Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les restrictions de circulation mises en place en France, dans le cadre des mesures de freinage contre l’épidémie du Covid-19, ne seront pas prolongées au-delà du 3 mai, selon des sources gouvernementales, citée par les médias de l’hexagone mercredi.

Ce scénario est conforme aux annonces du président Emmanuel Macron, qui avait décrété la limitation des déplacements à 10 km du domicile à partir du 3 avril pour 4 semaines, ce qui correspond au 3 mai.

L’exécutif prévoit également d’alléger le couvre-feu et de rouvrir à partir de mi-mai les terrasses, commerces non alimentaires et lieux de culture, avec des jauges réduites à compter du 17 mai, notent les mêmes sources.

De nombreux lieux culturels pourraient être concernés par la réouverture. Outre les musées, les médias évoquent même cinémas et théâtres avec une jauge de 35% de leur capacité d’accueil.

“C’est le président qui souhaite plutôt ouvrir tous les lieux de culture et ne pas faire du catégoriel”, indique une source au sein de l’exécutif à la chaîne d’information en continu BFMTV.

Les modalités de la réouverture et de l’allégement des restrictions devront être annoncées par le chef de l’Etat, selon la même source gouvernementale.

Emmanuel Macron avait annoncé le 31 mars, pour quatre semaines à partir du 3 avril, un couvre-feu à 19H00 dans tout l’Hexagone, la limitation des déplacements à 10 km du domicile sauf motif impérieux, l’interdiction des déplacements inter-régionaux ainsi que le recours systématique au télétravail et la fermeture des écoles, afin de lutter contre la 3ème vague épidémique.

Dans une interview accordée au journal régional “Télégramme” et publiée lundi soir, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué que la France a entamé «une décroissance de l’épidémie» du Covid-19 depuis cinq jours, soulignant qu’il s’agit d’une décrue encore «fragile».

«Il y a moins de nouveaux cas au quotidien: on était monté à 40.000, on est aujourd’hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne», a-t-il précisé

Le gouvernement espère que le nombre des nouveaux cas quotidiens tombera à 20.000 d’ici un mois et atteindre son objectif de vacciner 20 millions de personnes à la mi-mai.

Selon les derniers chiffres de l’Agence Santé publique France, 101.597 personnes ont succombé au Covid-19 depuis l’apparition de la pandémie, tandis que 12.766.311 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-coronavirus.

mc

 
 

Comment

Les Nations Unies ont salué la mémoire du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, mort mardi des suites de blessures, alors que sa réélection à la tête du pays d’Afrique centrale venait d’être annoncée. 

« Le Secrétaire général a été profondément attristé par la nouvelle du décès du Président tchadien Idriss Déby Itno ce matin », a déclaré le porte-parole d’António Guterres, dans une déclaration de presse publiée le 20 avril.

Selon le porte-parole du chef de l’ONU, « le Président Déby Itno était un partenaire essentiel pour les Nations Unies et a contribué de manière significative à la stabilité régionale, en particulier dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et le crime organisé au Sahel ».

Le Tchad est l’un des plus grands contributeurs de troupes aux opérations de paix de l’ONU. Près de 1.500 soldats tchadiens servaient comme Casques bleus à la fin du mois de février, la quasi majorité au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dont il est le deuxième plus grand fournisseur de troupes. N’Djamena participe également à la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie Niger et Tchad) dont il assure actuellement la présidence.

Au pouvoir au Tchad depuis 1990, M. Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il visitait le weekend dernier ses troupes engagées dans des combats contre des rebelles, a annoncé mardi le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Sa mort a été annoncée le jour même de l’annonce de sa réélection à un sixième mandat présidentiel.

M. Guterres a adressé ses plus sincères condoléances à la famille de M. Déby Itno, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Tchad. « En ces moments difficiles, les Nations Unies soutiennent le peuple tchadien dans ses efforts pour bâtir un avenir pacifique et prospère », a souligné le porte-parole du Secrétaire général.

