Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Union africaine, l’Union européenne et les Nations Unies se sont dites convaincues qu’un processus électoral rapide et crédible devra aider la Somalie à renouer avec la stabilité et la prospérité.

“Nous sommes convaincus qu’un processus électoral rapide, pacifique et crédible aidera à ramener la Somalie sur la voie de la stabilité et de la prospérité”, ont déclaré ces partenaires internationaux dans un communiqué conjoint publié lundi dans la capitale Mogadiscio.

Mardi dernier, le bureau du Premier ministre Mohamed Hussein Roble avait annoncé que l’élection présidentielle en Somalie se tiendra le 10 octobre. Il a également publié sur Twitter le calendrier des élections indirectes qui démarreront le 25 juillet avec l’élection du Sénat, avant celle de la Chambre basse (Chambre du peuple), fixée entre le 10 août et le 10 septembre.

Les partenaires internationaux ont encouragé les dirigeants somaliens à maintenir cette dynamique positive afin que les élections puissent avoir lieu comme convenu.

“Nous encourageons les dirigeants somaliens à poursuivre un dialogue régulier, constructif et coopératif tout au long du processus électoral pour résoudre tous les problèmes qui pourraient survenir”, ont-ils ajouté.

Après s’être félicités de la décision de réduire de moitié les frais d’inscription des femmes candidates, les partenaires internationaux ont émis le souhait de voir le gouvernement adopter de nouvelles mesures visant à garantir le quota convenu de 30% pour la représentation des femmes.

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Le premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé, lundi, la levée des dernières restrictions en Angleterre à partir du 19 juillet, y compris le port du masque et les mesures de distanciation sociale.

“Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes que si nous ne pouvons pas rouvrir notre société dans les prochaines semaines, quand nous serons aidés par l’arrivée de l’été et par les vacances scolaires, nous devons nous demander, quand allons-nous pouvoir revenir à la normale ?”, a déclaré le dirigeant conservateur lors d’une conférence de presse.

Il a ainsi souligné qu’il y aurait “aucune obligation de porter un masque dans aucun cadre en Angleterre”, notant que les entreprises qui choisissent d’imposer cette mesure devront prendre des conseils juridiques sur leurs responsabilités en vertu de la loi sur l’égalité, annonçant aussi l’annulation des mesures de distanciation sociale et des limites sur les rassemblements sociaux.

Le premier ministre s’est félicité par ailleurs des progrès réalisés dans la vaccination, faisant savoir que le lien a été “rompu” entre les contaminations, les hospitalisations et les décès, “qui se poursuivaient inévitablement, mais à un niveau bien réduit désormais”.

Les Britanniques seront ainsi amenés à porter des masques de protection uniquement dans des espaces surpeuplés où ils se réunissent avec des personnes qu’ils ne rencontreraient pas normalement, une décision qui a suscité de vives réactions de la part des maires régionaux, qui demandent de conserver le port de masque dans les transports publics et dans les commerces non essentiels.

Par ailleurs, les mesures de distanciation sociale appliquées dans le secteur des loisirs et dans les restaurants seront toutes supprimées, avec le retour des événements sportifs et de divertissement, y compris les concerts et les sports d’élite, à pleine capacité.

En revanche, les seules mesures qui restent en vigueur sont la mise en quarantaine obligatoire après un test positif au Covid-19 ainsi que certaines restrictions sur les voyages internationaux. Les directeurs de la santé publique conserveront également certains pouvoirs pour agir en situation de crise.

Figurant au Top 15 des pays ayant réussi leur campagne de vaccination, le Royaume-Uni a déjà vacciné plus de 79 millions de personnes contre la maladie de Covid-19, dont plus de 45 millions ont reçu une première dose et plus de 33 millions ont eu une deuxième injection.

En parvenant presque à l’objectif d’offrir une première dose au moins à toute la population adulte d’ici la mi-juillet, le gouvernement promet d’offrir la deuxième injection aux plus de 18 ans d’ici la mi-septembre.

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Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron et le président du Conseil militaire de Transition du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby, ont examiné les avancées de la transition politique dans ce pays africain et souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition “inclusive, apaisée et réussie” dans le pays, conformément aux dispositions adoptées par l’Union africaine, a indiqué lundi l’Elysée.

La France a rappelé son “attachement” à l’intégrité territoriale du Tchad et sa présence aux côtés du peuple tchadien dans cette période sensible, ajoute la présidence française dans un communiqué, en notant que M. Macron et le Président du Conseil militaire de Transition, qui a effectué une première visite officielle de travail en France les 4 et 5 juillet, ont également échangé sur les défis posés par le contexte sécuritaire dans la région du Sahel et par les difficultés économiques provoquées par la pandémie du Covid-19.

