Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Banque européenne d’Investissement (www.EIB.org) a publié aujourd’hui sa vision de la collaboration avec l’Afrique, ainsi qu’un ensemble de propositions d’experts sur l’avenir du développement. 

Les deux nouvelles publications ont été officiellement lancées par le président de la BEI, M. Werner Hoyer, et son vice-président, M. Thomas Östros, plus tôt dans la journée, en entame des Journées européennes du Développement.

La première publication a pour sujet le « Partenariat avec l’Afrique » : la manière dont la BEI exécute les politiques de l’UE en Afrique et nos projets d’avenir pour le développement et les partenariats à travers tout le continent présente les plans de la Banque pour aboutir à un plus grand impact de ses projets en Afrique. 

La deuxième a pour sujet « Solutions globales, partenariats internationaux » : le rapport de développement de la Banque européenne d’investissement pour l’année 2021 a été constitué autour de textes et d’analyses de spécialistes qui offrent de nouvelles perspectives pour répondre aux défis de développement auxquels fait face le monde aujourd’hui. C’est la première fois que la plus grande instance financière multilatérale du monde publie une vision de ses accords avec l’Afrique ou encore un rapport détaillé sur son enveloppe annuelle de prêts pour le développement qui atteint 10 milliards d’euros.

La Banque européenne d’investissement est l’un des plus grands pourvoyeurs de financement de la lutte contre les changements climatiques dans le monde et s’est engagée à fournir mille milliards d’euros en investissement pour le climat et l’environnement au cours de la prochaine décennie. La Banque travaille également avec des partenaires africains des domaines de l’innovation, des petites et moyennes entreprises et des infrastructures. L’année dernière, la BEI a accordé 5 milliards d’euros en emprunts pour l’Afrique.

La BEI est la seule institution financière multilatérale appartenant exclusivement à l’UE et collabore étroitement avec d’autres institutions européennes afin de soutenir l’action de l’UE dans plus de 140 pays autour du globe. La banque est un élément clé des outils à la disposition de l’UE. Elle a, à ce titre, aidé, pendant des décennies, à renforcer le partenariat entre l’Europe et l’Afrique. Elle vise à maximiser l’impact de chaque investissement, combinant ses efforts à ceux de ses partenaires africains afin de faire face, ensemble, aux défis importants d’aujourd’hui, et saisir les opportunités qu’offre la transformation économique du continent.

« Partenariat avec l’Afrique », décrit les performances précédentes de la BEI en Afrique et démontre de la ferme conviction de la Banque qu’elle peut encore mieux faire dans les années à venir. Il s’agit d’un témoignage du solide partenariat entre la Commission européenne et la BEI, ainsi qu’avec les diverses institutions financières européennes et internationales de développement et d’autres parties prenantes, parmi lesquelles le Programme de Développement des Nations unies, afin d’avoir un impact réel et profond sur le terrain. Si vous voulez comprendre ce que signifie et signifiera cet impact dans la vie des Africains, lisez « Partenariat avec l’Afrique ». 

Le premier rapport détaillé de l’œuvre de la BEI en dehors des frontières de l’Union européenne, « Solutions globales, partenariats internationaux ». Le rapport de développement de la Banque européenne d’investissement pour l’année 2021 permet de mieux comprendre les initiatives de la BEI dans toutes les régions du monde qui portent une priorité pour l’Union européenne, ainsi que des données et des éclaircissements sur leur impact, et une idée sur leur contribution à une architecture européenne renforcée pour le développement à travers une série de textes et d’analyses de spécialistes.

Le changement climatique et la pandémie du Covid-19 nous rappellent que les solutions doivent être globales. De l’arrêt des cours à l’impact sur les entreprises, l’emploi et les flux de financement en faveur du développement, le rapport de développement de la BEI insiste sur l’importance du soutien au financement du développement que fourni l’Union européenne, aujourd’hui, à la lumière de la pandémie, plus que jamais.

