Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les Etats-Unis ont appelé, lundi au niveau des Nations-Unies, à investir dans la capacité mondiale à prévenir et répondre efficacement aux menaces de maladies infectieuses, estimant que les pays du monde devraient être prêts pour “la prochaine pandémie”.

“La leçon à trier de l’année écoulée est claire : le monde a à peine résisté à cette pandémie. Nous devons être prêts pour la prochaine”, a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, lors d’un dialogue virtuel fermé organisé à l’initiative des Etats-Unis et d’autres pays sur les préparatifs et l’intervention en cas de pandémie.

“Nous ne pouvons pas continuer à sous-investir (…) dans notre capacité à prévenir, détecter et répondre aux menaces de maladies infectieuses. C’est pourquoi nous avons invité des experts, des parties prenantes externes et des dirigeants de premier plan à discuter avec nous aujourd’hui”, a-t-elle indiqué lors de cette réunion.

Selon l’ambassadrice US, cette rencontre devait être l’occasion d’écouter des “idées audacieuses” afin d’explorer par la suite les prochaines étapes spécifiques, et définir “une feuille de route claire pour le reste de 2021” en matière de préparation et de lutte contre les pandémies.

“Nous devrons nous attaquer à des problèmes, comme l’établissement d’un financement durable de la sécurité sanitaire au-delà de l’aide étrangère au développement, la mise en place de mécanismes de responsabilisation pour la surveillance (…), afin que nous puissions mettre en œuvre une réponse rapide si – et quand – la prochaine pandémie frappe”, a-t-elle encore plaidé.

Mme Thomas-Greenfield a aussi fait savoir que les Etats-Unis comptent lancer un nouvel appel à l’action dans ce sens, à l’occasion de la réunion de haut niveau sur la résistance aux antimicrobiens prévue plus tard cette semaine.

mc

 
 

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Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a présenté lundi au Parlement son plan de relance de 222,1 milliards d’euros qui met selon lui en jeu “la crédibilité” du pays, au moment où les bars, restaurants, cinémas et salles de spectacles rouvraient partiellement.

A travers ce plan financé par l’Union européenne, l’Italie joue son “destin”, sa “crédibilité” et sa “réputation” en “tant que fondateur de l’Union européenne et protagoniste du monde occidental”, a-t-il déclaré solennellement.

“Nous sommes convaincus que nous réussirons à mettre en oeuvre ce plan!”, a-t-il lancé sous les applaudissements des députés. “Je suis certain que l’honnêteté, l’intelligence et le goût de l’avenir l’emporteront sur la corruption, la bêtise et les intérêts particuliers”.

Alors que le plan de relance italien doit être présenté à Bruxelles d’ici vendredi, la péninsule se déconfine et espère retrouver un semblant de normalité après des mois d’alternance entre fermetures drastiques et timides ouvertures.

Une grande majorité de la vingtaine de régions sont désormais classées en jaune, le niveau le plus bas de risque face à la pandémie. Les bars et restaurants y sont autorisés à servir en terrasse, et aussi le soir, pour la première fois depuis six mois, même si le couvre-feu débutant à 22H00 reste toujours en vigueur.

Au total, près de 140.000 bars, restaurants, pizzerias et gîtes ruraux devaient rouvrir lundi, selon le syndicat agricole Coldiretti.

Les cinémas, théâtres et salles de concert peuvent accueillir du public à hauteur de 50% de leurs capacités. Viendront ensuite les piscines, salles de gym et parcs de divertissement d’ici le 1er juillet.

“J’ai un carnet de bal bien rempli, avec des visites de musées, des restaurants et des bars, des fêtes!”, s’est réjoui Ottavio Rosati, réalisateur de 71 ans, attablé en terrasse d’un restaurant romain.

Plus sceptique, Maria Malatesta, enseignante de 63 ans, juge que les Italiens “sont un peu légers” mais se dit “favorable à ces réouvertures parce que l’économie doit reprendre”.

Fermé depuis six mois, le cinéma Beltrade à Milan (Nord) a été le premier du pays à ouvrir ses portes dès 6h00 (04H00 GMT), accueillant 82 clients qui ont commencé à faire la queue dès 5h20 pour voir “Journal intime” de Nanni Moretti.

“Ce sont des fous bien sympathiques. Regarder un film sur grand écran c’est autre chose que de le voir depuis son canapé”, a commenté sa propriétaire, Monica Naldi.

