Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le gouvernement ivoirien par le truchement du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) a signé, jeudi 10 juin 2021, un protocole d’accord  avec des entreprises britanniques pour la réalisation d’un projet initial de construction de 10 000 logements sociaux.

Ce projet  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme présidentiel de construction de logements sociaux et économiques visant la construction de 150 000 logements sur la période 2021-2025.

« Je suis donc particulièrement heureux qu’après les nombreuses séances de travail depuis le début de cette semaine, la convergence de nos intérêts aboutisse aujourd’hui à la signature d’un protocole d’accord, définissant les grandes lignes de la collaboration avec notre pays pour la réalisation d’un projet initial de 10 000 logements », a fait savoir le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme Koné Nabagné Bruno à son Cabinet.

M. Koné s’est félicité du modèle économique développé par ces entreprises britanniques, Clifton Africa et Tilgent Pay qui prévoient, en plus du financement de la construction des logementsla mise en place d’un système de portefeuille mobile permettant de fournir des crédits immobiliers à long terme et à taux bas destinés aux souscripteurs des logements.

Pour le chef de la délégation britannique, Ian Fenwick, c’est un honneur de travailler avec la Côte d’Ivoire. Il a salué la qualité des séances de travail qui ont précédé la signature de ce protocole d’accord tout en promettant d’engager la mise en œuvre de ce projet dans les trois prochains mois.

La délégation du Royaume Uni de Grand Bretagne, conduite en Côte d’Ivoire par l’Ambassadeur, Sarra Amani, a eu droit à une présentation sommaire des opportunités que regorge le pays « porte d’entrée » dans la sous-région Ouest-économique, a fait savoir le représentant du ministre d’Etat, ministre des Affaires extérieures, le secrétaire général, Daouda Diabaté.

La Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI) représentée par sa directrice générale, Désirée Eliane Yacé, accompagne en tant que partenaire clé ce projet qui va contribuer à combler le déficit de logements dans le pays, qui se chiffre aujourd’hui à environ 500 000 unités, avec un accroissement de 10% chaque année.

(AIP)

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Le président français Emmanuel Macron a annoncé, jeudi, la fin prochaine de l’opération Barkhane “en tant qu’opération extérieure” au Sahel.
“La poursuite de notre engagement au Sahel ne se fera pas dans un cadre constant”, a expliqué le président de la République lors d’une conférence de presse en marge du futur sommet du G7.
Le chef de l’Etat a évoqué une “transformation profonde” de la présence militaire française dans la région, où la France déploie quelque 5.100 militaires afin de lutter contre le terrorisme et les groupes djihadistes au Sahel.

Cette transformation s’accompagnera “d’une opération d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région qui le souhaitent”, a-t-il dit.
Le calendrier et les modalités de ce changement stratégique seront dévoilés fin juin, a précisé le président de la république, ajoutant qu’une “alliance internationale associant les États de la région” va également être mise en oeuvre.

L’annonce de M. Macron intervient quelques jours après la décision de la France de suspendre ses missions communes avec l’armée malienne.
La France est engagée dans la région sahélienne aux côtés des pays du G5 Sahel (Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) à travers le déploiement de 5.100 militaires dans le cadre de l’opération Barkhane, lancée le 1er août 2014.

Conduite par la France, cette opération est destinée à lutter contre les groupes djihadistes au Sahel, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne.
Cinquante-et-un soldats français ont été tués en opération au Sahel depuis 2013, selon un bilan de l’état-major des armées, relayé par la presse de l’hexagone.

aaa

 
 

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Au moins une “dizaine de terroristes” ont été “neutralisés” (tués, ndlr) et trois soldats burkinabè blessés, jeudi lors d’une embuscade contre une patrouille mixte dans la commune de Arbinda dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué des sources sécuritaires.

“Une patrouille mixte, composée de militaires et de gendarmes du détachement d’Arbinda et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), est tombée dans une embuscade aux environs du village de Gaigota”, a affirmé une source sécuritaire.

“La réaction des éléments a permis de neutraliser une dizaine de terroristes, et de mettre en déroute le reste du groupe armé”, a indiqué cette source, précisant que “côté ami, trois éléments ont été blessés lors de l’accrochage et évacués pour des soins”.

