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LDA Journaliste

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mardi, 30 novembre 2021 18:10

Tchad : amnistie pour les rebelles

Le Conseil militaire de transition (CMT) au Tchad a décrété lundi 29 novembre 2021 une amnistie générale pour les rebelles et opposants condamnés notamment pour “délits d’opinion”, “terrorisme” ou “atteinte à l’intégrité de l’Etat”.

Selon un compte-rendu du Conseil des ministres, cette mesure concerne 296 personnes condamnées et répond à l’une des exigences des principaux groupes rebelles pour participer au Dialogue nationale à l’invitation du président du CMT, Mahamat Idriss Déby Itno.

“Il est apparu indispensable de faire table rase des vestiges hérités des périodes sombres de notre pays en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, avaient choisi la voie de l’exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques”, proclame la loi adoptée en Conseil des ministres.

Cette mesure concerne “39 personnes condamnées pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’Etat et de délits d’opinion” et “257 membres” des groupes armés, détenus et jugés après une offensive de l’Union des forces de la résistance (UFR) en 2019, qui visait à renverser le président Déby.

Les principaux groupes rebelles tchadiens se sont dits début novembre “disposés” à participer au Dialogue national “sous certaines conditions”, dont l’amnistie générale.

hn

 
 

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Des frappes aériennes et d’artillerie ont été menées mardi depuis l’Ouganda sur des positions du groupe rebelle Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo, a annoncé sur Twitter le porte-parole du gouvernement congolais.

“Comme annoncé, les actions ciblées et concertées avec l’armée ougandaise ont démarré aujourd’hui avec des frappes aériennes et des tirs d’artillerie à partir de l’Ouganda sur les positions des terroristes ADF en RDC”, indique le tweet du porte-parole, le ministre de la Communication Patrick Muyaya.

“Ce matin, nous avons lancé des frappes aériennes et d’artillerie conjointes contre des camps ADF avec nos alliés congolais”, a indiqué dans un autre tweet quasi simultané le porte-parole de l’armée ougandaise (UPDF, Uganda People’s Defence Force).

Lors d’un briefing habituel consacré à l’état de siège instauré depuis début mai dans deux provinces de l’est de la RDC, le ministre congolais de la Communication avait assuré lundi qu’il n’y avait “pas de troupes ougandaises” en RDC, mais que des “actions ciblées et concertées” étaient “envisagées avec l’armée ougandaise pour combattre les terroristes de l’ADF, notre ennemi commun”.

hn

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En 2000, à l’initiative conjointe des dirigeants africains et chinois, le Forum sur la Coopération Sino Africaine (FOCAC ou FCSA) a été porté sur les fonts baptismaux, ouvrant ainsi une nouvelle ère du dialogue et du développement partagé entre la Chine et l’Afrique. Présente à la 8ème édition qui se tient cette année à Dakar, la Ministre des Affaires Etrangères de Côte d’Ivoire a présenté les projets ivoiriens d’investissements ivoiriens. 

Plusieurs projets de construction d’infrastructures, et de routes, l’octroi de lignes de crédits, et la construction très prochaine d’un hôpital de référence de niveau tertiaire, sont là les grands accords qu’est allée défendre la ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères de Côte d’Ivoire, au Forum Chine-Afrique qui se tient actuellement à Dakar. Mis en place depuis 2000, le Forum de coopération Sino-africaine a pour objectif de renforcer la coopération amicale et de relever ensemble les défis de la mondialisation, des africains et des chinois.  De 2000 à 2021, ce sont sept (07) éditions du Forum qui se sont tenues : Le FOCAC est composé de la Chine, de 53 pays africains, dont la Côte d’Ivoire qui ont établi des relations diplomatiques avec la Chine, ainsi que de la Commission de l’Union Africaine.

Sur le plan politique et diplomatique le Forum sur la Coopération Sino Africaine a joué un rôle primordial dans le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les pays africains et la Chine. Au total, à ce jour, dans le cadre du FOCAC pour la période 2018-2021, sur les 60 milliards de dollars promis à 53 pays africains, la Côte d’Ivoire a bénéficié de près de 3 milliards de dollars. A la tête d’une forte délégation ivoirienne, la ministre Kandia Camara a fait avancer le cas des trois prêts concessionnels qui étaient à l’étude, concernant : L’autoroute Dabou-San-Pedro, d’un montant de 272 177 965 euros ; L’institut pour la médecine et la pharmacopée traditionnelle, d’un montant de 40 447 035 USD et le projet de la Douane intelligente, d’un montant de 98 620 995 euros. « Le Gouvernement ivoirien tire une profonde satisfaction de cette dynamique. Grâce au Forum sur la Coopération Sino-africaine, les investissements chinois en Afrique se sont fortement accrus », s’est satisfaite Kandia Camara lors de ce forum.

