s'agit pour nous d'apporter une aide aux personnes handicapées pour fêter dans la quiétude », a-t-elle déclaré.

Le président de la Coordination des associations de personnes handicapées, Yacouba Koné a remercié l'ambassade et le consul d'Israël en Côte d'Ivoire pour ce geste de haute portée sociale. 

Il a souhaité une collaboration étroite avec sa structure.

« Votre pays regorge de potentialités énormes pour nous. Nous personnes handicapés aimerions bénéficier de la perche que vous nous tendez pour vous dire que nous voulons une relation étroite afin de nous aider dans nos multiples projets et aide afin de rendre les personnes handicapé autonomes. Enlevé sur eux le regard d’éternel demandeur », a souhaité le président Koné.  

I.Y

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jeudi, 14 janvier 2021 14:48

Présidentielle: Les Ougandais aux urnes

Les Ougandais votaient jeudi lors d’une élection présidentielle tendue, où le jeune député et chanteur de ragga Bobi Wine défie le président sortant Yoweri Museveni, qui brigue un sixième mandat après 35 ans de pouvoir.

“Je continue à encourager tous les Ougandais à se déplacer pour voter”, a déclaré M. Wine en fin de matinée, après avoir lui-même voté avec son épouse dans un bureau en périphérie de la capitale, Kampala, quadrillée par des unités de policiers en tenue anti-émeutes.

Les quelque 18 millions d’électeurs ougandais ont jusqu’à 16H00 (13H00 GMT) pour se rendre dans un des 34.600 bureaux de vote du pays afin de choisir leur président et leurs députés.

Le chanteur a affirmé que plusieurs observateurs électoraux de son parti ont été arrêtés dans la matinée. Selon lui, “nos équipes ont fui dans 22 districts car elles étaient encerclées et pourchassées comme des criminels par la police et par l’armée.”

En dehors de la capitale, le scrutin se déroulait dans le calme avec une forte présence des forces de sécurité, selon les premiers retours de certains districts.

Le duel fait figure de choc des générations, dans un Ouganda où trois quarts des 44 millions d’habitants ont moins de 30 ans.

mc

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La première attaque rebelle aux abords de la capitale centrafricaine Bangui depuis le début de l’offensive contre le président fraîchement réélu Faustin Archange Touadéra a été repoussée mercredi, faisant un mort chez les Casques bleus et au moins une dizaine parmi les assaillants.

Six des principaux groupes armés qui contrôlent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans ont annoncé la formation en décembre d’une Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et lancé une offensive pour empêcher la réélection de M. Touadéra.

A New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et le Conseil de sécurité, dans une déclaration unanime, ont condamné “fermement” les attaques menées par des combattants armés non identifiés.

M. Guterres et le Conseil, qui a tenu une réunion à huis clos sur la Centrafrique à la demande de la France, ont aussi appelé “toutes les parties à mettre fin à la violence et à engager un dialogue constructif”.

La force de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a pris des mesures pour renforcer la protection de Bangui et éviter des infiltrations de rebelles tandis que le gouvernement annonçait l’avancée de deux heures du couvre-feu, désormais de 17H00 à 04H00 GMT.

M. Touadéra a été déclaré le 4 janvier vainqueur du scrutin du 27 décembre, très contesté par l’opposition, pour lequel seulement un peu moins d’un électeur inscrit sur deux a pu voter en raison de l’insécurité hors de Bangui.

Les rebelles de la CPC menaient jusqu’alors des attaques sporadiques généralement repoussées par les quelque 12.000 Casques bleus de la Minusca, appuyés par d’importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes débarqués à la rescousse du gouvernement et de son armée.

mc

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Le Soudan a annoncé dimanche ne pas pouvoir poursuivre les “négociations illimitées” avec l’Egypte et l’Ethiopie au sujet du barrage controversé construit sur le Nil par Addis Abeba, après l’échec des derniers pourparlers.

La semaine dernière, les trois pays concernés s’étaient mis d’accord pour tenir de nouvelles discussions dans l’espoir de parvenir à un accord sur la gestion et le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance (Gerd).

Le projet lancé en 2011 est destiné à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique.

Les derniers pourparlers, qui se sont tenus début novembre, s’étaient conclus sans avancée, les négociations étant dans l’impasse depuis plusieurs mois.

Le Caire, mais aussi Khartoum, en aval du fleuve, souhaitent un accord légalement contraignant, notamment sur la gestion du barrage et le remplissage du réservoir.

