Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président du Sénat ivoirien, Ahoussou Jeannot-Kouadio a reçu, mardi 1er juin 2021, le directeur exécutif du Fonds mondial de développement des villes, Jean-François Habeau pour échanger sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 sur les collectivités territoriales.

L’Etat de Côte d’Ivoire entend faire en sorte que les collectivités territoriales participent activement dans le développement du pays grâce à l’élaboration et à la mise en place d’un agenda 2030 s’articulant sur six axes stratégiques.

Il s’agit d’assurer la représentation des collectivités territoriales par le Sénat, rendre effectif le transfert de compétences et de ressources de l’Etat aux collectivités territoriales, promouvoir la coopération décentralisée et l’action internationale des collectivités territoriales, assurer la participation citoyenne dans la gestion des collectivités territoriales, assurer l’implication des collectivités territoriales dans la lutte contre le changement climatique et la transition des territoires et  améliorer le statut des élus locaux.

Au terme de la rencontre avec le n°1 du Sénat, Jean-François Habeau a précisé à la presse que les échanges ont porté sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 et de la transformation de ces recommandations en programme national envers les collectivités territoriales.

« L’idée est de développer un programme transversal avec l’ensemble des autorités ivoiriennes et locales pour satisfaire les attentes pour un renforcement des collectivités territoriales mais aussi être aligné par les objectifs fixés par cet agenda », a-t-il relevé, précisant que cet agenda est aligné sur les calendriers mondiaux des Nations Unies.

Le Directeur de la coopération, des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire du Sénat, Kouakou Réné Dossan a souligné qu’il est question de voir au niveau législatif, ce qui peut être fait pour accompagner le processus de la décentralisation.

Aussi a-t-il annoncé que l’institution se prépare à organiser un autre forum avec les ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire avec pour thème l’attractivité des territoires et la contribution de la diaspora, le cas spécifique de la Côte d’Ivoire.

Le Sénat est la chambre haute du Parlement de la Côte d’Ivoire depuis l’adoption de la Troisième République en 2016. Il assure la représentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire.

(AIP)

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Le ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a réceptionné, dimanche 30 mai 2021, un lot de 100.000 doses de vaccin contre la COVID-19 acheminé dans le cadre du mécanisme Covax.

« Aujourd’hui, nous recevons 100.000 doses de vaccin contre la COVID-19 dans le cadre du mécanisme Covax. Ces doses vont permettre de poursuivre la campagne de vaccination qui a été lancée en Côte d’Ivoire et qui donne de bons résultats », a indiqué le directeur général de la Santé, Pr Mamadou Samba, qui s’est rendu à l’aéroport d’Abidjan afin de réceptionner les vaccins.

Il a souligné à la presse que la veille, la Côte d’Ivoire a également réceptionné 25.000 doses de vaccins AstraZeneca contre la COVID-19 en provenance de la France, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Plus de 550.000 doses de vaccins contre la COVID-19  ont été administrées aux populations en Côte d’Ivoire, depuis la réception des premières doses de vaccin, fin février.

Le COVAX est une initiative de plusieurs organisme de santé ayant pour but d’assurer un accès équitable à la vaccination contre la COVID-19 dans 200 pays.

fm

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Dans une note d’orientation politique intitulée « Impact de la crise Covid-19 sur l’emploi et les TPME au Maroc », publiée le 31 mai 2021, la Banque africaine de développement et l’Organisation internationale du Travail (OIT) appellent à donner une nouvelle impulsion à l’entreprenariat des jeunes et au développement des très petites et moyennes entreprises (TPME) afin de renforcer la résilience aux chocs - facilitée par les mesures de soutien - et créer des emplois de qualité dans le Royaume.

Fruit d’une collaboration entre les deux institutions, ce document analyse les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’emploi et le développement des TPME marocaines, avec des recommandations à la clé.

Cette note a été initiée par la plateforme entrepreneuriale « Souk At-Tanmia », soutenue par la Banque africaine de développement, avec un financement du Programme de partenariat dano-arabe (DAPP). Elle s’appuie sur les résultats des outils de simulation macroéconomique et de données d’enquêtes portant sur 300 TPME du Maroc. La note reprend les conclusions d’une consultation nationale organisée en distanciel à la fin de 2020. Cette rencontre a réuni près de 70 participants issus d’organismes nationaux et d’institutions de développement.

