Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Sommet sur les économies africaines, tenu mardi à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, avec la participation notamment d’une trentaine de chef d’Etat africains et européens ainsi que les dirigeants d’institutions financières internationales , a préconisé un soutien financier en faveur de l’Afrique pour relever les défis imposés par la crise sanitaire due au Covid-19.

Les pays d’Afrique ne doivent pas être abandonnés et un important soutien financier est indispensable pour relancer leurs économies frappées par la pandémie, ont déclaré, plusieurs dirigeants africains et européens en conclusion de ce sommet.

“Nous, les dirigeants participant au sommet, en présence d’organisations internationales, avons la responsabilité d’agir ensemble et de combattre la grande divergence qui est en train d’apparaître entre les pays et au sein de chaque pays”, ont-ils écrit dans un communiqué final sanctionnant leurs travaux.

Cet engagement doit se traduire par une accélération de la campagne vaccinale contre le Covid-19 et davantage de marges de manœuvre budgétaire pour les pays du continent africain.

Le Fonds monétaire international (FMI) estime que jusqu’à 285 milliards de dollars de financements supplémentaires sur la période 2021-2025 seront nécessaires aux pays africains, pour renforcer la réponse apportée à la pandémie, indique le communiqué publié à l’issue de ce sommet.

Les pays à revenu intermédiaire nécessitent également une attention particulière. Sans action collective, le financement et les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine seront compromis, souligne le communiqué.

Après la priorité absolue accordée à la lutte contre la pandémie, les participants au sommet envisagent une réponse en deux étapes à travers une réponse aux besoins de financement immédiats et le renforcement du secteur privé, dont ils estiment que le dynamisme représentera un facteur de croissance à long terme.

“Nous sommes réunis ici pour inverser ce qui s’est développé, un décalage très risqué entre les économies avancées et les pays en développement, en particulier (en) Afrique”, a insisté Kristalina Georgieva, directrice du FMI. Selon elle, le produit intérieur brut en Afrique va croître de seulement 3,2 % cette année contre 6 % dans le reste du monde.

Les participants au sommet ont discuté également d’une réaffectation des réserves du FMI (droits de tirage spéciaux) des pays riches vers les économies en développement.

Sur les quelque 650 millions de dollars, seulement 34 milliards reviennent à l’Afrique, dont 24 milliards à l’Afrique subsaharien. Le président Macron a affirmé que la France était prête à réallouer les droits de tirage spéciaux qui lui reviennent au profit de l’Afrique.

“Nous sommes prêts à réallouer les droits de tirage spéciaux dont la France sera dépositaire de telle sorte à constituer un tour de table qui s’élève à au moins 100 milliards de dollars pour l’Afrique”, a affirmé le chef de l’Etat français lors de la conférence de presse au terme de ce sommet.

Cette émission de droits de tirage spéciaux doit permettre de “déclencher une impulsion” qui permet à la communauté internationale d’apporter ce qu’aujourd’hui l’Afrique n’a pas en comparaison avec d’autres grandes économies, “c’est à dire d’arme monétaire et budgétaire qui permet de répondre à court terme à la crise”, a précisé le chef de l’Etat

Il a dit espérer qu’un accord puisse être conclu entre juin et octobre prochains.

Le président français a également plaidé pour des transferts de technologie et la levée des contraintes en termes de propriété intellectuelle ou de financement pour produire des vaccins contre le Covid-19 en Afrique.

Afin de dynamiser la croissance et la création d’emplois, les participants au sommet ont affirmé leur soutien des stratégies africaines nationales et salué l’ambition de développer une Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, qui aura une large portée panafricaine et accordera une place prépondérante aux entreprises.

Ils ont par la même occasion réitéré leur soutien continu à l’égard de l’initiative du G20 sur le soutien à l’industrialisation en Afrique et dans les pays les moins avancés, du partenariat du G20 avec l’Afrique, du « Compact with Africa », ainsi qu’à l’égard d’autres initiatives pertinentes.

Le communiqué final a salué en outre la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine et la transformation numérique du continent visant à réduire la fracture numérique et à accélérer l’adoption d’écosystèmes numériques ouverts, équitables et non discriminatoires, ce qui produira des bénéfices significatifs en matière de productivité, d’innovation et de croissance durable.

“Nous promouvrons une trajectoire de développement durable, circulaire et à faible intensité de carbone de l’Afrique et veillerons à assurer sa résilience climatique et environnementale au cours des décennies à venir”, écrivent-ils.