M. Draghi a subi les pressions des dirigeants des régions et de plusieurs manifestations en faveur d’un assouplissement des restrictions anti-Covid.

L’ex-président de la Banque centrale européenne a reconnu qu’il prenait un “risque calculé” alors que l’Italie continue d’enregistrer en moyenne plus de 300 morts chaque jour, même si les contagions et le nombre d’admissions en réanimation diminuent.

La campagne vaccinale a atteint un rythme de croisière avec environ 350.000 doses administrées chaque jour.

“Il est clair que si la réouverture progressive est interprétée comme un +retour à la vie d’avant+, un nouveau pic de contagions pourrait compromettre la saison estivale”, a mis en garde Nino Cartabellotta, spécialiste des questions de santé publique.

L’Italie, premier pays européen durement frappé par la pandémie début 2020, a perdu près d’un million d’emplois et subi une chute de son PIB de 8,9% en 2020.

La troisième économie de la zone euro compte sur le méga-plan de relance européen doté de 750 milliards d’euros pour revigorer son économie.

L’Italie en est le principal bénéficiaire avec 191,5 milliards d’euros de prêts et subventions. A ce montant s’ajoute un fonds complémentaire de 30,6 milliards d’euros programmé par l’Italie sur six ans.

Un premier “feu vert” de Bruxelles au plan italien est intervenu samedi, a annoncé Mario Draghi après un entretien téléphonique avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

Parmi les priorités affichées figurent la rénovation d’infrastructures vieillissantes (autoroutes, voies ferrées…), les énergies renouvelables (hydrogène…), l’internet à haut débit et la numérisation des entreprises et des administrations.

Un autre objectif sera de combler le fossé entre le Nord et le Sud de la péninsule, tout en venant au secours des jeunes et des femmes, particulièrement affectés par la crise.

Mario Draghi met aussi l’accent sur l’importance de s’attaquer à des problèmes déjà présents avant la pandémie, comme la lourdeur de la bureaucratie italienne ou la lenteur légendaire de la justice du pays.

mc

 
 

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Le premier acte en vue de la Coupe arabe de la FIFA 2021™ (https://fr.fifa.com) se tiendra ce mardi 27 avril à 21h00 (heure locale) à l’Opéra de Doha.

Au total, 23 équipes participeront à la compétition : Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar (hôte), Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Syrie, Tunisie et Yémen.

Les 14 équipes les moins bien classées au regard de l’édition d’avril du Classement mondial FIFA/Coca-Cola (https://fifa.fans/3aGLqc3) disputeront sept matches à élimination directe. La répartition est la suivante :

  • Oman – Somalie
  • Liban – Djibouti
  • Jordanie – Soudan du Sud
  • Bahreïn – Koweït
  • Mauritanie – Yémen
  • Palestine – Comores
  • Libye – Soudan


Les sept vainqueurs rejoindront les neuf équipes les mieux classées, notamment le pays hôte, dans la compétition finale. La procédure de tirage au sort de la compétition finale est disponible ici (https://fifa.fans/2R5wPQ8).

La compétition finale se déroulera sous la forme d’une phase de groupes suivie d’une phase à élimination directe. La phase de groupes verra les 16 équipes participantes réparties en quatre groupes de quatre. Les premiers et deuxièmes de chaque groupe se qualifieront pour la phase à élimination directe, qui comprendra des quarts de finale, des demi‑finales, le match pour la troisième place et la finale.

Wael Gomaa (Égypte), Nawaf Al Temyat (Arabie saoudite), Haytham Mustafa (Soudan) et Younus Mahmood (Irak) et sont les quatre FIFA Legends qui assisteront Manolo Zubiria, directeur de la sous-division Compétitions de la FIFA, lors de la cérémonie du tirage au sort.

De plus amples informations sur la retransmission de la cérémonie seront communiquées ce 27 avril.

Considérée comme l’occasion idéale de tester les opérations et les installations avant Qatar 2022, la Coupe arabe se déroulera à la même période de l’année que la Coupe du Monde de la FIFA. Les finales des deux compétitions auront d’ailleurs lieu très exactement à un an d’intervalle – le 18 décembre, jour de la fête nationale du Qatar.

La cérémonie du tirage au sort se déroulera en présence d’un nombre limité d’officiels, conformément aux protocoles qatariens de lutte contre le Covid-19.