  La teneur du Forum Chine-Afrique

Il faut rappeler qu’à sa création, le Forum de Coopération Sino Africaine, avait principalement pour objectif «de mener des consultations sur un pied d’égalité, d’approfondir la connaissance mutuelle, d’élargir les terrains d’entente, de renforcer l’amitié et de promouvoir la coopération ». Au fil de ces mutations, le Forum sur la Coopération Sino Africaine est devenu une tribune incontournable de la scène internationale. Les deux parties ont décidé de créer un mécanisme de suivi chargé d’évaluer régulièrement la mise en œuvre des actions. Ce mécanisme de suivi repose sur trois instances : La Conférence ministérielle qui se tient tous les trois (03) ans, alternativement en Chine et dans le pays africain qui en assure la co-présidence. Elle est en principe réservée aux Ministres des Affaires Etrangères et de celui chargé de la coopération économique internationale. Toutefois, compte tenu de certaines circonstances particulières et dans le but de renforcer leur coopération, les deux parties peuvent décider d’élever la Conférence ministérielle au niveau d’un Sommet. La Conférence ministérielle a été élevée au niveau d’un Sommet à trois reprises (Beijing 2006, Johannesburg 2015, Beijing 2018). La présidence de la Conférence ministérielle est actuellement assurée par la Chine et le Sénégal. La seconde instance étant la Réunion de suivi des Hauts Fonctionnaires qui se tient habituellement une fois par an et avant la Réunion ministérielle, elle rassemble les experts ainsi que les fonctionnaires en charge de la coopération sino-africaine, généralement du rang de Directeur Général d’Administration centrale. Et enfin la Réunion des Ambassadeurs africains accrédités en Chine et le Comité de suivi chinois du FOCAC qui se tient deux fois par an, et permet aux deux parties de faire le bilan des actions menées et recueillir les éventuelles observations et correctifs à apporter.

DIRCOM MEMAEIAD

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Un présumé trafiquant opérant dans le commerce illégal de l’ivoire a été interpellé, le vendredi 19 novembre 2021 dans la commune de Treichville au moment où il s’apprêtait à écouler la marchandise dans les encablures d’une bijouterie lui appartenant. Le présumé trafiquant a été interpellé en possession de deux pointes d’ivoire. L’arrestation a été possible grâce à la collaboration des éléments de l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT) et du Ministère des Eaux et Forêts (MINEF), avec l’assistance technique du projet EAGLE Côte d’Ivoire.

Un bijoutier a été arrêté en flagrant délit de vente de 2 défenses d’éléphant sculptées le vendredi 19 novembre 2021 dans la commune de Treichville. L’assaut a été mené dans la matinée du vendredi par les éléments de l’UCT et du MINEF avec l’assistance technique d’EAGLE Côte d’ Ivoire au moment où il s’apprêtait à écouler la marchandise. Il a été pris en flagrant délit de possession de deux pointes d’ivoire qu’il tentait de vendre non loin de la paroisse Notre Dame de Treichville, où il possède une bijouterie.

Des perquisitions dans sa bijouterie vielle de plus de 20 ans ont permis de saisir, 1 queue d’éléphant, 17 bracelets en acier incrustés de poils d’éléphant, 8 bagues en poils d’éléphant, une dent de léopard, 9 petits objets sculptés en ivoires et 12 tiges tissées en poils d’éléphant prêts à être utilisées sur des bijoux.

L’interpellé vend au moins depuis les années 99 des bracelets en poils de pachydermes. La queue d’éléphant et les 12 tiges tissées en poils d’éléphant saisies proviendraient du Cameroun. La population de pachydermes étant faible en Côte d’Ivoire, les produits issus de ces derniers proviennent essentiellement de l’Afrique Centrale.

Après l’arrestation, le présumé trafiquant a été conduit au siège de l’UCT à Abidjan où il été auditionné, puis déféré le mardi 23 novembre 2021 au parquet près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et le suspect a été placé sous mandat de dépôt.

