Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé, mercredi à Abidjan, un prêt de 65 millions d’euros au Sénégal destiné à renforcer la mobilisation des ressources internes, élargir l’assiette fiscale et promouvoir les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements.

L’approbation du Conseil d’administration porte sur la deuxième phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes (PAMRER II), dont la première phase, débutée en 2019, pour trois ans, a été interrompue l’an dernier pour permettre au Sénégal de réagir à la crise sanitaire.

Dans le contexte socio-économique post-Covid-19, les deux axes du programme, à savoir, la mobilisation des ressources internes et l’élargissement de l'assiette fiscale ; et le soutien à la relance via des réformes et projets stratégiques pour l’attractivité des investissements, sont des éléments essentiels du plan de relance de l’économie sénégalaise dénommé Plan d'actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A).

La phase I du programme tablait sur le lancement des réformes et la mise en place des cadres analytiques et de coordination y afférant. La phase II consolidera les acquis et portera à maturation les engagements du programme.

Cette nouvelle phase doit notamment accompagner la mise en place de cadres juridiques et opérationnels pour la transparence fiscale et l’échange automatique de données, passer des phases pilotes à une couverture notable des contribuables sur la numérisation fiscale, renforcer la transparence des mesures fiscales et cadrer le nouveau code des investissements et la politique industrielle. Elle vise à appuyer la mise en œuvre effective et efficace des Zones économiques spéciales, à adopter une nouvelle loi sur les partenariats public-privé, à élaborer une nouvelle stratégie de développement du secteur privé et une meilleure gestion des risques liés à l’endettement public.

Après avoir enregistré une croissance de 5,5% sur la période 2018-2019, l’économie sénégalaise s’est contractée de 1,5% en 2020 en raison de la pandémie. L’impact de la crise sur les recettes publiques et les dépenses engagées pour contenir les effets de la pandémie ont entraîné une augmentation du déficit budgétaire de 6,4% du PIB l’an dernier. Après avoir réagi rapidement face au Covid-19, le gouvernement a lancé un plan de relance et actualisé le Plan Sénégal émergent (PSE) via le PAP2A. La croissance devrait atteindre 3,7% cette année et 5,5% en 2022, portée par des exportations et les investissements privés dans l’exploitation des hydrocarbures, en parallèle à la reprise de la croissance mondiale.

Le programme bénéficiera à la population. En effet, une politique fiscale adaptée devrait accroître les ressources de l’État et financer les services publics pour améliorer les conditions de vie des populations ; une administration fiscale plus performante devrait baisser les coûts de transaction pour les particuliers et entreprises lors de leur déclaration d’impôts ; enfin, la mise en œuvre des réformes et projets stratégiques devraient accroître l’attractivité des investissements et stimuler la création d’emplois. Par ailleurs, les mesures pour développer le secteur privé et l’industrie s’inscrivent dans le renouveau de la politique industrielle sénégalaise également soutenue par la Banque africaine de développement via une assistance technique.

« Si les deux axes de réformes soutenus par le PAMRER, à savoir la mobilisation des recettes et l’attractivité du pays en tant que destination d’investissements, étaient importants avant la pandémie, ils sont désormais essentiels pour la relance de l’économie, mais aussi sa résilience à moyen terme. L’approbation de la deuxième phase de ce programme est une grande avancée, sachant néanmoins que les efforts doivent être maintenus et intensifiés en vue de la phase III », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest.

hn

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Radisson Hotel Group et Madaëf, sont fiers d'annoncer la signature de sept hôtels au Maroc, dont quatre qui ouvriront leurs portes courant juillet, dans les destinations touristiques d’Al Hoceima, Saïdia et Taghazout. Ce nouveau portefeuille, composé d’hôtels et de résidences hôtelières, comptera plus de 1 600 chambres supplémentaires et portera à 10 le nombre d'hôtels du groupe au Maroc, accélérant la mise en œuvre de sa stratégie visant à atteindre 15 hôtels en exploitation et en développement dans le pays à horizon 2025.