Addis Abeba, qui juge son barrage essentiel à son développement, y est réticente et soutient que l’approvisionnement en eau de ces pays ne sera pas affecté.

L’Ethiopie avait annoncé le 21 juillet avoir atteint son objectif de remplissage pour la première année.

Les nouveaux pourparlers, entamés la semaine dernière, “n’ont pas abouti à un accord acceptable pour reprendre le négociations sur le Gerd”, a rapporté l’agence d’Etat soudanaise Suna.

Selon Suna, le ministre soudanais de l’Irrigation, Yasser Abbas, a affirmé que son pays ne “peut pas continuer dans ce cercle vicieux de négociations illimitées, sachant que le Gerd pose une menace directe sur le barrage soudanais de Roseires”.

Le ministère des Affaires étrangères éthiopien a acté dans un communiqué dimanche soir l’absence de progrès dans les négociations.

L’Union africaine, qui offre son aide dans ces discussions, “a proposé aux trois pays de tenir des rencontres bilatérales avec les experts désignés par l’UA qui devaient être suivies par une rencontre tripartie…”, indique Addis Abeba dans son communiqué.

“Tandis que l’Ethiopie et l’Egypte ont accepté cette proposition, le Soudan l’a refusée, entraînant la fin de la rencontre”, poursuit le gouvernement éthiopien qui assure avoir mis en place un mécanisme d’échange de données avec le Soudan pour “répondre aux inquiétudes du Soudan”.

Les relations entre l’Ethiopie et le Soudan se sont détériorées ces dernières semaines, des accrochages ayant été rapportés à la frontière commune en marge de l’opération militaire menée par Addis Abeba dans la région dissidente du Tigré (nord), frontalière du Soudan.

Le barrage suscite des tensions en particulier avec l’Egypte, pays de plus de 100 millions d’habitants qui dépend à 97% du Nil pour son approvisionnement en eau, et qui craint que celui-ci soit réduit par l’installation.

Le Soudan, qui a connu des inondations meurtrières l’été dernier, espère quant à lui que le barrage permettra d’aider à réguler le flux du fleuve mais a aussi mis en garde sur le fait que des millions de vies courraient “un grand risque”, si aucun accord n’était conclu.

Le Nil, qui coule sur quelque 6.000 kilomètres, est une source d’approvisionnement en eau et en électricité essentielle pour une dizaine de pays d’Afrique de l’Est.

mc

 
 

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De hauts responsables du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF), ancien parti au pouvoir dans cet Etat régional éthiopien, dont un ex-chef de la diplomatie éthiopienne, ont été tués lors d’une opération menée par l’armée et la police fédérales dans cette région d’Ethiopie.

Les hauts dirigeants du TPLF, dont Seyoum Mesfin, ex-ministre des Affaires étrangères de l’Ethiopie pendant près de 20 ans, l’ancien ministre des Affaires fédérales Abay Tsehaye et l’ex-chef du groupe parlementaire du TPLF, Asmelash Woldeselassie, ont été tués lors de cette opération, a affirmé le général de brigade de l’armée fédérale, Tesfaye Ayalew.

Le général éthiopien cité par les médias publics, a ajouté que plusieurs dirigeants militaires et politiques des dissidents du TPLF ont été capturés lors de cette opération.

Dimanche dernier, l’armée fédérale éthiopienne a arrêté sept autres hauts dirigeants du TPLF, dont Abay Woldu, ancien président de l’Etat régional du Tigray et Abrham Tekeste, l’ancien vice-président de l’Etat régional.

Neuf hauts responsables du TPLF, dont l’influente personnalité et membre fondateur du parti dissident, Sebhat Nega avaient été également arrêtés aux côtés de l’ancien président du conseil d’Etat de l’Etat régional, les chefs des bureaux de développement urbain et du Commerce de l’Etat régional et l’ancien ambassadeur d’Ethiopie au Soudan qui a rejoint la section politique du TPLF.

De hauts responsables de l’ancien parti au pouvoir dans cet Etat régional avaient été tués lors de cette opération militaire menée jeudi dernier.

Parmi les hauts responsables tués lors de cette opération, figurent l’ancien directeur de l’Autorité éthiopienne de la télévision et de la radiodiffusion, Zeray Asgedom, le porte-parole du TPLF, Abebe Asgedom et l’ex-chef du bureau des finances de l’Etat régional, rappelle-t-on.