“D’importants matériels dont de l’armement, des munitions et des motocyclettes ont été récupérés”, a déclaré une source sécuritaire, précisant que “les opérations de ratissage se poursuivent dans la zone”.
Par ailleurs, “à la suite de l’attaque contre des populations de Solhan, dans la province du Yagha, des opérations de ratissage entreprises se poursuivent tout comme la sécurisation de tout le secteur nord et un bilan sera fait très prochainement”, a souligné cette source.

Dans la nuit de vendredi à samedi, des hommes armés, soupçonnés d’être des jihadistes, ont attaqué le village de Solhan, dans la province du Yagha (région du Sahel), tuant 132 personnes selon le gouvernement, des sources locales évoquant 160 morts.

Quelque 7.600 personnes ont fui la zone de la tuerie pour se réfugier à Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, selon le gouvernement.
Cette attaque, la plus meurtrière dans l’histoire récente du pays, “ne restera pas impunie”, avait assuré le premier r ministre Christophe Dabiré, visitant le lieu du drame.
Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre frontalier du Mali et du Niger, est confronté depuis six ans à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes.
Les forces de sécurité peinent à enrayer la spirale de violences jihadistes qui ont fait depuis 2015 plus de 1.400 morts et déplacé plus d’un million de personnes.

aaa

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vendredi, 11 juin 2021 14:13

Washington lève des sanctions iraniennes

Washington a levé jeudi des sanctions contre d’anciens responsables iraniens, en pleine négociation sur le nucléaire avec Téhéran, et a en parallèle sanctionné un réseau accusé d’avoir aidé à financer les rebelles Houthis au Yémen.

En pourparlers indirects depuis deux mois pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien, les Etats-Unis ont levé les sanctions qui avaient été prises à l’encontre de trois anciens responsables du gouvernement iranien, et deux sociétés.

Ils étaient précédemment considérés comme impliqués dans l’achat, l’acquisition, la vente, le transport ou la commercialisation de produits pétrochimiques iraniens.
“Ces actions témoignent de notre engagement à lever les sanctions en cas de changement de statut ou de comportement des personnes sanctionnées”, a déclaré le Trésor américain dans un communiqué.
Longuement interrogé lors d’une conférence de presse, le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price n’a pas expliqué en quoi les personnes et sociétés concernées avaient “changé de comportement ou de statut”.

Mais il a assuré qu’il n’y avait “absolument aucun lien” entre cette décision, qu’il a qualifiée de “technique”, et les négociations de Vienne sur le nucléaire — où les deux pays ennemis discutent notamment de quelles sanctions anti-Iran Washington doit lever pour revenir dans l’accord international de 2015, dont l’ex-président américain Donald Trump a claqué la porte.
En outre, le Trésor américain a sanctionné jeudi un réseau qu’il accuse d’avoir, par la contrebande, apporté une aide financière aux rebelles Houthis, soutenus par Téhéran.
“Dirigé par le financier Houthi Sa’id al-Jamal basé en Iran, ce réseau génère des dizaines de millions de dollars de revenus provenant de la vente de matières premières, comme le pétrole iranien”, a-t-il expliqué.

“Une partie importante (de ces revenus) est ensuite redirigée par un réseau complexe d’intermédiaires et d’échanges dans plusieurs pays vers les Houthis au Yémen”, a précisé le ministère.
Onze autres personnes, entreprises et navires sont visés par ces sanctions, selon un communiqué distinct du département d’Etat américain, qui appelle les Houthis à “accepter un cessez-le-feu” et appelle “toutes les parties à reprendre les discussions politiques”.

Le Yémen est en proie à une guerre entre les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, et une coalition de pays arabes menée par l’Arabie saoudite. Ce conflit dure depuis plus de six ans et a tué des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux civils, selon les ONG.

hn

 
 

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L’Afrique du Sud est “techniquement” entrée dans une 3e vague de Covid-19, avec plus de 9.000 nouvelles contaminations recensées au cours des dernières 24 heures, a annoncé jeudi soir l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD).

Avec un nombre moyen élevé de nouvelles contaminations sur les 7 derniers jours, “l’Afrique du Sud est techniquement entrée dans la 3e vague aujourd’hui”, a indiqué sur Twitter le NICD, qui recense quotidiennement les chiffres du Covid-19.

Officiellement pays du continent le plus touché par le virus, l’Afrique du Sud, durement frappée par une deuxième vague fin 2020, culminant aux alentours de 10.000 nouveaux cas par jour, redoute depuis plusieurs semaines cette annonce.