Le responsable tchadien a salué les efforts financiers que la France a consentis au bénéfice du Tchad, ajoute précise le communiqué, faisant observer qu’Emmanuel Macron “a réitéré son soutien à la transition et annoncé la mise en œuvre, à échéance rapprochée, d’une nouvelle aide budgétaire.

Ils ont appelé à un traitement rapide de la dette tchadienne, au sein du cadre commun de la dette, note-ton, précisant que le Président de la République française a précisé les objectifs de la transformation du dispositif militaire français au Sahel tout en saluant le maintien par le Tchad de ses engagements internationaux, en particulier dans le cadre du G5 Sahel.

Et l’Elysée d’expliquer que le Président du Conseil Militaire de Transition a salué l’engagement réaffirmé de la France de rester aux côtés des armées sahéliennes pour poursuivre la lutte contre les groupes terroristes, en les accompagnant tant sur le plan bilatéral que dans le cadre d’engagements multilatéraux via les missions PSDC de l’Union Européenne et la Task Force Takuba.

Emmanuel Macron et Mahamat Idriss Déby ont souligné à cet égard la nécessité de doter la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) d’un financement pérenne et prévisible et ont réaffirmé leur soutien à la demande des pays du G5 Sahel de passage de cette force sous chapitre VII de la Charte des Nations Unies.

Et face à l’expansion de la menace terroriste dans le bassin du Lac Tchad, le Président du Conseil Militaire de Transition a souligné l’urgence d’intégrer la problématique sécuritaire du Lac Tchad dans une approche globale sahélienne, poursuit le communiqué, précisant que les deux responsables ont réaffirmé leur condamnation de l’attaque perpétrée contre le poste frontière de Sourou en territoire tchadien, non loin de la frontière centrafricaine.

“Notant l’impact de la crise libyenne sur l’ensemble du Sahel, ils ont appelé à un encadrement du départ de Libye des bandes armées incontrôlées et des mercenaires pour éviter toute déstabilisation des pays voisins”, conclut le communiqué.

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Le projet de Déclaration de Kinshasa, lancé aujourd'hui au Forum Génération Égalité, propose des actions concrètes aux pays membres de l’Union Africaine afin d’avancer vers l'égalité des sexes en Afrique d'ici 2030 ; Le projet de  Déclaration de Kinshasa appelle à doubler le nombre d’organisations de femmes pouvant accéder aux fonds provenant de programmes nationaux de relance économique et des financements externes.

 Une délégation de femmes Africaines menée par Son Excellence Madame Gisèle Ndaya, Ministre du Genre, Famille et Enfant de la République Démocratique du Congo et Madame Julienne Lusenge, experte en genre du Panel d’Experts chargé d’accompagner son Excellence Monsieur le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pendant sa présidence de l’Union Africaine pour l’année 2021/2022 a partagé le projet de Déclaration de Kinshasa en marge du Forum Génération Égalité  qui se tient à Paris du 30 juin au 2 juillet.

Le projet de Déclaration de Kinshasa, rédigé lors de la Conférence sur l’égalité des sexes qui s’est tenue à Kinshasa le 10 juin, est le résultat d’une grande mobilisation de forces vives panafricaines : la jeunesse, la société civile, les chercheurs, les gouvernants, les militantes et les organisations internationales. Les participant(e)s et organisateurs de cette conférence ont voulu démontrer de manière significative leurs capacités collectives à permettre aux générations futures de vivre dans un monde plus juste, où l’égalité des sexes n’est plus un combat mais une réalité.

Le projet de Déclaration de Kinshasa s’appuie sur les textes existants sur l’égalité des sexes en Afrique et fait des propositions nouvelles. L’objectif est d’inciter les pays membres de l’Union Africaine à étendre leurs actions en faveur de l’égalité des sexes et à mettre en place des systèmes forts pour évaluer les progrès.