Fin novembre, l’armée fédérale éthiopienne avait pris le contrôle de Mekelle, capitale de l’Etat régional du Tigray, deux jours après l’assaut donné contre les dissidents du TPLF, après des affrontements qui ont duré plus de trois semaines.

fm

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de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) est arrivée à Abidjan mercredi 13 janvier 2021 pour un séjour de deux (2) jours.

Dans leur agenda de travail, les émissaires de la FIFA, M. VERON Mosengo Omba et Mme SOLÉMALÉ Sarah ont été reçus en audience ce jeudi 14 janvier 2021 par le Ministre des Sports, Paulin Claude DANHO.

Au cours de cette rencontre, le Directeur des Associations membres de la FIFA pour l’Afrique et les Caraïbes et la Senior Manager sont venus faire leurs civilités au Premier Responsable du Sport Ivoirien et lui annoncer l’installation ce jeudi 14 janvier 2021, du comité de normalisation conformément à la décision de la FIFA du 24 décembre 2020 ; décision intervenue suite au blocage du processus de renouvellement des instances dirigeantes de la FIF.

S’agissant du mandat du Comité de Normalisation, M. VERON a expliqué ses principales missions qui sont de gérer les affaires courantes de la FIF, mettre à plat les textes (règlement, statut et code électoral) de la FIF afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la commission d’enquête conjointe FIFA/CAF (Septembre-octobre 2020) et d'organiser l’élection du nouveau comité exécutif. Il a en outre précisé que le Comité de Normalisation n’aura pas à charge la gestion des projets de développement.

Le Ministre des Sports dans son échange avec les émissaires de la FIFA a fait état du fait que le gouvernement de Côte d’Ivoire souhaite un retour rapide à la normalité tout en les rassurant, en ce qui le concerne, de sa disponibilité à tout mettre en œuvre afin que la normalisation se déroule le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions.

Il rappelé le cadre légal qui lie l’Etat de Côte d’Ivoire à la FIF à qui mandat appuyé par une convention d’objectifs pluriannuelle a été donné pour le développement du football en Côte d’Ivoire. Ce cadre fait obligation à la tutelle d’avoir un regard privilégié sur les activités de la fédération.

Le Ministre DANHO a souhaité que le Comité de normalisation accompagne la reprise du championnat national et la participation des équipes ivoiriennes aux compétitions continentales et internationales afin de soulager les clubs et les sportifs.

Le Premier Responsable du Sport Ivoirien a rappelé et justifié l’importance du football en Côte d’Ivoire, en faisant mention des importants investissements (350 milliards d’investissement direct) effectués par le gouvernement depuis 2015 en préparation de la CAN 2023 que la Côte d’Ivoire organise et ambitionne de gagner. Et pour y parvenir, l’Etat compte sur une fédération forte.

C’est pourquoi, pour accompagner le processus de normalisation, le Ministre DANHO a enfin annoncé à la délégation de la FIFA, les importantes mesures fermes que la tutelle a dû prendre face à la décision de la FIFA de mettre la FIF sous la gestion d’un comité de normalisation.

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Il s’agit d’un état précis de l’utilisation des ressources financières allouées à la FIF en 2020 ;

d’une demande de provision de la subvention pour l'année 2021, dorénavant gérée par le Ministère afin de poursuivre le développement de la filière du football ;

la poursuite du financement de la participation de la Côte d’Ivoire aux compétitions africaines et internationales par la régie des compétitions internationales du Ministère des Sports.

Sur ces points, les représentants de la FIFA ont remercié le Ministre DANHO pour les importants appuis financiers constants apportés par le gouvernement ivoirien à la FIF et salué la non-ingérence de la tutelle dans la gestion interne de la fédération et entre la fédération et ses instances suprêmes et plus précisément tout au long de cette crise à la FIF .

Concernant la reprise des compétitions nationales, ils ont non seulement salué ce vœu mais ont surtout rappelé qu’ils n’ont jamais demandé l’arrêt de celles-ci malgré la crise. Mieux, ils ont annoncé un soutien spécial COVID 19 de la FIFA pour aider les clubs qui selon les mots de M. VERON « sont la base de la FIFA , sans club , il n'y a pas de FIFA ,sans club , il n'y a pas de FIF » .

En attendant la publication officielle des membres de la Commission de Normalisation de la FIF au cours de la journée, le Directeur des membres de la FIFA pour l’Afrique et les Caraïbes a dévoilé quelques critères et conditions importants dans le choix des membres de cette administration provisoire : la probité, l’impossibilité d’être candidat à la présidence de la FIF, le détachement du monde du football.