Sur Twitter, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a également adressé ses plus sincères condoléances au peuple tchadien à la suite du décès de M. Deby. M. Bozkir a annoncé sur Twitter qu’il convoquerait bientôt une réunion de l’Assemblée générale pour rendre hommage à la mémoire du chef d’Etat tchadien.

Besoins humanitaires croissants au Tchad

La situation actuelle au Tchad est caractérisée par des besoins humanitaires croissants liés au conflit dans le bassin du lac Tchad, ainsi que par les effets du changement climatique.

« (Les Nations Unies) et (leurs) partenaires poursuivent leurs opérations dans ce pays d’Afrique centrale pour aider les communautés touchées », a précisé, mardi, le porte-parole du Secrétaire général lors d’un point de presse.

Le plan de réponse humanitaire pour le Tchad requiert un financement de l’ordre de 617 millions de dollars cette année. À ce jour, il n'est financé qu'à hauteur de 6%. L’ONU exhorte la communauté internationale à fournir un soutien financier pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin.

Au cours des neufs premiers de l’année 2020, les Nations Unies ont atteint au moins 2,2 millions de personnes avec une aide humanitaire au Tchad qui accueille également un certain nombre de communautés de réfugiés des pays limitrophes.

aaa

Comment

La Présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne (UE), en collaboration avec la Banque européenne d'investissement (BEI), a organisé jeudi 15 avril à Rabat une matinée de discussion sur la transition énergétique en Afrique, intitulée : « Efficacité énergétique dans le logement social et les bâtiments publics : opportunités et défis. » Cet événement s'est tenu dans le cadre de la préparation du Forum de haut niveau sur les investissements verts UE-Afrique, organisé conjointement par la Présidence portugaise de l'UE et la BEI, qui se tiendra à Lisbonne le 23 avril 2021, Forum de haut niveau UE-Afrique sur l’économie et l’investissement vert (2021portugal.eu).

L’objectif du « Green talk » de Rabat était de donner une impulsion à Lisbonne en engageant un dialogue sur les solutions de développement durable au Maroc et en Afrique, en partageant les meilleures pratiques, expériences et approches innovantes. L’atelier a abordé la question de l’efficacité énergétique dans le secteur du logement social et des bâtiments publics, ainsi que les défis et les opportunités liés à l’utilisation de mécanismes financiers, d’un cadre législatif et de politiques appropriés pour mener la transition verte.

Le dialogue a été ouvert par l’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Claudia Wiedey, par l’Ambassadeur du Portugal au Maroc, Bernardo Futscher Pereira, et Anna Barone, représentante de la BEI au Maroc. L’événement a réuni des représentants du gouvernement, du secteur privé et des experts du secteur de l’énergie : Joao Galamba, secrétaire d’Etat Portugais chargé de l’Energie, Saïd Mouline, Directeur général de l’Agence Marocaine de l’Efficacité Energétique (AMEE), Paola Mendez, ingénieur à la Division Efficacité Énergétique et conseils en Énergie à la BEI, Badr Kanouni, Président du Directoire du Holding Al Omrane, et Jorge Humberto Ribeiro Balsas, Directeur Casais Maroc.

Les participants ont discuté des moyens de conduire la transition énergétique, grâce à des mesures d’accompagnements dédiées, des financements ciblés et la mise en valeur des expériences réussies, afin de créer des emplois et lutter efficacement contre les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique.

« Il y a plus d’un an, nous avons présenté le Pacte vert pour l’Europe : la nouvelle stratégie de croissance de l'Europe pour allier durabilité environnementale, économique et sociale. L’efficacité énergétique fait partie du paquet d’initiatives stratégiques mises en avant dans le Pacte vert. Au Maroc, l’Union européenne a déjà soutenu 9 projets d’efficacité énergétique dans les bâtiments, dont 4 concernant les logements sociaux avec Al Omrane. Plus récemment nous avons appuyé la création des Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE) ainsi qu’un jumelage Maroc-UE pour mettre en place des formations et des échanges d’expérience sur la pratique des audits énergétiques, le renforcement de l’efficacité des bâtiments et son contrôle. » a déclaré Claudia Wiedey, Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc. Et d’ajouter « Nous venons par ailleurs de lancer un appel à projets dans le cadre du programme de recherche Horizon 2020 pour améliorer la performance énergétique des bâtiments en Afrique et en Europe, en partenariat au Maroc avec l’Agence Marocaine pour l’efficacité énergétique et l’Université Al Akhawayne d’Ifrane. Ensemble nous avons maintenant une occasion unique d'adopter une transition verte pour reconstruire en mieux ».