Pour la Ministre du Genre, Famille et Enfant de la RDC, Madame Gisèle Ndaya, cette déclaration offre des propositions d’axes concrets aux pays membres de l’Union Africaine. Elle a ajouté que « l’une des recommandations phare de la déclaration est de militer pour un système de quota d'au moins 40% de femmes, y compris 10% des jeunes femmes de moins de 35 ans dans les organes gouvernementaux nationaux, et dans les postes électifs et nominatifs, d’ici 2030, afin de faire augmenter le taux de participation des femmes dans les instances de prise de décisions au niveau du continent Africain. »

Julienne Lusenge, membre du Panel d’Experts chargé d’accompagner la RDC pendant sa présidence de l’Union Africaine pour l’année 2021/2022 a dit « Ce projet de déclaration apporte une contribution cruciale à la Stratégie de l'UA pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes en proposant des actions concrètes et des outils de mesures du succès pour avancer vers l’égalité des sexes en Afrique d’ici 2030. À travers ce projet de Déclaration, nous appelons, entre autres mesures, à développer et à renforcer le curricula sur les droits humains et la culture de la paix dans au moins 50% des écoles primaires et secondaires, notamment en intégrant des informations adaptées à l'âge des enfants sur les lois, conventions et plans d'action existantes et en mettant l'accent sur l'égalité des sexes et la masculinité positive d'ici 2030. »

Selon la délégation, le projet de Déclaration de Kinshasa sera partagé avec les parties prenantes de l’Union Africaine, les États Membres, la société civile, les organisations internationales et les instances concernées au sein des gouvernements Africains après le Forum Génération Égalité. L’objectif est de faire adopter cette Déclaration lors de la prochaine réunion de l’Union Africaine  en 2022.

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Ce lundi 5 juillet 2021, face à la presse, les responsables la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et  la vie Politique (FIDHOP), ont annoncé le retour définitif au pays de leur président, Dr  Boga Sako Gervais. Cette annonce a été faite à leur siège, sis à Cocody, Angré- 7e Tranche.

Le Président-Fondateur de la Fidhop  regagne la terre de ses ancêtres vendredi 9 juillet 2021 après 10 ans d’exil en Italie, suite à la crise post-électorale de 2010-2011.

A en croire la Révérende Mireille Kipré, directrice de la communication de la FIDHOP, plusieurs raisons expliquent le retour du Dr Boga Sako Gervais. A savoir : participer à l’œuvre de réconciliation et de paix dont la Côte d’Ivoire a tant besoin.

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Egalement, la décision de la Cour Pénale Internationale (CPI) acquittant définitivement le président Laurent Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé fait partir des facteurs de motivation de son retour.

 « A la suite du retour du président Gbagbo le 17 juin dernier, le Dr Boga Sako Gervais a décidé de rentrer dans son pays après 10 ans d’exil », a-t-elle expliqué.

Avant, des démarches ont été entreprises auprès des autorités  d’Abidjan et le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire pour faciliter le retour en toute sécurité du président de la FIDHOP et de GRADDH-AFRIQUE dans son pays.

Selon le vice-président de la FIDHOP en charge des Relations extérieures et de la Diplomatie, Saturnin Gaudet : « le Ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB s’est personnellement et activement impliqué dans ce dossier »,a-t-il fait savoir.

Il est important de noter que Dr Boga Sako a été contraint à l’exil à cause de ses convictions, notamment son attachement aux valeurs des Droits de l’Homme ainsi qu’au respect de la  souveraineté et de la constitution de son pays.

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L’école du code et de la formation aux métiers du numérique, Orange Digital Academy, logée au sein d’Orange Digital Center Côte d’Ivoire a tenu sa 3ème session de Meet’n Pitch le vendredi 25 juin.

Les étudiants de la cohorte 3 ont présenté leurs travaux.

En retour, les académiciens ont bénéficié de conseils, suggestions et orientations des différents invités concernant les solutions présentées. Orange Côte d’Ivoire, opérateur multiservices, digital et engagé durablement, est convaincu que le numérique est un levier puissant de développement économique et social. L’incroyable source d’innovations qu’il représente, doit être mise au service du plus grand nombre afin d’en faire une réalité pour tous.

Pour être durablement à la hauteur de cette mission, Orange Côte d’Ivoire se donne les moyens de développer des compétences utiles pour l’avenir, en assurant la formation des talents nécessaires à l’écosystème du numérique via Orange Digital Academy.

Les invités triés sur le volet au sein d’Orange Côte d’Ivoire et de l’écosystème digital ont pu suivre les différents pitch des académiciens qui ont travaillé sur des projets passionnants et innovants durant 6 mois :

▪ Cabine d’essayage virtuelle : pour essayer des vêtements dans un environnement virtuel ;

▪ Smart documents : pour la recherche, l’analyse et l’extraction d’informations pertinentes dans une multitude de documents ;

▪ Real life : un jeu Éducatif (Serious Game) permettant de simuler toutes les situations de la vie quotidienne : sensibilisation aux gestes à adopter en cas d’incendie ;

▪ Robot ODC : un robot, pour guider les visiteurs de l’Orange Digitale Center ;

▪ Walê (Pont en Abouré): un outil permettant aux malentendants/sourds et aux entendants de communiquer efficacement à l’aide de leurs smartphones. « Cette étape permet de juger du niveau de maturité des différents projets et nos académiciens forts des retours d’expérience, des suggestions, idées et stratégies de la part des invités prépareront l’étape finale de la clôture de session pour leur cohorte.