Elie Younes, Executive Vice President & Chief Development Officer EMEA, Radisson Hotel Group, déclare : " Nous sommes ravis d'annoncer ce portefeuille de sept nouveaux hôtels, car il accélère non seulement notre présence croissante au Maroc, mais réaffirme également notre engagement envers le pays et son avenir. En tant que pont entre l'Europe et l'Afrique, le Maroc est la première destination touristique d'Afrique en termes d'arrivées étrangères et constitue un marché prioritaire pour notre stratégie de développement en Afrique en raison du vaste potentiel du Maroc. Nous restons engagés dans la Vision Royale du pays, la nouvelle campagne du Maroc pour promouvoir le développement du tourisme national et international. Nous tenons à remercier nos partenaires pour la confiance qu'ils accordent à nos marques et à nos équipes, et nous sommes impatients d'ouvrir ensemble ces hôtels de classe mondiale à travers des destinations clés au Maroc."

Ramsay Rankoussi, Vice President, Development, Afrique et Turquie, Radisson Hotel Group, déclare : " Ce portefeuille diversifié, composé de quatre reprise d’actifs existants et de trois nouvelles constructions, répartis entre Al Hoceima, Saïdia et Taghazout, renforce notre offre globale d’ hôtels loisirs et résidences hôtelières. En complément de nos établissements existants à Marrakech et Casablanca, ces nouveaux établissements consolident également la présence de notre marque phare Radisson Blu, ainsi que l'empreinte grandissante de notre marque Radisson en Afrique. L'ajout de ces hôtels, renforcé par l'ouverture prochaine de quatre d’entre eux, va assurément décupler et diversifier notre présence sur ce marché clé, dans lequel nous sommes impatients de continuer à nous développer rapidement."

Mamoun Lahlimi Alami, Administrateur Directeur Général de Madaëf, la société propriétaire, déclare : " Nous sommes fiers de renforcer notre position de leader dans l'investissement touristique au Maroc grâce à ce partenariat avec Radisson Hotel Group qui porte sur l’ouverture de sept hôtels dans trois destinations stratégiques à fort potentiel. Il s'agit notamment de deux nouvelles ouvertures représentant près de 600 chambres cette année à Al Hoceima et la création de 1500 emplois directs et indirects. Quatre actifs seront repositionnés avec pour objectifs la montée en gamme du produit et l’amélioration de l'expérience client, en plus d'un septième hôtel en cours de développement. Nous sommes ravis de nouer ce partenariat durable avec Radisson Hotel Group qui s’inscrit dans la nouvelle politique de gestion des actifs de Madaëf, visant à maximiser la performance de son portefeuille."

Al Hoceima, surnommée "la perle de la Méditerranée", souvent décrite comme un paradis terrestre en raison de ses nombreuses plages et de son eau bleue cristalline, est située au nord du Maroc, sur la côte méditerranéenne. Cette destination est réputée pour ses plages de sable et ses zones montagneuses, offrant une toile de fond spectaculaire à l'une des plus belles baies du pays.

Radisson Blu Resort, Al Hoceima
Le nouveau complexe hôtelier, qui ouvre ses portes ce mois-ci, comporte 432 chambres. Implanté dans un site naturel d’exception, le resort offrira à ses clients une expérience balnéaire idéale avec un accès direct à la plage et une multitude d'activités nautiques.

Radisson Blu Residences, Al Hoceima
Cette nouvelle résidence de 142 unités, qui ouvrira également ses portes ce mois-ci, comprendra des appartements contemporains d'une, deux ou trois chambres. Les résidents auront accès aux trois piscines de la résidence et pourront profiter des nombreuses installations du Radisson Blu Resort, Al Hoceima, situé à proximité.

Saïdia Resorts, est nichée dans un environnement naturel préservé, avec un arrière-pays offrant de sublimes paysages et une culture millénaire intacte.