Pour ce faire, les participants ont défini une série d’actions reposant sur deux piliers. En premier lieu répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive, et Soutenir une croissance de long terme stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques et par le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité.

Ce sommet a réuni en présentiel les dirigeants ou représentants d’une vingtaine de pays africains, de plusieurs pays européens et de l’UE, mais aussi de Chine, des Etats-Unis, du Japon, du Canada et d’Etats du Golfe, l’ONU et les principales organisations financières internationales, dont le FMI et la Banque mondiale.

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Les pays africains, européens et d’autres continents ainsi que les organisations internationales présentes au Sommet sur les économies africaines organisé mardi à Paris demandent la levée des brevets des vaccins anti-Covid, afin de permettre la production de vaccins en Afrique, a annoncé Emmanuel Macron.

“Nous soutenons les transferts de technologie et un travail qui a été demandé à l’OMS, l’OMC et au Medicines Patent Pool (soutenue par l’ONU, NDLR) de lever toutes les contraintes en termes de propriété intellectuelle qui bloquent la production de quelque type de vaccins que ce soit”, a déclaré le président français à l’issue de la conférence.

Ce sommet a réuni en présentiel les dirigeants ou représentants d’une vingtaine de pays africains, de plusieurs pays européens et de l’UE, mais aussi de Chine, des Etats-Unis, du Japon, du Canada et d’Etats du Golfe, l’ONU et les principales organisations financières internationales, dont le FMI et la Banque mondiale.

Le président français, hôte du sommet, a souligné que les participants avaient décidé une “initiative très forte pour produire massivement des vaccins en Afrique et donc de développer, par des partenariats de financement et industriels, une capacité à produire en Afrique des vaccins de type adénovirus, protéines recombinée et ARN messager, dans les prochains semaines”.

Il a évoqué notamment “des financements de la Banque mondiale”.

Cette annonce confirme un soutien international à la levée des brevets sur les vaccins, réclamée notamment par l’Inde et l’Afrique du Sud, après l’appel en ce sens du président américain Joe Biden, auquel l’Europe a emboîté le pas, malgré l’opposition des laboratoires pharmaceutiques.

Etant donné le temps nécessaire à installer des sites de production, Emmanuel Macron a expliqué qu’à court terme les participants au sommet avaient convenus de “pousser l’ambition de Covax (organisation de distribution de vaccins aux pays pauvres) de 20% à 40% de personnes vaccinées en Afrique” grâce à des transferts de doses.

Nous allons donc “donner mandat au Fonds monétaire international pour regarder comment mobiliser plus de financements, c’est une enveloppe totale de 50 milliards environ qu’il faut mobiliser pour réussir cela”, a expliqué M. Macron.

L’objectif est “d’utiliser une partie des Droits de tirage spéciaux du FMI et de les flécher sur ce mécanisme, pour dès le mois de juillet (distribuer) les doses en surnombre dans les pays riches”, “afin d’atteindre 40% d’Africaines et d’Africains vaccinés à l’issue de l’année 2021”.

“C’est un objectif qu’on peut atteindre si on mobilise ces financements et si nous nous organisons”, a-t-il conclu.

Le président congolais Félix Tshisekedi a souligné l’importance d’une production du vaccin en Afrique pour contrer les campagnes complotistes anti-vaccin.

“Si le produit vient d’Afrique, cela aura un impact positif” contre “le travail de sape des réseaux sociaux qui ont diabolisé la vaccination en la faisant passer pour un complot international pour exterminer le peuple africain”, a-t-il averti.

“Il faut faire une contre-sensibilisation”, sous peine de “risque d’un nouveau variant” venant d’Afrique, plus résistant, qui menacerait la planète, a-t-il souligné.

“Nous avons reçu 1,6 million de doses, on n’a réussi à vacciner que 10 000 personnes et pour la plupart des expatriés”, s’est-il désolé, citant le cas de la RDC.

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Au moins 50 migrants illégaux se sont noyés au large de la Tunisie lors d’une tentative d’immigration clandestine vers l’Europe, a annoncé mardi l’Organisation Internationale des Migrations (OIM).

“Ces migrants ont péri au large des côtes tunisiennes après leur départ de Libye dimanche”, a précise dans un tweet Mme Safa Msehli, chargée de la communication au bureau de l’Organisation Internationale pour les Migrations en Libye.

Elle fait état d’une trentaine de survivants secourus par les autorités tunisiennes lors de cette opération de franchir clandestinement les frontières maritimes vers la côte italienne.