 L’impact de la crise sur l’emploi et les TPME

Le Maroc, comme le reste du monde, a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19. En 2020, la crise a entraîné la perte de 432 000 emplois selon le Rapport du Haut-Commissariat au Plan sur l’emploi (janvier 2021), et a provoqué une hausse de la précarité de l’emploi, en particulier chez les jeunes, les femmes et les populations les plus vulnérables. On note également une baisse de 26% du volume horaire travaillé par semaine, équivalant à près de deux millions d’emplois.

Les TPME, qui concentrent 73% des emplois, ont été particulièrement affectées par la crise. Près de 80% d’entre elles ont accusé une baisse de plus de 15% de leur chiffre d’affaires, conséquence du premier confinement.

L’enquête réalisée a ainsi révélé un besoin d’accompagnement technique exprimé par plus de 77 % de ces entreprises.

 Les mesures publiques ont substantiellement amorti le choc de la crise

Les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise, relève le document.

Les résultats du modèle de simulation utilisé pour cette étude démontrent l’effet amortisseur du soutien public. Les mesures d’indemnisation des travailleurs prises par le gouvernement et les facilités accordées aux TPME ont contribué à préserver 71% des emplois menacés à la suite du premier confinement. Ces efforts ont aussi permis d’éviter une décélération plus importante de la croissance du PIB, avec une baisse supplémentaire d’environ six points de pourcentage.

 Des vulnérabilités structurelles accentuées

Avant la crise, les TPME marocaines faisaient face à des difficultés d’accès au financement, ne recevant que 15,6% du total des crédits bancaires, selon la note. Ce tissu économique est aussi caractérisé par un faible niveau de qualification qui limite les gains de productivité. Le document révèle, par ailleurs, la prédominance du secteur informel qui concerne 81% des TPME et 60% des emplois du secteur privé. En outre, près de deux tiers des salariés ne disposent pas de couverture sociale.

 Une relance davantage tirée par les TPME et créatrice d’emplois

La note relève les avancées réalisées dans le cadre du plan de relance économique pour faciliter notamment l’accès au financement des entreprises et renforcer le socle de protection sociale. Elle souligne les importants progrès du programme « Intelaka » relatif au déploiement d’instruments financiers adaptés aux besoins des TPME. Le document préconise, à cet effet, le renforcement, à court terme, des dispositifs d’accompagnement technique destinés aux entrepreneurs. Il appelle notamment à adopter une vision holistique et intégrée de la promotion de l’entreprenariat et des TPME afin de lever les contraintes structurelles.

Pour soutenir la reprise, le document propose d’inclure, dans chaque plan sectoriel de relance, des projets et programmes à fort potentiel d’impact sur la création d’emplois et de réaliser une revue à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’emploi.

Penser l’après Covid-19 permet d’appréhender l’économie marocaine avec des fondations plus résilientes, plus inclusives et plus innovantes. Une croissance endogène créatrice d’emplois décents, davantage tirée par les TPME, s’avère ainsi fondamentale. C’est autour de ces axes que s’articulent les principales recommandations de cette note conjointe.

Daniel Coulibaly

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lundi, 31 mai 2021 12:05

La CEDEAO suspend le Mali

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis dimanche à Accra en Sommet extraordinaire sur la situation au Mali, ont décidé de suspendre ce pays de l’Organisation sous-régionale, a annoncé dimanche soir la cheffe de son conseil des ministres, Shirley Ayorkor Botchway.

Au nom des dirigeants de ce bloc régional, elle a indiqué que le Mali avait pour tâche de respecter le calendrier de transition et de rétablir un régime démocratique avant février 2022.

“Les chefs d’Etat ont décidé, conformément au traité de démocratie et de bonne gouvernance, de suspendre le Mali de la CEDEAO avec effet immédiat”, a dit Mme Botchway.

Par ailleurs, la direction de la CEDEAO travaillera avec le Mali pour s’assurer que la transition reste en bonne voie vers l’objectif final de ramener le pays au régime démocratique d’ici février 2022, a-t-elle souligné.

Mme Botchway, ministre ghanéenne des Affaires étrangères, a précisé que les chefs d’Etat avaient aussi demandé que “dans les prochains jours, le Mali devrait désigner un Premier ministre civil pour guider le processus de transition”.

