Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Une source du parquet de Nouakchott Ouest a annoncé mardi le démantèlement d’un réseau actif de passeurs et de falsificateurs de papiers, rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI), précisant que ce réseau qui est composé de trois étrangers assistés de citoyens mauritaniens, se servait de la Mauritanie comme transit des passagers qu’ils faisaient venir des pays du sud du Sahara pour les envoyer en Europe par la mer, munis de faux papiers établis contre d’importantes sommes d’argent.

Dans une déclaration à l’AMI, le procureur de la République de Nouakchott Ouest, M. Ahmed Abdellahi Moustapha a indiqué que le 8 juin passé, des éléments de la brigade centrale de gendarmerie qui ont effectué un contrôle de routine des voitures et des passagers sur l’axe Nouakchott-Rosso, ont trouvé que l’un des passagers détenait un faux papier de demande d’asile du bureau du haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Le procureur de la République a précisé que l’intéressé a déclaré aux éléments de la gendarmerie que la demande lui a été envoyée par un étranger résidant à Nouakchott et remise par un mauritanien qui voyageait avec lui dans le même bus, soulignant que l’enquête a débuté par ces deux personnes arrêtées.

M. Ahmed Abdellahi Moustapha a ajouté que l’enquête a permis de découvrir que les faux papiers étaient imprimés dans une papeterie et un cyber café appartenant à des mauritaniens, précisant que la cellule de lutte cybernétique de la gendarmerie nationale a récupéré tous les dossiers que le propriétaire de la papeterie voulait écraser de son ordinateur.

Le procureur de la République, qui a assuré que tout le matériel informatique utilisé pour l’impression des faux papiers a été saisi, a également affirmé que la perquisition des domiciles des suspects dans les quartiers BMD et Bagdad à Nouakchott a permis de découvrir que 23 étrangers remis à la direction régionale de la surveillance du territoire pour être conduits à la frontière, sont rentrées en Mauritanie par de faux papiers et attendaient leur départ pour l’Europe.

Il enfin assuré que les membres du réseau font l’objet d’interrogatoires à la gendarmerie nationale avant leur transfert au parquet.

(AIP)

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Un proche conseiller de Vladimir Poutine a estimé que les relations entre Moscou et Washington étaient actuellement au point mort et que la rencontre entre les présidents russe et américain en Suisse pouvait aider à y remédier.

“Les relations russo-américaines sont actuellement dans l’impasse, la situation est proche d’être critique. Il faut faire quelque chose”, a affirmé Iouri Ouchakov, lors d’un briefing à la presse sous embargo jusqu’à mardi matin.

Vladimir Poutine et Joe Biden doivent se rencontrer mercredi dans une villa à Genève pour évoquer la pile de contentieux entre les deux rivaux géopolitiques, des accusations d’attaques informatiques et de violations des droits humains, en passant par les tensions militaires.

“Je vois cette rencontre avec un optimisme pratique mais faible. C’est une première rencontre dans des conditions difficiles”, a commenté M. Ouchakov, conseiller pour les affaires étrangères du président russe.
Il a toutefois envisagé que les ambassadeurs russe et américain, rappelés dans leurs pays respectifs cette année sur fond de tensions et de sanctions, puissent regagner leurs postes respectifs si le sommet est réussi.

“Ce serait une grande réussite si les ambassadeurs retournaient au travail”, a souligné M. Ouchakov.
Le diplomate a précisé que les deux dirigeants aborderaient, selon le programme, les questions liées à la stabilité stratégique, à la sécurité informationnelle, à la guerre contre la cybercriminalité, au climat, à l’Arctique et aux multiples conflits régionaux (Syrie, Libye, Iran, Afghanistan, Ukraine, Corée du Nord).

Selon M. Ouchakov, à l’issue des négociations, chaque dirigeant donnera une conférence de presse séparée. M. Poutine doit ensuite s’entretenir avec le président suisse Guy Parmelin.

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Au moins 15 personnes ont été tuées mardi matin dans un attentat-suicide contre un centre d’entraînement de l’armée de la capitale somalienne Mogadiscio, a annoncé un officier présent sur place.
Un kamikaze, “déguisé en soldat”, s’est fait exploser devant des recrues “qui faisaient la queue devant le camp” militaire General Dhegobadan, dans l’est de la ville, a déclaré Mohamed Adan, affirmant avoir “compté une quinzaine de nouvelles recrues qui ont été tuées dans l’explosion”.
“Le nombre de morts peut être plus élevé”, a-t-il ajouté.