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Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a déclaré que le continent africain offrait de vastes opportunités en termes de croissance verte, apportant ainsi un message d’optimisme lors du Forum Union européenne-Afrique sur les investissements verts organisé le 23 avril à l’initiative du Portugal et de la Banque européenne d’investissement.

« L’Afrique est un marché énorme qui offre des possibilités incroyables. Le processus de reprise économique offre de vastes possibilités. La reprise doit être verte, elle doit stimuler et renforcer la résilience au changement climatique et les investissements verts », a déclaré le président Adesina.

Ce forum organisé en visioconférence par le Portugal et la Banque européenne d’investissement visait à mobiliser des capitaux privés et publics en faveur de la transition verte en Afrique. Il a réuni des responsables gouvernementaux, des acteurs du secteur privé et des représentants d’institutions financières internationales et de développement, de la société civile et du monde universitaire.

Dans une allocution préenregistrée, le président de la Banque africaine de développement a cité l’énergie, l’agriculture et les infrastructures comme domaines clés présentant des possibilités d’investissement dans le cadre d’un relèvement post-Covid-19 en Afrique. « Avec d’abondantes ressources en énergie solaire, éolienne, hydraulique et géothermique, la transition énergétique de l’Afrique présente, à elle seule, un potentiel d’investissement de 100 milliards de dollars américains par an, a souligné Akinwumi A. Adesina. L’agriculture offre des possibilités d’investissements considérables dans des cultures adaptées au changement climatique permettant de bâtir des systèmes alimentaires plus résilients. Les infrastructures résilientes au changement climatique offrent un potentiel d’investissement compris entre 130 et 170 milliards de dollars. »

Selon les autres intervenants au forum, il est nécessaire de reconstruire « plus vert » de façon collective. Certains ont salué l’engagement du président américain Joe Biden lors du Sommet des dirigeants sur le climat de réduire, d’ici à 2030, les émissions de carbone des États-Unis de 50 à 52 % par rapport à leur niveau de 2005.

« Nous devons faire participer tout le monde », a insisté la commissaire de l’Union africaine pour l’Économie rurale et l’Agriculture, Josefa Sako, appelant à une transition équitable tenant compte de la « responsabilité historique » des pays développés dans le changement climatique. « Les mesures prises ne doivent pas plonger les populations vulnérables dans une plus grande pauvreté », a-t-elle plaidé.

Le président de la Banque européenne d’investissement, Werner Hoyer, a estimé que les partenariats constitués pour faire face à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19 devaient désormais être utilisés pour la lutte contre le changement climatique. « L’Afrique est peut-être le continent le plus vulnérable aux effets immédiats du changement climatique, mais aussi celui où sont notées certaines des plus faibles émissions de gaz à effet de serre par habitant. C’est également le continent où les erreurs commises ailleurs peuvent être évitées. L’Afrique peut investir dans des technologies innovantes et faire les bons choix pour un avenir durable et inclusif. »

Dans un message préenregistré, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a estimé que cette rencontre était l’occasion de renforcer les partenariats et de stimuler les investissements en Afrique au bénéfice de tous. « Je vois des programmes converger vers le financement d’une transition verte et d’une plus grande résilience. Les pays d’Afrique sont en train de développer rapidement des sources d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne », a-t-il relevé.

Rappelant que le changement climatique représente un défi gigantesque pour l’Afrique, le président Adesina a appelé les investisseurs à saisir de toute urgence les opportunités qu’il offre, dont la valeur s’élèvera à 3 000 milliards de dollars d’ici à 2030. « La Banque africaine de développement est à l’avant-garde des investissements dans l’adaptation au changement climatique, a-t-il affirmé, mais plus de 70 % des financements nécessaires devront provenir du secteur privé pour compléter les investissements publics. »

« Le secteur privé, en particulier les petites et moyennes entreprises, joue un rôle essentiel dans l’atténuation des effets du changement climatique et la mise en œuvre de méthodes d’adaptation. Cela nécessite des approches innovantes pour attirer et orienter les flux financiers vers un développement à faible émission de carbone et résilient au changement climatique », a poursuivi Akinwumi A. Adesina.

« Une Afrique plus verte doit également s’appuyer sur l’économie circulaire, dans laquelle les déchets peuvent être recyclés pour créer de la richesse. Par exemple, une nouvelle usine de recyclage de plastique au Ghana a déjà créé 2 300 emplois verts tandis que la conversion des déchets alimentaires en engrais organiques augmentera la circularité des systèmes alimentaires », a-t-il cité en exemple.