Les autorités tunisiennes s’efforcent de rapatrier les 33 survivants, en majorité originaires du Bangladesh, vers le port tunisien de Zarzis (sud-est), non loin de la frontière libyenne.

Depuis le début de l’année, environ 8.000 migrants ont été interceptés en mer par les garde-côtes libyens et renvoyés dans le pays.

D’après l’organisation onusienne, aujourd’hui, il existe 4.000 personnes environ dans les centres de détention en Libye, alors que des milliers d’autres sont portées disparues.

L’instabilité économique en Libye due à la crise sanitaire, l’accalmie des combats à Tripoli et une météo clémente peuvent expliquer l’augmentation des tentatives de départs et des renvois en Libye.

La semaine dernière, au moins dix-sept migrants illégaux se sont noyés au large de la Tunisie après le naufrage de leur embarcation, qui a fait le départ du port libyen de Zouara en direction de l’Europe.

Le week-end a également été intense au large des côtes italiennes et maltaises. Plus de 1.400 migrants, répartis dans une quinzaine d’embarcations, ont débarqué sur la petite île de Lampedusa.

Dans le même temps, la plateforme d’urgence téléphonique, Alarm Phone”, a lancé des appels à l’aide pour recueillir les passagers de cinq bateaux transportant plus de 400 personnes au large de Malte.

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Londres a annoncé lundi de nouvelles sanctions visant les intérêts financiers de militaires à l’origine du coup d’État en Birmanie, en imposant des mesures contre une entreprise de pierres précieuses contrôlée par l’Etat.

Ces sanctions, visant Myanmar Gems Entreprise (MGE), “priveront la junte d’une source clé de financements”, le commerce de pierres précieuses se chiffrant en milliards de dollars, a souligné le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.

“La junte militaire en Birmanie continue d’écraser la démocratie et d’attaquer son propre peuple avec une férocité brutale”, a déclaré le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab, “nous collaborons avec nos alliés pour imposer des sanctions qui touchent l’accès de la junte à des sources de financement et pour favoriser le retour à la démocratie”.

Ces sanctions, qui impliquent un gel des avoirs, faites conjointement avec les États-Unis et le Canada, font suite aux récentes réunions du G7 et de l’Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique).

Les États-Unis, qui ont déjà imposé des sanctions le mois dernier à MGE, ont annoncé lundi de nouvelles mesures contre 13 responsables birmans.

Le Royaume-Uni a déjà sanctionné plusieurs responsables de la junte, dont le commandant en chef de l’armée Min Aung Hlaing, pour leur rôle dans le coup d’État militaire.

L’armée birmane a renversé le 1er février la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, mettant fin brutalement à une parenthèse démocratique de 10 ans.

Depuis, elle réprime dans le sang les manifestations quasi-quotidiennes, menées par une jeunesse avide de liberté, grande consommatrice de réseaux sociaux et de nouvelles technologies.

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Les organisateurs du Forum Economique mondial (WEF), connu sous le nom de Forum de Davos, ont annoncé lundi l’annulation de l’édition 2021, qui devait se tenir à Singapour, en raison des perspectives incertaines liées à la crise sanitaire mondiale.

“Ce fut une décision difficile, notamment en raison du grand intérêt de nos partenaires à se réunir non seulement virtuellement mais aussi en personne, pour contribuer à un monde plus résilient, plus inclusif et plus durable”, a affirmé le professeur Klaus Schwab, le fondateur et président exécutif de cet évènement, cité dans un communiqué.

“Mais en fin de compte, la santé et la sécurité de toutes les personnes concernées restent notre priorité absolue”, a-t-il ajouté.

Le lieu mais aussi la date définitive seront déterminés ultérieurement, en fonction d’une réévaluation de la situation au cours de l’été, ont précisé les organisateurs du Forum qui se tient chaque année à Davos, en Suisse.

Les organisateurs du Forum ont annulé cette édition, invoquant notamment les perspectives incertaines en matière de voyages, la mise en oeuvre des stratégies de vaccination à des vitesses différentes ainsi que l’incertitude autour des nouveaux variants qui “font qu’il est aujourd’hui impossible d’organiser une rencontre internationale réunissant des dirigeants d’entreprises, de gouvernements et de la société civile à l’échelle initialement prévue”, précise le communiqué.

Avec la crise sanitaire, les organisateurs du Forum avait d’abord décidé de déplacer l’événement ailleurs en Suisse, sur les sommets du Bürgenstock, près de Lucerne, avant d’opter pour Singapour face à l’envolée des infections dans le pays alpin durant l’automne.

