Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Conseil constitutionnel français a donné, jeudi 5 Aout 2021, son feu vert à l’extension du pass sanitaire, notamment pour les cafés et restaurants, ainsi qu’à la vaccination obligatoire des soignants.

Dans un verdict très attendu, le Conseil constitutionnel a validé les points principaux de la controversée loi relative à la gestion de la crise sanitaire dont le dispositif entrera en vigueur dès lundi prochain conformément au souhait de l’exécutif.

Le Conseil constitutionnel a, toutefois, censuré plusieurs dispositions portant sur la rupture de certains contrats de travail, ainsi que l’isolement obligatoire des personnes testées positives au Covid-19. Concernant ce dernier point, les juges constitutionnels ont estimé que l’isolement obligatoire des malades pour une période de 10 jours n’était pas “nécessaire, adapté” ni “proportionné”.

Mais, dans l’ensemble, les Sages estiment que le pass sanitaire résulte d’une “conciliation équilibrée” entre libertés publiques et protection de la santé. Pour rappel, la présentation du pass sanitaire (attestant d’une double vaccination, ou test PCR négatif de moins de 48 heures ou certificat de rétablissement du Covid-19 de moins de six mois) doit s’étendre – après les lieux de culture et de loisirs – aux restaurants, bars, foires, salons professionnels, trains longue distance, cars longs trajets, vols intérieurs et, dans certaines limites, aux hôpitaux.

Les jeunes entre 12 ans et 17 ans en sont exemptés jusqu’au 30 septembre.

Par ailleurs, les juges constitutionnels ont décidé de retoquer la disposition qui devait permettre à un employeur de rompre “avant son terme” un CDD ou un contrat en intérim d’un salarié non vacciné. “En prévoyant que le défaut de présentation d’un ‘pass sanitaire’ constitue une cause de rupture anticipée des seuls contrats à durée déterminée ou de mission, le législateur a institué une différence de traitement entre les salariés selon la nature de leurs contrats de travail qui est sans lien avec l’objectif poursuivi”, indique le Conseil constitutionnel.

Le Conseil constitutionnel a en revanche validé la procédure de suspension du contrat de travail sans rémunération, jugeant que la procédure de suspension du contrat de travail sans rémunération pour les salariés concernés par l’obligation de pass sanitaire n’est pas contraire à la Constitution.

Les Sages observent notamment que la mesure est temporaire, l’obligation du pass ne courant que jusqu’au 15 novembre, que la suspension prend fin lorsque le salarié produit “les justificatifs requis” ou encore qu’un salarié peut se voir proposer un autre poste au sein de l’entreprise.

Le Conseil a également donné son feu vert à l’obligation vaccinale pour les soignants et d’autres professions en contact avec des personnes à risque. Il a aussi validé l’obligation du pass pour les visiteurs ou les patients non urgents dans les établissements de santé (hôpitaux, cliniques…) et maisons de retraite tant que ce dernier ne fait pas “obstacle à l’accès au soins”.

Il a a validé aussi l’extension du pass à certains centres commerciaux “au-delà d’un certain seuil défini par décret” et si “la gravité des risques de contamination” à l’échelle d’un département le justifie, laissant à l’autorité préfectorale le soin de mettre en place le pass sanitaire dans les grands magasins et centres commerciaux tout en garantissant “l’accès des personnes aux biens et services de première nécessité ainsi qu’aux moyens de transport accessibles dans l’enceinte de ces magasins et centres”.

Le Conseil Constitutionnel avait été saisi par le gouvernement et par trois groupes parlementaires après l’adoption, par députés et sénateurs le 25 juillet dernier, de la Loi relative à la gestion de la crise sanitaire, au terme de six jours de débats houleux et plusieurs inflexions.

Mais face au pass sanitaire, la contestation ne retombe pas. La dernière manifestation samedi dernier contre ce dispositif a réuni quelque 200.000 personnes en France, et des appels ont été lancés pour samedi prochain à travers le pays.

mc

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La Chine va “s’efforcer de fournir” deux milliards de doses de vaccin anti-Covid-19 au monde cette année et promet un don de 100 millions de dollars au système international Covax de distribution des vaccins aux pays les plus pauvres, a annoncé jeudi le président Xi Jinping.

“Pour l’ensemble de cette année, la Chine va s’efforcer de fournir deux milliards de doses de vaccin au monde”, a déclaré le président chinois dans un message écrit à un forum en visioconférence consacré à la coopération dans le domaine de la vaccination.

La Chine a également promis un don de 100 millions de dollars au système Covax, a-t-il ajouté selon la télévision officielle CCTV.