Les spécialistes ayant contribué à ce rapport abordent des questions clés en matière de politique de développement, notamment :

  • Comment calculer les risques liés aux changements climatiques ?
  • Comment lutter contre le changement climatique grâce à l’égalité entre les sexes ?
  • Comment réhabiliter les forêts détruites pour produire du chocolat ?
  • Comment faire face à la crise de l’eau dans les pays en développement ?
  • Comment l’équité peut-elle financer des modèles économiques innovants en Afrique ?

Mohamed Compaoré

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick  Achi, a salué le 11 juin 2021 à Abidjan, le démarrage de la mise en œuvre de Vision de la Stratégie Côte d'Ivoire 2030 et du Programme Côte d'Ivoire Solidaire 2021-2025.

C'était au cours d'une mission d'études de la Malaisie, à mi-chemin de l'élaboration de plans stratégiques de transformation sectorielle conduite par la Cabinet du Premier Ministre.

" Au moment où démarre la phase de mise en œuvre de la Vision 2030, il a semblé opportun que l'équipe vienne sur place, au contact du terrain, pour voir la marge de progression et le potentiel que nous avons. Il s'agit surtout de nous instruire sur ce qui a été fait dans ce pays pour parvenir à ce niveau de développement, afin que, tirant les leçons de leurs expériences, nous puissions réussir rapidement à faire ce qu'ils ont fait. C'est ce qui justifie cette mission.", a dit Patrick Achi.

Pour le Chef du gouvernement, il s'agit là d'un véritable transfert de technologie et de savoir faire qui, espère-t-il, se poursuivra au cours des années à venir.

La délégation d'experts malaisiens, conduite par le chef de mission, Dr Shahridan Faiez, est mandatée pour effectuer des études approfondies de certains secteurs stratégiques que sont : l’aquaculture, le palmier à huile, l’hévéa, l’horticulture, notamment les filières mangue, ananas et légumes et l’économie numérique.

Pour la première étape de sa mission, la délégation a échangé avec des acteurs clés sur le terrain. La mission a ainsi visité les villes de San Pedro, Man, Taï, Yamoussoukro, Bouaké, Tiébissou, Korhogo, Aboisso et Bouna. Tout comme elle a visité les marchés d'Abidjan. La seconde étape sera consacrée à la rédaction de plans d'actions.

Démarrée le 31 mai 2021, la mission s'achève le 30 juin.

mc

 

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Au total 8,4 milliards FCFA ont été mobilisés en complément, par des institutions financières de la place, pour la réalisation des travaux de construction et d’aménagement de deux nouveaux postes de contrôle juxtaposés (PCJ) en Afrique de l’Ouest.

Selon un communiqué dont copie a été transmise à l’AIP, lundi 14 juin 2021, les travaux de construction de ces deux PCJ qui ont débuté en 2020 et financés sur fonds propres, à hauteur de quatre milliards de FCFA, soit 30% du coût global du projet par l’entreprise Scanning Systems, bénéficient depuis mars 2021 d’un financement complémentaire en vue de booster la réalisation du projet.

La mise en service de ces deux PCJ est prévue dans le courant de l’année 2022, indique le communiqué.

La construction des PCJ est une initiative des commissions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

L’objectif de la mise en œuvre des postes de contrôle juxtaposés par la Communauté est d’assurer une meilleure facilitation du commerce grâce à la combinaison des activités de dédouanement au même endroit en vue de réaliser des économies d’échelle, de simplifier les procédures douanières, d’accroître la coopération et la coordination des contrôles, d’encourager le partage de données et de renseignements, ainsi que de renforcer la lutte contre les fraudes.

Cela entraîne également une efficacité accrue des contrôles transfrontaliers grâce à un meilleur partage de données, d’opérations conjointes et d’initiatives de gestion des risques.