« La transition énergétique est une priorité fondamentale du Portugal, nous nous sommes engagées pour atteindre la neutralité carbone au plus tard d’ici 2050 grâce à des investissements importants ces dernières années dans l’éolien, le solaire, l’hydrique et à présent l’hydrogène vert. Il s’agit aussi d’une priorité internationale car le changement climatique est un défi mondial auquel il faut faire face ensemble. Dans le cadre de notre présidence de l’Union européenne, nous avons organisé ce Forum de haut niveau sur l'investissement vert UE-Afrique à Lisbonne afin d’attirer l’attention sur l’importance de cette transition mais aussi en raison des nombreuses opportunités économiques que renferment cette transition », a déclaré Bernardo Futscher Pereira, Ambassadeur du Portugal au Maroc.

« La coopération en matière d’énergie représente un axe fondamental de la relation stratégique entre l’UE et le Royaume du Maroc, dans le cadre du Partenariat vert, en particulier en matière d’efficacité énergétique. En tant que Banque européenne du climat, la BEI est fortement engagée à appuyer la stratégie énergétique du Royaume du Maroc qui met notamment l’accent sur les mesures d‘atténuation dans le logement social. Depuis 2014 la BEI a déjà investi 526 millions d’euros dans les énergies renouvelables et efficacité énergétique au Maroc. Par ailleurs, en 2020 le Groupe BEI a démontré qu’il n’y avait aucune incompatibilité entre investir dans la relance économique post-Covid et dans l’action climatique, et la part des projets climatiques et environnementaux du groupe BEI est passé de 34% à 40% du financement global. A cet égard, les bâtiments verts représentent une des plus grandes opportunités d’investissement mondial dans la prochaine décennie. », a commenté la représentante de la BEI au Maroc Anna Barone.

aaa

Comment

Le président tchadien, Idriss Déby Itno, est décédé des suites de blessures reçues au front, a annoncé mardi 20 avril 2021, le porte-parole de l’Armée, Général Azem Bermandao, dans un communiqué lu à la télévision nationale.

Le maréchal-président Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, venait de remporter l’élection présidentielle au Tchad. Selon des résultats officiels provisoires publiés lundi 19 avril 2021, il a été réélu pour un sixième mandat avec 79,32 % des suffrages exprimés à la présidentielle du 11 avril, attendant la certification des résultats par la Cour suprême.

Âgé de 68 ans, il était le chef d’État du Tchad depuis son coup d’État, le 2 décembre 1990. Il est décédé au front à l’issue d’un combat contre le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), venu du Sud de la Libye et qui a toujours contesté le régime Déby. Les combats entre les forces armées tchadiennes et le FACT se déroulaient depuis plus d’une semaine.

La peur s’était emparée de N’Djamena, la capitale tchadienne, au lendemain de violents combats entre les rebelles du FACT. Le gouvernement affirmait, samedi 17 avril, avoir repoussé les insurgés qu’il qualifie de “terroristes” et de “mercenaires”, plusieurs véhicules blindés avaient  été déployés, mardi 20 avril, sur les principales artères de N’Djamena et à sa sortie Nord.

Le groupe rebelle FACT a été créé en avril 2016 par Mahamat Mahdi Ali après scission de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), un autre groupe rebelle fondé par l’ancien ministre de la Défense d’Idriss Déby Itno. Le FACT s’est installé dans le Sud de la Libye et s’est militairement engagée aux côtés des forces de Misrata, à la fois contre l’Etat islamique et l’Armée nationale Libyenne (ANL) du général Khalifa Haftar.