Riche en activités, Saïdia Resorts comprend une imposante Marina de plus de 850 anneaux, 2 parcours de golf de 18 trous, un aquaparc, un centre commercial, des restaurants, des hôtels et une composante résidentielle haut standing. Baptisée la « perle bleue », la station préserve son cachet marocain. Base de départ idéale pour visiter la région, elle permet de nombreuses excursions naturelles et culturelles. Sans compter l’éventail d’activités sportives qui y sont proposées.

Radisson Blu Resort, Saïdia Beach
Le complexe de 397 chambres, qui ouvre ses portes aux clients dès ce mois-ci, est situé dans le centre de la station, à côté de la marina, et offre à ses clients des séjours mémorables avec un accès direct à la plage ainsi qu’à une vaste gamme d’équipements d’animation et de loisirs.

Radisson Blu Resort, Saïdia Garden
Avec une ouverture pour la saison 2022, ce complexe de 150 chambres rebrandées accueillera les clients avec ses chambres standards modernes et ses suites luxueuses. Les clients auront non seulement accès au centre de remise en forme, aux divers concepts et points de restauration, mais ils pourront également profiter des installations du Radisson Blu Resort, Saïdia Beach, situé à proximité.

Radisson Blu Residences, Saïdia
Avec 192 unités, comprenant des appartements et suite standards, cette résidence brandée Radisson Blu ouvrira pour la saison 2022. Elle comprendra divers concepts et points de restauration. Les clients pourront profiter des installations de bien-être de la résidence, ainsi que de celles du Radisson Blu Resort, Saidia Beach, situé à proximité.

Taghazout Bay, est une station balnéaire située sur la côte atlantique au sud-ouest du Maroc, nichée dans un arrière-pays riche et un environnement naturel exceptionnel de collines couvertes d'arganiers et de dunes de sable scintillantes.

En front d’une bande côtière de 4,5 km de plages d’une beauté infinie, Taghazout Bay place la préservation des ressources naturelles, l’authenticité socioculturelle de la région et la valorisation du capital humain au cœur de ses priorités. Ses produits, composés d’ensembles hôteliers, touristiques et résidentiels haut de gamme, intègrent l’univers du sport, de la culture, de la nature et de l’écotourisme, selon une approche intégrée durable.

Radisson Blu Resort, Taghazout Bay Surf Village
Le quatrième hôtel du portefeuille à ouvrir ses portes ce mois-ci, le Radisson Blu Resort, Taghazout Bay Surf Village, comprendra une offre d’hébergement diversifiée idéale pour les escapades en famille. Il disposera également d'un large éventail d’équipements de restauration, de loisir et de sports.

Radisson Residences Taghazout Bay
Sur la voie d'une ouverture au premier trimestre 2023, la nouvelle résidence de 208 clés comprendra des appartements de deux et trois chambres et offrira également aux clients l'accès à sa piscine extérieure.

En ligne avec l'engagement de Madaëf en faveur du développement durable, les hôtels seront exploités en tenant compte de leur environnement naturel et viseront à mettre en œuvre le programme d'entreprise responsable de Radisson Hotel Group.

La priorité absolue du Radisson Hotel Group est la santé, la sûreté et la sécurité de ses clients, des membres de son équipe et de ses partenaires commerciaux. Le groupe applique son protocole de sécurité Radisson Hotels Safety Protocol , créé en collaboration avec SGS, le leader mondial de l'inspection, de la vérification, du test et de la certification. Il a récemment dévoilé son nouveau programme de test complet en tant que premier groupe hôtelier à déployer un service de test rapide pour les participants aux réunions et aux événements dans les établissements de son portefeuille EMEA. Tous les hôtels adhéreront au protocole de sécurité de Radisson Hotels et à la validation SGS dès leur date d'ouverture.

fm

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La communauté burkinabè de Soubré a fait parler son cœur à l’endroit des commerçants du marché central, suite à l'incendie intervenu dans ledit marché en décembre dernier. Elle a fait don d’un montant de deux millions (2 000 000) de FCFA au bureau des commerçants du marché central de la commune en guise de soutien aux victimes de l’incendie. La cérémonie de remise du don est intervenue le mercredi 23 juin dernier dans les locaux du Consulat Général, sous la présidence du Consul général et en présence du maire de la commune, les donateurs et les membres du bureau des commerçants.
 
