Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Audrey Azoulay a été réélue, mardi 9 novembre 2021, au poste de Directrice générale de l’UNESCO avec un soutien massif des 193 Etats membres, a annoncé l’organisation onusienne.

Mme Azoulay, ancienne ministre française de la culture, a obtenu 155 voix sur 169 votants lors d’un scrutin tenu à l’occasion de la 41ème Conférence générale de l’UNESCO.

“Mes félicitations sincères au nom de tous les Etats membres pour votre réélection”, a déclaré Santiago Irazabal Mourao, ambassadeur permanent du Brésil à l’UNESCO, devenu président de sa conférence générale.

Élue pour un mandat de 4 ans, Mme Azoulay a pris ses fonctions le 15 novembre 2017. Elle a succédé à Irina Bokova, première femme à la tête de l’UNESCO.

“Je vois dans ce résultat le signe d’un regain d’unité au sein de notre Organisation. Ces quatre dernières années, nous avons pu redonner confiance en l’UNESCO et, à bien des égards, il s’est agi aussi de redonner à l’UNESCO confiance en elle-même”, a-t-elle souligné à l’issue du scrutin devant les ambassadeurs des 193 Etats membres.

“Nous avons retrouvé de la sérénité, en réduisant les tensions politiques qui entravent et en cherchant des positions communes sur des sujets qui autrefois divisaient. Nous avons ensuite pu nous redonner une ambition partagée, notamment en renouant avec la tradition des grandes opérations conduites sur le terrain”, s’est-elle par ailleurs réjouie.

Les travaux de la 41ème Conférence Générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture se sont ouverts, mardi à Paris, avec la participation de 193 pays membres de l’agence onusienne dont le Maroc.

Le Royaume, qui préside le groupe des pays arabes, est représenté à cet événement qui se poursuit jusqu’au 24 novembre, avec une délégation importante conduite par le ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.

Plusieurs décisions importantes sont attendues lors de cette Conférence Générale sur des enjeux liés à la préservation du patrimoine, de l’environnement et de l’éducation.

Par la même occasion, un rapport baptisé “Repenser nos futurs ensemble : un nouveau contrat social pour l’éducation” sera lancé officiellement, suivi de la Réunion mondiale sur l’éducation, co-présidée par l’UNESCO et la France, qui réunira des chefs d’État, plus de quarante ministres de l’éducation et des représentants d’organisations internationales.

La réunion sera marquée aussi par le lancement officiel du Comité directeur de haut niveau de l’ODD 4, un mécanisme de coopération mondiale renouvelé qui jouera un rôle central dans le suivi des progrès des États membres et des contributions des acteurs internationaux, et recommandera des actions prioritaires pour l’éducation.

hn

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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Bureau régional de l’Afrique organise un atelier régional de formation sur la communication de crise lors des urgences santé avec pour thème principal : « Atelier régional de formation sur la communication de crise lors des urgences de santé publiques ». Cette formation va tenir du 08 au 12 novembre 2021 à Grand-Bassam.

C’est dans le but de transmettre aux acteurs de la communication et du contrôle des épidémies, des éléments théoriques et une démarche de communication basée sur les représentations de la population, que l’OMS organise cette formation en communication santé.

Elle réunit plusieurs acteurs dont des chargés de communication des structures centrales du ministère de la Santé, des directions régionales de la santé du pays, ainsi que des partenaires qui interviennent dans la communication en santé.

Et durant quatre jours, les participants seront outillés pour être plus efficaces et plus opérationnels dans les interventions communicationnelles en situation d’urgence.

Pourquoi, un tel atelier maintenant, vu que la covid-19 est présente. A cette question, Jean-Marie Vianey Yaméogo, représentant pays de l’OMS en Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie d’ouverture répond que:

« Il n’est jamais tard pour mieux faire. Nous avions organisé l’atelier maintenant parce que nous avons assez d’espérance au niveau des différents pays. C’est vraiment le moment de nous asseoir, de nous concerter et de parler les expériences ». Et d’ajouter que : « Chacun des cinq pays ici est venu avec une somme d’expérience en matière de communication. Plus on pratique, mieux on se forme et moins ont fera des erreurs. C’est pour cela que l’atelier est la bienvenue. Et permettra aux pays d’une part d’avoir les rudiments nécessaires pour communiquer », a-t-il lancé.