“Le kamikaze a visé les nouvelles recrues qui faisaient la queue (…), c’était horrible”, a confirmé un autre officier, le colonel Ahmed Ismail.
Ce bilan provisoire est un des plus lourds enregistrés depuis un an et demi dans la capitale somalienne, régulièrement secouée par des attaques des islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, qui ont juré la perte du gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale.

Ces attaques, menées par des kamikazes ou à la voiture piégée, visent souvent des cibles sécuritaires (checkpoints et bases de l’armée et de la police).
Le 28 décembre 2019, une attaque à la voiture piégée contre un poste de contrôle dans un quartier animé de Mogadiscio avait fait au moins 81 morts, selon un bilan officiel. Cet attentat n’avait pas été revendiqué par les shebab.

Le 17 août 2020, une attaque d’envergure revendiquée par les shebab sur un hôtel de Mogadiscio fréquenté par des responsables gouvernementaux, avait fait onze morts, selon un bilan officiel.

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La Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA)* pour aider le Bénin à améliorer l'accès aux services d'électricité pour les ménages, les entreprises et les services publics de base.

Le projet de mise à l'échelle de l'accès à l'électricité au Bénin permettra de mener des travaux de densification et d’extension pour renforcer l’accès aux services d’électricité du réseau aux ménages, aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’à certains services publics de base. Environ 2 000 km de lignes moyenne tension et 4 000 km de lignes basse tension seront construites ou réhabilitées dans 1 100 localités et 80 000 kVa de transformateurs installés. Plus 20 000 éclairages publics seront également installés dans les zones ciblées. Le projet impactera plus de 150 000 ménages (dont 25 % dirigés par des femmes), 1 000 petites et moyennes entreprises (dont 20 % dirigées par des femmes) et 500 services publics de base seront raccordés au réseau.

« Les gains économiques s’accroissent lorsque l’électricité augmente en disponibilité. Cette opération offrira des avantages sociaux aux ménages et des opportunités commerciales aux micro, petites et moyennes entreprises qui ont besoin de l’énergie disponible et à moindre coût pour se développer », souligne Atou Seck, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin. « Le manque d'électricité empêche l'adoption de technologies modernes et diminue la qualité de la prestation de services tels que les soins de santé, l'éducation et d'autres services publics. L’électrification des écoles et des cliniques va permettre à coup sûr d’améliorer les indicateurs du pays en matière d’éducation et de santé ».

Le projet soutiendra la mise en œuvre des réformes clés de la stratégie d'électrification du Bénin, en complément au Projet d’Amélioration des Services Energétiques de 60 millions de dollars en cours. Il financera aussi l'assistance technique et les activités de renforcement des capacités dans le secteur de l’énergie électrique.

Cette opération s’aligne sur les résultats de l’étude sur la planification indicative géospatiale de l'électrification achevée en novembre 2020, qui montre que d'ici 2025, environ 91% de la population du Bénin vivrait à moins de 7 kilomètres du réseau.

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Ce jeudi 10 juin 2021 à Abidjan, la Fondation BGFIBank s'est vu décernée le Grand prix de la Communication RSE, lors de la 8ème édition des AS de la communication et du marketing (ASCOM). Cette distinction récompense l'engagement de la Fondation en faveur d'une communication responsable dans la mise en oeuvre de ses activités, dans le domaine de l'éducation et de la formation en Afrique.

Placée sous le patronage du Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Porte-parole du Gouvernement de Côte d'Ivoire, M. Amadou Coulibaly, cet événement incontournable dans le monde de la communication en Afrique et plus particulièrement en Côte d'ivoire, a regroupé plusieurs personnalités publiques parmi lesquelles, M. Thierry MOUNGALA, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement du Congo, M. Mamadou TOURE, Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion Professionnelle et du Service Civique, M. Siandou FOFANA, Ministre du Tourisme et des Loisirs, M. Sidi TOURE, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques.

La 8ème édition des ASCOM qui s'est déroulée dans la mythique salle du CRRAE-UMOA d’Abidjan, au cœur de la cité des affaires d’Abidjan-Plateau, sous le thème "Communiquer pour résister et rebondir" a été un véritable cadre d'échanges pour les professionnels du métier, les personnalités africaines et internationales divers, dont des chefs d’entreprises, des patrons d’institutions et de collectivités, des dirigeants d’agences, des cadres du marketing et de la communication, des promoteurs, des prestataires événementiels, des enseignants et des étudiants. Cela a été l'occasion de mettre en avant les nouvelles tendances et outils à fort impact que les entreprises peuvent utiliser dans un monde qui subit de plein fouet la crise liée à la Covid-19.