Source ; Ministère des Sports

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Le Groupe Orange et la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit), commissionnée par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) ont signé un accord de partenariat avec une contribution financière conjointe d’un montant de plus de 30 millions d'euros visant à promouvoir l’employabilité des jeunes, l’entrepreneuriat et l’innovation numérique dans 14 pays de la région Afrique et Moyen-Orient.

Le partenariat de développement est mis en œuvre par la GIZ et Orange dans le cadre du programme develoPPP du BMZ et contribuera à développer les compétences numériques d'au moins 20 000 jeunes et à créer 8 000 emplois dans ces pays.

À la suite de cet accord global et pour sa mise en œuvre en Côte d’Ivoire, Orange Côte d’Ivoire, à travers sa Fondation a signé un accord de partenariat avec la GIZ Côte d’Ivoire pour déployer un Orange Digital Center et renforcer ses activités.

L’objectif de ce partenariat entre Orange et la GIZ est de faire du numérique une chance pour tous. La GIZ et la Fondation Orange partagent la même vision du développement dans le cadre des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, œuvrent pour l’amélioration du cadre socio-économique et soutiennent les objectifs du gouvernement de Côte d’Ivoire de faire du numérique un puissant levier de développement. En Côte d’Ivoire, le projet est soutenu par l’Initiative spéciale Formation et emploi du BMZ.

Pour rappel, Orange Digital Center (ODC) est un écosystème qui réunit en un seul lieu un ensemble de programmes allant de la formation des jeunes au numérique jusqu’à l’accélération de start-up innovantes en passant par l’accompagnement des porteurs de projets et l’investissement dans les projets les plus prometteurs.

Concrètement, le centre comprend une école du code « Orange Digital Academy », un FabLab Solidaire, un accélérateur de start-up « Orange Fab » et bénéficie de l’appui d’Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange.

Chacun de ces quatre programmes s’adresse à un public spécifique.

Orange Digital Academy, centre technologique libre d’accès et totalement gratuit propose des formations, des évènements et de l’accompagnement pour les développeurs, geeks et porteurs d’idées de projets.

Le FabLab Solidaire, atelier de fabrication numérique pour créer et prototyper avec des équipements numériques, s’adresse au même public, mais cible également des jeunes sans diplômes et sans emplois. Le FabLab Solidaire de l’ODC fait partie du réseau mondial des 129 FabLabs Solidaires de la Fondation Orange.

Orange Fab et Orange Digital Ventures Africa sont des programmes qui ciblent, quant à eux, les entrepreneurs. Le premier est un accélérateur de start-up qui accompagne les plus prometteuses dans leur développement commercial et les aide aussi à construire des partenariats commerciaux avec le Groupe Orange et le réseau mondial des Orange Fabs. Le second, Orange Ventures Africa, est un fonds d’investissement, doté de 50 millions d’euros qui finance les start-ups innovantes des pays du continent africain et de la région du Moyen-Orient. Orange Digital Center vise à créer des synergies entre tous ces programmes.

Basés en règle générale dans la capitale de chacun des pays, les ODC ont pour ambition d’être présents également dans les régions, à travers des ODC Clubs qui seront déployés au sein d’universités partenaires.

Déjà lancé en Tunisie et au Sénégal, l’écosystème Orange Digital Center, sera inauguré très prochainement en Côte d’Ivoire. Il sera également déployé au Maroc, au Cameroun, en Jordanie, en Ethiopie, au Mali, à Madagascar, en Sierra Leone, en Egypte, au Burkina Faso, en Guinée et au Libéria.

Des équipes projet Orange et GIZ travaillent à cet effet en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes et l’écosystème entrepreneurial de chaque pays, pour contribuer à favoriser l’inclusion numérique et l’employabilité des jeunes formés dans le cadre de ce partenariat et au-delà. 

fm

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Le président de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Akinwumi Adesina, s’est joint lundi à des dirigeants internationaux pour discuter du processus de transition mondiale vers les énergies propres dans le cadre d’une relance « verte » et pour définir les mesures susceptibles d’être prises pour le soutenir.

La table‑ronde virtuelle de la COP26 sur la transition énergétique propre, qui avait pour thème « Réaliser une transition rapide vers des réseaux électriques verts, bon marché et résilients », s’est déroulée dans le contexte d’une prise de conscience accrue selon laquelle le changement climatique constitue l’un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée.