Si une stratégie et des messages de communication adaptés peuvent gagner l’adhésion, à l’inverse une stratégie ou des messages inadaptés peuvent susciter la méfiance, voire l’hostilité envers les mesures de santé publiques proposées.

Par ailleurs, le représentant du système des Nations-unies en Côte d’Ivoire attend des participants au retour dans leur pays, d’avoir un plan de communication contextualisé et réaliste, avec des différents éléments pour ce système de communication.

A noter que plusieurs pays de la sous-région, à savoir Niger, Burkina-Faso, Mali, la Guinée prennent part à cette formation.

Mohamed Compaoré

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Quatre présumés trafiquants opérants dans le commerce illégal de l’ivoire ont été interpellés le dimanche 31 octobre 2021 dans la commune de Marcory au moment où ils s’apprêtaient à écouler la marchandise au sein d’un hôtel. Ces hommes ont été arrêtés avec en leur possession 11 défenses d’ivoire pour un poids total de 37,6 kilogrammes.

Cette arrestation est le fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), le Ministère des Eaux et Forêts (MINEF) et  EAGLE Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié de l’assistance technique.

Toutefois, cette opération a connu quelques péripéties due à l’intervention inattendue de personnes armées de fusils d’assauts affirmant être des corps habillés.

Les quatre personnes arrêtées en flagrant délit de détention et de commercialisation de pointes d’ivoire à Marcory sont spécialisées en la matière. Elles ont été interpellées dimanche au moment où elles entendaient procéder à la vente desdits trophées de chasse.  

Les ivoires saisis proviendraient essentiellement du Burkina-Faso, pays voisin à la Côte d’Ivoire. Un fait qui soulève la grande question de la porosité des frontières terrestres.

C’est en début de matinée de ce dimanche que les hommes de l’UCT et ceux du MINEF avec l’appui technique de EAGLE-CI, une ONG spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces protégées sont arrivés dans l’hôtel où étaient retranchés les trafiquants avec les ivoires. L’assaut a été mené au moment où les trafiquants s’apprêtaient à écouler la marchandise.

Au total, quatre (04) personnes ont été arrêtées dans l’hôtel de Marcory en essayant de vendre les 11 pointes d’ivoires d’éléphant. Deux (02) d’entre elles, ont été interpellées dans la chambre avec en leur possession, les pointes d’ivoire, tandis que leurs complices, deux (02) hommes parmi lesquels un ancien député, l’ont été au restaurant de l’hôtel.

L’opération d’arrestation a rapidement été perturbée par l’arrivée de personnes armées de fusils d’assauts et vêtus de gilets par balle. Ceux-ci sont arrivés sur les lieux et ont essayé d’empêcher l’UCT d’effectuer leur travail. Ces hommes n’avaient ni ordre de mission, ni uniforme ou signe distinctif pour identifier leur corps. Ces derniers, ont dit être en train d’enquêter sur un supposé trafiquant d'ivoire qu'ils voulaient appréhender.

L’UCT ne s’est pas laissé impressionner car elle a mis 4 suspects dans leur véhicule ainsi que les ivoires. La suite de l'enquête fera la lumière sur le rôle de ces hommes armés, leurs corps et leur identité afin d’appréhender le but de leur présence.

En attendant, les présumés trafiquants ont étés conduits au siège de l’UCT à Abidjan où ils ont été interrogés puis déférés au parquet près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau le 05 novembre 2021 pour trafic illicite d’ivoire. Ils ont été placés sous mandat de dépôt.

S’agissant de l’affaire, une information a été ouverte. Les prochains jours, les suspects seront présentés au juge d’instruction pour être entendus. Si les présumés trafiquants sont reconnus coupables, ils encourent une peine de prison allant de 3 à 12 mois assortie d’une amende comprise entre 3000 à 300.000 FCFA.

Faut-il, le rappeler, la loi faunique ivoirienne est loin d’être dissuasive alors que la situation des espèces protégées est de plus en plus alarmante, notamment celle des éléphants, tués pour leurs ivoires. Pour le cas actuel, sachons que pas moins de 6 éléphants ont été tués pour avoir ces 11 pointes d’ivoires. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître.

Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent entre 50 à 80 individus par jour. L’espèce ne compte plus que 415 000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.

En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 1139 qui ont été dénombrés dans 26 habitats selon les rapports réalisés entre 1987 et 2000. Aujourd’hui le nombre d’individu ne dépasse guère les 300 selon un rapport de l’Union International pour la Conservation de la Nature publié en 2016.

Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animaux lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.

Le commerce illégal de défenses d’éléphant est malheureusement en constante augmentation et pèse 3 milliards de dollars (soit près de 2000 milliards de franc CFA) par an avec pour principal marché l’Asie du Sud Est, avec notamment la Chine et le Vietnam comme principaux acheteurs.

Correspondance Particulière

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L’Union Africaine (UA) a exprimé lundi sa profonde préoccupation face à la récente escalade militaire et l’extension du conflit dans le nord de l’Ethiopie et réaffirmé son ferme attachement à la préservation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ce pays de l’Afrique de l’Est.

Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA sur la situation en Ethiopie, le Conseil a réitéré “son ferme attachement à la préservation de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie”, et exprimé “sa solidarité avec le peuple éthiopien”.

Le CPS de l’UA a exprimé «sa profonde préoccupation face à la situation dans le nord de l’Éthiopie, en particulier la récente escalade militaire et l’extension du conflit, et sa conviction que l’escalade du conflit a un impact déterminant sur la paix, la sécurité et la stabilité en Éthiopie et dans l’ensemble de la Région, ainsi que sur la situation politique et humanitaire”.

Le Conseil a réitéré «son engagement de longue date contre toute tentative visant un changement anticonstitutionnel de gouvernement, conformément aux instruments pertinents de l’UA”, tout en “soulignant l’importance clé des efforts continus visant à approfondir la culture de la démocratie et la promotion de la bonne gouvernance sur le Continent”.

Le CPS a souligné aussi “sa conviction qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit en cours, et appelle ainsi toutes les parties à s’engager à une cessation immédiate des hostilités en vue de rechercher un cessez-le-feu durable, inconditionnel et global et une solution pacifique durable”.

Il a dans ce sens exhorté “le gouvernement éthiopien et toutes les autres parties concernées par le conflit, tout en étant guidés par l’engagement envers l’intérêt national suprême du pays, à s’engager dans un dialogue significatif et authentique visant à trouver une solution pacifique durable au conflit”, tout en soulignant l’importance d’un dialogue national inclusif, authentique et global pour soutenir la paix, la stabilité, la démocratie, la bonne gouvernance et la réconciliation en Éthiopie.

Le Conseil a par ailleurs souligné son soutien total aux efforts déployés par le Haut Représentant du Président de la Commission de l’UA pour la Corne de l’Afrique, M. Olusegun Obasanjo, en vue de la mise en place d’un cessez-le-feu et d’un règlement pacifique du conflit, et se félicite des autres efforts internationaux et régionaux déployés pour soutenir la réalisation de ces objectifs.

Le CPS a aussi exprimé sa profonde préoccupation face à la situation humanitaire désastreuse résultant de la violence et du conflit en cours, y compris en ce qui concerne le déplacement forcé, à grande échelle, de réfugiés et de personnes déplacées et, à cet égard, demande aux parties de garantir un accès sécurisé et sans entrave de l’aide humanitaire aux communautés touchées et la sécurité des agents humanitaires.

Il a également souligné l’importance primordiale d’assurer le flux des produits de base, y compris la nourriture, les médicaments et le carburant.

Le Conseil a réitéré en outre l’importance fondamentale d’assurer la stricte conformité et le respect du droit International Humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et que toutes les allégations de violations et d’abus par toutes les parties devraient faire l’objet d’une enquête impartiale, efficace, transparente et rapide en vue de mettre fin à l’impunité et de traduire les auteurs en justice, tout en se déclarant gravement préoccupé par toutes les violations et tous les abus des droits de l’homme.

Le CPS a exhorté les parties au conflit à respecter le caractère sacré de la vie humaine, à garantir la sûreté et la sécurité des biens, y compris le siège de l’Union Africaine, la communauté diplomatique et les biens et le personnel, et demandé, à cet égard, au Président de la Commission d’intensifier les efforts pour assurer la sécurité du personnel et des biens de l’UA, ainsi que de fournir un accès à l’information.