Prenant la parole, le Consul général, Hervé Bazié, a indiqué que le don est la manifestation de la solidarité et de la compassion suscitée au sein de la communauté burkinabè vis-à-vis de leurs frères en difficulté.
 
Quant au maire de la commune, il a salué le geste de la communauté burkinabè et invité les bénéficiaires à en faire un bon usage. Il a, par ailleurs, traduit ses remerciements à M. Bazié pour ses actions de bonne collaboration, tout en réjouissant de la marque de sympathie et de solidarité que renferme ce geste, qui, selon lui, profite à l’ensemble des membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest exerçant des activités commerciales sur le marché. 
 
En rappel, c’est dans la nuit du 15 décembre 2020 qu’un incendie avait ravagé une partie du marché central de Soubré causant de nombreux dégâts matériels.
 
Sercom Ambassade du Burkina Faso en Côte d'Ivoire 
 
 
 

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Les Etats-Unis et la France envisagent toutes les options contre les responsables politiques libanais, y compris des “sanctions”, pour résoudre la crise qui paralyse ce pays, a déclaré mercredi un responsable français.

“La position américaine est je crois la même (que celle de Paris), maintenir la pression maximale, n’écarter aucune option, y compris de sanctions supplémentaires”, a indiqué le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune lors d’une audition au Sénat. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et son homologue français Jean-Yves Le Drian ont convenu vendredi dernier à Paris d’exercer une pression commune sur les responsables de la crise, sans préciser quelle forme elle pourrait prendre.

Le chef de la diplomatie française évoque de son côté régulièrement, y compris au niveau européen, “la possibilité ou la nécessité de sanctions”, a rappelé Clément Beaune devant la Commission des Affaires européennes du Sénat.

“Je ne sais pas si une décision sera prise (au niveau de l’UE) car c’est un débat sensible mais il y a la volonté européenne d’examiner de possibles sanctions dans les semaines qui viennent, et en tout cas de maintenir la pression”, a-t-il expliqué.

L’idée c’est “d’élaborer un régime de sanctions, pour signaler au Liban que nous sommes prêts à le faire, contre les acteurs politiques qui demeurent les responsables du blocage”, a ajouté le secrétaire d’Etat.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell “travaille à un paquet possible de sanctions à notre demande et nous continuerons à manier la carotte et le bâton pour que ce paquet de sanctions européennes soit disponible”, a-t-il dit.

La France a de son côté récemment adopté des restrictions d’accès au territoire français à l’encontre de personnalités libanaises jugées responsables du blocage, sans dévoiler leur identité. Antony Blinken, Jean-Yves Le Drian et leur homologue saoudien Fayçal ben Farhan ont aussi appelé mardi, en marge d’une réunion du G20, les dirigeants libanais à surmonter leurs différends pour résoudre la crise traversée par leur pays.

Depuis le début de la crise à l’automne 2019 — l’une des pires dans le monde depuis 1850 selon la Banque mondiale –, la livre libanaise a perdu 90% de sa valeur face au billet vert sur le marché noir. Le pays souffre de graves pénuries, notamment d’essence, et connaît une explosion du chômage et une paupérisation à grande échelle. Il est aussi sans gouvernement depuis dix mois, faute d’entente entre les partis au pouvoir, accusés par la rue de laisser couler le pays. Les principaux soutiens du Liban réclament la formation d’un nouveau gouvernement pour mettre en oeuvre les réformes structurelles réclamées par la communauté internationale en échange de nouvelles aides.

hn

 
 

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La distance minimale entre l’Europe et l’Afrique est de 14 kilomètres. Une proximité forte, pour un océan d’opportunités : le continent africain connait depuis quelques années une croissance notable, et des transformations d’ampleur. Dans cette veine, l'initiative 14 km - créée en 2020 - lancera du 16 au 17 septembre 2021 la première plateforme internationale dédiée aux mobilités vers l’Afrique.