La CEDEAO exhorte aussi la communauté internationale à continuer de dialoguer avec le Mali “pour s’assurer qu’il ne fasse pas dérailler le processus de transition. Le coup au Mali est quelque chose que la CEDEAO désapprouve parce qu’il a des répercussions sur le reste de l’Afrique de l’Ouest”, a-t-elle ajouté.

La Cour constitutionnelle du Mali a été saisie mercredi de la lettre de démission du président Bah N’Daw, qui, selon elle, a entraîné “la paralysie et le dysfonctionnement” des organes de transition.

La Cour a ainsi conféré au vice-président, le colonel Goïta, “les attributs et prérogatives de président de transition pour conduire le processus à son terme”.

“Le vice-président de transition porte le titre de président de transition, chef de l’Etat”, a précisé la Cour constitutionnelle dans un arrêt justifié selon la Cour par les articles 7 et 8 de la Charte de la transition qui stipulent que “le président de transition est secondé par un vice-président” désigné dans “les mêmes conditions que lui” et que les deux peuvent être des personnalités civiles ou militaires.

Le Colonel Assimi Goïta a informé la classe politique malienne vendredi de son souhait de désigner un Premier ministre dans les rangs du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) dont les manifestations ont fragilisé le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé le 18 août dernier.

daniel Coulibaly

 
 

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La France ouvre, dès ce lundi, la vaccination contre le nouveau coronavirus à toute la population majeure, en ce qui représente une étape importante dans la stratégie gouvernementale de lutte contre la pandémie.

Les personnes âgées de 18 à 49 ans étaient officiellement la dernière catégorie à pouvoir intégrer sans conditions la campagne de vaccination.

Ainsi, les autorités sanitaires françaises espèrent atteindre l’immunité collective face au Covid-19 et ses variants dans les prochains mois, alors que la levée progressive des restrictions se poursuit.

Dans sa campagne vaccinale qui a débuté fin 2020, le gouvernement français s’est fixé pour objectif d’atteindre 30 millions de primo-vaccinés à la mi-juin.

Selon les dernières données de l’agence Santé publique France, 25.333.361 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid.

Cette montée en puissance de la vaccination est accompagnée par une décrue des contaminations et de la pression sur le système hospitalier.

En effet, le nombre de patients atteints du Covid-19 admis en réanimation dans le pays a poursuivi sa décrue, passant sous la barre des 3000 personnes dimanche, ce qui représente une première depuis le 24 janvier dernier.

Au total, 2.993 malades se trouvent actuellement en soins critiques, contre 3028 patients samedi et 3104 vendredi, d’après la même source.

Côté hospitalisations, Santé publique France a fait état de 16.775 patients atteints du coronavirus accueillis actuellement dans les hôpitaux français, contre 16.847 samedi et 17.272 vendredi.

Et entre samedi et dimanche, 44 personnes ont succombé au Covid-19 en milieu hospitalier, portant le total des décès attribués à la pandémie à 109.403.

mc

 
 

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La Banque africaine de développement  et l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Niger ont remis, le 27 mai, trois ambulances médicalisées, du matériel médical et des médicaments au ministère nigérien de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales pour l’aider à faire face à la pandémie de Covid-19.

Le responsable du bureau-pays de la Banque au Niger, Nouridine Kane Dia, et le représentant du HCR, Emmanuel Gignac, ont rencontré, à cet effet, le ministre nigérien de la Santé, Dr Idi Illiassou Maïnassara.

Ce don, d’une valeur de près de 1,45 million de dollars américains, s’inscrit dans le cadre du projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel pour lutter contre la pandémie.

Après cette première livraison, une centaine de concentrateurs d’oxygène et cinquante moniteurs multiparamétriques seront bientôt livrés au Niger. Quelque 300 agents de santé seront également formés à la surveillance épidémiologique et à la réponse au coronavirus ainsi qu’à la prise en charge de la santé mentale et du bien-être psycho-social.

« Le gouvernement du Niger fait de la lutte contre le Covid-19 l’une de ses premières priorités dans le but de protéger sa population au moment où cette pandémie continue de faire des ravages dans le monde, a déclaré Idi Illiassou Maïnassara. L’appui de la Banque africaine de développement et du HCR vient à point nommé pour soulager les patients ainsi que le personnel soignant qui sont en première ligne. »

« Les ambulances permettront l’évacuation des malades du coronavirus et contribueront également au renforcement du système sanitaire au bénéfice des réfugiés et de l’ensemble de la communauté qui les accueille », a souligné, pour sa part, Emmanuel Gignac, dont l’institution apporte un soutien à plus de 500 000 personnes déplacées et réfugiées au Niger.