Pour le Groupe Scanning Systems, entreprise africaine pionnière dans la construction et l’exploitation de Postes de Contrôle Juxtaposés (PCJ), “ce financement” complémentaire “démontre de la confiance des partenaires financiers” au projet mais également “de l’expertise de l’entreprise dans la réalisation et la gestion des PCJ”.

L’entreprise est partenaire de la Commission de l’UEMOA pour la mise en œuvre de Postes de Contrôle Juxtaposés aux frontières communes des États membres de l’Union.

Impulsés par l’UEMOA et la CEDEAO dans le cadre de la mise en œuvre d’un Programme Régional de Facilitation des Transports et du Transit Routiers Inter-états au sein de l’Afrique de l’Ouest, les Postes de Contrôle Juxtaposés participent à l’amélioration des échanges régionaux.

(AIP)

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Au moins trois soldats ivoiriens ont été tués, ainsi que quatre autre blessés, dans la soirée du samedi 12 juin 2021 à  Zèpe, village situé à 25 km à l’ouest de Téhini dans la région du Bounkani (Nord-Est), annonce l’AIP.

Cet incident est survenue aux environs de 19 heures 30, alors qu’une patrouille militaire, qui regagnait sa base à Téhini a été surpris par l’explosion d’un engin explosif. La détonation de cet explosif a même été entendue jusqu’à Téhini, où les habitants ont aussitôt déserté les rues.

De source préfectorale, en plus des trois soldats ivoiriens qui ont trouvé la mort lors de cet incident, au moins quatre autres militaires blessés ont été évacués à l’hôpital de Téhini.

Ces faits interviennent cinq jours après une attaque contre l’armée ivoirienne par des inconnus, le 7 juin dans le village de Tougbô, dans la même région. Une attaque qui avait fait un soldat tué.

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Les militaires conservent plusieurs ministères clés dans ce nouveau gouvernement de transition, dévoilé ce vendredi 11 juin, par le Secrétaire général de la présidence par intérim, Badra Aliou Coulibaly.

Dans cette nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, les militaires héritent des ministères de la Défense, de la Sécurité, de l'Administration territoriale et de la Réconciliation. 

L’un des meneurs du coup d’État d’août 2020, Sadio Camara, retrouve le portefeuille de la Défense. Son éviction du gouvernement fin mai par l’ex-président de la transition, Bah Ndaw, est considérée comme l’un des éléments ayant déclenché le second putsch du colonel Assimi Goïta. 

Le ministre Abdoulaye Diop, qui faisait partie du gouvernement sous le président Ibrahim Boubacar Keïta, retrouve son poste aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale. Le procureur anticorruption, Mahamadou Kassogué va, lui, diriger le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme.

La nouvelle équipe gouvernementale compte 25 ministres et trois ministres délégués.

La liste :

1. Ministre de la Défense et des anciens Combattants :

Colonel Sadio CAMARA

2. Ministre-de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des-Sceaux : Monsieur Mahamadou KASSOGUE

3. Ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions : Monsieur Ibrahim Ikassa MAÏGA

4. Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : Lieutenant-colonel Abdoulaye MAÏGA

5. Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : Colonel-major Daoud Aly MOHAMMEDINE

6. Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale : Colonel-major Ismaël WAGUÉ

7. Ministre des Transports et des Infrastructures : Madame DEMBELE Madina SISSOKO

8. Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale : Monsieur Abdoulaye DIOP

9. Ministre de l’Economie et des Finances : Monsieur Alousséni SANOU

10. Ministre de l’Education nationale : Madame SIDIBE Dedeou OUSMANE

11 . Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Monsieur Amadou KEITA

12. Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Lamine Seydou TRAORE

13. Ministre de la Santé et du Développement social : Madame Diéminatou SANGARE

14. Ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social : Madame DIAWARA Aoua Paule DIALLO

15. Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne : Monsieur Mossa AG ATTAHER

16. Ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine : Monsieur Alhamdou AG ILYENE

17. Ministre du Développement rural : Monsieur Modibo KEITA

18. Ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : Monsieur Bakary DOUMBIA

19. Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille : Madame WADIDIE Founè COULIBALY

20. Ministre de l’Industrie et du Commerce : Monsieur Mahmoud OULD MOHAMED

21. Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population : Monsieur Bréhima KAMENA

22. Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable : Monsieur Modibo KONE

23. Ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration : Monsieur Harouna Mamadou TOUREH

24. Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme : Monsieur Andogoly GUINDO

25. Ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes : Monsieur Mamadou KONE

I. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politique et institutionnelles : Madame Fatoumata Sékou DICKO

II. Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés : Monsieur Oumarou DIARRA

III. Ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche : Monsieur Youba BA

fm

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Le directeur général du Conseil Hévéa – Palmier à huile, Edmond Coulibaly, estime que le 1er Sommet mondial virtuel sur le caoutchouc, qui s’est ouvert à partir d’Abidjan, du 8 au 11 juin 2021, a fait ressortir des enseignements qui vont  permettre d’attirer des investisseurs pour diversifier la production ivoirienne.

S’exprimant vendredi, en marge de la clôture du Sommet, le directeur général de l’organe de régulation de la filière hévéa a expliqué qu’il a été riche en termes d’échanges.

Un élément qui avait été abordé par le Premier ministre Patrick Achi à l’ouverture des travaux, était de dire que tant qu’on restera dans notre position de producteur de matière première ou de première transformation, on passe à côté de l’essentiel de la valeur ajoutée, a-t-il observé. Là-dessus, des expériences sur la transformation de l’hévéa en gants et en pneumatique ont été partagées. “Naturellement, ça nous permettra de voir comment améliorer l’environnement des investissements pour attirer des investisseurs pour la diversification de notre production”, a-t-il précisé.

“La question par exemple de l’indexation du prix sur le marché international a été débattue. Comme d’autres matières premières, nos prix sont décidés par des marchés qui sont à l’étranger. Mais les règles que ces marchés appliquent ne tiennent pas compte nécessairement de la structure des coûts en intérieur, chez nous, ne tiennent pas compte non plus de besoins de durabilité de ces filières, ne tiennent pas compte du niveau de vie économique de nos populations”, a poursuivi Edmond Coulibaly.

Pour lui donc, il y a un discours à faire porter au monde et ce Sommet en a été l’occasion. Il s’agit d’expliquer au monde que “c’est vrai, il y a un marché, une économie mais c’est des hommes qui sont derrière cette économie, c’est de petits planteurs qui sont derrière cette économie, c’est des industriels locaux qui sont derrière cette économie et donc, on ne peut pas se contenter juste de subir. A un moment, il faut donc négocier, renégocier les règles et faire en sorte que notre pays puisse tirer le maximum”.

C’est pourquoi, le DG du Conseil Hévéa – Palmier à huile a exprimé sa grande satisfaction du fait que la Côte d’Ivoire ait été choisie pour abriter ce Sommet mondial. “Les échanges qui ont eu lieu durant ces quatre jours nous ont enrichis. Pour nous, le point de satisfaction principal qu’il faut retenir, c’est que la question du prix au planteur, la question de la rémunération des efforts des uns et des autres a été abordée. (…) A l’ouverture, déjà, c’était une piste qui avait été tracée. Et donc, pour nous régulateur, l’une de nos missions, c’est de veiller justement à l’amélioration des revenus des planteurs”, a indiqué M. Coulibaly.

Il a souligné que cet enseignement va permettre à son organe d’améliorer son approche du sujet et de faire en sorte que cette industrie qu’on veut inclusive et durable le soit, car “il n’y a pas de durabilité si les planteurs, les opérateurs de la filière ne peuvent pas vivre décemment de cette activité”.

