Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Cour constitutionnelle a validé lundi la réélection au premier tour du président centrafricain Faustin Archange Touadéra, en rejetant les recours de ses rivaux qui arguaient notamment de “fraudes massives” et de l’impossibilité pour deux électeurs sur trois de voter.

M. Touadéra “est proclamé réélu président de la République au premier tour de l’élection du 27 décembre 2020”, a déclaré la présidente de la juridiction suprême, Danièle Darlan.

Le président Faustin Archange Touadéra, avait été déclaré élu par l’Autorité nationale des élections (ANE) après avoir recueilli la majorité absolue avec 53,92% des votes.

L’ancien Premier ministre Anicet Georges Dologuélé est arrivé deuxième avec 21,01% des suffrages exprimés.

Le taux de participation a été annoncé à 76,31%, mais sur quelque 910.000 électeurs pris en compte sur 1,8 million inscrits initialement.

La Cour a toutefois abaissé le taux de participation à 35,25%, loin des 76,31% des inscrits annoncés provisoirement le 4 janvier.

Faustin Archange Touadéra du Mouvement Coeurs Unis (MCU, au pouvoir) était en lice face à 16 candidats.

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Le gouvernement ivoirien alerte la population sur la transmission, ces derniers jours, de plus en plus familiale et communautaire de la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

Selon une seconde analyse, la transmission qui en début janvier se faisait dans les lieux festifs (restaurants, night clubs ou des événements culturels et artistiques) s’est invitée dans les lieux de vie (à la maison, à l’école et au travail), a précisé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Aka Aouélé Eugène, lors d’une conférence de presse, vendredi 15 janvier 2021 à son Cabinet sis au 16e étage de la Tour C.

Cette nouvelle vague de contamination touche depuis le 12 janvier 2021, en moyenne 46% de jeunes âgés de moins de 35 ans et est la conséquence du non-respect du port de masque et des autres mesures barrières notamment, la distanciation physique et le lavage des mains durant les fêtes de fin d’année, a fait observer Dr Aka Aouélé.

Il a également annoncé que le comité de veille proposera dès le prochain conseil du gouvernement, des mesures plus restrictives pour faire respecter les mesures face à la progression de la pandémie dans le pays.

Pour l’heure, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique au nom du gouvernement a appelé les populations à la prudence et à la vigilance, à redoubler d’effort en se protégeant et en respectant strictement les mesures barrières.

Celle de respecter la distanciation physique dans cette période de présentation de vœux (ne pas serrer les mains ni faire d’accolades), de se laver les mains régulièrement à l’eau et savon et de  réduire les déplacements notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques.

Pour freiner la circulation du virus dans les familles, le gouvernement conseille également de porter un masque dans les lieux publics et les transports en commun et de renforcer la sensibilisation pour le respect des mesures barrières notamment lors des grands rassemblements artistiques, culturels et religieux.

Vendredi 15 janvier 2021, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a enregistré 278 cas nouveaux cas de covid-19 sur 2 917 échantillons prélevés soit 9,5% de cas positifs, 140 guéris et 1 décès. A ce jour, la Côte d’Ivoire dénombre 22 856 cas confirmés de Covid-19 sur 293 382 échantillons testés, 141 décès (0,6%) et 1611 cas actifs, note-t-on.

Source : AIP

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Le Syndicat des sociétés coopératives et acheteurs du Grand-Ouest (SYSCOOP-AGO) accuse des multinationales d’être la cause de la mévente actuelle du cacao ivoirien. D'après son porte-parole Antoine Tahi, qui s'exprimait le samedi 16 janvier 2021 à Man dans l'Ouest ivoirien, la vente dont fait l'objet le cacao ivoirien depuis quelques mois, trouve sa source dans le refus de certaines multinationales de payer le Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars la tonne (243 500 FCFA). Il s’agit d’un mécanisme de prix au profit des paysans, obtenu auprès des chocolatiers par la Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao, et son voisin le Ghana qui occupe la seconde place.