S’il est reconnu coupable, des faits qui pèsent sur lui, à savoir : détention et commercialisation de produits issus de la faune, il risque une peine de réclusion comprise entre deux et douze mois assortis d’une amende allant de 3000 francs CFA à 300.000 francs CFA. Une peine peu dissuasive pour les trafiquants au regard de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent la population d’éléphants.

Pour rappel, la loi faunique ivoirienne est loin d’être dissuasive alors que la situation des espèces protégées est de plus en plus alarmante, notamment celle des éléphants, tués principalement pour leurs ivoires. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent entre 50 à 80 individus par jour.

L’espèce ne compte plus que 415 000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier. En Côte d’Ivoire, les éléphants, emblèmes du pays, sont en voie d’extinction: leur nombre a baissé de moitié en trente ans. Ce sont plus de 1139 qui ont été dénombrés dans 26 habitats selon les rapports réalisés entre 1987 et 2000. Aujourd’hui le nombre d’individu ne dépasse guère les 300 selon un rapport de l’Union International pour la Conservation de la Nature publié en 2016.

Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animaux lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.

Le commerce illégal de défenses d’éléphant est malheureusement en constante augmentation et pèse 3 milliards de dollars (soit près de 2000 milliards de franc CFA) par an avec pour principal marché l’Asie du Sud Est, avec notamment la Chine et le Vietnam comme principaux acheteurs.

L’ivoire n’est pas la seule partie des éléphants qui intéresse les trafiquants. Le poil d’éléphant est en effet une matière première recherchée par certains bijoutiers qui en font des bracelets pouvant se vendre chers.

Les poils d'éléphants sont arrachés des queues des pachydermes tués, puis traités pour être utilisés en bijouterie. Issus des éléphants comme l’ivoire, le commerce de ces poils nourrit le trafic et contribue à l’extinction des dernières populations sauvages du continent.

cp

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Les autorités marocaines ont annoncé, dimanche, la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59.
« En raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus de la Covid-19 – Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens, il a été décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume du Maroc, pour une durée de 2 semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59 », indique un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid

Une évaluation de la situation sera entreprise régulièrement afin d’ajuster, au besoin, les mesures nécessaires, ajoute la même source.

Les premiers cas positifs au nouveau variant du coronavirus Omicron se sont multipliés dans le monde. L'inquiétude pousse à des restrictions de voyages tandis que le monde continue d'isoler l'Afrique australe.

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie, la République tchèque a annoncé un premier cas sur une patiente Covid-19 hospitalisée avec de légers symptômes.

A Amsterdam, une soixantaine de passagers, débarqués vendredi de Johannesburg et du Cap, étaient toujours en quarantaine près de l'aéroport.

Premier à suspendre les vols depuis l'Afrique du Sud, le gouvernement britannique a annoncé un durcissement des règles d'entrée pour les arrivants de toutes provenances: test PCR et isolement obligatoires jusqu'au résultat, parallèlement au retour du masque obligatoire dans tous les commerces.

 
La Suisse a également annoncé que les personnes en provenance des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de République tchèque, d'Egypte et du Malawi devaient présenter, à l'embarquement et à l'entrée en Suisse, un test Covid négatif et se placer 10 jours en quarantaine.

Selon l'OMS, il faudra plusieurs semaines pour mieux comprendre le nouveau variant détecté en Afrique du Sud

La veille et l'avant-veille, des cas avaient été signalés à Hong Kong, en Israël sur une personne revenue du Malawi et au Botswana, ainsi que sur une vingtaine de personnes en Afrique du Sud.

Le nouveau variant a été classé comme "préoccupant" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu'il faudra "plusieurs semaines" pour comprendre la virulence du nouveau variant.

fm

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dimanche, 28 novembre 2021 22:53

Antidopage: de nouvelles règles de l’AMA

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a adopté jeudi 25 novembre 2021 de nouvelles règles de gouvernance, notamment sur la place des sportifs, de nature à apaiser ses relations avec les Etats-Unis qui ne lui ont pas encore versé toute leur contribution financière exigeant des efforts en ce sens.

Le conseil de fondation de l’AMA — composé du mouvement sportif et de membres de gouvernements — a avalisé unanimement jeudi à Paris, les propositions discutées la veille lors d’un comité exécutif.

En juillet dernier, les USA avaient conditionné le versement de la deuxième moitié de leur contribution financière (sur un total de 2,9 millions de dollars) à la mise en place de nouvelles mesures sur la gouvernance.