La date de l’édition à Singapour qui devait permettre aux participants de se rencontrer sur place, initialement prévue fin mai, avait cependant déjà été repoussée une première fois. Elle devait finalement se tenir du 17 au 20 août.

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La Commission européenne a nommé, lundi, la Finlandaise Michaela Moua au nouveau poste de coordinatrice en matière de lutte contre le racisme, concrétisant ainsi un engagement important annoncé dans le plan d’action de l’UE contre le racisme.

Dans le cadre de son nouveau rôle, la coordinatrice échangera étroitement avec des personnes issues de minorités raciales ou ethniques et transmettra leurs préoccupations à la Commission, précise l’exécutif européen dans un communiqué.

Elle interagira avec les États membres, le Parlement européen, la société civile et le monde universitaire afin de renforcer les réponses politiques dans le domaine de la lutte antiraciste. La coordinatrice coopérera également avec d’autres services de la Commission européenne pour mettre en œuvre la politique de cette dernière en matière de prévention et de lutte contre le racisme, relève-t-on.

Pour Helena Dalli, commissaire européenne chargée de l’égalité, le travail de la coordinatrice de l’UE sera essentiel à la mise en œuvre du plan d’action européen contre le racisme. “Sa nomination montre que la Commission franchit une nouvelle étape importante pour la promotion d’une Union européenne antiraciste. Nous avons l’intention d’intensifier nos efforts de lutte contre le racisme dans le cadre d’une relation étroite entre les pays de l’UE, la société civile et d’autres parties prenantes”, a-t-elle ajouté.

Michaela Moua a étudié le développement international et a ensuite occupé plusieurs postes de haut niveau au sein d’ONG engagées dans la lutte contre le racisme et la discrimination dans son pays natal, la Finlande. Ces dernières années, elle a travaillé au ministère finlandais de la justice.

Selon la Commission européenne, la Finlandaise “possède une expérience et une expertise approfondies de la lutte contre le racisme et la discrimination fondée sur l’appartenance ethnique, ainsi que de la promotion d’une société égale et diverse sur le plan ethnique”.

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a besoin d’un financement immédiat afin de maintenir son appui technique et opérationnel à tous les pays, en particulier à ceux qui sont les plus touchés par la vague actuelle de la pandémie du nouveau coronavirus, a affirmé lundi son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« L’OMS a réagi à la flambée des cas en Inde et dans d’autres points chauds. Cependant, la demande est actuellement si élevée que l’OMS a besoin d’un financement immédiat afin de maintenir son appui technique et opérationnel à tous les pays, en particulier les plus touchés », a affirmé M.Tedros au cours d’une conférence de presse.

En 2020, les donateurs « ont très généreusement contribué » au plan stratégique de préparation et de riposte, a rappelé le patron de l’OMS.

Cependant, « en 2021, le plan de riposte actuel est sous-financé », a-t-il fait remarquer, estimant que cette situation « limite la capacité de l’OMS à fournir une réponse adaptée et évolutive dans les nouveaux points chauds ».

L’OMS, a-t-il poursuivi, « a besoin d’un financement urgent pour le plan de réponse actuel, ce qui nous permettrait d’augmenter le soutien aux pays et de soutenir l’accélérateur ACT » visant à accélérer l’accès aux outils de lutte contre le COVID-19.

L’agence de l’ONU pour la santé a indiqué que “la situation dans un certain nombre de pays reste très préoccupante”, estimant que “la pandémie est loin d’être terminée”.

“Elle ne se terminera nulle part tant qu’elle ne sera pas terminée partout”, a ajouté M. Tedros.

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Une trentaine de dirigeants africains et européens se réunissent mardi à Paris avec les grandes organisations économiques internationales, pour tenter d’éviter un décrochage financier, économique et social de l’Afrique après la pandémie.

Ce sommet en format hybride (à la fois en présentiel et en visio-conférence) accueillera également le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et celui de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.

L’ONU, le FMI, l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques), l’OMC (Organisation mondiale du commerce), la Banque mondiale et plusieurs banques publiques internationales ont été également conviés. La Chine sera représentée par un haut responsable.

Cette rencontre de haut niveau fait suite à la diffusion d’une tribune de 18 dirigeants africains et européens, publiée le 15 avril 2020, en faveur d’une mobilisation de la communauté internationale pour affronter les conséquences de la crise sanitaire et économique causée en Afrique par la pandémie.