Le projet d’appui, coordonné par le G5 Sahel, est financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 20 millions de dollars. Il est mis en œuvre par le HCR, en collaboration avec les gouvernements des cinq pays bénéficiaires de la région sahélienne : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Ce financement est destiné à renforcer leur capacité de réponse et à moderniser leurs systèmes de surveillance épidémiologique. Le projet soutient également la mise en œuvre de mesures nationales de protection sociale en faveur des réfugiés et de leurs communautés d’accueil. Il contribue enfin à appuyer les systèmes alimentaires et nutritionnels.

« Cette aide s’inscrit dans le cadre d’un programme de soutien sans précédent de la Banque africaine de développement aux pays du G5 Sahel dans leur réponse globale à la pandémie de Covid-19, a précisé Nouridine Kane Dia. Ce programme repose sur une réponse intégrée à la crise sanitaire articulée autour des priorités des plans de riposte des pays du G5 Sahel. Au-delà de l’urgence, les appuis de la Banque contribueront à renforcer les capacités du Niger à répondre plus efficacement aux futures pandémies et aux questions de santé publique. »

Outre cet appui, la Banque africaine de développement a également accordé au G5 Sahel un don de 1,4 million de dollars issu de la Facilité d’appui à la transition. Cette aide vise à consolider les capacités d’exécution et de coordination de son secrétariat exécutif et à assurer des formations sur la biosécurité et la gestion des déchets biomédicaux dans les cinq pays de l’organisation.

« L’appui de la Banque africaine de développement et du HCR permet aux États du G5 Sahel de mieux coordonner leurs interventions pour améliorer l’accès aux soins des populations vivant dans les zones frontalières », a souligné Maman Sambo Sidikou, secrétaire exécutif du G5 Sahel.

NG

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Dans un communiqué en date du 28 mai 2021publié sur sa page officiel Facebook,  l’Ambassade du Burkina Faso en République de Côte d'Ivoire appelle les Burkinabè ne se mêlent pas des questions politiques ivoiriennes. Communiqué.

Depuis un certain temps, une vidéo circulant  sur les réseaux sociaux tente de présenter  les Burkinabè comme la source des problèmes de la Côte d’Ivoire et invite les Ivoiriens à considérer la communauté burkinabè comme leur véritable ennemi. 

Confondant ethnie et nationalité, l’auteur cite nommément une personnalité présentée comme un Mossi qui se mêlerait des  affaires politiques  de la République de Côte d’Ivoire. 

Face à cette situation, l’Ambassade du Burkina Faso en République de Côte d’Ivoire tient à rappeler que les Burkinabè ne se mêlent pas des questions politiques ivoiriennes.

Elle invite en conséquence toute personne ayant connaissance de cas d’implication de Burkinabè dans des activités politiques ivoiriennes à les dénoncer immédiatement auprès des autorités compétentes ivoiriennes.

Aussi, l’Ambassade dénonce-t-elle ces accusations portées contre la communauté burkinabè et déplore une fois de plus l’insidieux amalgame fait entre patronyme, ethnie et nationalité dont la finalité est de stigmatiser toute une communauté et jeter d’innocentes personnes en pâture.

Enfin, l’Ambassade invite les Burkinabè à la sérénité et à ne surtout pas céder à d’éventuelles provocations d’une part et d’autre part, à saisir les autorités de leurs localités en cas de nécessité.

L’Ambassade renouvelle ses remerciements aux autorités ivoiriennes pour les dispositions prises avec célérité en vue de la quiétude des populations.

Ambassade du Burkina Faso

en République de Côte d'Ivoire

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La Chambre de commerce Canada-Afrique  et L’Ambassade du Sénégal au Canada a l’honneur d’accueillir représentants ministériels et des dirigeants de haut niveau du Sénégal et du Canada.