Saluant le plan d’investissement extérieur de la Commission européenne, le président Adesina a déclaré que la Banque africaine de développement attendait avec intérêt l’établissement d’un partenariat solide avec la Commission afin de disposer de plus de moyens dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’UE avec l’Afrique.

« L’Afrique est déjà verte. L’Afrique a simplement besoin de devenir encore plus verte. Ce qu’il faut à présent, c’est davantage de financements pour soutenir la croissance verte de l’Afrique. Pensez aux formidables possibilités d’investissement vert qui se présentent aujourd’hui et aux nombreuses autres qui apparaîtront à l’avenir. Pensez différemment, pensez Afrique », a-t-il plaidé avec force.

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L’armée américaine a commencé son retrait total d’Afghanistan, deux semaines après l’annonce faite dans ce sens par le président Joe Biden, a déclaré dimanche le général Austin Miller, chef de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

“Nous procéderons à un retrait ordonné d’Afghanistan, ce qui signifie la transition des bases et du matériel vers les forces de sécurité afghanes”, a dit le général Miller lors d’une conférence de presse à Kaboul, selon les médias US.

Le président Biden avait officiellement annoncé que les États-Unis exécuteraient un retrait complet d’Afghanistan et “mettraient effectivement fin à la plus longue guerre américaine”. Il avait annoncé à partir du 1er mai, avec une date limite de retrait total fixée au 11 septembre.

M. Biden, qui avait promis de mettre fin à la guerre des Etats-Unis en Afghanistan, veut retirer les troupes du pays tout en veillant à ce qu’un retrait précipité n’efface pas le travail accompli par l’armée américaine au cours des 20 dernières années.

En plus des 3.500 soldats américains qui quitteront le pays à la mi-septembre, bon nombre des 7.000 soldats de l’OTAN stationnés en Afghanistan se retireront également, rapporte le New York Times.

De nombreux contractants privés opérant en Afghanistan partiront également, bien que Miller ait noté que certains contrats seront ajustés pour continuer à soutenir les forces de sécurité afghanes.

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Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a annoncé dimanche qu’il démissionnait tout en continuant d’exercer ses fonctions par intérim jusqu’aux législatives anticipées de juin, qui visent à sortir ce pays du Caucase de la crise politique.

“Je démissionne aujourd’hui de mon poste de Premier ministre” avant les élections, a annoncé le chef du gouvernement, 45 ans, sur sa page Facebook.

“Je rends aux citoyens d’Arménie le pouvoir qu’ils m’ont donné pour qu’ils décident du sort du gouvernement lors d’élections libres et honnêtes”, a expliqué cet ancien journaliste qui a été porté au pouvoir par une révolution pacifique en 2018.

Ancienne république soviétique très pauvre, l’Arménie est dans une impasse politique depuis sa défaite cinglante dans le conflit qui l’a opposée à l’Azerbaïdjan à l’automne 2020 pour le contrôle de l’enclave du Nagorny Karabakh.

L’opposition a réclamé pendant des mois le départ de M. Pachinian, qu’elle dénonce comme un “traître” pour avoir accepté un cessez-le-feu jugé humiliant pour le pays.

Après cette annonce, tous les membres du son gouvernement ont présenté à leur tour leur démission, comme l’exige la loi en Arménie.

Le Premier ministre a cependant indiqué qu’il continuerait d’exercer ses fonctions par intérim jusqu’aux législatives anticipées du 20 juin.

Son annonce intervient au lendemain de la reconnaissance du génocide arménien, dont le 106e anniversaire a été commémoré samedi en Arménie, par Joe Biden qui est devenu le premier président des Etats-Unis à qualifier ainsi la mort d’un million et demi d’Arméniens massacrés par l’Empire ottoman en 1915.

Saluée par l’Arménie, cette décision de M. Biden a été vivement dénoncée par la Turquie, allié indéfectible de l’Azerbaïdjan.

Nikol Pachinian est très critiqué pour avoir signé en novembre un accord de cessation des hostilités avec l’Azerbaïdjan, très défavorable à son pays.

Ce cessez-le-feu avait été négocié sous l’égide de la Russie alors que la situation était catastrophique pour l’Arménie, acculée et poussée à la retraite sur plusieurs fronts tandis que l’armée azerbaïdjanaise menaçait la capitale du Nagorny Karabakh.