Les membres de SYSCOOP-AGO affirment soutir le gouvernement et le Conseil du café-cacao pour les initiatives visant à dénouer ce blocage. Pour eux, cette situation doit interpeller chaque Ivoirien parce qu’il s’agit d’un combat national.

« Pour ce que le cacao a apporté à ce pays et ce qu’il représente aujourd’hui dans notre économie, le seul combat qui vaille la peine d’être mené est d’abord de sauver ce produit de souveraineté avant de penser à nos intérêts personnels », estime le porte-parole du Syndicat, Antoine Tahi, qui s'exprimait en présence des membres du bureau de ce syndicat.

M. Tahi a souligné qu’il faut que le monde des producteurs taise ses divergences et s’unisse pour affronter l’ennemi commun qui cherche à appauvrir davantage les producteurs.

« Le SYSCOOP-AGO se réserve le droit d’organiser de grandes manifestations publiques éclatées des producteurs de cacao dans les prochains jours pour apporter son soutien ferme aux instances dirigeantes de la filière pour toutes les actions entreprises pour le bien-être des producteurs », a fait savoir M. Tahi.

Sensible à la situation actuelle, le Syndicat prie le Conseil du café-cacao et le gouvernement ivoirien de tout mettre en œuvre pour un dénouement heureux de cette crise qui ne dit pas son nom.

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Pandémie ne rime qu'avec 2020? Dans leur étude parue début janvier dans le magazine Disease Surveillance, des scientifiques chinois ont établi plusieurs scénarios de l'évolution de la situation. Le pire d'entre eux, associé au mépris des mesures, prévoit cinq millions de victimes d'ici mars, contre deux actuellement.

L'apparition de vaccins redonne de l'optimisme, toutefois, plusieurs scientifiques n'excluent pas que l'impact de la pandémie au cours de l'année qui vient de commencer puisse être encore plus important que par le passé. Ainsi, dans leurs estimations publiées le 8 janvier dans le magazine Disease Surveillance et reprises par South China Morning Post, une équipe de chercheurs du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies en collaboration avec des instituts chinois de recherche en santé publique a présenté plusieurs scénarios d'évolution de la situation. L'un d'entre eux suggère que d'ici mars, le nombre de contaminations à l'échelle mondiale puisse atteindre 170 millions de personnes, contre 92 millions actuellement.

Il convient de souligner qu'il s’agit du pire des scénarios imaginés par des chercheurs, selon lequel les mesures efficaces ne sont pas prises par les gouvernements, les personnes n’obéissent pas à des règles telles que la distanciation sociale et le port de masques, les campagnes de vaccination massives n’ont pas lieu.

«Le développement de la pandémie est difficile à prévoir, mais une estimation numérique via la modélisation peut fournir des informations utiles», a expliqué à South China Morning Post le professeur Xu Jianguo du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, chercheur principal de l'équipe en question.

Toujours selon le pire scénario, le nombre total de décès dus au Covid-19, qui vient de franchir le cap des deux millions, pourrait se hisser à cinq millions vers début mars.

«Dans le meilleur des cas, avec du bon sens, des précautions appropriées et la production actuelle de vaccins efficaces, le total ne devrait jamais atteindre 3 millions de morts. Le pire des scénarios pourrait être de beaucoup plus que 7 millions… », a déclaré Benjamin Neuman, professeur de biologie à la Texas A&M University, cité par South China Morning Post.

Les États-Unis toujours les plus touchés

D'après le professeur Xu Jianguo, ce sont les États-Unis qui vont être les plus touchés au cas où le pire des scénarios s'avérerait exact: le nombre de cas outre-Atlantique pourrait atteindre 32 millions, soit environ 20% du total mondial. Dans le top-4 des pays les plus atteints pourraient également figurer l'Inde, le Brésil et la Russie avec 15,5, 15 et 6 millions de cas respectivement.