La réunion du CPS de l’UA intervient suite à l’escalade de la confrontation depuis plus d’une semaine entre les forces éthiopiennes et les rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF) autour des villes de Kombolcha et de Dessie relevant de l’Etat régional d’Amhara, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale Addis-Abeba.

Face à cette situation, le gouvernement éthiopien avait déclaré l’état d’urgence pour six mois dans tout le pays à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres.

hn

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a assuré, lundi 8 novembre 2021 à Abidjan, que la Côte d’Ivoire, en collaboration avec ses partenaires, est outillée pour garantir la sécurité des populations et renforcer la paix et la cohésion sociale.

«Je voudrais vous assurer que la Côte d’Ivoire, avec ses partenaires, saura faire face aux enjeux sécuritaires, notamment en ce qui concerne le terrorisme au Sahel», a soutenu M. Achi qui s’exprimait lors d’une conférence de presse.

Parlant particulièrement de lutte contre le terrorisme, le Chef du gouvernement a évoqué le renforcement des moyens des Forces de défense et de sécurité, notamment avec la mise en place de la Zone opérationnelle Nord, un dispositif de sécurité qui permet aux Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) d’y intensifier les contrôles aux frontières, rapporte le portail officiel du gouvernement de Côte d’Ivoire.

Il a été procédé également au renforcement de la Cellule spéciale d’enquête, d’instructions et de lutte contre le terrorisme, a-t-il fait savoir, notant en outre, que la Côte d’Ivoire abrite le siège de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville, un outil unique sur le continent africain.

Rassurant les populations et les investisseurs, le Premier ministre a fait état des efforts en matière d’amélioration continue de l’environnement sécuritaire, il a indiqué que «l’indice de sécurité est passé de 6,8 en 2012 à 1,6 à fin septembre 2021».

Pour ce qui est de la question de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, M. Achi a rappelé la participation de tous les partis politiques significatifs aux élections législatives de mars 2021. Des élections qui se sont déroulées dans un esprit d’ouverture et de transparence.

Il a salué dans ce sens les initiatives prises par le Président de la République, Alassane Ouattara, d’engager le dialogue avec les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, favorisant ainsi la décrispation et l’instauration d’un climat politique apaisé, informe la même source.

hn

 
 

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Le Premier ministre Patrick Achi a annoncé la mise en place d’un 2ème programme social du gouvernement (PSGouv 2) avec cinq priorités.

« Sur instruction du président de la République, nous allons mettre en œuvre dès janvier 2022 et pour trois ans, un PSGouv2 avec cinq priorités », a-t-il indiqué.

Les axes prioritaires de ce programme sont la lutte contre la fragilité dans les zones Nord frontalières, l’éducation et la formation, l’amélioration  des conditions de vie en  milieu rural et l’autonomisation des femmes,  l’insertion professionnelle des jeunes, le service civique et les écoles de la 2e chance,  la couverture sociale des populations précaires.

Toujours dans les perspectives économiques pour le bien-être des Ivoiriens, le chef du gouvernement a promis l’accélération des chantiers d’infrastructures stratégiques pour la croissance de la Côte d’Ivoire notamment l’extension de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, l’extension et l’achèvement des terminaux à conteneurs et industriels du port de San Pedro, le suivi des infrastructures de la CAN 2023 et la poursuite de la réalisation du Métro d’Abidjan.

« Cela se fera avec le lancement, dans quelques semaines, du programme des champions nationaux, clé pour renforcer notre secteur industriel, accroître sa compétitivité à l’export, booster un tissu dynamique d’entreprises, source d’investissements et d’emplois de qualité », a-t-il ajouté.

Le gouvernement envisage de prendre également un Start-up Act pour favoriser l’éclosion d’acteurs numériques majeurs en Côte d’Ivoire au cours de la prochaine décennie et agir pour le progrès social.