Quatre des neuf provinces du pays, dont celle du Gauteng, qui englobe Johannesburg ainsi que la capitale Pretoria, étaient déjà considérées fin mai comme touchées par la 3e vague.
L’Afrique du Sud compte désormais plus d’1,7 million de cas pour 57.410 décès, dont 100 survenus au cours des dernières 24 heures. Avec l’Égypte, la Tunisie, l’Ouganda et la Zambie, le pays représente près des trois quarts des nouveaux cas enregistrés sur toute l’Afrique, qui s’approche des cinq millions de cas, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé fin mai un retour à des mesures plus strictes: allongement du couvre-feu, fermeture des commerces non essentiels à 22H00 et limitation plus sévère des rassemblements.

En retard par rapport au reste du monde, l’Afrique du Sud n’a vacciné qu’un peu plus d’1% de sa population, alors que l’objectif fixé par l’OMS est de vacciner 10% de la population de chaque pays d’ici septembre.

Largement critiqué pour avoir tardé à se lancer dans la course mondiale à l’acquisition des précieux vaccins, le gouvernement affirme avoir acheté assez de doses pour au moins 45 des quelque 59 millions de Sud-Africains.

Cyril Ramaphosa a plusieurs fois dénoncé un “apartheid vaccinal” favorisant les pays riches pour l’accès aux vaccins. L’Afrique du Sud et l’Inde mènent une campagne pour une renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le coronavirus, afin que chaque pays puisse produire des doses.
Seulement 2% des 1,3 milliard d’habitants du continent ont reçu une dose et seuls 9,4 millions d’Africains sont entièrement vaccinés, selon l’OMS.

Mohamed Compaoré

 
 

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Des experts et responsables gouvernementaux ont échangé, lundi, sur les stratégies de mobilisation des ressources internes pour faire face à l’accroissement de la dette des pays africains et permettre au continent de mieux se relever après la pandémie de Covid‑19.

Le webinaire intitulé « Explorer le lien entre les politiques fiscales et la gestion de la dette », est le deuxième d’une série consacrée à la gestion de la dette africaine, organisée par la Banque africaine de développement avec le soutien du gouvernement du Japon. Il visait à explorer des solutions adaptées pour l'Afrique post Covid-19. Cette rencontre a regroupé un panel de haut niveau d’experts gouvernementaux, de spécialistes institutionnels et des acteurs de la société civile, et a enregistré 285 participants.

La Banque africaine de développement estime que le ratio moyen dette/PIB du continent devrait substantiellement augmenter pour atteindre 71% en 2020, contre 61% en 2019 et 48% en 2015. Le nombre de pays africains, en situation ou à haut risque de surendettement, a presque doublé en dix ans, de 11 en 2010 à 20 en 2020. Face à cette situation, la Banque estime qu’il est essentiel de s'attaquer à cette tendance et d'amener les pays sur la voie d'une dette plus soutenable.

Selon le directeur du Département de la gouvernance et de la gestion des finances publiques à la Banque africaine de développement, Abdoulaye Coulibaly, il est nécessaire « d’engager une discussion sur la manière de réduire la dépendance à l'égard de la dette, mais aussi sur la manière dont les politiques budgétaires et les politiques fiscales en particulier peuvent contribuer à éviter une situation de surendettement. »

Dr Nara Monkam, directrice de recherche du Forum sur l'administration fiscale africaine a estimé que pour améliorer les ressources fiscales, il faudrait entre autres solutions, améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration fiscale, rationnaliser les dépenses fiscales, informatiser l’administration fiscale, lutter efficacement contre l’évasion fiscale et les flux financiers illicites et faire face à la corruption et à la fraude. Les gouvernements pourraient aussi accroître l’assiette fiscale en relevant l’imposition dans certains secteurs : foncier, télécoms, banques, assurances, immobilier, secteur minier, l’économie bleue et surtout dans le nouveau secteur du numérique.

Philippe K. Tchodie, commissaire général de l'Office togolais des recettes et président du Conseil du Forum sur l’administration fiscale africaine, a indiqué que son pays travaillait sur une stratégie pour réduire sa dette publique, classée actuellement à « risque moyen à élevé », pour la ramener à « risque moyen à faible ». Le gouvernement togolais entend à cet égard : augmenter l’impôt sur le foncier et les automobiles, rationaliser les dépenses fiscales, renforcer la surveillance des grandes entreprises et prendre des mesures incitatives pour les investissements directs étrangers.