Quid d’un meilleur scénario?

À en croire ces estimations, même si une politique anti-covid efficace ainsi qu’une campagne de vaccination productive sont mises en place, le bilan des victimes s'aggravera de 300.000 personnes supplémentaires d’ici le mois de mars, indique l’édition.

Source : http://sputnik.com/

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Nous ne connaissons pas tous les conseillers des hommes politiques, qui inspirent l’action de ces derniers vis-à-vis de la gouvernance du RHDP. Il est possible et même probable qu’ils détiennent des informations recoupées qui ne sont pas accessibles aux militants et sympathisants lambda que nous sommes. Peut-être sont-ce ces renseignements qui provoquent les réactions de notre élite politique vis-à-vis de la crise multiforme générationnelle et du ôte-toi que je m’y installe.

Mais alors, qu’ils en fassent état de manière à mieux faire comprendre leur attitude. Car en effet, pour le moment, les seules raisons avancées sont la « majorité au parlement » pour le pouvoir d’Abidjan.

Une première question se pose : avec quels types de candidats ? Les anciens élus, la nouvelle génération, les candidats-jeunes, les candidats qui n’ont que des moyens, les candidats-affairistes? Nous avons aujourd’hui affaire à une guerre générationnelle et/ou du ôtes-toi que je m’y mette, tout le monde sait que ce type de bataille a toujours été à l’origine d’atrocités commises par les uns et les autres, des frustrations, colères, et même de la division dans le parti, encore que le RHDP n’a que deux ans d’existence et n’a véritablement pas entamée sa structuration et son organisation.

La problématique du casting des candidats à la candidature aux législatives, nous renvoie à celle des intrusions consenties à savoir l’entrisme. Mais en fait que renferme ce vocable ?

L’entrisme est une des techniques d’influence dont la pratique consiste à introduire, de manière concertée, des membres d’une organisation militante (syndicat, parti politique, association, mouvements de soutien ou politique etc.) dans une organisation rivale, en vue d’en modifier les orientations. Les méthodes employées pour faire de l’entrisme se révèlent par leurs natures très diverses, donc difficiles à parer.

Par ailleurs,  L’entrisme peut être mis en œuvre par une direction au sein d’une même organisation, dans le but d'infléchir le pouvoir d’opposition (opposition des partis membres et fondateurs du RHDP par exemple). Mais généralement, on distingue deux types d’entrisme:

L’entrisme officiel qui consiste à agir ouvertement (« le jeu des alliances et adhésion de masse »),

L’entrisme clandestin qui, à l’inverse, se fonde sur la discrétion, et use de méthodes plus insidieuses.

Cette dernière pourrait faire très mal au RHDP qui aspire à engranger le maximum d’élus au parlement, quoi que les deux approches combinées puissent aussi être un problème pour la gouvernance du président de la république.

Voyons pourquoi ?

UNE TECHNIQUE HISTORIQUEMENT MILITANTE

L’histoire nous enseigne que l’entrisme est une stratégie politique révolutionnaire qui a été mise en œuvre par les trotskistes au début du XXème siècle, et cela dans une période où leur influence sur les masses ouvrières tendait à s’infléchir. D’ailleurs, l'entrisme des trotskistes à l'intérieur du parti communiste français (PCF), au début des années 1950, est là pour nous édifier et en constitue un exemple concret.

C’est donc l’occasion pour l’opposition récemment regroupée sous le sigle de CNT, d’user de cette technique.

Faut-il rappeler que de manière plus contemporaine, les exemples d’entrisme en politique sont fréquents en Côte d’ivoire qui n’a pas une tradition du contre-espionnage, lors des périodes d’élections locales, et par le seul « jeu des alliances ».