À l’image des académiciens précédents, ils proposeront leurs compétences à l’ensemble de l’écosystème dont Orange Côte d’Ivoire, certains continueront leurs études et d’autres embrasseront l’entrepreneuriat », a déclaré Habib Bamba, Directeur de la Transformation, du Digital et des Médias d’Orange Côte d’Ivoire.

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Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, en collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale, accueille une réunion de haut niveau des dirigeants africains, jeudi 15 juillet 2021, à Abidjan, sur l’importance d’une 20ème reconstitution ambitieuse et substantielle des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20).

Cette réunion de haut portée économique fait suite à l’appel lancé par les dirigeants africains, lors du Sommet sur le financement des économies africaines à Paris en mai, pour un soutien renforcé dans l’objectif de soutenir une reprise verte et résiliente de leurs économies.

Les discussions permettront d’identifier les priorités clés pour le financement en Afrique, et de défendre une politique et des contributions plus importantes pour la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA20, selon le communiqué de la Présidence.

La reconstitution soutiendra une relance résiliente à la crise économique du COVID-19 et aidera le continent à poursuivre sa transformation économique. ” Compte tenu des effets dévastateurs de la pandémie, un soutien continu de la Banque mondiale, en particulier de l’IDA, est essentiel pour aider les pays africains à répondre à leurs besoins de financement, déjà élevés avant la pandémie”, souligne ce communiqué.

Les chefs d’État africains des 21 pays dont Angola, Cameroun, Éthiopie, Ghana, Nigeria, République Démocratique du Congo, seront présents à cette rencontre importante. L’Afrique est le plus grand bénéficiaire de l’IDA avec 39 pays et a fait des efforts importants en vue d’améliorer ses indicateurs de développement tout au long des six décennies de partenariat avec la Banque mondiale.

L’IDA est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays pour des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, renforcent la résilience et améliorent la vie des pauvres dans le monde.

Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays, en tant qu’institution du Groupe de la Banque Mondiale.

(AIP)

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L’armée canadienne va apporter un soutien aérien pendant deux semaines à la province de Colombie Britannique où quelque 180 incendies font toujours rage après une vague de chaleur inédite, a indiqué dimanche le ministre de la sécurité publique Bill Blair.

Les forces canadiennes “fourniront un soutien aérien pour aider les régions touchées par les feux de forêt jusqu’au 19 juillet”, a précisé dans un tweet le ministre.

Quelque 184 feux, souvent provoqués par des éclairs, étaient toujours actifs dimanche en Colombie Britannique, dont 41 se sont déclarés dans les deux derniers jours, selon le tableau de bord du service des incendies de la province.

Une vingtaine d’ordres d’évacuation ou d’alertes d’évacuation – appelant les habitants à se tenir prêts à partir rapidement – étaient en vigueur dans la province.

L’armée contribuera à “assurer le transport aérien du personnel, des fournitures et de l’équipement vers et hors des zones touchées par les incendies en Colombie-Britannique” et aidera à “soutenir une évacuation dans une situation d’urgence si nécessaire”, a précisé la Sécurité publique dans un communiqué.

Dès vendredi, le ministre de la Défense Harjit Sajjan avait annoncé la mise en place d’un centre d’opérations à Edmonton, dans la province voisine d’Alberta, où jusqu’à 350 soldats doivent apporter un soutien logistique à la lutte contre le feu.

Au moins deux personnes ont perdu la vie dans l’incendie de la petite localité de Lytton ravagée par les flammes, les premières victimes connues des feux de forêt.

Le sinistre avait débuté mercredi, mais les autorités ont attendu de s’assurer qu’il n’y ait plus de danger, notamment de fumées toxiques, pour envoyer une équipe sur place samedi.

Une enquête a été lancée pour déterminer les causes de cet incendie.

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L’Afrique connait actuellement une troisième vague de contamination du Covid-19, plus virulente que les autres, alimentée par les nouvelles souches hautement contagieuses, a mis en garde la directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.”La propagation galopante des variants plus contagieux porte la menace à un tout autre niveau en Afrique”, a averti Mme Moeti dans un communiqué, ajoutant que l’augmentation de 25% du nombre total de cas de la COVID-19 en Afrique s’explique par la transmission galopante des nouveaux variants au niveau des communautés.