Dans le secteur agricole, le gouvernement compte accélérer la transformation des matières premières notamment l’anacarde où le taux de transformation approche en 2021 les 15% de la production nationale, le cacao avec l’extension de l’usine de broyage de Cargill à Yopougon, qui sera la plus grande unité de transformation de fèves de cacao au monde, avec une capacité de 170 000 tonnes et le coton avec la relance de l’industrie textile à Korhogo, Bouaké, Dimbokro et Agboville.

Au niveau des produits halieutiques où la Côte d’Ivoire veut atteindre en 2025 l’autosuffisance alimentaire, il sera lancé dans ce mois de novembre, le programme stratégique pour la transformation de l’aquaculture, alors que le pays importe pour 325 milliards de FCFA de produits halieutiques chaque année. Cela permettra d’obtenir des poissons à prix plus bas sur les marchés, produits en Côte d’Ivoire.

(AIP)

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Quarante-cinq gouvernements, emmenés par le Royaume-Uni, se sont engagés samedi à investir de toute urgence dans la protection de la nature et à adopter des modes d’exploitation agricole plus durables, à l’occasion de la journée de la nature et de l’utilisation des sols de la COP26 à Glasgow.

Il s’agit notamment de mobiliser quelque 4 milliards de dollars de nouveaux investissements du secteur public dans l’innovation agricole pour contribuer à rendre ces techniques et ressources abordables et accessibles à des centaines de millions d’agriculteurs.

Les investissement concerneront en particulier le développement de cultures résistantes et de solutions régénératrices pour améliorer la santé des sols.

Environ un quart des émissions de gaz à effet de serre dans le monde proviennent de l’agriculture, de la sylviculture et d’autres utilisations des terres. Il est donc urgent de réformer la façon dont les aliments sont cultivés et consommés afin de lutter contre le changement climatique.

Une urgence qui ne cesse de croître du fait de l’augmentation de la demande en nourriture, alors que les moyens de subsistance des agriculteurs sont également soumis à une pression croissante en raison de l’impact du changement climatique sur la productivité.

Pour aider les agriculteurs à s’adapter et rendre les systèmes alimentaires plus résilient à l’avenir, des pratiques plus durables sont indispensables.

Voilà pourquoi, ces pays s’engagent à transformer les systèmes agricoles et alimentaires à travers des réformes politiques et via la recherche et l’innovation, afin de réduire les émissions, tout en garantissant l’accès de tous à la nourriture et à l’emploi.

Seize pays lanceront un “programme d’action politique” et plus de 160 parties prenantes se joindront à un “programme mondial pour l’innovation dans l’agriculture” pour ouvrir la voie à la transition mondiale vers une agriculture et des systèmes alimentaires résilients, ainsi que des modes d’exploitation plus durable

mc

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Quinze dossiers de candidature à l’élection présidentielle qui aura lieu le 4 décembre en Gambie ont été rejetés et six autres validés, a indiqué la Commission électorale indépendante (CEI).

“La plupart des dossiers rejetés ne remplissent pas les exigences constitutionnelles”, a estimé le porte-parole de la CEI Makan Khan cité par des médias.

Parmi les manquements notés dans les dossiers rejetés figure le non-respect du parrainage par des électeurs.

L’article 47 du Code électoral stipule que chaque candidat doit soumettre une liste de parrainage d’au moins 200 électeurs inscrits dans chaque circonscription.

Parmi les dossiers rejetés, 8 ont été présentés par des candidats indépendants, ajoute le porte-parole de la CEI, précisant que six dossiers ont été validés dont ceux du président sortant Adama Barrow du National People’s Party (NPP) et d’Ousainu Darboe du Parti démocratique unifié (UDP).

Les autres sont Mama Kandeh du Congrès démocratique de la Gambie, Halifa Sallah de l’Organisation démocratique du peuple pour l’indépendance et le socialisme (PDOIS), ainsi que les indépendants Essa Mbaye Faal et Abdoulie Ebrima Jammeh.

Le président Barrow, 56 ans, a déclaré officiellement jeudi 4 novembre 2021 sa candidature à sa propre succession, à quelques jours du démarrage officiel de la campagne électorale prévue  le 9 novembre.

hn

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 C’est ce lundi 08 novembre 2021 que débute la phase de dénombrement des ménages sur toute l’étendue du territoire à l’occasion du 5è Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de Côte d’Ivoire.