(AIP)

Comment

2021 doit être l’année de l’action contre le changement climatique “dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète”, a exhorté l’ONU lundi, avant un sommet sur le climat organisé par Joe Biden.

“Nous sommes au bord du précipice”, a mis en garde le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors de la présentation, en compagnie de Petteri Taalas, le patron de l’Organisation météorologique mondiale, de son rapport annuel.

Les pays “doivent agir maintenant pour protéger les populations contre les effets désastreux du changement climatique”, a-t-il ajouté.

Le rapport rappelle que l’année dernière a été l’une des trois plus chaudes jamais enregistrées et que les concentrations de gaz à effet de serre ont augmenté malgré le ralentissement économique lié à la pandémie.

Pour l’ONU, 2021 est donc une année “cruciale” pour tenter de freiner les effets “désastreux” du changement climatique. L’organisation compte sur une série de sommets clés, qui commencent cette semaine, pour offrir aux dirigeants de la planète l’occasion d’agir.

Le rapport est publié peu avant le sommet sur le climat organisé par le président américain Joe Biden jeudi et vendredi: quarante dirigeants mondiaux ont été invités à participer à ces discussions virtuelles visant à galvaniser les efforts des principales économies pour lutter contre la crise climatique.

L'”occasion” pour les pays qui ne l’ont pas encore fait d’annoncer de nouveaux objectifs climatiques ambitieux, a souligné Antonio Guterres.

Washington doit notamment dévoiler ses nouvelles cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.

Samedi, la Chine et les Etats-Unis, les deux plus grands pollueurs du monde, se sont engagés à “coopérer” dans la lutte contre le changement climatique. Une alliance “essentielle”, a souligné le chef de l’ONU.

Ce sommet devrait être l’occasion de mieux informer afin de faire “changer les mentalités”, selon la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg.

“Tant que nous ne traitons pas la crise(climatique) comme une crise, nous n’arriverons pas à obtenir de changement profond”, a-t-elle déclaré lors d’une autre conférence de presse, organisée par l’OMS.

M. Guterres compte par ailleurs sur la conférence des Nations unies sur le climat, la COP26, en novembre pour que des “changements radicaux” interviennent enfin.

Les niveaux d’ambition actuels en matière de climat sont en effet bien en deçà de ce qui serait nécessaire, estime-t-il.

“Les pays doivent s’engager à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050”, a-t-il déclaré, ajoutant: “Nous devons faire plus, et plus vite, dès maintenant”.

L’Accord de Paris de 2015 sur le changement climatique prévoit de plafonner le réchauffement de la planète en dessous de deux degrés par rapport au niveau préindustriel, tandis que les pays poursuivront leurs efforts pour limiter l’augmentation à 1,5 C.

Mais l’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime qu’il y a au moins une probabilité sur cinq que la température moyenne mondiale dépasse déjà temporairement la barre des 1,5°C d’ici à 2024.

“Tous les indicateurs climatiques clés (…) mettent en lumière l’aspect durable et implacable du changement climatique”, résume Petteri Taalas.

En 2020, les concentrations des principaux gaz à effet de serre – dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d’azote – ont continué d’augmenter malgré la réduction temporaire des émissions liée à la pandémie de Covid-19, qui a fait ralentir les économies.

Par ailleurs, selon le rapport, 2020 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées, avec par exemple des températures ayant atteint 38°C à Verkhoyansk en Russie le 20 juin, du jamais-vu au nord du cercle polaire.

L’élévation du niveau de la mer s’accélère, tandis que le stockage de la chaleur et l’acidification des océans augmentent, diminuant la capacité de l’océan à modérer le changement climatique.

Le rapport pointe également que l’étendue minimale de la glace de mer dans l’Arctique en septembre 2020 a été la deuxième plus faible jamais enregistrée.