Figurez-vous que la seule journée du 7 décembre 2021 a vu un peu plus d’une soixantaine de candidature à la candidature pour la seule circonscription d’Abobo et ceux pour les 6 sièges dédiés, quand la commune d’Anyama, depuis deux semaines est sous les projecteurs des mass-médias. Cette circonscription achève de convaincre de l’imminence de la violence dans cette circonscription, nos notes attestent que l’entrisme officiel d’un cadre se réclamant du parti LIDER et prétextant l’adhésion de son parti au RHDP a pu se rapprocher d’une des épouses de l’ex premier ministre AGC.

Il  a pu constituer un capital sympathie auprès des militants RHDP d’Anyama et un capital financier sur le dos de cette dame (des photos et documents en notre possession du lieu où ce pseudo transfuge de LIDER percevait de fortes sommes pour agir pour le compte de Mme Coulibaly née F. B) elle fut trahit, celui-ci porte aujourd’hui la campagne de dénigrement de celle-ci, la finalité fragiliser le rhdp à Anyama). Bref voici succinctement des exemples d’entrisme susceptible de freiner, sinon empêcher l’atteinte de l‘objectif, la majorité au parlement.

Dans des productions précédentes, nous attirons l’attention des uns et des autres sur une officine étrangère qui porte toute la stratégie de déstabilisation du régime et partant de l’Etat de Côte d’Ivoire est toujours active, l’opposition ivoirienne est d’ailleurs instrumentalisée à cet effet..

Les législatives de mars 2021 sont ainsi l’occasion toute faite pour remettre le couvert, ainsi le stratagème mis en place consiste à leurrer les décideurs du RHDP avec la multiplication de candidature donnant l’impression d’un regain de dynamisme du RHDP, erreur que de voir les choses sous ce prisme. Ainsi des candidatures sont suscitées, financées avec l’objectif de renforcer la division et l’incohésion a l’intérieur du RHDP.

Nous n’avons pas de conseil à donner aux dirigeants locaux du RHDP en dehors de celui de la prudence, de la vigilance dans leur processus de prise de décision.

Il conviendrait qu’il définisse exactement où se trouve l’intérêt du RHDP, des militants et sympathisants, qu’ils aient toujours à l’esprit le sens du devoir et de la responsabilité, car un Ivoirien qui décède est un mort de trop pour la démocratie dans notre pays.

Nous, groupement des vétérans du renseignement sommes souvent demandés si l’intérêt du RHDP était vraiment le moteur de l’action de ceux qui ont l’honneur de gouverner ce parti ? Car ne dit-on pas qu'on ne reconduit pas une stratégie qui a marchée, on ne doit pas espérer que l’adversaire ne nous attaquera pas, mais on doit se convaincre que nous nous sommes mis désormais dans une position telle que l'adversaire ne puisse nous attaquer.

Mais l’hégémonie d’une puissance occidentale reste très préoccupante alors, l’adversaire que nous identifions comme tel ne l’est pas en vérité, l’adversaire c’est celui dont l’hégémonie est fortement ébranlée.

L’ENTRISME PERMET D’INFLUER SUR LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU RHDP, parce que ce parti est le parti au pouvoir en Côte d’ivoire, c’est donc ce parti qui gouverne le pays et qui altèrerait l’hégémonie de cette puissance à travers sa politique de mondialisation et de globalisation, d’où le combat engagé sous plusieurs formes.

Groupement des Vétérans du renseignement

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Le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Turquie, dans un communiqué publié le 15 janvier 2021 dont La Diplomatique d’Abidjan a reçu copie, condamne fermement l’attaque meurtrière des quatre casques bleus du contingent ivoirien perpétrée le mercredi 13 Janvier 2021 dans la région de Tombouctou (nord du Mali).

La diplomatie Turque présente ses plus sincères condoléances au peuple et au gouvernement ami et frères de la Côte d’Ivoire. Ainsi qu’aux  familles endeuillées et proches des victimes. Elle  souhaite un prompt et complet rétablissement aux Casques bleus blessés.