Lors du premier forum, la République du Sénégal, pays leader africain, présentera sa nouvelle politique économique. En tant que l’un des marchés africains les plus respectés, la croissance économique du Sénégal a été l’une des plus fortes en Afrique : entre 2014 et 2018, elle s’est maintenue chaque année à plus de 6 %. La croissance du PNB a été de 5,3 % en 2019.

« C’est un privilège d’accueillir une nation que le Canada considère comme une référence dans la gouvernance démocratique et le développement économique durable », a déclaré M. Sébastian Spio-Garbrah, Président du Conseil d’administration de la Chambre. « La croissance impressionnante du Sénégal, qui avoisine les 6 % durant la majeure partie de la décennie passée, est la parfaite illustration des opportunités sans pareil de ce marché incroyable. »

« Le Sénégal et le Canada ont une relation spéciale, encore illustrée lors de la visite du Premier ministre Trudeau en Afrique l'année dernière, à laquelle a pris part le Président de la Chambre de commerce Canada-Afrique », a expliqué son Excellence, Ambassadrice Viviane Bampassy, représentant le Sénégal au Canada. « Les opportunités sont nombreuses. Je suis fière du rôle que le Sénégal a joué en tant que partenaire de premier plan dans le commerce avec le Canada axé sur la diversification. »

Programme officiel : mardi 1er juin 2021 à 11h00 ET/07h00 PT/15h00 Dakar


11h00 Ordre du jour (maître de cérémonie : M. Jacques NdoutouMvé)

11h01 Président du Conseil d’administration de la Chambre de commerce Canada-Afrique (M. Sébastian Spio-Garbrah) et présentation de l’Ambassadeur

11h05 Allocution de bienvenue : Son Excellence Viviane Bampassy, Ambassadeur du Sénégal au Canada

11h10 Gouvernement du Canada : L’Honorable Rachel Bendayan (Députée), Secrétaire parlementaire de la Ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international

11h20 Allocution d’ouverture : Orientation de la nouvelle politique économique du Sénégal par le Ministre Amadou HOTT

11h30 Table ronde sur l’Orientation de la nouvelle politique économique du Sénégal

Modérateur : Christin Azarian, Conseiller et Délégué Principal au Commerce, Ambassade du Canada au Sénégal

Intervenants

  • El Hadji Ibrahima Boutouthe Mané, Directeur général de la Coopération, des Financements Extérieurs, du Développement du secteur privé et des Partenariats publics-privés
  • Evelyne Dioh SIMPA, Directrice exécutive, WIC Capital premier fonds d’investissement des femmes d’Afrique de l’Ouest Francophone


12h05 Q-R et délibérations

12h30 Clôture officielle

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La Fondation Brazzaville, ONG engagée pour la paix, l’environnement et la santé en Afrique, a réuni un panel d’experts de haut niveau lors d’une conférence en ligne tenu ce mardi 25 mai dernier, sur le thème de « la COVID-19 et les risques croissants de produits pharmaceutiques de qualité inférieure et falsifiés en Afrique, une question de santé publique et de sécurité », à l’occasion de la 74ème Assemblée mondiale de la Santé et de la Journée de l’Afrique.

Ont participé à cet échange de deux heures, modéré par Richard Amalvy, Directeur général de la Fondation Brazzaville, des personnalités de haut niveau en matière de politique de santé publique et de sécurité. Parmi elles, le Pr Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé du Togo, M. Illiassou Idi Mainassara, Ministre de la Santé du Niger, M. Michel Sidibé, Envoyé spécial de l’Union africaine pour l’Agence africaine du médicament, Mme Fatoumata Binta Diallo, Représentante résidente de l’OMS au Togo, ou encore l’ancien juge français spécialisé dans la lutte antiterroriste Jean-Louis Bruguière, membre du Conseil consultatif de la Fondation Brazzaville.

« Nous sommes fiers d’avoir pu réunir des intervenants d’un tel niveau pour discuter du trafic croissant de médicaments falsifiés et de qualité inférieure (MFQI) dans le contexte pandémique actuel en Afrique. Les conséquences de ce trafic constituent un enjeu de santé publique, avec des risques médicaux avérés pour les populations touchées, et de sécurité, compte tenu de son caractère lucratif et informel qui ouvre la voie au financement de multiples activités illégales et criminelles » a déclaré Richard Amalvy, Directeur général de la Fondation Brazzaville.