Le variant Delta a à présent été détecté en Chine, le nombre quotidien de contaminations étant au plus haut depuis des mois, une situation qui a incité les autorités à procéder à des tests massifs de populations.

Le 16 juillet, le président Xi avait promis une aide de 3 milliards de dollars pour soutenir les pays pauvres face à l’épidémie de coronavirus lors d’une réunion en ligne des chefs d’Etat des pays du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).

L’aide financière est destinée à aider les pays en développement à surmonter les conséquenses sociales et économiques de l’épidémie.

La semaine dernière, le porte-parole du ministère de Affaires étrangères Zhao Lijian a indiqué que la Chine avait déjà fourni plus de 700 millions de doses à d’autres pays depuis le début de l’année.

Pour sa part, le président américain Joe Biden a annoncé que les Etats-Unis avaient fait don de plus de 100 millions de vaccins à l’étranger.

En septembre, les Etats-Unis vont commencer à distribuer 500 millions de doses supplémentaires de vaccin Pfizer/BioNTech promises à cent pays pauvres.

mc

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La Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) ont revisité, jeudi 5 août  2021, les priorités de leur coopération  existante depuis 60 ans, lors de la première session de l’année 2021 du dialogue du partenariat Côte d’Ivoire-Union européenne.

Pour la ministre d’Etat, ministère des Affaires étrangères de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, la coopération Côte d’Ivoire- UE s’est toujours voulue dynamique, ambitieuse et profitable aux deux parties dans tous les domaines. Il est ainsi opportun “après plus de 60 ans de coopération de s’arrêter un temps soit peu pour faire le bilan et l’état des lieux, de voir les avancées et aussi de parler des perspectives”, a souligné Mme Camara.

Cette concertation permettra de plancher sur des thématiques importantes pour le développement de la Côte d’ivoire. Il s’agit de la situation socio-politique du pays depuis la session de juin 2020, de la sécurité régionale, de la pandémie du Covid 19, de la coopération et du développement, du commerce et de l’investissement.

Au terme de l’accord de Cotonou signé en 2013 entre les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et l’UE, la Côte d’Ivoire nourrit l’espoir que le nouvel accord , entrant en vigueur en 2022, permettra aux différentes parties de mieux faire face aux défis à venir, a signifié la ministre, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau-Abidjan.

Pour le représentant de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, son institution a identifié trois grands chantiers de la coopération.
Il s’agit de la production du cacao durable, un défi commun aux deux parties, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, avec un accompagnement de la Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre de sa stratégie pour l’atteinte d’une économie verte et enfin, de la préservation de la stabilité et de la paix qui consiste à aider le pays à demeurer un havre de paix.

” Je suis sûr qu’on restera au-delà des 60 ans très très longtemps des partenaires, pour justement accompagner la Côte d’Ivoire vers l’émergence”, a assuré M. Von Kirchmann, relevant que ce partenariat a énormément évolué. Les deux parties partagent à présent les mêmes valeurs, ambitions et visions. Ce partenariat s’illustre à plusieurs niveaux, notamment au niveau de l’investissement, du commerce, et au niveau de l’apport de fonds à l’économie.

L’union européenne a un portefeuille global de projets financés estimé à plus de 2700 milliards de francs CFA. Il est à 40% l’acheteur des produits ivoiriens et le premier investisseur avec plus de 40% des investissements directs étrangers (IDE), 500 entreprises européennes sont implantées en Côte d’Ivoire et captent 10% de l’emploi.

(AIP)

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L’offre des cosmétiques naturels africains émerge sur le continent et gagne du terrain. Dans ce marché en pleine croissance, l’ivoirienne Aicha Bakayoko a réussi à se frayer un chemin avec sa marque AB HAIR COSMETICS, représentant les produits locaux et bio.

Dans la capitale ivoirienne (Abidjan), l’entrepreneure, Aicha Bakayoko fait la promotion de ses produits cosmétiques naturels pour les cheveux, obtenus à partir  de types de beurres de karité et cacao, ainsi que des huiles pressées à froid.

Dans cet univers créatif, on retrouve également des herbes et des plantes, des produits à l’argile et autres.

Aicha Bakayoko est la fondatrice de la marque AB HAIR COSMETICS. Originaire de la Côte d’Ivoire, ses multiples expériences professionnelles dans le domaine de la cosmétique l’ont motivée à se lancer dans l’entrepreneuriat en créant sa propre marque.

Face à la diversité dans l‘industrie de la beauté, ses produits font l’unanimité et sont le choix de nombreux ivoiriens voire même Africains.