Travailler et entreprendre en Afrique, vivre au quotidien à l'étranger, gérer son argent et son patrimoine : tels sont les aspects sur lesquels la plateforme 14 km entend accompagner tous ceux qui, originaires d’Europe, souhaitent s’établir en Afrique. La structure s’est donnée pour mission de mettre à disposition des candidats à la découverte du continent (européens issus des diasporas, cadres et dirigeants d’entreprises de toutes origines, étudiants, entreprises, investisseurs…) la possibilité d'interagir avec un écosystème adapté et regroupé en un seul lieu organismes publics, institutions, entreprises, associations , afin de réussir leur projet de mobilité.

La plateforme sera lancée du 16 au 17 septembre 2021, en ligne. Initiée par Keshia Dupros, passionnée d’Afrique et spécialiste de marketing digital (Women in Africa Initiative, Jeune Afrique Media Group…), 14 km organise aussi des événements à l’image des Virtual Afro Talks, dont la dernière édition a rassemblé 33 leaders afro du monde entier face à 611 participants issus 19 pays. Parmi les personnalités impliquées dans les projets de 14 km, Elisabeth Moreno, Ministre française déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances et ex-PDG HP Africa, Wilfrid Lauriano do Rego, Global Partner chez KPMG et Coordinateur pour le Conseil Pour l'Afrique ou encore Toyin Sanni, fondatrice et PDG d’Emerging Africa Capital.

Keshia Dupros, Fondatrice de 14 km, déclare : « C’est avec enthousiasme et conviction que nous lançons cette plateforme dédiée aux mobilités en Afrique, qui permettra de faire des amoureux du continent issus d’Europe une force pour l’émergence de l’Afrique de demain. 14 km est né d’une conviction : celle que les destins de l’Europe et du continent africain sont intimement liés, qu’un renouvellement de la relation entre les deux espaces est possible, notamment à travers des initiatives de ce type ».

Créée en 2020, l'initiative 14 Km a pour ambition de devenir la première plateforme internationale autour des mobilités en Afrique. L'objectif de 14 Km est de promouvoir et d’avoir un meilleur accès au savoir lié le continent, de favoriser une meilleure compréhension des régions africaines sans stéréotypes. Initiée par Keshia Dupros, 14 Km veut ainsi devenir un acteur clé fournissant tous les outils nécessaires pour réussir et prospérer en Afrique. Son équipe est impliquée dans la construction de nombreux projets mettant en lumière les réussites et en créant des ponts interculturels forts

hn

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La France accueille de mercredi à vendredi, sous format hybride en présentiel et en ligne un forum de l’ONU destiné à faire progresser la cause des femmes.

L’événement, coprésidé par la France et le Mexique sous l’égide d’ONU femmes, en partenariat avec les jeunes et la société civile, a commencé en mars à Mexico pour clore ses travaux à Paris, du 30 juin au 2 juillet.

Le forum, qui réunira des milliers de délégués d’États et d’ONG, devra déboucher sur des “engagements concrets” pour faire progresser la cause des femmes, mise à mal par la pandémie de Covid-19.

Ce “Forum Génération Égalité”, la plus importante convention de l’ONU sur ce sujet depuis la Conférence de Pékin de 1995, devra lancer “une série d’actions concrètes, ambitieuses et transformatrices pour réaliser des progrès immédiats et irréversibles en faveur de l’égalité hommes-femmes”.

Il doit contribuer à faire “progresser les droits des femmes et des jeunes filles partout dans le monde” et répondre ainsi à une situation “très préoccupante”, a résumé le président français Emmanuel Macron, qui doit lancer lui-même l’événement mercredi après-midi lors d’une cérémonie au Carrousel du Louvre, à Paris.

L’événement doit accueillir des personnalités comme la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris (à distance) ou l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton (à Paris).

Il doit déboucher sur un “plan mondial d’accélération” vers l’égalité, autour de plusieurs thématiques comme les violences envers les femmes, le droit à disposer de son corps, ou encore l’égalité économique.