Selon l’OMS, le nombre de cas de la COVID-19 en Afrique a augmenté de 25% et le nombre de décès de 15 pc pendant les six semaines consécutives de la période achevée le 26 juin.

Le variant Delta, 30% à 60% plus contagieux que les autres variants, a été enregistré dans 16 pays d’Afrique, dont neuf connaissent des flambées de l’épidémie notamment en Afrique du Sud, en Ouganda et en République démocratique du Congo.

Mme Moeti a assuré que l’OMS a fourni un soutien technique pour renforcer la capacité des pays africains à effectuer un séquençage du génome sur les nouveaux variants, ajoutant que le déploiement rapide des vaccins était essentiel pour contenir l’émergence des mutations.

Mohamed Compaoré

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La situation humanitaire dans la région du Tigré, en Ethiopie, reste “alarmante”, a déclaré vendredi devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence.

“Deux millions de personnes sont toujours déplacées et près de 5,2 millions de personnes ont encore besoin d’une assistance humanitaire, dont la grande majorité sont des femmes et des enfants”, a déploré M. Ramesh Rajasingham, lors d’une réunion extraordinaire du Conseil consacrée à la situation au Tigré.

Le chef de l’humanitaire des Nations-Unies a relevé que l’une des tendances les plus inquiétantes est l’augmentation alarmante de l’insécurité alimentaire et de la faim due aux conflits dans la région.

“On estime que plus de 400 000 personnes ont franchi le seuil de la famine et 1,8 million de personnes supplémentaires sont au bord de la famine. Certains suggèrent que les chiffres sont encore plus élevés”, a-t-il dit.

Selon lui, 33.000 enfants souffrent de malnutrition sévère et la crise de l’insécurité alimentaire continuera de s’aggraver pendant la saison des pluies imminente, alors que les réserves alimentaires sont épuisées et que le risque d’inondations et de maladies d’origine hydrique, dont le choléra, augmente. “Considérant où nous en sommes déjà, cela signifie que davantage de personnes mourront certainement si nous ne les atteignons pas avec l’aide humanitaire”, a-t-il alerté.

Le responsable onusien a également souligné que la situation au Tigré reste aussi “une crise de protection”, précisant que le 22 juin dernier, une frappe aérienne sur un marché très fréquenté de Togoga a tué et blessé des dizaines de civils. “Ce n’est qu’une des nombreuses fois où des civils ont été tués au cours des huit mois de conflit au Tigré”, a-t-il déploré.

A ce propos, il a appelé toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, rappelant que les attaques dirigées contre les civils et les attaques aveugles sont interdites.

“Les allégations de violations graves doivent faire l’objet d’une enquête approfondie et indépendante de la part de l’État, et les auteurs doivent être poursuivis quels qu’ils soient”, a-t-il plaidé.

De son côté, la cheffe des affaires politiques et de la consolidation de la paix de l’ONU, Rosemary DiCarlo, a estimé que l’Éthiopie “se trouve à un moment critique”, en ce sens que les développements récents démontrent “la nécessité de s’attaquer aux problèmes qui affligent le pays d’une manière globale et durable”. “Les conséquences de ne pas le faire pourraient être désastreuses”, a-t-elle déclaré aux membres du Conseil de sécurité.

Elle a aussi rappelé qu’après près de huit mois de conflit, le gouvernement fédéral éthiopien a annoncé le 28 juin un cessez-le-feu unilatéral au Tigré, invoquant la nécessité de faire face à la crise humanitaire dans la région. À la suite de cette annonce, la Force de défense nationale éthiopienne (ENDF) et l’Administration provisoire du Tigré se sont retirées de la capitale du Tigré, Mekelle.

“Bien qu’aucun incident grave n’ait été signalé, les services de base pour soutenir l’acheminement de l’aide humanitaire sont absents. Mekelle n’a ni électricité ni internet. Par conséquent, notre préoccupation immédiate est d’apporter une assistance urgente à ceux dans le besoin au Tigré”, a souligné Mme DiCarlo.

Déplorant que l’insécurité alimentaire n’a fait que s’aggraver ces derniers jours dans la région, la responsable onusienne a appelé à intensifier la réponse humanitaire au Tigré.

“Toutes les parties doivent garantir le passage sûr des travailleurs humanitaires pour la poursuite de la livraison de (l’aide humanitaire)”, a-t-elle plaidé, estimant qu’un cessez-le-feu observé par toutes les parties faciliterait non seulement l’aide humanitaire, mais serait aussi le point de départ des efforts politiques nécessaires pour tracer une voie de sortie de crise.

hn

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