En outre, un nombre sans précédent de 30 tempêtes dans l’Atlantique a été enregistré avec à la clé au moins 400 décès et coûté 41 milliards de dollars de dégâts.

Des vagues de chaleur extrêmes, de graves sécheresses et des incendies de forêt ont également entraîné des dizaines de milliards de dollars de pertes et de nombreux décès.

Enfin, quelque 9,8 millions de déplacements, dus en grande partie aux risques et catastrophes hydrométéorologiques, ont été enregistrés au cours du premier semestre de 2020.

mc

 
 

Comment

La Russie a annoncé mardi son intention de construire le premier module de sa propre station spatiale d’ici 2025, après que le gouvernement a laissé entendre qu’il pourrait abandonner la Station spatiale internationale (ISS).

“Le premier module de base pour la nouvelle station orbitale russe est déjà en construction”, a déclaré sur Telegram le chef de l’agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine.

“L’objectif est qu’il soit prêt à être lancé en orbite en 2025”, a-t-il dit.

Cette annonce survient après des propos contradictoires des autorités russes sur leurs plans spatiaux.

Le vice-Premier ministre Iouri Borissov avait laissé entendre dimanche, que Moscou allait se retirer de l’ISS dès 2025 pour se concentrer sur la construction de sa propre station.

Roscosmos avait nuancé ces propos en affirmant que la décision serait prise après 2024 “sur la base de l’état technique” de la station.

Selon Moscou, l’état de l’ISS laisse à désirer, avec des modules qui “ont pratiquement atteint leur fin de vie”.

Début avril, le directeur de vol du segment russe de l’ISS, Vladimir Soloviev, avait quant à lui estimé que la durée de vie du laboratoire orbital pouvait être prolongé jusqu’en 2030, tout en disant s’attendre à “une avalanche de défaillances” après 2025.

M. Borissov a lui estimé lundi que l’état de vieillissement de l’ISS laissait présager une “catastrophe”. “Nous ne pouvons pas mettre en danger les vies” des cosmonautes, a-t-il dit.

Selon lui, la future station spatiale russe pourrait être placée à une orbite plus haute que l’ISS et servir de “point de transfert intermédiaire pour des vols à destination de la Lune”.

L’exploitation de l’ISS est l’un des derniers domaines de coopération entre la Russie et les Etats-Unis, qui connaissent une période de tensions exacerbées depuis 2014.

La Russie a annoncé nombre de projets ambitieux dans l’espace ces dernières années, mais la plupart sont à la peine, à l’instar du vaisseau et du lanceur lourd appelés à remplacer le fiable mais vieillissant système Soyouz.

La coopération spatiale avec les Etats-Unis est en outre en train de se dégrader, sur fond de tensions internationales.

Moscou est ainsi sorti d’un projet lunaire avec la NASA, pour tenter d’en développer un autre avec la Chine.

mc

 
 

Comment

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE), réunis lundi par vidéoconférence, ont réaffirmé l’importance d’un partenariat “solide et à long terme” avec le Sahel et la nécessité de renforcer ce partenariat au moyen d’une stratégie ambitieuse.

“La relation privilégiée entre le Sahel et l’UE offre des opportunités stratégiques mutuelles. Elle permet de faciliter la prise de positions communes pour faire face aux enjeux communs. Par ailleurs, un Sahel stable est indispensable pour que les populations du Sahel et de l’UE puissent profiter pleinement d’opportunités économiques, dans une logique de partenariat gagnant-gagnant”, lit-on dans des conclusions adoptées par les ministres européens.

Pour autant, soulignent les ministres, au cours des dernières années, le Sahel a dû faire face à des situations complexes dans lesquelles les vulnérabilités, les fragilités et l’insécurité se renforcent mutuellement. “La crise sécuritaire profonde qui affecte certaines parties de la région depuis 2012 entrave son développement et risque de réduire à néant les progrès des décennies précédentes”, déplorent-ils.