Un label qui encourage l'excellence

Label d'excellence, le Prix ASCOM est décerné aux professionnels, agences, entreprises et personnalités les plus talentueux et les plus actifs pour le développement de la communication en Côte d'Ivoire et en Afrique. Initié par le journaliste ivoirien Michel Russel LOHORE en 2007, ce prix s'est imposé en Côte d'Ivoire et en Afrique, comme un rendez-vous de référence de l'univers de la Communication. Son objectif est d’insuffler une dynamique vigoureuse et d’inciter les entreprises et les institutions du continent à faire du secteur de la communication un levier important de performance. Une manifestation dont la notoriété s’est accrue au fil des années. La preuve avec la participation de Jacques SEGUELA, légende mondiale de la communication, qui, en sa qualité d’invité d’honneur des ASCOM 2018, a marqué les esprits en donnant une conférence mémorable.

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Quatre jours après l’annonce de la suspension des opérations militaires conjointes de la France avec les Forces armées maliennes, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali a déclaré, ce matin au Conseil de sécurité, que le Mali est à un tournant critique et a appelé à ne pas le laisser sombrer dans une nouvelle instabilité aux conséquences dramatiques pour la sous-région et au-delà. 

M. El-Ghassim Wane, qui intervenait par visioconférence depuis Bamako, devant un Conseil réuni en présentiel, a souligné la nécessité du soutien continu du Conseil de sécurité et de la communauté internationale en général pour le Mali, avant d’inviter les nouveaux dirigeants du pays à s’élever au-dessus de la politique partisane et des intérêts personnels et de travailler ensemble pour faire face à la crise, dans l’intérêt de leur pays et de son avenir. 

Une action immédiate est maintenant requise pour engager des réformes cruciales et jeter les bases d’un processus électoral crédible.  Cela implique une approche inclusive, un leadership malien fort et un compromis politique.  Et le soutien indéfectible des partenaires internationaux restera vital, a souligné M. El-Ghassim Wane qui est également Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). 

« La priorité absolue doit être l’organisation de l’élection présidentielle, le 27 février 2022, à laquelle les autorités en charge de la transition ne pourront pas concourir », a insisté la France à l’instar d’un grand nombre de délégations, précisant par ailleurs que la suspension de sa coopération militaire s’est faite dans l’attente de clarifications après le coup d’État du 24 mai  

M. Wane a fait savoir que le Président et le Premier Ministre de la transition, MM. Assimi Goïta et Choguel Maïga, ont assuré qu’ils respecteraient le calendrier de transition qui prévoit des élections d’ici à février, et qu’ils ne seront pas candidats.  Ils ont également réitéré leur engagement à travailler avec les groupes armés membres du Gouvernement et signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.  Un chantier jugé d’ailleurs crucial par la majorité des orateurs. 

Le Mali a de son côté réclamé « une solidarité internationale plus agissante » pour que réussisse le processus de transition, se disant inquiet des mesures prises à la suite des derniers événements politiques.  Appelant à la « compréhension » des partenaires la délégation a ainsi sollicité la levée des sanctions frappant un pays « déjà fragilisé par plusieurs années de crise politique, sécuritaire, économique, et sanitaire ». 

Alors que le mandat de la MINUSMA expire en fin du mois, le Représentant spécial a décrit une situation sur le terrain marquée par la persistance de l’insécurité dans le nord et le centre du pays et la menace d’attentats terroristes affectant d’autres régions du pays. 

À l’aune de ce contexte fragile, la France a proposé, pour le renouvellement du mandat, d’en conserver les deux priorités stratégiques, à savoir le soutien à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation et l’appui à la stabilisation du centre du pays.  La délégation a ajouté qu’elle compte aussi proposer de maintenir la tâche de protection des civils, et de « poser sérieusement » la question d’une hausse des moyens et du plafond des troupes.  « Dans tous les cas, le traitement de ces questions demeurera partiel tant qu’il n’y aura pas, de la part des Maliens, de stratégie politique claire et d’action résolue pour traiter l’ensemble des dimensions de la crise », a-t-elle insisté. 