Par ailleurs, Le Secrétaire général souligne que les attaques contre les Casques bleus des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre. Il appelle les autorités maliennes à ne ménager aucun effort pour identifier et traduire rapidement en justice les auteurs de cette attaque odieuse.

Mc

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Le Groupe industriel panafricainEranove annonce l’arrivée de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire à hauteur de 15 % du capital de sa filiale, la société Atinkou (« Maison de la lumière » en langue Ebrié) qui va exploiter une nouvelle centrale électrique en Côte d’Ivoire.

Cette nouvelle étape dans l’avancée de ce projet intervient après l’accord en mars 2020 avec la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et l’État de Côte d’Ivoire pour la mobilisation du financement de 304 millions d’euros, correspondant au financement de la partie dette, pour la construction de cette centrale située à Jacqueville, à une quarantaine de kilomètres d’Abidjan, et qui aura une puissance installée de 390 MW en cycle combiné.

La CNPS a pour objectif la gestion obligatoire du régime de protection sociale des travailleurs du secteur privé et assimilés et des travailleurs indépendants. Dans ce cadre, elle recouvre des cotisations sociales et sert en contrepartie des prestations.

Selon la convention de concession d’une durée de 20 ans signée en décembre 2018 entre l’État de Côte d’Ivoire et Eranove, la centrale Atinkou utilisera la technologie du « cycle combiné » gaz-vapeur, efficiente en termes économiques et environnementaux, car elle permet de réduire la consommation de gaz et les rejets de CO2 et s’inscrit dans la vision de l’État de Côte d’Ivoire d’une énergie propre, de qualité et à coût accessible. Cette centrale va utiliser des turbines de nouvelle génération qui permettent des économies sur la consommation de gaz naturel.

Jusqu’ à 2 500 personnes seront employées localement pendant la phase de construction de la centrale Atinkou qui, à terme, produira annuellement 2 875 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’environ un million de foyers. Ce projet s’appuie sur l’expertise et l’expérience acquises par le Groupe Eranove dans la production d’électricité, avec notamment la centrale de CIPREL (543 MW), 7 centrales opérées par la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (704 MW) et des projets en développement dans différents pays (plus de 700 MW). 

« L’arrivée d’un nouvel actionnaire ivoirien de référence comme la CNPS est une excellente nouvelle pour ce projet qui voit ainsi son ancrage en Côte d’Ivoire renforcé. Elle constitue également une continuité stratégique pour notre groupe puisque la CNPS est au capital d’Eranove depuis avril 2017 », explique Vincent le Guennou, Président du Conseil d’administration d’Eranove et Co-CEO du fonds d’investissement panafricain ECP.

« La centrale Atinkou montre la force du modèle industriel du Groupe Eranove basé sur les compétences africaines et des partenariats public - privé associant l’État et des acteurs locaux. L’arrivée de ce partenaire institutionnel de référence est également une marque de confiance dans notre modèle économique et nos ambitions, et s’inscrit dans notre modèle d’actionnariat qui mixe actionnariat africain, actionnariat salarié et capitaux internationaux », ajoute Marc Albérola, Président du Conseil d’administration de la société Atinkou, Administrateur Général d’Eranove Côte d’Ivoire.

Le Groupe industriel panafricain Eranove est un acteur majeur dans la gestion de services publics et la production d’électricité et d’eau potable.

Avec un siège social à Paris, le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy).

hn

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Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a annoncé, jeudi, la nomination de la Guinéenne Bintou Keita au poste de Représentante spéciale et Cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Mme Keita succédera à l’Algérienne Leila Zerrougui, qui achèvera sa mission à la tête de la MONUSCO en février après trois années à la tête de la plus importante opération de paix dans un pays francophone. Elle sera la seconde femme, et la première femme originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne, à diriger la MONUSCO qui fut créée en 2010.