Contrairement aux marques existantes, AB HAIR COSMETICS propose des produits raffinés à sa clientèle, adaptés à leur type de cheveux.

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« Les femmes sont de plus en plus conscientes de ce qu’elles utilisent pour le soins de leurs cheveux. Elles veulent des produits efficaces et une routine simple qui leur permettent de prendre soin de leur cheveux et de se sentir belles », a-t-elle soutenu.

Selon elle, les femmes qui utilisent ses produits se sentent en confiance.  

« Qu’elles aient de l’assurance et qu’elles puissent utiliser facilement nos produits », a déclaré Miss Bakayoko.

Pour la fondatrice de la marque, laisser le choix aux clients, leur permet de mieux s’affirmer.

« Il est important d’accompagner les clients et les aider à trouver les produits adéquats selon leur type de cheveux », a fait savoir la jeune promotrice.

Depuis son lancement en janvier 2020, la marque rassemble une clientèle nationale et internationale composée d’Ivoiriens, d’occidentaux et d’Africains etc…

L’entreprise enregistre aussi des commandes de la sous-région, de l’Europe (Italie, Belgique, Royaume-Uni, la France et la Suisse).

La gamme AB HAIR COSMETICS a été conçue pour répondre aux besoins des différents types de cheveux des femmes noires qu’ils soient ondulés, bouclés, frisés ou crépus. La formulation des produits a été revue et améliorée.

 « Nous avons une équipe dédiée qui est disponible pour répondre aux questions des clientes pour connaître leur type de cheveu, déterminer leur état de santé, les conseiller sur les types de produits les plus appropriés. Nous voulons éduquer les femmes à aimer leurs cheveux et leur donner des conseils afin qu’elles en prennent soin », ajoute Aicha Bakayoko. Et de poursuivre : « En tant que femmes noires, on connaît l’importance que la communauté noire accorde à leurs cheveux. Cela fait partie de leur identité, de leur personnalité. Elles s’expriment à travers leur chevelure. », a indiqué la jeune entrepreneure.

Pour rester en contact permanent avec sa clientèle et répondre aux différentes préoccupations des utilisateurs de ses produits, AB HAIR COSMETICS dispose d’un service de communication prêt et ouvert 24H/24 dont un numéro d’appel :

+225 0172047873. Egalement, très active sur les réseaux sociaux :

https://www.instagram.com/ab_hair_cosmetics/

https://www.facebook.com/AbHairCosmetics20/

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Radhi Jaidi a été désigné nouvel entraîneur de l’Espérance de Tunis, a annoncé, mercredi, le club sur sa page officielle facebook.

D’après le comité directeur de l’Espérance de Tunis, le nouvel entraîneur a signé un contrat pour deux saisons avec le club.

Le club avait désigné lundi l’ancien gardien sang et or, Hamdi Kasraoui, comme entraîneur des gardiens.

Jaidi qui occupait le poste d’entraîneur adjoint du club belge de Cercle Bruges, succède à Mouine Chaabani, qui a réalisé plusieurs exploits durant les trois dernières saisons.

Le technicien tunisien avait auparavant occupé le banc de Southampton U23 en Angleterre et Hartford Athletics aux Etats-Unis.

En tant que joueur, Radhi Jaidi avait porté le maillot de l’Espérance Sportive de Tunis de 1992 et 2004 avant de rejoindre successivement les clubs anglais de Bolton, Birmingham City et Southampton.

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Les pays participants à la Conférence de soutien au Liban, organisée mercredi par la France et l’ONU, se sont engagés à apporter environ 370 millions de dollars d’aide à la population, ont annoncé les organisateurs dans un communiqué.

“Les participants ont répondu à un nouvel appel humanitaire de 357 millions de dollars des Nations Unies pour les douze mois à venir, en faisant état d’aides financières de l’ordre de 370 millions de dollars, auxquelles s’ajoutent des aides en nature substantielles”, ont souligné les co-présidents de la Conférence.

“Il s’agit en particulier de répondre aux besoins les plus urgents dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’eau et de l’assainissement, de la santé et de l’éducation”, ont-ils détaillé.

Les participants à la Conférence ont souligné que cette aide supplémentaire vise à sauver des vies et ne représente en aucun cas une solution durable aux difficultés auxquelles fait face le Liban. Celles-ci exigent d’abord et avant tout la formation d’un gouvernement mettant en œuvre les réformes promises depuis la Conférence CEDRE de 2018 et rappelées le 1er septembre 2020 dans la feuille de route agréée par l’ensemble des forces politiques libanaises.