L’AMA avait alors précisé que des réformes étaient “en cours de discussion” alors que les rapports entre les USA et l’AMA sont notoirement explosives, les Américains reprochant un manque d’indépendance à l’organisation.

Ces nouvelles mesures ont été présentées et adoptées jeudi à Paris et ont reçu les encouragements de Ruhal Gupta, tout juste nommé directeur du bureau en charge de la stratégie nationale de lutte contre les drogues aux Etats-Unis et présent sur place. “Je félicite l’AMA pour ces propositions”, a lancé ce représentant de l’administration de Joe Biden, qui a apporté son “soutien”.

“C’est un pas très positif, et je suis très optimiste sur le paiement de la deuxième tranche”, s’est félicité le président de l’AMA, Witold Banka, lors d’une conférence de presse, après avoir remercié le représentant américain pendant la réunion, expliquant “continuer à améliorer la gouvernance” de l’agence.

Concrètement, ces nouvelles règles modifient la composition des instances. Ainsi, le comité exécutif comprendra un membre indépendant supplémentaire, et un membre élu du comité des athlètes. Au conseil de la fondation, il y aura deux nouveaux membres issus des agences nationales antidopage et deux places pour des athlètes.

Ces réformes pourront entrer en vigueur en 2023, a précisé à l’AFP Olivier Niggli, directeur général de l’AMA.

dc

 
 

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Le président du Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine (REIAC), Christ Aimé Yoro Loua, plaide pour l’obtention de bourses d’études et de stage en Chine pour les élèves apprenant le chinois dans les établissements secondaires ivoiriens.

M. Yoro a lancé samedi 27 novembre 2021, ce plaidoyer en prélude à la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération  sino-africaine (FOCAC 2021) qui s’ouvre lundi 29 novembre 2021, à Dakar au Sénégal.

« Nous souhaitons plus d’engagement de la Chine pour sa présence dans les écoles ivoiriennes à travers des actions d’accompagnement des élèves apprenant le chinois notamment à travers l’octroi de bourses d’études et de stage en Chine », a indiqué le président du REIAC.

Il a expliqué que le Réseau s’est donné pour mission la promotion de l’apprentissage de la langue et la culture chinoise dans les lycées et collèges de Côte d’Ivoire. Cette démarche relève de sa volonté à explorer un autre pan de la coopération jusqu’ici inexploité. Il s’agit de l’entrée de la langue chinoise dans les écoles ivoiriennes.

« De trois  établissements en 2018, l’on compte aujourd’hui vingt établissements publics et privés répartis dans quatre villes (Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké et Bouaflé). Plus de 2000 élèves ivoiriens se sont engagés dans l’apprentissage de la langue chinoise et la première promotion se trouve en classe de première », a ajouté M. Yoro Loua.

Créé le 15 février 2015, le REIAC œuvre pour le partage d’expériences acquises en Chine avec l’objectif de vulgariser la riche culture chinoise en Côte d’Ivoire. Il se veut un pont entre la Chine et le ministère de l’Éducation nationale, et un outil de coopération entre les peuples ivoiriens et chinois.

fm

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 Le Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine (REIAC) fonde “un réel espoir” en l’avenir de la coopération sino-africaine et surtout en la tenue de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération  sino-africaine (FOCAC 2021) qui s’ouvre lundi 29 novembre 2021, à Dakar au Sénégal.

Le président du REIAC, Christ Aimé Yoro Loua, a exprimé cet espoir, samedi 27 novembre 2021, lors d’un point presse  à Abidjan, en prélude à la 8ème Conférence ministérielle du forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), du lundi 29 au mardi 30 novembre 2021, à Dakar, Sénégal, autour du thème principal «Approfondir le partenariat de coopération entre la Chine et l’Afrique, promouvoir le développement durable et bâtir une communauté d’avenir partagé sino-africaine dans une nouvelle ère».

À cette occasion, le Président XI Jinping fera un discours pour mettre en avant ses nouvelles idées et positions sur la consolidation des relations sino-africaines et pour annoncer de nouvelles mesures et de nouveaux engagements. Les ministres des Affaires étrangères et d’Economie venant de la Chine et des pays membres du FCSA s’y réuniront pour discuter de nouvelles stratégies, afin d’impulser une nouvelle dynamique à l’essor du partenariat de coopération stratégique globale sino-africaine.

Le président du REIAC, Christ Aimé Yoro Loua, pour sa part, a exprimé sa gratitude à l’Ambassade de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire, qui attache une grande importance aux relations sino-africaines.