L’augmentation de l’aide au développement et des financements spécifiques dévolus à l’égalité de genre sera également l’un des enjeux de la conférence.

fm

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L’Assemblée générale de l’ONU n’est toujours pas parvenue à un accord sur le budget annuel des missions onusiennes de maintien de la paix, au risque de voir ces dernières contraintes de geler leurs opérations sur le terrain dès le mois prochain, a indiqué lundi un haut responsable des Nations-Unies.

Lors d’une conférence de presse, le Secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a estimé que cette situation était “préoccupante”, surtout dans le contexte où la plupart des missions “opèrent dans des conditions très difficiles et dans des environnements très dangereux”.

Dans l’absence d’un accord au niveau de l’Assemblée générale sur le budget annuel des opérations de paix, qui s’élève aux alentours de 6,5 milliards de dollars, les missions onusiennes se retrouveront “limitées strictement à la mise en œuvre de mesures pour protéger leurs personnels et les biens des Nations-Unies”, a expliqué M. Lacroix, précisant que ceci “exclut toute autre action résultant des mandats” de ces missions, y compris la protection des populations civiles dans les zones de conflit.

Le budget actuel des opérations de paix, qui fait l’objet de discussions annuelles avant son adoption au niveau de l’Assemblée générale, devra expirer le 30 juin.
A ce propos, le Secrétaire général adjoint de l’ONU a rappelé que l’année dernière “une situation comparable” s’était produite avant d’être “résolue à temps” suite à une décision de l’Assemblée générale, “et c’est ce que nous espérons maintenant”.

Il a toutefois ajouté que les missions onusiennes de maintien de la paix, qui sont au nombre d’une vingtaine, doivent être “notifiées” de cette situation afin de mettre en place des plans de contingence jusqu’au déblocage des négociations au niveau de l’Assemblée générale.

hn

 
 

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mardi, 29 juin 2021 20:13

Cessez-le-feu unilatéral au Tigré

Un cessez-le-feu « unilatéral et inconditionnel » a été décrété à compter de ce lundi jusqu’à la fin de la saison des cultures au Tigré dans le nord de l’Ethiopie, a annoncé lundi soir le gouvernement éthiopien dans un communiqué.

«Afin que les agriculteurs puissent cultiver paisiblement, que l’aide humanitaire puisse être distribuée en dehors de toute activité militaire, que les forces résiduelles du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) puissent reprendre le chemin de la paix (…), un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel a été décrété à compter d’aujourd’hui, 28 juin, jusqu’à la fin de la saison des cultures», précise le communiqué relayé par les médias locaux.

Cette décision intervient après un appel lancé par l’Administration provisoire de l’Etat régional du Tigré, pour un cessez-le-feu en vue de favoriser les activités agricoles à l’approche de la saison des pluies et aussi humanitaires, selon la télévision éthiopienne FBC.
Mardi dernier, un raid aérien mené dans la localité Togoga du Tigré dans le nord de l’Ethiopie contre des troupes loyales à l’ancien parti au pouvoir dans cet Etat régional, le TPLF, avait fait 64 morts et 180 blessés.

Selon un porte-parole de l’armée fédérale éthiopienne, la frappe a visé «des troupes résiduelles du TPLF réunis dans le village de Togoga pour célébrer ce qu’ils appellent la fête des martyrs”.
Début novembre 2020, l’armée fédérale éthiopienne a mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

De hauts responsables du TPLF, dont un ancien chef de la diplomatie éthiopienne, ont été tués lors d’opérations menées par l’armée et la police fédérales dans cette région et plusieurs autres dirigeants et officiers supérieurs ont été arrêtés et déférés devant la justice.