Le Togo est considéré comme un exemple en Afrique en matière de mobilisation des ressources internes. Avec le soutien de la Banque africaine de développement et d'autres partenaires du développement, le taux de mobilisation des recettes fiscales est passé de 15,7 % en 2005 à 19,5 % en 2019 ce qui a contribué à réduire le déficit budgétaire de 9,6 % du PIB en 2016 à 2,2 % en 2019.

Pays riche en ressources minières non pétrolières, la Namibie essaie d'équilibrer les impôts et la dette qui croît en raison de la fluctuation des prix des matières premières. Selon Penda Ithindi, conseiller technique économique principal du ministre namibien des Finances, il faut avoir une croissance économique durable et inclusive pour réduire la dette publique sur le long terme. « Pour que nous puissions réduire la dette sur le long terme, la croissance économique doit être renforcée, partagée et durable. La dette est un mal nécessaire, c’est utile tant qu’elle peut avoir un impact sur les dépenses sur les infrastructures et autres. »

Selon Alexandra Readhead, chef de file fiscalité et industries extractives à l’Institut international du développement durable, les prêts adossés aux ressources minières contribuent au surendettement de certains pays, d’où la nécessité de rendre transparents ces types d’accords et de réformer la taxation minière.  

Il ressort des discussions, que l'Afrique a un potentiel et une capacité d'imposition beaucoup plus larges, des marchés intérieurs relativement plus importants et de meilleures options d'emprunt sur les marchés extérieurs. Bien qu'encore faible, la gouvernance s'est également améliorée. L’idée est d’aider les gouvernements africains à découvrir leur potentiel et leur capacité à financer leurs propres besoins à travers des politiques adéquates de mobilisation des ressources nationales, renforcées par la promotion de l'engagement des citoyens pour une plus forte appropriation des politiques. Dans ce contexte, explorer les liens entre les politiques fiscales et la gestion de la dette dans l'Afrique post-Covid-19 comme moyen d'atteindre la viabilité de la dette devient très pertinent.

Leila Mokaddem, directrice générale du Bureau régional de la Banque africaine de développement en Afrique australe concluant le webinaire, a relevé l’impérieuse nécessité de mobiliser les ressources intérieures pour limiter une hausse de la dette à travers différents mécanismes comme la taxation des ressources naturelles et l’élargissement de l’assiette fiscale.

hn

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Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, entend plaider lors du sommet des dirigeants du G7 à Cornwall (11-13 juin), pour un plan de vaccination mondial contre la Covid-19.

Le message principal de M. Guterres à cette réunion du groupe des sept pays les plus industrialisés sera que “nous avons besoin d’un saut quantique dans notre capacité à relever les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, notamment la pandémie de COVID-19 et, bien sûr, le changement climatique”, a indiqué son porte-parole à New York.

Concernant la lutte contre la pandémie, le chef de l’ONU fera ainsi pression pour un plan de vaccination mondial “qui devrait nous conduire à doubler la production de vaccins et la distribution équitable du vaccin pour garantir que tout le monde, partout, y ait accès”, a-t-il précisé.

Le chef de l’ONU plaidera également pour “des engagements plus ambitieux et concrets de la part des membres du G7 sur le financement public de la lutte contre les changements climatiques”.

M. Guterres appellera ainsi les pays du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et Etats-Unis) de réaliser l’objectif de fournir 100 milliards de dollars par an en doublant leurs engagements globaux de financement public pour le climat pour la période 2021-2025 et de proposer de nouveaux engagements individuels de financement public plus ambitieux.

Il appellera également les dirigeants du G7 à augmenter la part du financement climat allouée à l’adaptation et à la résilience à au moins 50 % du financement climatique, étant donné l’aggravation de l’impact du changement climatique constaté dans les pays en développement.

Mohamed Compaoré

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La mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dépêchée à Bamako, a été “rassurée” mercredi des engagements du nouveau président de transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, au sujet d’un retour des civils au pouvoir début 2022, selon un membre de la délégation ouest-africaine.

“Sur les points clés, nous avons été rassurés par le président de la transition et le Premier ministre”, en particulier la tenue en février 2022 d’élections censées ramener les civils à la tête du pays, a déclaré à la presse le président de la commission de la CEDEAO, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou.

La délégation de la CEDEAO a également été rassurée de la part du président et du Premier ministre de transition, qu’ils ne vont pas se présenter à l’élection présidentielle, comme exigé par la CEDEAO lors de son sommet extraordinaire du 30 mai sur le Mali, a-t-il ajouté.