Ils rappellent, dans ce sens, qu’au cours de la période 2011-2020, l’UE a mobilisé l’ensemble de ses instruments, de l’aide humanitaire au soutien des forces de sécurité, pour soutenir les populations du Sahel, et elle entend à présent intensifier ses efforts politiques au moyen d’une nouvelle stratégie “ambitieuse, inclusive et flexible”.

Par ailleurs, conformément aux efforts de coordination internationale déployés au sein de la coalition pour le Sahel, les ministres européens insistent sur l’importance d’un “sursaut civil et politique” mettant l’accent à la fois sur la stabilisation à court terme et sur des perspectives de développement durable social, environnemental et économique à long terme, au-delà de l’effort militaire.

“L’UE continuera d’appuyer ses partenaires du Sahel dans la lutte contre les groupes armés terroristes ainsi que de soutenir les efforts qu’ils déploient dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité”, relève-t-on.

Et d’ajouter que l’UE continuera de renforcer le système multilatéral, au cœur duquel se trouvent les Nations unies, aux côtés des organisations régionales, en particulier l’Union africaine, la CEDEAO et le G5 Sahel.

La stratégie de l’UE au Sahel a pour cadre géographique principal les cinq États du G5 Sahel: le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Elle inscrit toutefois l’action de l’UE dans le cadre plus large des enjeux régionaux et transfrontaliers et des liens qui existent en particulier entre le Sahel, les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest, le bassin du Lac Tchad et l’Afrique du Nord.

hn

 
 

Comment

La direction du parti allemand chrétien-démocrate CDU a soutenu, lundi soir, la candidature d’Armin Laschet, président de la formation conservatrice, pour succéder à la chancelière allemande Angela Merkel.

Après plus de six heures de réunion, le comité exécutif de la CDU s’est prononcé pour la candidature de son président face à celle du populaire dirigeant bavarois Markus Söder.

Selon les résultats de la consultation, 77,5% des responsables du parti se sont prononcés en faveur d’Armin Laschet contre 22,5% pour Markus Söder.

Candidat naturel de la CDU dont il a pris la tête en janvier, Armin Laschet, partisan de la continuité avec le cap centriste d’Angela Merkel, avait vu son investiture contestée par M. Söder, chef du parti-frère bavarois CSU.

Après des mois à entretenir le suspense sur ses intentions, ce dernier avait fait monter la tension en officialisant dimanche dernier sa candidature.

Dès le lendemain, M. Laschet avait obtenu un premier vote de soutien de la part des partisans de la CDU pour permettre aux conservateurs de conserver la chancellerie à l’issue des élections législatives du 26 septembre.

hn

Comment

LaLiga, instance qui gère le football professionnel en Espagne, a condamné « fermement » la proposition annoncée de création d’une compétition européenne “sécessionniste et élitiste”.

Cette nouvelle compétition, lancée par douze grandes équipes européennes, constitue une “attaque aux principes de compétition ouverte et de mérite sportif qui occupent le plus profond de l’écosystème du football national et européen”, souligne LaLiga dans un communiqué.

“Aujourd’hui, les amateurs de football de toute l’Europe peuvent rêver que leur club, quelle que soit sa taille, soit capable d’exceller dans une compétition, d’atteindre le sommet et de se battre au sommet du football européen”, écrit LaLiga qui dit “défendre cette tradition européenne du football pour tous”.

“Le concept proposé par 12 clubs européens détruit ce rêve, en fermant la porte du sommet du football européen et en permettant à quelques-uns seulement d’accéder à une élite”, déplore la même source.

“La nouvelle proposition de concurrence européenne n’est rien d’autre qu’une approche égoïste, destinée à enrichir davantage les plus riches. Cela nuira à l’attractivité du jeu dans son ensemble et aura un impact profondément négatif sur l’avenir immédiat de LaLiga, de ses clubs membres et de l’ensemble de l’écosystème du football”, fait noter l’instance espagnole.

Douze grands clubs européens ont officialisé le lancement de la “Super League”, une compétition privée vouée à concurrencer la Ligue des champions organisée par l’UEFA.