La débâcle de leur armée a profondément marqué les Arméniens, victorieux d’un premier conflit peu après la chute de l’Union soviétique. La Russie, qui a parrainé l’accord de cessation des hostilités, a déployé des troupes de maintien de la paix au Nagorny Karabakh.

Les combats ont fait près de 6.000 morts dans les deux camps.

Arrivé au pouvoir en dénonçant la corruption des élites post-soviétiques, M. Pachinian, un opposant historique passé par la prison, a accentué la colère fin février en décidant de limoger plusieurs hauts responsables militaires, les accusant d’avoir voulu fomenter un coup d’Etat.

Après de multiples manifestations des deux camps, pouvoir et opposition se sont accordés pour organiser des élections législatives anticipées le 20 juin.

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La commissaire européenne en charge de la santé, Stella Kyriakides, a indiqué, vendredi, que 24,5% de la population adulte de l’UE a reçu une dose de vaccin anti-Covid et 9,1% est complètement vaccinée.

“Ces chiffres sont plus de deux fois plus élevés qu’il y a un mois. Et comme nous le constatons sur le terrain, les vaccins sauvent des vies”, a relevé la Commissaire européenne dans une déclaration.

La vaccination s’accélère de jour en jour dans tous les États membres, s’est félicitée Mme Kyriakides, notant qu’au cours de la semaine écoulée, “nous avons observé en moyenne 2,5 millions de vaccinations par jour dans l’Union”.

“Avec quatre vaccins sûrs et efficaces, basés sur des technologies différentes disponibles dans toute l’Union, et une capacité de production qui augmente, voire dépasse les attentes pour certaines entreprises, ce trimestre verra une multiplication par quatre des livraisons par rapport aux trois premiers mois de l’année”, a-t-elle fait savoir.

Selon Mme Kyriakides, “le cadre européen, avec son centre l’Agence européenne des médicaments, garantit la mise en place des procédures de sécurité les plus rigoureuses et un contrôle strict de l’utilisation sûre de tous les vaccins dans l’Union”.

“Le succès des campagnes de vaccination repose sur la confiance des citoyens”, a affirmé la Commissaire européenne, ajoutant que “la confiance exige de la science, de la clarté et de la cohérence”.

Commentant le dernier avis de l’Agence européenne des médicaments sur le vaccin AstraZeneca qui réitère que la balance “bénéfices-risques” reste positive, Mme Kyriakides a souligné qu'”il apparaît clairement que dans l’ensemble, les bénéfices du vaccin d’AstraZeneca en matière de prévention du Covid-19 l’emportent sur les risques liés à des effets secondaires très rares et inhabituels”.

“Le vaccin d’AstraZeneca est un élément important de notre portefeuille de vaccins – il s’agit d’un vaccin efficace qui protège contre les maladies graves et la mort, dans l’Union et dans le monde entier”, a-t-elle affirmé.

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L’Africa sport d’Abidjan totalise 5 petits points sur les 18 possibles. Et ce, au terme de la 6è et dernière journée de la manche aller du premier acte de la Ligue 1. Les Aiglons sont dans les profondeurs du classement dans la poule A. 

Almamy Diaby, le patron du banc de touche des Aiglons, parle de la situation difficile que vit sa formation. Il l’impute à l’existence de deux groupes distincts au sein de l’effectif qu’il aligne lors des matches de l’élite du sport roi local. 

MG : Votre équipe a été battue par l’AFAD lors de la dernière journée de la manche aller de l’acte 1 de la Ligue 1. Ils totalisent 5 petits points sur les 18 possibles. Qu’en pensez-vous ? 

AD : En effet, le bilan de mon équipe est négatif, voire catastrophique. Une formation légendaire comme l’Africa sports d’Abidjan ne mérite pas la place qu’elle occupe en Ligue 1. 

MG :Comment expliquez-vous les mauvais résultats de vos poulains ? 

AD : Cela résulte de la situation qu’on vit. 

MG :De quelle situation parlez-vous ?  

AD : Vous n’êtes pas sans ignorer qu’à l’Africa il existe deux équipes. L’une est entraînée par moi et l’autre est coachée par Yacouba Komara. Les deux groupes ne se sont jamais entraînés ensemble. Par conséquent, nous ne sommes pas le responsable technique des joueurs que nous découvrons, dans les vestiaires, à quelques heures des rencontres de la Ligue 1.