Il a rappelé plusieurs actions réalisées par son partenaire. Il s’agit notamment de l’aménagement par la Chine de deux salles équipées en matériels informatiques , mobiliers et bibliothèques au lycée sainte Marie en 2018 et le lycée des jeunes filles de Yopougon, en 2019, l’octroi par l’Ambassade de Chine de bourse d’appui à la scolarisation aux élèves aux conditions sociales défavorables issus des clubs des élèves amis de la Chine pour un montant cumulé de 59 millions francs CFA.

Egalement la remise de kits sanitaires Covid-19 à 14 établissements dont neuf à Abidjan et cinq à l’intérieur du pays dans le cadre de la lutte contre cette pandémie ; un accord pour le jumelage entre quatre lycées ivoiriens abritant les clubs et l’Ecole des langues étrangères de Tianjin en Chine, la signature en octobre 2021, entre le ministre ivoirien en charge de l’Éducation et son homologue chinois représenté par SEM l’Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire, d’un protocole d’accord pour l’arrivée d’un enseignant chinois au Lycée d’Excellence de Grand Bassam.

Toutes ces actions entreprises depuis 2018 intègrent les engagements pris par la Chine lors du Forum Chine Afrique de Beijing en 2018. Elles traduisent également le dynamisme de la coopération multisectorielle amorcée par la Chine avec la Côte d’Ivoire et augure d’un lendemain promoteur pour l’insertion de la langue chinoise dans le programme scolaire ivoirien, selon M. Yoro Loua.

L’amitié sino-africaine n’a eu de cesse de se raffermir au fil des ans. Depuis sa fondation en 2000, le FCSA est devenu aussi bien un mécanisme de dialogue collectif entre la Chine et les pays africains qu’une plateforme importante pour la promotion de leurs coopérations concrètes.

fm

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Le Bureau pays de l’Organisation Internationale du travail (OIT) annonce le lancement du pôle de formation du réseau des institutions d’évaluation des emplois verts (GAIN), lundi 29 novembre 2021 à Grand- Bassam dans un communiqué parvenu à l’AIP vendredi 26 novembre 2021.

Ce pôle qui sera lancé par le bureau international de travail (BIT) et les universités Nangui Abrogoua d’Abidjan et Cheikh Anta Diop de Dakar, a pour objectif « de renforcer la capacité des ministères concernés, des partenaires sociaux et des institutions de recherche, à modéliser, mesurer les impacts sur l’emploi des mesures climatiques et environnementales nationales. »

GAIN met en place des pôles de formations régionaux pour une assistance durable et intentionnalisée dans le cadre de la transition juste pour la création d’emploi verts pour un développement durable, et relever les défis mondiaux que sont notamment la protection de l’environnement, le changement climatique, le développement économique et l’inclusion sociale, souligne-t-on.

(AIP)

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Le président Alassane Ouattara a annoncé, vendredi 6 Aout 2021, la remise en liberté de près de 80 personnes incarcérées depuis 2020 pour leur opposition à son troisième mandat. Cette libération des prisonniers avait été réclamée par les leaders de l'opposition, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. 

Parmi eux, trois  militants du parti politique Générations et Peuples Solidaires (GPS), lequel parti fondé par l'ex président  de l'assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, incarcérés il y a plus d’un et libérés ce jour 17 septembre 2021.

Il s’agit de Kouamé Mathieu, Oponou Jules et Kokora Jean. Ils ont été appréhendés  alors qu'ils projetaient de détruire les urnes et bulletins de vote pour empêcher le vote lors de la présidentielle d'octobre 2020 dans la commune de Bingerville.

Selon certaines indiscrétions, les opérations de destructions du matériel électoral ont été planifiées et structurées depuis l'étranger par des activistes de l’opposition dont le plus actif a été  identifié grâce aux téléphones saisis sur les casseurs.

Il s’agit du nommé Djabin Tanoh Kouadio Franck Joël né le 01 Janvier1984 à Niablé, dont le logement a été mis à feu par des militants du rhdp le 21 octobre 2020 en guise de représailles.

 Recherché depuis longtemps par les autorités judiciaires suite à la crise, il reste à ce jour introuvable pour répondre des faits qui lui sont reprochés à savoir : trouble à l'ordre public, destruction de biens publics et atteinte à la sûreté de l'Etat.

A noter que cette libération intervient après celle de cinq femmes du GPS arrêtées le 12 août 2020 alors qu’elles participaient à la marche de l'opposition.

AJ

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