Il s’agit de AC Milan, Arsenal, Atlético Madrid, Chelsea FC, FC Barcelone, Inter Milan, Juventus, Liverpool, Manchester City, Manchester United, Real Madrid et de Tottenham qui se sont unis en tant que clubs fondateurs. Par ailleurs, le président du Real Madrid a été désigné président de cette nouvelle compétition de football.

Selon ses initiateurs, la “Super League” fonctionnerait sous la forme d’une saison régulière opposant 20 clubs, quinze d’entre eux (“les clubs fondateurs”, les 12 cités et trois supplémentaires restant à déterminer) étant qualifiés d’office chaque année et les cinq autres choisis “à travers un système basé sur leur performance de la saison précédente”.

dc

 
 

Comment

À la suite du Conseil d’administration du groupe bancaire panafricain Oragroup qui s’est tenu le 06 avril 2021, au cours duquel les états financiers de la société ont été validés au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2020, publiés selon la norme internationale IFRS, Oragroup annonce de bonnes performances, malgré un contexte difficile lié aux effets économiques de la pandémie de la COVID-19.

Oragroup affiche un total bilan de plus de 3 268,2 milliards de francs CFA, soit une progression de 24% par rapport à l’année précédente. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élèvent à 2 124 milliards de francs CFA et les créances à la clientèle à 1 584,8 milliards de francs CFA, soit des hausses respectives de 17 % et 16 %. Au total, le Groupe affiche un produit net bancaire de 155,4 milliards de francs CFA et un résultat net consolidé à 9,4 milliards de francs CFA.

Ces chiffres consacrent l’efficience opérationnelle du Groupe bancaire, présent dans 12 pays et comptant plus de 2 000 collaborateurs répartis dans 166 agences et points de vente

L’année 2020 a été notamment marquée par le lancement d’une multitude de nouveaux produits et services dans plusieurs de ses pays d’implantation (transfert d’argent avec Orange Money, Packages étudiant et exécutive, assurance automobile, carte visa KEAZ, WeCollect, solution E-Commerce, bancassurance « Prévoyance et Retraire complémentaire », Pack Pro...). Oragroup a par ailleurs procédé à plusieurs levées de fonds, notamment auprès de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) à hauteur de 30 millions d’euros et de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) de 50 millions d’euros.

L’année 2020 a par ailleurs été exceptionnelle pour l’activité Financements structurés, avec la signature de six mandats d’arrangement pour près de 200 milliards de francs CFA : accompagnement d’un fonds d’investissement souverain, réalisation d’un port sec au Sénégal, financement d’un tronçon routier en Côte d’Ivoire, centrale thermique de Malicounda au Sénégal et financement auprès de la Senelec. En tant que co-chef de file avec la BOAD, Oragroup a finalisé le closing financier de la centrale électrique de Kékéli au Togo.

Il convient enfin de noter qu’Orabank Burkina, Niger et Sénégal ont remporté le prix de la « Banque de l’année 2020 » à la dernière édition des The Banker Awards. Décernée par le média international de référence The Banker (Groupe Financial Times), cette prestigieuse distinction récompense l’excellence financière et managériale du groupe, ainsi que sa trajectoire de croissance accélérée.

« Cette intense activité démontre la force opérationnelle et commerciale de notre réseau bancaire Orabank, et ce malgré un contexte COVID difficile. Les équipes sont restées mobilisées et engagées, ce qui nous permet d’envisager 2021 avec optimisme dans une dynamique de relance économique globale au niveau du Groupe et de consolidation engagée en 2020 dans certaines de nos filiales pour les rendre plus performantes », explique Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur Général d'Oragroup.

Oragroup est présent dans 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie). Avec 166 agences bancaires et 2 092 collaborateurs, Oragroup propose à plus de 500 000 clients (grandes entreprises, nationales et internationales, PME et particuliers) une gamme élargie de produits et de services bancaires selon des principes de proximité et de réactivité. 

aaa

Comment