MG : Pourquoi acceptez-vous cette situation ? 

AD : Nous avons un engagement moral envers les joueurs avec lesquels nous travaillons depuis plus de 8 mois. Partir, ce serait les trahir. Si nous les abandonnons, en ces moments d’incertitude, ils diront que nous les avons trahis. 

MG :Que pensez-vous faire afin de mettre fin à l’existence des deux équipes chez les Aiglons ? 

AD : Dans les tout prochains jours, le directeur sportif, Roger Boli, et moi nous allons prendre des décisions, car nous ne voulons pas être comptables de ce va arriver à l’Africa. 

MG :Les joueurs ont déployé des banderoles, hier samedi 24 avril 2021, au stade Champroux, à l’occasion du match de la 6è journée de la Ligue 1, face à l’AFAD, sur lesquelles ils disaient avoir faim et ont réclamé au comité de normalisation l’avance des droits télés des Aiglons, d’un montant de 10 millions Fcfa, qu’ils n’ont pas encore reçus jusque-là. Quel commentaire faites-vous ? 

AD : Chacun à sa manière de réclamer ce qu’on lui doit. Les joueurs l’ont fait à travers des banderoles qu’ils ont déployées au stade avant le coup d’envoi du match qui a opposé l’Africa à l’ASI. On semble oublier que ce sont des pères de famille. Ils ne peuvent pas nourrir leurs enfants alors qu’ils ont de l’argent bloqué quelque part.

MG :Quelle solution préconisez-vous pour apporter la sérénité à l’Africa? 

AD : Si l’on aime vraiment l’Africa, il va falloir s’assoir pour parler afin de ramener la sérénité au sein du club vert et rouge. Nous demandons qu’on laisse le président Alexis Vagba aller au terme de son mandat. 

MG :Quel appel lancez-vous à l’endroit des MAM ? 

AD : Nous demandons aux supporters de l’Africa de prendre leurs responsabilités en mettant fin à la situation qui prévaut en ce moment. Par ailleurs, nous répétons que nous ne serons pas comptable de ce qui va arriver aux Aiglons.

 Martial Gohourou

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Les ONG Médecins Sans Frontières et Speak Up Africa et le Groupe CANAL+ en Afrique se réunissent afin de sensibiliser et de mobiliser un large public à la lutte contre le paludisme. Dans un contexte sanitaire marqué par la pandémie mondiale de la Covid-19, les trois organisations partenaires tiennent à présenter et rappeler les grands enjeux et défis liés à la maladie parasitaire la plus répandue au monde, responsable de 409 000 décès[ en Afrique.

Dernière étape d’un mois d’avril riche en contenus et programmes inédits, le concert caritatif « Zéro Palu Ensemble » réunira près d’une quinzaine d’artistes de la scène africaine et internationale. Il sera diffusé le 24 avril 2021 à 20h30 sur CANAL+ en Afrique puis sera rediffusé sur CSTAR en France prochainement.

Dans le cadre de « 1 Mois, 1 Cause », son programme de sensibilisation aux grandes causes africaines, les chaînes et programmes du Groupe CANAL+ mettent à l’honneur, chaque mois, une cause sociale, sanitaire ou environnementale ainsi que les associations caritatives et institutions engagées sur la question.

                                    

Face à l’urgence sanitaire, le Groupe CANAL+ s’engage aux côtés des ONG Médecins Sans Frontières et Speak Up Africa pour organiser le concert « Zéro Palu Ensemble ». Venant de toute l’Afrique, les nombreux artistes participant à cet événement exceptionnel, tels qu’Angélique Kidjo, Charlotte Dipanda ou encore Meiway, livreront des prestations inédites pour contribuer à la lutte contre la maladie parasitaire la plus répandue au monde.

Le concert Zéro Palu Ensemble sera diffusé en clair sur CANAL+ en Afrique, sur la plateforme Dailymotion et dans certaines salles Canal Olympia en gratuit dès le 2 mai, à la veille de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, avant d’être rediffusé sur CSTAR en France prochainement.

En 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) enregistrait 229 millions de cas de paludisme dans le monde. L’Afrique représentait 95 % de ces cas de paludisme, soit 215 millions de cas, et comptabilisait 94 % des 409 000 décès dus à cette maladie. Les enfants de moins de 5 ans constituent le groupe le plus vulnérable face au paludisme, représentant 67 % des décès imputables à la maladie dans le monde, soit 272 000 décès.