Parmi les participants figuraient : António Guterres, le secrétaire général de l’Onu, Alok Sharma, président de la COP26, Dominic Raab, ministre britannique des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, ministre italien des Affaires étrangères ainsi que des représentants de gouvernements, de banques multilatérales de développement, du secteur privé et d’organisations internationales.

António Guterres a déclaré que l’année à venir sera cruciale « non seulement pour vaincre la pandémie de Covid‑19, mais aussi pour relever les défis posés par le changement climatique ». Il a affirmé que les pays d’Afrique étaient particulièrement vulnérables et a renouvelé son appel aux pays développés pour qu’ils respectent leur promesse de longue date de fournir 100 milliards de dollars américains par an aux pays en développement afin que ceux-ci soient en mesure de soutenir à la fois l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique.   

« D’énormes sommes d’argent ont été débloquées en faveur de la reprise économique et de mesures de relance face à la pandémie de Covid‑19. Mais les investissements durables ne sont toujours pas prioritaires », a indiqué António Guterres. « Nous devons investir pour l’avenir dans une énergie renouvelable à la portée de tous, partout. »

Ces discussions ont pris un nouveau caractère d’urgence à la suite de la pandémie de Covid‑19, qui a fortement réduit les ressources budgétaires prévues pour faire face aux crises internationales. Une transition accélérée vers des réseaux électriques verts, bon marché et résilients a été définie comme une priorité absolue pour la COP26, placée sous la présidence du Royaume-Uni, qui a créé le Conseil de la transition énergétique, pour mener à bien le processus de transformation.

L’un des effets les plus directs de la pandémie a été le report de l’édition 2020 des négociations internationales sur le changement climatique, communément appelées COP que les Nations unies organisent chaque année. La rencontre a été reportée au mois de novembre 2021, et se déroulera à Glasgow, en Écosse.

Alok Sharma, le président de la COP26, a déclaré que la transition mondiale vers une énergie propre doit être au moins quatre fois plus rapide pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le changement climatique. Il a appelé à une coopération mondiale renforcée pour stimuler l’innovation et les économies d’échelle.

« C’est pour nous le moment historique de faire ces choix essentiels, décisifs et concrets, afin que nous puissions protéger l’avenir de notre planète et de nos peuples. Poursuivons donc notre collaboration pour pouvoir apporter au monde entier les bienfaits d’une énergie propre, bon marché et résiliente », a poursuivi Alok Sharma.

Le chef de la diplomatie italienne Luigi Di Maio, dont le gouvernement était co‑organisateur de la rencontre de lundi, a déclaré qu’ « une transition énergétique propre doit être un objectif universel dans l’intérêt de toute la communauté internationale ».

« L’Italie collabore avec des agences internationales et le secteur privé pour encourager la mise en place d’infrastructures électriques intelligentes et numériques dans les pays d’Afrique. Ce progrès renforcera l’efficacité énergétique et facilitera l’accès à l’électricité pour toutes les communautés locales. »

Rappelant que la Banque africaine de développement ne financera plus les projets reposant sur l’utilisation du charbon, Akinwumi Adesina a affirmé que la Banque donnait la priorité aux énergies renouvelables, placées au centre de sa priorité stratégique « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie », ce qui explique que la part des énergies renouvelables dans les investissements de la Banque pour la production d’électricité, se situe actuellement à 80 %.

« La Banque a été à l’avant-garde des projets novateurs axés sur les énergies renouvelables en Afrique, notamment avec des projets d’énergie solaire dont l’un au Maroc, de grande envergure, est l’un des plus grands du monde, et l’autre, le projet éolien du lac Turkana, le plus grand d’Afrique subsaharienne », a déclaré Akinwumi Adesina.

« La Banque prévoit d’investir dix milliards de dollars dans le secteur de l’énergie au cours des cinq prochaines années », a indiqué Akinwumi Adesina. L’un de ses projets phares est le programme « Desert to Power ». D’un coût de 20 milliards de dollars, son objectif est de construire au Sahel la plus grande zone de production d’énergie solaire au monde, et fournir de l’électricité à quelque 250 millions de personnes.

« Lorsque nous éclairerons l’Afrique et l’alimenterons en énergie, à partir d’un mix énergétique reposant sur une transition à faible émission de carbone et donnant la priorité aux sources d’énergie renouvelable, nous parviendrons à une Afrique économiquement plus prospère », a assuré Akinwumi Adesina.

hn

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