La prochaine Représentante spéciale du Secrétaire générale de l’ONU en RDC dispose de plus de 30 années d’expérience aux Nations Unies, oeuvrant dans les domaines de la paix, de la sécurité, du développement, de l'humanitaire et des droits de l'homme. Son expérience l’a conduite à travailler dans des environnements de conflit et d'après-conflit.

Ces deux dernières années, Mme Keita a occupé les fonctions de Sous-Secrétaire générale de l’ONU pour l'Afrique, un poste commun à deux départements du Secrétariat des Nations Unies : celui des affaires politiques et de consolidation de la paix et celui des opérations de paix. Auparavant, elle avait occupé les fonctions de Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix de novembre 2017 à décembre 2018.

Une carrière onusienne menée en Afrique

La carrière onusienne de Mme Keita aux Nations Unies a principalement été menée en Afrique subsaharienne dans chacune de ses sous-régions.

Entre 2015 et 2017, elle a servi en tant que Représentante spéciale conjointe adjointe pour l'Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) dont le mandat a pris fin le 31 décembre dernier. Entre février et novembre 2015, elle a dirigé les efforts des Nations Unies pour lutter contre le virus Ebola en Sierra Leone. De 2007 à 2010, elle a également été Représentante exécutive adjointe du Secrétaire général pour le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB).

Mme Keita est entrée à l’ONU en 1989. Elle a également occupé plusieurs fonctions de direction au sein du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans plusieurs pays africains (au Tchad, en République du Congo, à Madagascar, au Cap-Vert, au Rwanda, au Burundi) ainsi qu’au siège à New York.

La prochaine cheffe de la MONUSCO a fait ses études supérieures en France. Elle est diplômée d'un master en économie sociale de l'Université de Paris II Panthéon Assas et d'un diplôme d'études supérieures en administration et gestion des entreprises de l'Université de Paris IX Dauphine.

hn

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Alors que l’Afrique a dépassé le cap des trois millions d’infections et que le nombre de cas quotidiens surpasse le pic de la première vague, le continent est désormais confronté à de nouveaux variants du virus.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que des mesures de santé publique renforcées sont plus que jamais nécessaires « pour éviter une flambée d’infections qui pourrait conduire les structures de santé jusqu’au point de rupture ».

Selon Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en moyenne, plus de 25.000 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021. Il s’agit d’une hausse de près de 40% en comparaison au pic de s18.000 cas quotidiens recensés sur deux semaines en juillet 2020. Ces chiffres pourraient encore augmenter dans les jours à venir en raison des voyages, des rassemblements et des festivités qui ont eu lieu pendant les vacances de Noël et du nouvel an.

Ces dernières données « sont un rappel brutal que le virus est implacable, qu’il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d’être gagné », a déclaré la docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Le variant sud-africain présent au Botswana, en Gambie et en Zambie

Dans l’ensemble, le nombre de cas en Afrique n’a cessé d’augmenter depuis la mi-septembre, avec une hausse plus marquée à partir de la fin du mois de novembre. De plus, un nouveau variant du virus appelé « 501Y.V2 » circule largement en Afrique du Sud, ce qui explique la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague.

Pour l’OMS, les mutations du virus ne sont pas surprenantes car plus la pandémie se propage, plus la probabilité de changements est élevée. Toutefois, une analyse préliminaire montre que le variant « 501Y.V2 » est plus transmissible.

Le séquençage génomique a révélé que ce variant du coronavirus signalé dans une vingtaine de pays, était présent au Botswana, en Gambie et en Zambie. De son côté, le Nigéria mène également d’autres enquêtes sur un variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre.

Bien qu’il n’y ait pour l’instant aucun rapport faisant état de la présence sur le continent africain de la variante de la Covid-19 qui circule au Royaume-Uni, des recherches plus approfondies sont nécessaires. A noter que cette nouvelle variante britannique est signalée dans une cinquante de pays dans le monde.