Présidé par le chef du gouvernement ivoirien, le 1er Sommet mondial virtuel sur le caoutchouc a porté sur le thème “Affronter l’avenir: inclusivité, durabilité et croissance pour la nouvelle normalité”. Initié par le Groupe international d’étude sur le caoutchouc (IRSG), il a regroupé toute la chaîne de valeur mondiale du caoutchouc naturel et du caoutchouc synthétique.

(AIP)

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La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement additionnel de 100 millions de dollars pour aider le Maroc à mieux faire face aux répercussions des catastrophes naturelles. Le financement servira à renforcer un programme existant de 200 millions de dollars et axé sur la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophe, en améliorant les capacités des institutions marocaines en matière de gestion des risques de catastrophe et en investissant dans la réduction des risques.

« En protégeant sa population et son économie contre les aléas naturels, le Maroc pourrait économiser plus de 800 millions de dollars par an, indique Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le MaghrebCompte tenu de sa vulnérabilité aux menaces climatiques, il est essentiel que le Maroc investisse dans l’amélioration de sa résilience face aux risques de catastrophe naturelle. Ce financement permettra de poursuivre le programme de gestion des risques de catastrophe, qui est axé sur les résultats, avec l’objectif de protéger les populations les plus vulnérables du pays. »

Au cours de la dernière décennie, le Maroc a amélioré son cadre institutionnel, politique et d’investissement pour mieux gérer les risques de catastrophe. Afin d’améliorer également sa résilience financière, le pays a créé un fonds de solidarité visant à atténuer l’impact financier des catastrophes naturelles sur les ménages et les entreprises et à concevoir une palette d’instruments pour réduire sa vulnérabilité financière aux risques.

« L’objectif de cette nouvelle opération est de renforcer l’impact des investissements dans la réduction des risques, ainsi que le suivi et l’évaluation de ces investissements, explique Philipp Petermann, spécialiste de la gestion des risques de catastrophe et chef d’équipe du projet. Le programme accélérera les résultats sur le terrain en s’appuyant sur les réformes déjà mises en œuvre par le Royaume avec l’appui de la Banque mondiale. Il s’attachera également à promouvoir une gestion des risques de catastrophe qui tient compte des enjeux en matière de genre et d’égalité hommes-femmes. »

Le programme initial a déjà contribué à renforcer la résilience du pays aux catastrophes naturelles. Il a notamment permis de transformer un fonds d’intervention d’urgence en cas de catastrophe en un fonds national de résilience qui cofinance actuellement plus de 150 investissements stratégiques visant à réduire les risques climatiques, allant des infrastructures de protection contre les inondations aux systèmes d'alerte précoce, en passant par la cartographie des risques et le renforcement des capacités. Le programme initial a également soutenu une stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, autre pas en avant dans le renforcement du cadre institutionnel marocain régissant la gestion des risques de catastrophe.

Au cours des dernières années, la Banque mondiale a renforcé son appui au Maroc en matière de gestion des risques de catastrophe, notamment sous la forme d’une aide financière et de conseils techniques spécialisés. Une ligne de crédit conditionnelle en cas de catastrophe, approuvée en 2019, a été intégralement décaissée en avril 2020 pour aider le gouvernement marocain à faire face à la crise de la COVID-19.

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La démission de Firmin Ngrebada, sur fond de rivalité franco-russe, intervient six mois après la réélection du président Faustin Archange Touadéra.

Éminence grise du régime et ancien directeur de cabinet de l'actuel président centrafricain, Firmin Ngrebada pourrait toutefois être reconduit dans ses fonctions selon des sources à la Présidence de la République. Sa nomination à la Primature, il y a deux ans, est le fruit des accords de paix signés à Khartoum, au Soudan, en février 2019.