« Malgré tous les désaccords, dans la situation actuelle, il serait irresponsable de laisser le pays à son sort, notamment en réduisant l’aide militaire ou économique qui lui est accordée », a estimé à son tour la Fédération de Russie.  La délégation a en outre considéré que l’idée avancée par la Commission de l’Union africaine sur le déploiement de forces africaines de manière permanente dans la région du Sahel mérite une étude approfondie, insistant sur le principe de « problèmes africains, solutions africaines ».  Il est temps pour ce Conseil d’emboîter le pas à l’Union africaine et de prendre le climat et la sécurité au sérieux, a aussi dit la Norvège en évoquant le futur mandat. 

Pour sa part, le groupe A3+1 a appelé les partenaires du Mali à reconsidérer leur position en réactivant leur coopération militaire avec ce dernier.  Il a également jugé important de « réajuster l’intervention internationale », y compris le rôle de la MINUSMA.  « Une formule de soutien plus opérationnelle et efficace, telle que la création du bureau d’appui des Nations Unies dédié à la Force conjointe du G5 Sahel est d’une grande importance et pertinence », a dit le groupe A3+1, appuyé sur ce point par la France et le Mali qui a appelé le Conseil à un financement « prévisible et pérenne » du G5 Sahel. 

De son côté, la Présidente de la Coalition des femmes leaders nord, sud et centre du Mali (NSC), Mme Fatima Maiga, a  recommandé au Conseil d’envisager un nouveau mécanisme  sur la prise en compte optimale des questions d’égalité femmes-hommes, et de modifier le mandat de la Mission pour renforcer le volet « femmes, paix et sécurité », avec des indicateurs précis notamment sur la question du traitement judiciaire des cas de violences sexuelles liées au conflit, et la prise en charge holistique des survivantes de ces violences.

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Une visite de l’Agora de Koumassi s’est tenue ce jeudi 3 juin 2021, en présence du Ministre Ivoirien de la construction, M. Bruno Nabagné Koné, du Ministre français délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, M. Franck Riester et de Mme Nafy Coulibaly Silué, Directrice Générale Adjointe du groupe Orange Côte d’Ivoire.

L’agora de Koumassi est la première réalisation du programme Agora, qui vise à offrir aux populations un cadre d’épanouissement et de divertissement sain. L’agora de Koumassi est un espace communautaire de proximité favorisant la cohésion sociale et le développement économique.

À travers l’organisation d’activités culturelles et sportives, l’initiative se donne pour objectif de faire la promotion de l’innovation sociale à travers la promotion du sport, du développement durable et de la santé auprès des populations des communes de la ville d’Abidjan. Lieu de rencontre et d’échanges, l’Agora de Koumassi verra l’organisation de programmes de prévention auprès des jeunes sur les sujets environnementaux, mais aussi de formations professionnelles et entrepreneuriales, sans compter les campagnes de sensibilisation autour de thématiques sanitaires.

Porté par une vision commune qui s’articule autour des valeurs d’inclusion et de partage, le partenariat entre le programme Agora et le groupe Orange vise à offrir à la jeunesse ivoirienne un cadre d’épanouissement et de divertissement sain. Acteur social engagé, les valeurs d’Orange Côte d’Ivoire transparaissent à travers les projets portés par l’Agora. Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique du groupe, qui se veut être un acteur socialement responsable et proche des populations.

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Le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), Assoua Adou, a confirmé, lundi 14 juin 2021 à, le retour à Abidjan de l’ex-président ivoirien, Laurent Gnagbo, prévu le jeudi 17 juin 2021, précisant que ce dernier sera accueilli au pavillon présidentiel de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, d’Abidjan Port Bouët.

” Je confirme que Laurent Gbagbo arrivera à Abidjan par vol regulier depuis Bruxelles, à 15h45 à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. (…) Le président Alassane Ouattara a décidé de donner le pavillon présidentiel et des bâches”,  a déclaré, M. Adou, lors d’une conférence de presse, à la Riviera à Abidjan.

Cette disposition doit permettre de recevoir les notabilités et les personnalités, qui seront  présentes à cette manifestation.

Pour Assoa Adou, ce geste du chef de l’Etat ivoirien participe à la réconciliation nationale.

” Je voudrais remercier le président Alassane Ouattara pour ce geste qu’il vient de poser. C’est un acte de réconciliation national”, a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général du FPI dit espérer que les dispositions liées à son statut d’ancien Chef d’état soient respectées. ” Nous poursuivons toujours les négociations avec le gouvernement”, a-t-il assuré.