Redoubler d’efforts pour vaincre « un ennemi agile, adaptable et implacable »

Bien que des progrès considérables soient réalisés dans le renforcement des capacités de séquençage du génome, les plus de 5.000 séquences qui ont été réalisées jusqu’à présent dans la région africaine de l’OMS ne représentent que 2% des données mondiales de séquençage. Dans ces conditions, l’agence onusienne appelle tous les pays à intensifier les tests et le séquençage du virus.Cela permettrait de repérer à temps, suivre et d’attaquer rapidement les nouveaux variants de la Covid-19 dès leur apparition.

« Pour vaincre un ennemi agile, adaptable et implacable, nous devons connaître et comprendre chacun de ses mouvements, et redoubler d’efforts sur ce que nous savons être la meilleure arme contre tous les variants du virus », a insisté la docteure Moeti.

C’est dans ce contexte qu’avec le soutien de l’OMS, les pays africains renforcent les efforts de séquençage du génome, qui sont essentiels pour trouver et comprendre les nouveaux variants à mesure qu’ils apparaissent et pour aider à en atténuer l’impact. A ce sujet, l’agence onusienne et le réseau de laboratoires de séquençage du génome des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies en Afrique (CDC) soutiennent les gouvernements par des formations et des analyses de données sur le séquençage du génome et l’expertise technique.

L’OMS invite les pays africains à ne pas relâcher la vigilance

La branche africaine de l’OMS a également élaboré des lignes directrices sur la manière de contenir les nouveaux variants. Elle soutient les pays dans la gestion et le transport en toute sécurité des échantillons pour le séquençage et l’analyse. Plus largement, des recherches plus approfondies sont en cours pour comprendre pleinement les « implications épidémiologiques », même si à l’heure actuelle, « rien n’indique que le nouveau variant augmente la gravité de la maladie ».

«Même si le nouveau variant n’est pas plus virulent, un virus qui peut se propager plus facilement mettra davantage de pression sur les hôpitaux et les travailleurs de la santé qui sont dans de nombreux cas déjà débordés », a averti la docteure Moeti.

D’une manière générale, l’OMS invite les pays africains à ne pas relâcher la vigilance. « Il nous faut continuer à appliquer les mesures de santé publique qui ont fait leurs preuves et qui ont permis d’arrêter la propagation du virus lors de la première vague, à savoir la distanciation physique, le lavage fréquent des mains et le port de masques dans les lieux publics », a fait valoir la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

mc

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L’Europe a dépassé vendredi le seuil de 30 millions de contaminations au Covid-19, dont deux millions en Allemagne, alors que l’Organisation mondiale de la santé doit émettre des recommandations face à l’apparition de variants plus contagieux du coronavirus, qui font craindre une explosion de la pandémie.

Celle-ci se rapproche désormais des deux millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019 et des 94 millions de cas d’infection.

En Europe, quelque 30.003.905 contaminations ont été officiellement recensées, selon un comptage réalisé à 08H00 GMT par vendredi à partir de bilans fournis par les autorités de santé.

L’Allemagne, pays le plus peuplé de l’Union européenne, a répertorié 22.368 nouveaux cas d’infection sur les 24 dernières heures, pour un total de 2.000.958, a annoncé vendredi l’institut sanitaire Robert Koch (RKI). Le pays a aussi dû déplorer 1.113 nouveaux décès, alors que la chancelière Angela Merkel plaide pour des restrictions nettement renforcées face à la pandémie.

Selon le site d’information du magazine Der Spiegel et celui du quotidien Bild, parmi les mesures à l’étude figurent la réintroduction de contrôles aux frontières, comme au printemps dernier, la généralisation du port de masques de type FFP2, l’imposition du télétravail, voire la fermeture des transports publics.

De son côté, le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit émettre vendredi des recommandations face à l’apparition de variants plus contagieux du coronavirus, susceptibles de provoquer une nouvelle explosion de la pandémie.

Selon l’OMS, le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant repéré initialement en Grande-Bretagne s’élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud, mais l’organisation juge cette évaluation fort probablement sous-estimée.