Structuré en deux parties, avec un premier échange sur les « médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique et les leçons tirées de l'état d'urgence du COVID-19 » et un second sur le « trafic de médicaments falsifiés : réduire les activités criminelles et soutenir l’état de droit », ce colloque visait à rappeler dans le débat public africain les dangers posés par les médicaments de qualité inférieure ou falsifiés. Ce, alors que la pandémie de COVID-19 a favorisé l’émergence de nouveaux défis liés à la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique, où circulent des vaccins, des produits thérapeutiques et des diagnostics falsifiés.

Pour rappel, 2 milliards d’individus dans le monde ne disposent pas d’un accès fiable aux médicaments, vaccins et dispositifs médicaux essentiels et sont, de fait, sujets à la consommation de produits de qualité inférieure ou falsifiés. En Afrique, où ce phénomène est majoritairement présent, ces produits causent près de 100 000 décès par an, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Ce trafic est l’un des plus redoutables du monde mais aussi l’un des plus lucratifs. Or, c’est également une source de financement de domaines d’insécurité comme le terrorisme, auquel est particulièrement sensible le continent africain » a poursuivi le ministre de la Santé de la République du Togo Moustafa Mijiyawa (Pr), rappelant qu’en 2018,« 420 tonnes de faux médicaments ont été saisis en Afrique ».

Un constat qui nécessite de renforcer la préservation de l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement en Afrique. Laquelle compte de multiples intermédiaires, avec un risque important de pénétration de produits falsifiés et de qualité inférieure, d’un accroissement des prix, jusqu'à 30 fois plus cher qu’en Europe ou aux États-Unis, selon le Centre pour le développement mondial, en 2019.

Pour lutter contre ce phénomène, la Fondation Brazzaville et les gouvernements des Républiques du Congo, du Ghana, du Niger, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo ont officiellement lancé l’Initiative de Lomé en janvier 2020, lors d’un sommet international réunissant les chefs d'États et leurs représentants à Lomé, au Togo.

Cette initiative historique vise la criminalisation du trafic de médicaments falsifiés et de qualité inférieure, par la signature de multiples conventions internationales – telles que la Convention Medicrime, la Convention des Nations unies contre la corruption dite de Merida et la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée dite de Palerme– et la mise en œuvre de plans nationaux de lutte. Récemment rejointe par la Gambie, l’Initiative de Lomé bénéficie du soutien de l'Union africaine et de l'Organisation mondiale de la Santé.

Par ailleurs, l’Initiative de Lomé soutient la formation de l’Agence africaine du Médicament (AMA), dont la ratification par les États africains du traité, adopté en février 2019 sous l’égide de l’Union africaine (UA), n’a pas encore atteint le seuil permettant sa création (15 États). Selon l’Envoyé spécial pour l’Agence africaine du médicament auprès de l’Union africaine Michel Sidibé, sa création est essentielle, alors même que « l’Afrique représente 17% de la population mondiale (1,3 milliards d’individus), 25% de la morbidité mondiale mais seulement 3% de la production mondiale des médicaments consommés et quasiment aucun des vaccins produits ».

Des chiffres qui font de la question de l’accessibilité du médicament, des vaccins et de la maîtrise de leurs chaines de production et d’approvisionnement un enjeu central pour la survie des populations africaines – tel que l’ont rappelé l’ensemble des intervenants lors de cette conférence dont la rediffusion devrait être mise en ligne prochainement par la Fondation.

hn

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En marge de sa visite à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme sise à Jacqueville, dans la région des Grands Ponts, le général de Brigade Dagvin Anderson, Commandant du commandement des opérations spéciales des Etats-Unis en Afrique, s’est ouvert à l’AIP, lors d’un entretien réalisé jeudi 20 mai 2021 à l’Hôtel Sofitel d’Abidjan. Le Général de l’armée américaine lève un coin de voile sur l’opération “Flintlock” qui se tiendra bientôt en Côte d’Ivoire avec pour base le Sénégal, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Vos premières impressions, mon Général, après cette visite à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire ?

C’est très impressionnant, impressionnant par rapport au temps bref qu’on a fait pour le construire, mais aussi par la qualité du travail. Ce sera un centre international qui va former des gens, des militaires sur le plan international. Nous sommes prêts à aider les partenaires, notamment la Côte d’Ivoire et la France au moment où ils sont entrain de travailler sur ce projet

A quel niveau, comptez-vous aider ces deux pays ?