Le Président Emmanuel Macron “souhaite que des solutions nouvelles et ambitieuses soient trouvées pour que l’Afrique puisse faire face à ce choc sans précédent, et retrouver la croissance, comme d’autres continents qui ont pu mettre en place des plans de relance massifs”, a indiqué la présidence française en annonçant la tenue de ce sommet.

Parmi les pistes qui vont être explorées figurent notamment l’allègement, voire l’annulation de la dette des pays africains les plus pauvres, comme en avait formé le souhait Emmanuel Macron en avril 2020, ou encore un soutien exceptionnel du FMI par le biais des droits de tirage spéciaux.

La dette de l’Afrique a fortement baissé dans les années 90 à la suite de l’initiative du FMI et de la Banque mondiale en faveur des pays pauvres et très endettés (PPTE). Avant de repartir à la hausse: entre 2006 et 2019, elle a été multipliée par trois, de 100 à 309 milliards de dollars. Et la crise du Covid-19 n’a rien arrangé.

Selon le FMI, les pays d’Afrique sub-saharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d’ici 2023.

Dès avril 2020, un moratoire sur le service de la dette a été mis en place par le Club de Paris et le G20, qui a permis de différer le paiement de 5,7 milliards de dollars d’intérêts.

Puis, en octobre, le G20 s’était mis d’accord sur un «cadre commun» pour restructurer la dette de certains pays, impliquant les créanciers privés et la Chine, de loin le premier bailleur des pays africains : l’Angola, le Kenya et l’Ethiopie étant ses trois premiers débiteurs.

Le sommet devrait, aussi, largement examiner la question du financement du secteur privé africain, et aborder de nombreux enjeux d’avenir, comme les financements nécessaires au développement de l’Afrique, ou encore le rôle de l’assistance technique.

Si l’Afrique a été relativement moins affectée que les autres continents sur le plan sanitaire par le Covid-19, elle n’échappe pourtant pas aux conséquences économiques de la pandémie qui risquent d’asphyxier les pays les plus fragiles et les plus endettés.

Les institutions internationales placent ainsi la région en queue de peloton de la reprise mondiale après la récession de 2020, la première pour cette zone en un quart de siècle

Dans ses prévisions publiées mi-avril, le FMI prévoit une progression de l’activité africaine de 3,4 %, seulement contre 6 % pour l’économie mondiale.

La croissance devrait revenir en 2022, mais à un rythme inférieur à celle des pays plus développés, avec un risque de « divergence », selon l’Elysée.

Face à ce constat, l’objectif affiché par le Sommet de Paris est on ne peut plus ambitieux, à savoir mettre en place des moyens financiers capables de relancer l’économie africaine mise à mal par la crise sanitaire et trouver un palliatif au ré-endettement du continent.

Bref, aboutir à un “new deal” pour l’Afrique et son économie comme souhaité par Emmanuel Macron. Un “new deal”, basé notamment sur “des solutions profondément novatrices”.

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Le secteur énergétique africain continue de consolider les partenariats avec les investisseurs allemands et la technologie, dans l’objectif de mener à bien les activités énergétiques en Allemagne, en Europe et dans tout le continent africain. De la chaîne amont-aval, le secteur de l’énergie africain doit accélérer sa transition vers la consommation net-zero, continuer d’adopter de nouvelles technologies et se familiariser avec la numérisation et la décentralisation, au cours de la décennie prochaine.

Le 14ème Forum Germano-Africain sur l’Energie, à Hambourg, organisé par Afrika Verein, poursuit ce dialogue et encourage l’investissement, en mettant l’accent sur le bouquet énergétique africain et la coopération économique entre l’Allemagne et l’Afrique.

Comme l’a déclaré Afrika Verein : “les impacts économiques de la pandémie du Covid-19, les changements climatiques et les transformations digitales continuelles des économies requièrent une réponse rapide, intelligente et écologique de la part du secteur énergétique. La production d’énergie demeure l’un des principaux moteurs pour une croissance économique durable et dynamique en Afrique”. C’est pourquoi la Chambre Africaine de l’Energie approuve et soutient pleinement les efforts du 14ème Forum Germano-Africain sur l’Energie, à Hambourg.