Quant à la levée de la suspension du Mali par la CEDEAO, “il s’agira de voir rapidement comment on revient dans l’ordre constitutionnel normal, et à partir de là les chefs d’Etat évalueront la situation”, a conclu le président de la commission de la CEDEAO.

 Mohamed Compaoré
 

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Organisé par InformaTech et co-animé par Huawei, le webinaire sur les TIC vertes a été un succès. Le thème de ce webinaire en ligne était "Construire une Afrique verte, pour Combler le Fossé Énergétique". Des experts du monde entier ont partagé leurs expériences et exploré comment utiliser les innovations technologiques pour aider les grandes économies mondiales à atteindre efficacement la neutralité carbone.

La neutralité carbone est un sujet très important pour notre planète aujourd'hui, et elle représente un objectif commun pour toute l'humanité. 28 pays dans le monde se sont officiellement engagés à atteindre des objectifs de neutralité carbone.

De grands défis subsistent pour réaliser cet objectif. Premièrement, l'énergie fossile représente plus de 70 % de la production d'électricité. Nous devons augmenter la proportion d'énergie propre, comme l'énergie solaire, afin de réduire les émissions de carbone dans la production d'électricité. Deuxièmement, avec le développement rapide d’un monde connecté, l'énergie consommée par les centres et sites de données mondiaux atteindra 1600 milliards de kilowattheures d'ici 2025. La technologie profite à l'humanité, mais au prix d'une consommation massive d'énergie. Trouver des moyens de construire un monde connecté plus vert est une mission importante pour nous. Par ailleurs, 800 millions de personnes dans le monde sont toujours privées d'électricité, et le manque d'énergie les empêche de profiter des avantages du monde numérique.

Au cœur de la neutralité carbone, il y a trois voies importantes à suivre : l'énergie à faible teneur en carbone, l'électrification et la gestion intelligente de l'énergie”, a déclaré James LI, membre du conseil de surveillance de Huawei, et Président du département Global Marketing, Sales and Service pour Huawei Digital Power. Il a souligné que “plus précisément, nous devons augmenter la production d'énergie verte, améliorer l'efficacité énergétique de toutes les industries, élaborer des politiques de soutien et réduire les OPEX en réduisant les émissions. Nous aimerions proposer un réseau cible d'énergie numérique pour aider à ouvrir la voie à une Afrique verte et à faible émission de carbone. L'essence de l'énergie numérique consiste à intégrer le cloud, l'IA et la technologie des bits à la technologie de production d'électricité, thermique et de stockage d'énergie. Nous sommes prêts et désireux d'apporter notre plein soutien à la construction d'une Afrique verte et à la réduction de la fracture énergétique”.

Les grands opérateurs du monde entier prennent des mesures importantes en faveur de la neutralité carbone. Par exemple, Orange s'est engagé à utiliser 50% d'énergies renouvelables d'ici 2025 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2040.

Nat-Sy Missamou, Senior Vice President d’Orange Energy a souligné que “le numérique est un outil puissant pour améliorer l'inclusion dans une société. Nous voulons utiliser la technologie numérique pour réduire les inégalités d'accès à l'énergie et avoir un impact sur la vie quotidienne de la population. Comment les opérateurs télécoms peuvent-ils devenir des partenaires stratégiques des producteurs d'énergie pour réduire les obstacles à l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne ? Orange pense qu'il est très important d'investir dans des solutions numériques pour réduire les inégalités sur le terrain. L'accès à l'énergie est un défi majeur qui peut accélérer le développement économique de toute une région. Il est important de rassembler les efforts de toutes les parties prenantes pour atteindre cet objectif. Les opérateurs télécoms peuvent jouer un rôle essentiel, en tant que partenaires des producteurs d'énergie. La transformation numérique et l'utilisation d'une plus grande quantité d'énergie verte ne contribuent pas uniquement à l'économie de l'Afrique, mais apportent également d'excellents avantages environnementaux et une amélioration du cadre de vie des Africains”.