“La mise en œuvre de ces décisions demeure décisive pour tout soutien financier structurel de leur part”, ont-ils affirmé, appelant à “la formation d’un gouvernement dédié au sauvetage du pays”.

A l’ouverture de cette visio-conférence internationale, le Président Emmanuel Macron a promis de nouveaux investissements de la France qui devraient bénéficier “directement à la population du Liban”.

“Nous allons mettre 100 millions d’euros d’engagement en appui direct”, a annoncé le Chef de l’Etat français, soulignant que cette aide concernerait l’éducation, “avec un soutien exceptionnel aux familles, aux élèves et aux étudiants”, l’agriculture et la santé. Sur ce sujet, 500.000 doses de vaccins doivent être acheminées ces prochaines semaines.

Emmanuel Macron a également annoncé que la France contribuerait à reconstruire le port de Beyrouth, cœur de vie de la capitale et complètement détruit il y a un an.

La population libanaise vit une des pires crises économiques au monde depuis 1850 selon la Banque mondiale, faisant passer la moitié des Libanais sous le seuil de pauvreté.

La conférence a réuni, sous l’égide du président Emmanuel Macron et du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, les représentants d’une quarantaine d’Etats et d’organisations internationales.

Cette troisième conférence internationale organisée sous l’égide de la France, après celles du 9 août 2020 et du 2 décembre 2020, a porté uniquement sur une aide d’urgence et non sur l’aide structurelle dont le pays a besoin mais qui reste conditionnée à la formation d’un gouvernement capable d’engager des réformes de fond.

Le Liban est sans gouvernement depuis la démission de Hassan Diab et de son équipe le 10 août 2020.

Le nouveau Premier ministre libanais désigné, Najib Mikati, a annoncé lundi qu’un gouvernement ne verrait pas le jour avant la commémoration de l’explosion du port mercredi, insistant sur sa volonté de former son équipe dans un délai limité.

hn

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Les Nations Unies ont qualifié d'”alarmante” la situation des droits de l’homme en République centrafricaine (RCA), précisant, dans un rapport publié mercredi, qu’au cours de l’année écoulée plusieurs groupes armés ont tenté “avec violence” de perturber les élections suscitant la réaction des forces de défense et de sécurité pour reprendre le contrôle de certains territoires.

“Toutes les parties au conflit continuent de commettre des atrocités, alors que la situation sécuritaire se détériore, en particulier dans les provinces”, a déploré le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), Mankeur Ndiaye.

M. Ndiaye a affirmé qu'”une solution politique à cette crise, ainsi que le plein respect en tout temps du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire par toutes les parties au conflit constituent le seul moyen viable d’assurer une paix et un développement durables en République centrafricaine”.

Le rapport onusien porte sur la période allant de juillet 2020 à juin 2021 dans le contexte des élections présidentielles, tenues en décembre 2020, ainsi que celui des élections législatives, qui se sont déroulées en décembre 2020 et en mars et mai 2021.

Durant cette période, la division des droits de l’homme (DDH) de la MINUSCA a enregistré 526 cas de violations et d’abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire à travers le pays. Ces violations ont fait au moins 1.221 victimes, dont 144 personnes civiles ou hors de combat, qui ont été tuées par les parties au conflit.

Le rapport indique par ailleurs que les attaques et les menaces d’attaques ont poussé des milliers de civils à fuir leur domicile.

Une coalition de groupes armés, connue sous le nom de CPC (Coalition des Patriotes pour le Changement) est responsable de plus de la moitié des incidents recensés (54 %) dans le rapport.

La CPC a tué et enlevé des civils, lancé des attaques contre des Casques bleus de l’ONU, pillé des locaux d’organisations humanitaires, menaçant leur personnel, et incendié des bureaux de vote.

Les Casques bleus de la MINUSCA ont été attaqués à une vingtaine de reprises par des groupes armés et des FACA. Durant cette période, sept Casques bleus ont perdu la vie lors d’attaques perpétrées par des groupes armés.

De telles attaques, qui visent à entraver le mandat de protection des civils de la MINUSCA, sont susceptibles de constituer des crimes de guerre, prévient l’ONU.

Le gouvernement centrafricain a récemment adopté, selon la même source, plusieurs mesures pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, dont la mise en place d’une commission d’enquête spéciale chargée d’enquêter sur les violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire en lien avec les élections. Selon le rapport, cette démarche “représente un pas positif dans la lutte contre l’impunité”.