De la même façon, il est crucial que les entreprises et responsables politiques allemands et africains encouragent les politiques capables de créer un environnement propice à l’investissement, au sein d’une industrie changeante et juste. Les efforts de l’Allemagne vers une transition net-zero ne pourront pas porter leurs fruits si l’Afrique est en retard. La capacité du secteur énergétique africain à soutenir la croissance rapide de la demande en électricité, le déploiement d’infrastructures modernes pour gérer l’énergie plus efficacement, la valorisation du gaz, la combat contre la pauvreté énergétique et l’approche que nous adoptons pour financer la transition de l’Afrique pour une énergie propre, en période post-Covid, font de ce Forum un événement d’autant plus important.

Le 14ème Forum Germano-Africain sur l’Energie donnera des informations clés sur les marchés stratégiques, les tendances et les opportunités de la prochaine décennie, alors que le secteur de l’énergie soutient une économie mondiale verte.

“Année après année, Afrika Verein a continuellement maintenu l’Afrique au centre de la politique énergétique et étrangère de l’Allemagne. Sa capacité à rassembler les acteurs clés de l’Afrique et de l’Allemagne afin de collaborer sur les affaires énergétiques, en incluant les intérêts allemands et africains, est une source d’inspiration” indique NJ Ayuk, Président Exécutif de la Chambre Africaine de l’Energie.

“Nous allons nécessiter une réelle transition net-zero qui prendra en compte la politique, la régulation, l’innovation, la technologie et l’investissement en Afrique. Une transition chaotique favorise fortement les pertes d’emplois, les inégalités géographiques et une détérioration de l’égalité. En retour, une crise économique peut réduire le soutien public pour les politiques environnementales, au fil du temps. Africains et allemands doivent travailler ensemble pour éviter cela.” Conclut Ayuk.

La Chambre Africaine de l’Energie croit fermentent qu’Hambourg sera la place idéale pour les investisseurs du secteur de l’énergie, les promoteurs de projets, les décideurs politiques et les innovateurs, qui pourront partager leurs connaissances et expériences, en matière de tendances dans le management de transition et les opportunités en Afrique.

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L’agence de développement de l’Union africaine–NEPAD (AUDA-NEPAD)  et le Groupe Ecobank  son partenaire stratégique dans le cadre de l’initiative ‘100 000 micro, petites et moyennes entreprises (MPME)’, vont lancer le volet financement de ce programme dès le 27 mai 2021.

L'AUDA-NEPAD a lancé le programme ‘100 000 MPME’ afin d’accélérer la transformation économique de l'Afrique, développer les compétences nécessaires et renforcer la résilience face au choc économique provoqué par la pandémie mondiale. L'initiative ‘100 000 MPME’ vise à renforcer les capacités de 1 000 000 d’entreprises en Afrique par le biais de formations à l'entrepreneuriat et aux affaires, en vue d'améliorer l'accès aux financements et aux nouveaux marchés, tout en créant des réseaux de soutien et d'incubation pour favoriser leur réussite.

Partout dans le monde, les MPME sont le principal moteur d'innovation, de transformation sociale, de développement et de croissance économiques. L'AUDA-NEPAD a la conviction que la transformation structurelle de l'Afrique sera menée par les entreprises et les innovations dirigées par les jeunes et les femmes”, a affirmé Amine Idriss Adoum, Directeur de la mise en œuvre et de la coordination des programmes à l’AUDA-NEPAD.

L'AUDA-NEPAD et le Groupe Ecobank ont annoncé leur collaboration en mai 2020, en privilégiant trois axes pour aider les MPME à surmonter les répercussions économiques dévastatrices de la COVID-19 : l'Académie des MPME, le Financement des MPME et les Marchés des MPME. L'Académie des MPME a été lancée en août 2020 dans huit pays. Les deux institutions vont à présent se consacrer au Financement des MPME dans ces mêmes pays, à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Tchad et le Togo. Une somme totale de 2 millions de dollars sera accordée sous forme de fonds de roulement aux bénéficiaires qui répondent aux critères établis dans les huit pays de cette première phase.

 “Après une année 2020 sans précédent, l'impact de la COVID-19 continue de se faire sentir au sein des économies africaines. Il est urgent de soutenir les entreprises MPME, le socle de nos économies. En tant qu'institution financière, nous réaffirmons notre volonté de soutenir l'initiative ‘100 000 MPME’. Suite à la réussite du lancement de l'Académie des MPME, nous passons maintenant au volet du financement de ces MPME. Nous serons heureux de soutenir les entreprises qui auront suivi avec succès ce programme de formation et qui répondront aux critères leur permettant de bénéficier d’un financement.", a précisé Josephine Anan-Ankomah, Directrice de la Banque Commerciale du Groupe Ecobank.

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