M. Ngrebada, qui fut directeur de campagne de Faustin Archange Touadéra à l'élection présidentielle de 2016, a été maintenu à la Primature après la réélection du président sortant en décembre dernier. Touadéra a été déclaré vainqueur du scrutin avec 53,16 % des suffrages. Mais selon l’opposition, ce vote, auquel moins d’un électeur sur trois a pu participer, est émaillé de « fraudes ».

Dans sa gouvernance, le chef de l'Etat centrafricain fait notamment face à la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC). Des groupes armés qui voulaient renverser son régime. Depuis 2013, la Centrafrique est instable. Elle avait basculé dans une guerre civile née de l'antagonisme entre deux milices : la Seleka à majorité musulmane et les anti-balaka pour lesquels luttent chrétiens et animistes. Catherine Samba-Panza, en tant que présidente de la transition, a essayé de janvier 2014 à mars 2016 de tourner cette page sombre de l'histoire de la République centrafricaine. Cinq ans après, le processus est inachevé.

 Lutte d’influence

Pour résister aux assauts des groupes armés, Faustin Archange Touadéra bénéficie du soutien de 12.000 Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Aidé aussi par des militaires rwandais et des paramilitaires russes, le président a pu inverser le rapport de force sur le terrain. La Russie concurrence la France, l'ancienne puissance coloniale. L'énorme richesse du sous-sol centrafricain en cuivre, diamant, or, minerai de fer, manganèse, uranium... aiguise les appétits. 

Le Kremlin a d'ailleurs multiplié ses investissements dans le secteur minier et dans la coopération militaire. De son côté, Paris a gelé son aide budgétaire et suspendu sa coopération militaire avec la Centrafrique jugée « complice » d'une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.

Une semaine seulement avant sa démission, le Premier ministre Firmin Ngrebada s'est rendu à Saint-Pétersbourg, en Russie, pour capter davantage d'investissements dans son pays. En Centrafrique, tout est urgence. Le Programme alimentaire mondial (Pam) y a recensé 630.000 personnes vivant dans une extrême pauvreté qui nécessite une aide d’urgence. Faute de quoi, elles vont « retirer leurs enfants de l’école ou recourir à la mendicité ».

APA

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Le ministre français de l’Europe et des Affaires Etrangères de la République française, Jean-Yves le Drian a réitéré, jeudi 20 juin 2021, au terme d’un entretien accordé par le Président de la République, Alassane Ouattara, l’engagement de son pays à soutenir ” les multiples grands chantiers de coopération franco ivoirienne”.

Lors de ces échanges entre les deux personnalités au Palais présidentiel d’Abidjan Plateau, sur le renforcement des relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et la France, l’inauguration de l’Académie Internationale de Lutte contre le Terrorisme de Jacqueville a constitué un point majeur.

Pour le ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, cette cérémonie d’inauguration de cet édifice, qui a eu lieu à Jacqueville est ” un évènement particulier,  un grand moment sur un dossier porté ensemble, un aboutissement exceptionnel, un outil majeur”.

”  J’ai eu l’occasion de dire au président Ouattara que la France sera au rendez vous pour poursuivre  l’internationalisation de cette académie, afin d’avoir une culture commune de l’action  contre le terrorisme”, a affirmé le ministre Jean Yves Le Drian, en présence du président ivoirien.

La visite du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères de la République française, Jean-Yves le Drian présent à Abidjan s’inscrit dans le cadre de l’inauguration de l’Académie Internationale de Lutte contre le Terrorisme de Jacqueville.

Le Premier ministre Achi Patrick, la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, et le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Vagondo Diomandé ont pris part à cette cérémonie de haute portée sécuritaire.

Pour le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Birahima Ouattara, cette structure va permettre de mettre en œuvre  trois piliers à savoir l’entrainement pour les unités spécialisées, la formation des cadres, acteurs de la lutte anti-terroriste issus des ministères de la Justice, de la Défense et de l’Intérieur, et la recherche stratégique sur l’étude de la menace terroriste.

(AIP)

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