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déploré une nouvelle fois mercredi 4 Aout 2021 le manque de vaccins anti-Covid pour plusieurs pays dans le monde, appelant à un moratoire sur les doses de rappel jusqu’à fin septembre pour pouvoir mettre ces doses à disposition des pays qui n’ont pu immuniser qu’une partie infime de leur population.

“Nous avons un besoin urgent de renverser les choses: d’une majorité de vaccins allant dans les pays riches à une majorité allant dans les pays pauvres”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse de l’OMS à Genève.

Le patron de l’agence onusienne dénonce depuis des mois l’inégalité vaccinale qui fait que 1,5 personne sur 100 dans les pays pauvres a reçu une dose de vaccin contre 100 sur 100 dans les pays riches.

En mai, le docteur Tedros avait lancé un défi: vacciner 10% de la population dans tous les pays du monde d’ici septembre.

“Pour y arriver il nous faut la coopération de tout le monde, en particulier la poignée de pays et d’entreprises qui contrôlent la production mondiale de vaccins”, a souligné le docteur Tedros.

Il en a notamment appelé aux groupes pharmaceutiques pour favoriser le système Covax, un système international mis en place pour tenter justement de lutter contre l’inégalité vaccinale et notamment aider 92 pays pauvres à immuniser leur population.

Pour l’heure, Covax n’arrive pas à remplir sa mission faute de doses et n’a pu distribuer qu’une petite fraction de ce qui était initialement prévu.

Sur les 4 milliards des doses injectées dans le monde, 80% sont allés à des pays à revenu élevé ou moyen, alors qu’ils représentent moins de 50% de la population mondiale.

Le docteur Bruce Aylward, chargé de Covax au sein de l’OMS, a reconnu que fin septembre était un objectif ambitieux qui ne sera peut-être pas atteint.

mc

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La France va apporter au Liban dans les 12 mois 100 millions d’euros de “nouveaux engagements, en appui direct à la population” et envoyer 500.000 doses de vaccin contre le Covid-19 dès le mois d’août, a annoncé Emmanuel Macron mercredi, au début d’une conférence internationale d’aide au pays plongé dans la crise.

Cette aide portera notamment sur l’éducation, les besoins alimentaires et l’agriculture, a annoncé le chef de l’Etat français, en ouvrant, depuis de Fort de Brégançon (Var), cette visioconférence co-présidée par l’ONU, un an jour pour jour après l’explosion au port de Beyrouth.

Le 4 août 2020, la capitale libanaise basculait dans l’horreur: des centaines de tonnes de nitrate d’ammonium, stockées depuis des années dans un entrepôt délabré et “sans mesure de précaution” de l’aveu même du gouvernement, explosent, faisant 214 morts, plus de 6.500 blessés et détruisant des quartiers entiers.

Selon l’Elysée, les Nations Unies évaluent à plus de 350 millions de dollars (357 millions exactement, ndlr) les nouveaux besoins du Liban auxquels il faudra répondre dans les domaines notamment alimentaire, de l’éducation, de la santé, de l’assainissement de l’eau.

M. Macron a par ailleurs réclamé l’aboutissement de l’enquête sur l’explosion du port, dont les conclusions n’ont pas encore été rendues, un an après la catastrophe.

Cette conférence, qui doit mobiliser la communauté internationale pour aider le pays, réunit les représentants d’une quarantaine d’Etats et d’organisations internationales.

hn

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La ville de New York exigera désormais une preuve de vaccination pour accéder aux restaurants, aux salles de sport et de loisirs clos, a annoncé mardi le maire de la métropole américaine, Bill de Blasio.

“Si vous n’êtes pas vacciné, malheureusement, vous ne pourrez pas participer à de nombreuses activités”, a déclaré M. de Blasio lors d’une conférence de presse.

Cette stratégie, qui semble être la première du genre aux États-Unis, intervient dans un contexte de pic national d’infections au Covid-19, dû en grande partie à la propagation de la variante delta chez les personnes non vaccinées.

“Si vous voulez participer pleinement à notre société, vous devez vous faire vacciner”, a martelé le maire de New York.

La métropole américaine va mettre en place un pass sanitaire appelé “Key to NYC Pass” pour que les New-Yorkais puissent fournir une preuve de vaccination pour les salles de sport, les restaurants et les divertissements en salle. Ce passe vaccinal entrera en vigueur le 16 août et sa mise en application commencera le 13 septembre.

“Il est temps que les gens considèrent la vaccination comme littéralement nécessaire pour vivre une vie pleine et heureuse”, a souligné M. de Blasio.

Environ 71 % des adultes de la ville de New York ont reçu une dose de vaccin et 66 % sont complètement vaccinés, selon les données du gouvernement.

mc

 
 
 

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