Nous sommes en train d’aider à construire un aérodrome où les hélicoptères peuvent aller atterrir et aussi un centre de formation. Au mois de février 2022, nous avons l’intention d’organiser une partie de l’opération Flintlock sur le site de cette académie.

C’est quoi l’opération Flintlock et  à quoi va-t-elle consister ?

Le Flintlock, est un exercice multi- internationale où nous regroupons une antenne de force de défense de la Côte d’Ivoire, du Brésil et du Japon avec la participation de plusieurs pays européens.

L’exercice va porter sur quoi concrètement ?

Nous allons faire une formation en renforcement des capacités des forces et nous allons renforcer les forces en présence. Nous allons également faire des formations sur les relations  entre les forces militaires et les populations civiles.

En Côte d’Ivoire, combien de militaires vont participer à cette opération ?

Je n’ai pas le nombre exact des Ivoiriens qui vont participer, mais il y aura deux unités de l’armée qui vont faire des opérations, des formations sur le partage de renseignements et le partage d’expériences entre ces unités et les autres unités. Ils vont participer à cette opération.

Quels seront les acquis pour les militaires ivoiriens en particulier et de façon générale pour tous les militaires au terme de la formation ?

Ils verront leurs capacités renforcées dans le cadre de la lutte contre le contre terrorisme et dans le domaine des relations entre les civiles et les militaires. Il s’agira également de mettre en œuvre des stratégies de partage de renseignements.

L’opération Flintlock s’est tenue l’année dernière en Afrique avec pour base la Mauritanie, quel bilan ?

L’année dernière, l’opération a permis de renforcer les relations entre les unités en matière de partage de renseignements et d’expériences. Cela a permis aux partenaires européens et africains de se retrouver et renforcer le partenariat. Elle a également été l’occasion de renforcer la coopération multinationale pour mieux faire face au terrorisme et la capacité tactique de chaque unité à aller lutter contre le  terrorisme. Le phénomène étant varié, il était important de mettre ensemble tous ces éléments voire toutes ces forces. Le terrorisme c’est d’abord le côté militaire, mais surtout l’application des lois et les relations entre les populations civiles et les militaires.

Quelles sont les avancées de la lutte dans le cadre de la coopération entre votre pays et la Côte d’Ivoire ?

Nous avons sur le terrain les forces spéciales américaines qui forment les forces spéciales ivoiriennes pour faire face à la menace terroriste. Une expérience dont nous allons nous servir dans le cadre de l’exercice Flintlock en vue de renforcer davantage la capacité de ces forces.

En Afrique, surtout en Afrique subsaharienne, il y a certes la Côte d’Ivoire mais aussi le Mali et le Burkina Faso qui sont beaucoup touchés par les attaques terroristes. Que font les Etats-Unis pour aider ces pays à sortir des griffes du terrorisme ?

Le terrorisme a commencé au Mali et maintenant, le phénomène progresse vers le Sud du Burkina Faso. Lorsque nous organisons l’exercice Flintlock, nous essayons d’expliquer aux différentes nations que ce n’est pas seulement le problème des pays sahéliens, mais c’est un problème pour toute l’Afrique de l’Ouest. Nous les invitons à partager les renseignements pour mieux faire face aux menaces.

Durant ces opérations, nous avons formé des forces au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Nous essayons également de renforcer ces formations sur les civiles et les militaires dans ces pays-là. C’est une opération multinationale avec la présence de la MINUSMA de l’ONU et des forces françaises. Ensemble avec les Américains, on essaie de former et de donner les moyens à ces forces-là de faire aux menaces terroristes.

En plus de tout ce que je viens de citer, il y a aussi des initiatives typiquement africaines telle le G5 Sahel. Tous ensemble, nous travaillons pour faire face au terrorisme dans la région du Sahel. Nous apportons en Afrique, ce que nous avons expérimenté au Moyen-Orient. Nous faisons de telle sorte que ces forces-là soient aguerries à faire face au terrorisme. Ce sont les mêmes choses que nous faisons quant il s’agit d’Al-Qaida et de l’Etat Islamique. Je voudrais reconnaître ici l’effort que fait la France parce qu’elle a sacrifié ses forces et investit beaucoup en terme de logistique dans ces opérations.

 

(AIP)

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