Une autre mutation, originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, pourrait impacter la réponse immunitaire selon l’OMS, qui évoque “un variant inquiétant”.

Le Royaume-Uni a décidé de fermer ses frontières dès vendredi aux arrivées de tous les pays d’Amérique du Sud ainsi que du Portugal, en raison de cette mutation découverte au Brésil.

Le Portugal entame de son côté vendredi un nouveau confinement généralisé, qui restera en vigueur pendant au moins un mois.

Les nouvelles restrictions correspondent pour l’essentiel à celles de mars et avril. Chacun devra rester à la maison, les commerces non essentiels, cafés et restaurants sont fermés, et le télétravail redevient obligatoire dès que possible. Mais, cette fois, les écoles restent ouvertes, comme les tribunaux ou les églises.

La France va, elle, étendre samedi sur tout son territoire un couvre-feu dès 18H00 (17H00 GMT) pour au moins 15 jours, et exigera des voyageurs souhaitant entrer depuis un pays extérieur à l’Union européenne un test négatif au Covid-19.

La situation dans le pays “est maîtrisée par rapport à nos voisins mais fragile car le virus circule encore activement”, a déclaré le Premier ministre Jean Castex.

En Italie, le gouvernement a prolongé l’état d’urgence jusqu’au 30 avril, et adopté une rallonge budgétaire de 32 milliards d’euros pour faire face aux effets dévastateurs de la pandémie sur l’économie et soutenir ménages et entreprises.

Aux Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie, le président élu américain Joe Biden a dévoilé jeudi un nouveau plan de relance d’urgence de 1.900 milliards de dollars, censé sortir les Etats-Unis de leur pire crise depuis les années 30.

Chèques aux familles, fonds pour rouvrir les écoles, argent pour accélérer tests et vaccins, liquidités pour les petites entreprises, ou encore aide alimentaire renforcée: ce “plan de sauvegarde” doit répondre à l’urgence, et empêcher le pays de s’enfoncer plus avant dans la crise.

La résurgence du Covid-19 n’épargne pas la Chine, où la maladie avait été signalée pour la première fois fin 2019 à Wuhan (centre). Ce pays a placé en quarantaine forcée 20.000 habitants de zones rurales dans la province du Hebei (nord-est), où se trouve un foyer de Covid-19, selon un média d’Etat.

La Chine a aussi fait état vendredi de 144 nouveaux malades du Covid-19, un chiffre jamais vu depuis mars. La plupart des nouveaux cas sont enregistrés dans le Hebei, où 22 millions de personnes sont déjà soumises à une forme ou à une autre de confinement.

La Chine avait recensé jeudi dans le Hebei son premier décès dû au virus depuis mai.

Une équipe de l’OMS est arrivée jeudi à Wuhan pour enquêter sur les origines de la maladie. La visite est ultra-sensible pour le pouvoir chinois, qui cherche à écarter toute responsabilité dans la pandémie.

Au Japon, le ministre de la Réforme administrative, Taro Kono, n’a pas exclu que les Jeux olympiques de Tokyo soient annulés, alors que le pays subit une nouvelle vague du coronavirus, à bientôt six mois de la cérémonie d’ouverture des JO, déjà reportés l’an dernier. “Tout peut arriver”, a-t-il admis.

En Amérique latine, le Mexique vient de connaître sa semaine la plus meurtrière depuis le début de la pandémie, avec une moyenne de 983 décès par jour pendant sept jours, selon les chiffres publiés jeudi.

Le pays a enregistré au total 137.916 morts et 1.588.369 cas de contamination.

Au Brésil, l’Etat d’Amazonas (nord) a annoncé l’instauration d’un couvre-feu en raison de la saturation des hôpitaux, débordés par l’afflux de patients atteints de Covid-19, avec de graves problèmes d’approvisionnement en oxygène.

mc

 
 

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