Aujourd’hui, la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et le ralentissement de l’approvisionnement en matériel médical et de prévention pèsent fortement sur les systèmes de santé locaux et se traduisent par une augmentation des cas de paludisme dans plusieurs pays en 2020.

Pour Dr Ali OUATTARA, Vice-président de Médecins Sans Frontières WaCA (West and Central Africa) : « Causant le décès d’un enfant toutes les 2 minutes, le paludisme continue à être dans le top 5 des maladies les plus meurtrières dans la région, ce en dépit des progrès réalisés ces dernières années. Dans un contexte sanitaire particulièrement tendu du fait de la pandémie mondiale à la Covid-19, MSF appelle plus que jamais à la mobilisation de tous afin d’assurer un meilleur accès à la prévention, au diagnostic et surtout à des traitements spécialisés et appropriés pour les patients les plus vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes déplacées, etc.). Ce concert « Zéro Palu Ensemble » est une excellente opportunité pour que la lutte contre le paludisme ne soit pas oubliée ».

Pour Maëlle BA, Responsable Communication de Speak Up Africa : « Aujourd’hui, chaque décès dû au paludisme est évitable. Il est donc inacceptable que cette maladie continue de peser aussi douloureusement sur les communautés en Afrique. Parce que la sensibilisation et l’information sont des éléments clés de la lutte contre le paludisme, nous sommes ravis d’œuvrer aux côtés de CANAL+ en Afrique, de MSF WaCA et d’artistes engagés dans le cadre de ce concert exceptionnel qui permettra de toucher des millions de personnes avec des messages vitaux de prévention. »

Pour Grace LOUBASSOU, Responsable Affaires institutionnelles de CANAL+ International : « Le concert « Zéro Palu Ensemble » concrétise pleinement la démarche solidaire de CANAL+. Compagnon de millions de foyers africains, CANAL+ est résolu à donner de la voix aux associations qui œuvrent avec énergie contre le paludisme, l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières en Afrique, en contribuant à l’effort d’information et de sensibilisation ».

Le concert Zéro Palu Ensemble sera diffusé en exclusivité le samedi 24 avril à 20h30 sur la chaîne CANAL+ en Afrique et sur la page Facebook CANAL+ Afrique.

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Des attaques des camps militaires Ivoirien en ces périodes "Kafolo, Bolobougou, N’dotré" aux analyses et commentaires fallacieux et puériles, d’un ex-magistrat, les théories du complot utilisent souvent les mêmes codes.

A l’ère de l’information, les théories du complot, les fausses informations et analyses fleurissent sur Internet, notamment sur Facebook, tweeter, Instagram etc... La publication récente d’un ex-magistrat (Mr Grah Ange Olivier) désormais abonné à la « fabrication de l’ennemi », les experts militaires comprendront ce que renferme ce vocable dans notre pays en est l’exemple le plus récent.

Dans une démonstration puérile et enfantine, Mr Grah Ange Olivier prétend révéler le complot mondial derrière la communication de l’Etat-major des armées en enchaînant des déni de vérités, la diversion en reliant deS faits de la crise postélectorale déjà jugés (… tshirt imbibé de sang de boeuf ,allusion faite au massacre des femmes d’Abobo) et même il nous entraine vers une mesinformation du public qu’il appelle subtilement de toutes ses forces, lui seul sait à quels but ?.

À tel point que l’ex-magistrat qui dans un passé récent, sait bien quand il habitait encore un studio à l’immeuble Bel-Air de Yopougon, combien exigeait-il a tout justiciable le sollicitant, dans des affaires dont il avait la charge, cet ex-juge corrompu se découvre subitement des vertus de donneur de leçon, alors qu’il n’est pas outillé pour le sujet, bref continuons nos propos.

Lui risque de se retrouver devant les tribunaux pour participation passive aux actions de guérilla en cours dans notre pays, car il accuse à tort l’état-major des armées de montage et de manipulation de l’opinion, et si cette institution décidait de porter plainte pour diffamation ?.

Le complotisme s’invite, s’incruste en Côte d’ivoire

Si la publication de cet ex-juge a réussi à trouver son public, c’est parce qu’il a utilisé tous les codes qui font mouche. "Ces théories prospèrent sur un désir de fantastique, de formidable, qui donne accès à ce qui sort du naturel".