” Il appartient donc aux ivoiriens de l’accueillir dans la joie et dans la paix “, a-t-il signifié, relevant qu’il reviendra à M. Gbagbo lui-même de choisir son lieu de résidence.

Il a également fait savoir que des dispositions sécuritaires seront prises, en accord avec les forces de défense et de sécurité, après la publication de l’itinéraire d’arrivée l’ancien président, innocenté par la Cour pénal internationale (CPI) de crimes contre l’humanité.

(AIP)

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Le G7 s’est engagé à envoyer plus d’un milliard de doses de vaccins anti-Covid-19 aux pays pauvres, dans la perspective de vacciner toute la population mondiale d’ici fin 2022, a annoncé, dimanche à Carbis Bay (sud-ouest de l’Angleterre), le premier ministre britannique, Boris Johnson.
“J’ai demandé à mes homologues (du G7) à œuvrer pour préparer les doses nécessaires pour vacciner le monde entier d’ici la fin 2022. Ce weekend, nous avons convenu de distribuer plus d’un milliard de doses dans le monde, directement ou via le dispositif de partage Covax”, a déclaré M. Johnson lors d’une conférence de presse en marge du Sommet du G7, qui clôture ses travaux après trois jours dans la station balnéaire.

Rappelant que le Royaume Uni s’est engagé à envoyer 100 millions de doses excédentaires aux pays les plus pauvres, le dirigeant conservateur qui a présidé ce sommet réunissant les dirigeants de la France, de l’Italie, du Canada, des Etats-Unis, de l’Allemagne, du Japon et de l’Union européenne, a tenu également à souligner le rôle du vaccin d’AstraZeneca, développé en partenariat avec l’Université d’Oxford.
Selon M. Johnson, plus d’un demi de millions de personnes sont maintenant “en sécurité” grâce au développement et de la production de ce vaccin qui ont été financés par le gouvernement britannique, en collaboration avec le laboratoire qui a accepté ne tirer aucun profit de ce sérum.

Il a aussi souligné qu’en plus de la lutte contre la pandémie, les discussions lors de ce sommet ont porté sur la reprise de l’économie mondiale après la pandémie, faisant savoir que tous les dirigeants ont convenu de la nécessité de “construire mieux” et “plus vert”, en vue de prévenir la reproduction de nouvelles crises sanitaires.

Les dirigeants du G7 se sont engagés également à accélérer la lutte contre le changement climatique, avec pour objectif de réduire de 50% leurs émissions de CO2 d’ici 2030 et d’augmenter les financements pour les pays défavorisés, a poursuivi M. Johnson, notant que les sept leaders ont “été clairs” sur la nécessité de mettre en œuvre ces mesures “tout en aidant les pays en développement en même temps”.
Rejoints par leurs homologues de Corée du Sud, d’Afrique du Sud et d’Australie, ainsi que d’Inde virtuellement, les dirigeants des sept grandes puissances ont consacré une partie de leurs réunions aux questions de politiques étrangères, insistant sur la nécessité de réaffirmer leurs “valeurs” de démocraties libérales, face à la concurrence notamment de la Chine et de la Russie.

Le premier ministre britannique a ainsi souligné lors de cette conférence la responsabilité du G7 à “démontrer” les valeurs qu’ils défendent comme la démocratie, la liberté et les droits de l’Homme, en travaillant ensemble pour arrêter la propagation de la pandémie et empêcher sa reproduction, assurer l’accès de toutes les jeunes filles à l’éducation et aider les pays pauvres à se développer à travers des économies plus vertes et plus durables.

D’autre part, le président américain Joe Biden s’est félicité d’un sommet “extraordinairement collaboratif et productif”, notant que “tout le monde autour de la table” comprenait les défis et les “responsabilités” auxquels sont confrontés les grandes démocraties.

Au sujet de la Chine, M. Biden a assuré que le G7 “ne cherche pas de conflit” avec Pékin à travers l’adoption d’un plan d’infrastructures, visant à aider les pays pauvres à se remettre des retombées de la crise sanitaire, mais considéré comme une initiative concurrente du projet des “Nouvelles routes de la Soie”.

De son côté, le président français Emmanuel Macron a souligné par la même, que le G7 est un “ensemble de démocraties” qui veut “travailler avec la Chine sur tous les sujets mondiaux” malgré les différends, notant que le G7 n’était “pas un club hostile à la Chine”.

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