Vingt-huit mille agents recenseurs formés par l’Institut national de la statistique (INS) visiteront les domiciles pour numéroter les habitations et soumettre aux résidents un questionnaire sur leur situation à partir de tablettes numériques géo-référencées. En cas de défaillances de l’outil informatique, les agents pourront recourir aux supports papiers pour pallier cette situation.

Ces agents  ont été vaccinés contre le COVID-19. Ils arboreront des chasubles, porteront des cache-nez. Ils auront en leur possession des ordres de missions, des badges. Tout chef de famille qui aura des doutes sur la légitimité d’un agent peut exiger la présentation de toutes ces pièces.

Le gouvernement tient au succès de cette édition. Pour cela, la Ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a engagé une grande offensive communicationnelle avant le coup d’envoi de l’opération. Aussi, est-elle allée à la rencontre du corps préfectoral, des rois et chefs traditionnels, du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire et des guides religieux et organisations de la société civile pour les engager à sensibiliser et à mobiliser toutes les composantes des populations à une adhésion massive à l’opération.

La Ministre Nialé Kaba a rappelé que le recensement général consiste à recueillir sur une périodicité d’environ 10 ans, des données démographiques, sociales, économiques et harmonisées se rapportant à un moment donné à tous les habitants vivant sur le territoire national.

Dans son message à la nation, le Premier ministre, Patrick Achi, a déclaré dimanche 7 novembre 2021 que ce recensement permettra de mieux connaître la structure de la population vivant en Côte d’Ivoire, établir des statistiques sur ses habitants et sur ses évolutions démographiques afin de mieux planifier le développement, de définir les politiques en prenant en compte l’évolution quantitative de la demande sociale notamment en matière d’écoles, d’universités, d’hôpitaux et centres de santé, adduction d’eau potables, infrastructures sportives, etc.

« Quant à vous populations vivant en Côte d’Ivoire, ce recensement est l’affaire de tous. Que vous soyez nationaux ou non nationaux, vous êtes tous concernés. C’est pourquoi, j’exhorte chaque foyer à ouvrir ses portes aux agents recenseurs et à leur offrir des informations vraies et fiables.  Chacun de nous compte pour la Côte d’Ivoire », a invité M. Achi.

Le processus de la 5è édition du RGPH a démarré en février 2018. Il a déjà permis la réalisation de la cartographie censitaire, le recensement pilote et le recrutement des agents terrain. Après la phase du dénombrement, suivront l’enquête post-censitaire, le traitement des données, l’analyse des données et la publication des résultats.

(AI

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La charte de transition, adoptée en avril par le Conseil militaire de transition (CMT) au Tchad après le décès de l’ancien président Idriss Déby, est un document “provisoire” qui définit les modalités de la transition dans le pays, a déclaré jeudi 4 novembre 2021 le ministre tchadien de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.

Interrogé par la presse sur une éventuelle révision de la charte de transition, le porte-parole du gouvernement a assuré que la charte a une durée de vie déterminée de 18 mois, une durée qui devrait servir, selon lui, à la préparation des prochaines élections générales.

“Il faut attendre la fin de la transition pour une éventuelle révision”, a ajouté M. Koulamallah.

De nombreuses voix au sein de la société civile tchadienne réclament la révision de la charte pour lever certaines “ambiguïtés”, notamment la possibilité de renouvellement de la période de transition de 18 mois.

Adoptée le 21 avril, la charte définit les modalités de la transition qu’elle prévoit sur une période de 18 mois et révèle les trois grandes institutions qui mèneront les affaires courantes. Le conseil militaire de transition, le conseil national de transition et le gouvernement de transition sont les trois organes définis par la charte pour gérer le pays.

Le conseil militaire, composé de quatorze généraux et présidé par Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président, représente le pouvoir exécutif et fixe également “les grandes orientations de la politique économique, sociale et culturelle”.

Le deuxième organe, le Gouvernement de transition, composé d’un Premier ministre et de ministres, “conduit et exécute la politique de la nation définie par le Conseil militaire de transition”.

Enfin, le Conseil National de Transition, dont les membres sont désignés par le président du Conseil militaire de transition, exerce “la fonction législative” et sera chargé d’”examiner et d’adopter le projet de Constitution”.Tcha

Mohamed Compaoré

 
 

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