Les technologies innovantes accélèrent le développement du monde numérique, apportent de nouvelles idées, de nouveaux modèles et de nouvelles pratiques à toutes les industries, et changent également la façon dont les gens vivent. Les solutions d'énergie numérique innovantes de Huawei créeront des valeurs non seulement à visée commerciale, mais aussi en faveur du développement durable. Huawei s'engage à construire une Afrique verte et à combler le fossé énergétique. Grâce à des sites sans carbone, des centres de données sans carbone, des solutions photovoltaïques intelligentes, nous construirons ensemble une Afrique verte, connectée et intelligente.

hn

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La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU sera observée le jeudi 27 mai 2021 au siège de l’Organisation, à New York. Le Secrétaire général, AntónioGuterres, déposera une gerbe en l’honneur des plus de 4 000 Casques bleus tombés sous le drapeau de l’ONU depuis la première mission de paix en 1948.  Il prsidera également une cérémonie de remise de la Médaille Dag Hammarskjöld décernée à titre posthume aux 129 militaires, policiers et personnels civils qui ont perdu la vie en 2020 et au début de cette année.

Les militaires de Côte d’Ivoire qui seront honorés à titre posthume sont : le Sergent Ouattara Kouassi, C/C Moustapha Bamba, S/C Jean Bernard Guieguy, l’Adjudant Adama Bakayoko et l’Adjudant Yacouba Doumbia qui servaient au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

La Côte d’Ivoire est le 24e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de paix de l’ONU. Plus de 900 soldats et policiers ivoiriens sont actuellement déployés dans les missions de l’ONU en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Mali et au Sahara occidental.

Le Secrétaire général remettra par ailleurs le prix du « Militaire de l’année pour la défense de l’égalité des genres » à la Commandante Steplyne Buyaki Nyaboga, une officière de l’armée kenyane qui a servi au sein de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD). Créé en 2016, le « Prix du Militaire de l’année pour la défense de l’égalité des genres » décerné par les Nations Unies reconnaît le dévouement et les efforts d'un soldat de la paix dans la promotion des principes de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité.

Dans un message à l’occasion de la Journée, le Secrétaire général a déclaré à propos des soldats de la paix tombés au combat: «Leur service et leurs contributions ne seront jamais oubliés ». Il a ajouté: «J’exprime ma profonde gratitude aux 85 000 personnels civils, policiers et militaires actuellement déployés dans certaines zones de conflit les plus difficiles du monde pour protéger les personnes vulnérables et aider à construire la paix. Malgré les restrictions imposées par la pandémie, ainsi que le risque d'infection, ces hommes et femmes ont poursuivi leur mission tout en soutenant également les autorités locales dans la lutte contre le COVID-19. J'offre mes sincères condoléances aux familles des soldats de la paix qui ont été victimes de cette terrible maladie ».

Le thème de la célébration de cette année est «Le chemin vers une paix durable: tirer parti du pouvoir des jeunes pour la paix et la sécurité». Des dizaines de milliers de jeunes soldats de la paix déployés à travers le monde jouent un rôle clé en aidant les missions des Nations Unies à mettre en œuvre les activités qui leur sont confiées, avec la participation active des jeunes des communautés d'accueil.

Dans toutes nos missions, les soldats de la paix collaborent avec les jeunes pour réduire la violence et maintenir la paix, notamment par le biais de programmes de DDR (Désarmement, démobilisation et réintégration) et de réduction de la violence communautaire.

                                                          

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré : « Nous saluons le dévouement et le courage de nos soldats de la paix, qui servent et agissent admirablement dans des environnements difficiles, aggravés par la pandémie en cours. Je rends également hommage à nos jeunes soldats de la paix qui apportent énergie et innovation et servent de modèles aux populations de jeunes qui travaillent sans relâche pour assurer une représentation et une participation significatives aux processus politiques.

Il a ajouté : « Nos soldats de la paix méritent notre plein soutien et nous devons continuer à travailler ensemble pour faire tout ce que nous pouvons pour améliorer leur sûreté et leur sécurité et leur donner les outils nécessaires pour réussir».

 

La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies a été établie par l'Assemblée générale en 2002 pour rendre hommage à tous les hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix de l'ONU et pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la cause de la paix. L’Assemblée générale a proclamé le 29 mai Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies, car c’est à cette date, en 1948, que la première mission onusienne de maintien de la paix - l’ONUST- a commencé ses opérations en Palestine.

Depuis lors, plus d'un million de femmes et d'hommes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix des Nations Unies, affectant directement des millions de personnes et sauvant d'innombrables vies. Aujourd'hui, le maintien de la paix de l'ONU déploie plus de 89 000 militaires, policiers et civils dans 12 opérations.

mohamed Compaoré

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