Nous, groupement des vétérans du renseignement quoi que indignés par ces propos, menons nos actions dans le strict respect du citoyen à qui nous (Elite) devons donner des éléments de réflexions afin qu’il s’assume et comprenne mieux le biotope dans lequel il vit.

Ainsi, lors de nos travaux sur les réseaux sociaux avons souvent entendu des jeunes proches de partis politique de l’opposition évoquer des idées (apologie des meurtres des soldats, coups d’etat etc…) sur des plateformes et leur page respective. Selon une de nos notes internes, ces jeunes sont plus sensibles aux théories du complot que leurs aînés (48% des 18–45 ans croient à ces théories ou plus, contre 9% des 45 ans et plus).

Parfois, elles sont tellement ancrées qu’elles ressortent à l’occasion de rencontres ou regroupement public.

Utiliser la peur pour capter l'attention

Revenons sur le communiqué de l’état-major suite à l’attaque du camp de n’dotré, l’ex juge Grah Ange Olivier fait tout l’inverse du citoyen épris de valeur civique et morale : il intervient sur sa page facebook pour sensibiliser des citoyens à consommer du faux.

Pour cela, il s'appuie sur une méthode très efficace : en réalisant un faux raisonnement basé sur un mensonge selon lequel l’armée Ivoirienne aurait inventé les documents pour justifier l’attaque du camp de N’dotré. 

Et pourtant le communiqué ne fait aucun commentaire sauf qu’à informer l’opinion de ce qu’une attaque a été perpétrée contre la base militaire de n’dotré, par des assaillants qui y ont trouvés la mort (3) pour certains, un autre blessé et fait prisonnier, des portables, armes, munitions, documents et argent ont été trouvés sur les assaillants sans plus.

Ici, le raisonnement conspirationniste de l’ex-juge Grah Ange Olivier utilise les émotions et la peur pour capter l’attention en reliant les faits à ceux de la crise post-électorale de 2010 dont les stigmates sont encore vivaces dans les cœurs et les esprits des ivoiriens, et donne à cet effet, à ses followers (spectateurs) l’impression de détenir un scoop. 

Retenons au passage que la recette du complot : c’est "Un peu de vrai, beaucoup de faux, de l’improbable et de l’invérifiable."

Plusieurs signes permettent de détecter une théorie du complot et doivent inciter à prendre du recul. "dès lors que le post raconte une histoire très simpliste pour tout expliquer, il faut s'alarmer.

Autres éléments qui doivent éveiller le soupçon sur la teneur et la dimension de l’information-analyse contenu dans son post, le relais dudit post sur des sites internet bien identifiés pour donner l’effet viral à ses propos :Il est donc question de faire aller trop vite le contenu, et s’il y a trop d’infos à la suite du post, s’il n’y a pas de sources, si il y a un empilement de témoignages de gens qui disent la même chose, alors le communiqué est décrédibilisé, le discours officiel s’en trouve banalisé …"

Le format du post à polémique de l’ex-juge peut aussi être révélateur. Un bon raisonnement (analyse) ne ressemble pas à un blockbuster américain. "Il faut être attentif à la musique et au ton de la voix (le post).

Au fait, il essaie de tirer une larme aux followers", nos expertises en la matière énumère les secrets de fabrication habituels, retrouvés dans ce post, agite les souvenirs "Des photos choquantes (dans l’esprit du lecteur, un titre accrocheur, une dédicace aux victimes (pour lui, les mis en cause par la procureure de la CPI), des images d’archives détournées (meurtres des femmes d’Abobo)."

Alors qu’il fallait tout simplement voir et comprendre que les documents trouvés en possession des assaillants peuvent être :

  • une tactique de diversion, de leurre dont le but est d’orienter l’armée Ivoirienne sur de fausses pistes.
  • Susciter la haine d’une partie de l’armée envers toute personne ayant le patronyme du supposé commanditaire inscrit sur le document etc… (souvenez-vous de l’époque de la rébellion armée Ivoirienne, était potentiellement assaillant tout individu appartenant au nord)

Il revient donc à l’investigation des armées d’identifier les hypothèses plausibles et d’en rechercher les explications afin de comprendre un peu plus les motivations et les enjeux escomptés de cette attaque spécifiquement.

Bonne compréhension à tous.

Groupement des Vétérans du renseignement

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