En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien), avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF et du groupe armé Shene comme organisation terroriste.
Selon le gouvernement, les deux groupes ont commis ces trois dernières années des crimes qui pourraient être considérés comme des actes de terrorisme. Ils ont joué un rôle dans l’organisation, le financement, la formation et le soutien aux attaques contre les civils au cours des trois dernières années, ajoute-t-on

hn

 
 

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Un intervalle de plusieurs mois entre la première et la deuxième dose de vaccin AstraZeneca/Oxford améliore la protection contre le Covid-19, selon une étude publiée lundi par l’université d’Oxford, qui y voit un élément “rassurant” pour les pays ayant des problèmes d’approvisionnement.
Les chercheurs ont montré que, loin de nuire à l’efficacité du vaccin, un intervalle allant jusqu’à 45 semaines entre les deux doses améliorait la réponse immunitaire face au virus.
“Cela devrait être une nouvelle rassurante pour les pays disposant d’un moindre approvisionnement en vaccin, qui pourraient s’inquiéter des retards dans l’approvisionnement de deuxième doses à leurs populations. Il y a une excellente réponse à une deuxième dose, même après un délai de 10 mois par rapport à la première”, a commenté le professeur Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group qui a développé le vaccin avec le groupe pharmaceutique anglo-suédois.

En février, une étude de l’université d’Oxford publiée dans The Lancet avait déjà indiqué que l’efficacité du vaccin était plus grande avec un intervalle de 3 mois entre les doses (81%), qu’après un intervalle de 6 semaines (55%).

Dans leur étude publiée lundi, les chercheurs ont aussi montré qu’une troisième dose injectée plus de six mois après la deuxième entraîne une “augmentation importante” des anticorps et provoque une “forte hausse” de la réponse immunitaire contre le Covid-19, y compris contre les variants.
“On ne sait pas si des injections de rappel seront nécessaires en raison de la diminution de l’immunité ou pour augmenter l’immunité contre les variants préoccupants”, a déclaré Teresa Lambe, autrice principale de ces études.

Mais cette professeure relève que les recherches montrent qu’une troisième dose de vaccin “est bien tolérée et augmente considérablement la réponse en anticorps. C’est une nouvelle très encourageante, si nous devions constater qu’une troisième dose est nécessaire”.

Les chercheurs relèvent en effet que le vaccin a eu “moins de cas d’effets secondaires après les deuxième et troisième doses qu’après les premières”.
Le vaccin AstraZeneca, qui utilise la technologie dite “à vecteur viral” (adénovirus), a suscité de nombreuses inquiétudes après qu’un lien a été établi entre le sérum et des caillots sanguins très rares mais souvent mortels.

De nombreux pays ont du coup restreint son utilisation aux personnes âgées et certains ont arrêté de l’utiliser.
Dans une autre étude publiée lundi, l’université d’Oxford indique qu’un schéma vaccinal mixte combinant une dose de vaccin AstraZeneca/Oxford et une dose de vaccin Pfizer/BioNTech injectées à quatre semaines d’intervalles “génère une forte réponse immunitaire” contre le Covid-19.

L’efficacité varie selon l’ordre d’immunisation, indique cette étude, une dose d’AstraZeneca/Oxford suivie d’une dose de Pfizer/BioNTech générant une “meilleure réponse immunitaire” que l’inverse.
Les résultats portant sur un intervalle de 12 semaines entre les deux doses seront bientôt connus et “auront un rôle déterminant à jouer dans les décisions concernant l’avenir du programme de vaccination du Royaume-Uni”, a souligné le professeur Jonathan Van-Tam, médecin-chef adjoint pour l’Angleterre.
Combiner deux sérums différents “pourrait nous offrir encore plus de flexibilité”, a-t-il noté.

Au Royaume-Uni, 84,1% de la population adulte a reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19 et 61,6% a reçu deux doses.

Mohamed Compaoré

 
 

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Le Liberia demeure engagé à continuer de soutenir la proposition d’autonomie présentée par le Maroc pour ses provinces du sud ainsi que l’intégrité territoriale du Royaume, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr.

“Nous avons réaffirmé notre engagement à continuer de soutenir les droits légitimes du Maroc en ce qui concerne le Sahara marocain,” a indiqué le ministre libérien dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“Nous continuerons à nous prononcer en faveur du rôle joué par l’ONU en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional,” a-t-il ajouté, notant que son pays soutient pleinement la décision 693 adoptée par le Sommet de l’Union Africaine (UA) à Nouakchott en 2018 au sujet de la question du Sahara.

Le ministre libérien a également salué “le rôle constructif” du Royaume dans la recherche d’une solution durable à la situation actuelle en Libye en accueillant de nouveaux rounds du dialogue libyen à Bouznika et à Tanger.

“Nous soutenons tous les efforts visant à créer un environnement pacifique en Libye qui permettra aux Libyens de vivre dans le cadre d’institutions unifiées”, a-t-il indiqué.

S’agissant des relations entre Rabat et Monrovia, le chef de la diplomatie du Liberia a affirmé que les relations entre les deux pays ont évolué de manière dynamique et constructive.

“Nous sommes intéressés non seulement à maintenir cette dynamique, mais aussi à élargir la coopération mutuellement bénéfique dans les domaines de l’agriculture, des mines, de l’énergie, du tourisme, de l’éducation et de la formation professionnelle ainsi que dans tous les domaines d’intérêt mutuel,” a ajouté le ministre.

Les entretiens avec M. Bourita ont porté sur les aspects des relations bilatérales et ont permis d’échanger sur des questions régionales et internationales, a-t-il dit.

“Nous avons aussi discuté de la mise en œuvre des accords conclus lors de la deuxième session de la Commission mixte de coopération tenue en 2019,” a poursuivi le ministre, notant que les services concernés travaillent à la tenue de la troisième réunion de la Commission dans les mois à venir.

“Nous avons confirmé la nécessité de promouvoir nos relations économiques et d’élargir nos échanges commerciaux. A cette fin, nous avons convenu de stimuler les contacts entre les agences économiques et d’encourager les communautés d’affaires et les investisseurs des deux pays à explorer pleinement les possibilités offertes par nos marchés en croissance,” a-t-il expliqué.

“Dans ce contexte, nous considérons l’ouverture, en 2020, du Consulat général du Liberia à Dakhla comme une étape importante vers le renforcement de nos relations économiques avec le Royaume,” a indiqué le ministre.

“Cela permettra également au Liberia de saisir les opportunités futures offertes par la position unique du Maroc en tant que plaque tournante régionale entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient,” a-t-il ajouté.

Le ministre libérien s’est également félicité de la disponibilité du Maroc à soutenir ‘Liberia Vision 2030’, un plan qui vise à promouvoir le développement socio-économique soutenu du Liberia.

Une attention considérable a été consacrée au gazoduc Nigeria-Maroc, qui reliera le gaz nigérian à tous les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, jusqu’au rivage méditerranéen, a affirmé le ministre.

“Nous avons examiné les progrès du projet et exprimé notre satisfaction du début des activités de construction. Nous sommes convaincus que ce projet énergétique à grande échelle va énormément dynamiser l’intégration économique de la région et profiter à tous les pays concernés en libérant leur potentiel industriel et en réduisant leur déficit énergétique,” a-t-il dit.

“Naturellement, le Maroc peut compter sur la coopération et le soutien du Liberia pour atteindre les objectifs escomptés et accélérer la mise en œuvre de cette initiative,” a assuré le ministre.

Le chef de la diplomatie libérienne s’est félicité de l’échange soutenu des contacts et des visites entre les deux pays.

“Nous avons réaffirmé notre intention mutuelle de poursuivre une interaction et une coordination étroites de nos positions au sein de l’ONU, de l’Union africaine et dans d’autres instances internationales,” a affirmé le ministre, ajoutant que les deux pays apportent un soutien mutuel aux candidatures déposées par les deux nations au niveau des mécanismes de coopération régionale et internationale.

“Nous nous félicitons de la décision du Royaume du Maroc de soumettre sa candidature en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2028-2029 et nous allons évidemment soutenir cette candidature,” a-t-il indiqué à cet égard.

fm

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