Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le second Forum continental du Programme de surveillance mondiale pour l'environnement et la sécurité en Afrique (GMES et Afrique) a ouvert ses portes lundi 6 Décembre 2021 à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire autour du thème "L'observation de la terre: Favoriser la durabilité environnementale et la croissance socio-économique en Afrique" en présence de plusieurs participants venus de partout.

À l'ouverture de la session, le ministre ivoirien de l'Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi a déclaré que : "de nos jours, aucune planification stratégique durable de notre développement ne peut se faire sans données satellites". 

De ce fait, l’Afrique peut tirer pleinement profit de l’utilisation des satellites pour la mise en œuvre et le contrôle de ses politiques publiques dans les secteurs de plus en plus vulnérables au changement climatique. 

De ce fait, l’exploitation optimale des informations recueillies par des satellites devrait contribuer fortement à la gestion des ressources, l’aménagement du territoire ou encore la lutte contre les catastrophes naturelles.

"C’est pourquoi, nous suivons avec beaucoup d’attention, le Programme de Surveillance Mondiale pour l’Environnement et la Sécurité en Afrique, programme phare de la commission de l’Union Africaine en partenariat avec la Commission Européenne", a-t-il ajouté. 

Le ministre ivoirien de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a pour sa part relevé que : "le manque de données ponctuelles et au sol constitue depuis des décennies, dans le monde et plus particulièrement en Afrique, un défi majeur pour l’atteinte des objectifs du développement durable". 

Par ailleurs, la qualité de ces données pose un grand problème pour le dimensionnement des infrastructures et pour les études d’impacts. L’utilisation effective et à grande échelle de l’information issue des images satellites pour l’aide à la décision et pour la planification est encore faible en Afrique.

M. Diawara a soutenu que les observations spatiales combinées aux observations au sol et aux simulations numériques, permettent par exemple de comprendre, surveiller et prévoir l’état de la planète pour s’adapter localement et globalement au changement climatique.

"Concernant l’état des lieux en Côte d’Ivoire, nous avons besoin de renforcer les travaux de recherche en cours dans nos universités et institutions de recherche, sur l’utilisation de l’information spatiale pour la protection de la biodiversité et la gestion efficace et durable des ressources naturelles terrestres et marines", a-t-il ajouté. 

Le ministre a fait savoir que la Côte d’Ivoire dispose d’un Centre national de calcul permettant le traitement intensif de grandes quantités de données satellites. Ce centre national de calcul est une réponse à la vision d'émergence du pays portée par le chef de l'Etat. 

 "J’invite donc les porteurs de projets GMES en Côte d’Ivoire et en Afrique à se rapprocher du Centre National de Calcul pour contribuer à atteindre les objectifs du partenariat GMES and Africa", a lancé M. Adama Diawara, qui a annoncé que son pays envisage de créé l'"Agence spatiale ivoirienne".

Selon la directeur du Département, de l'éducation, de la science, des technologies et innovation de la Commission de l'UA, Pr. Sarah Anyang Agbor, le Programme GMES et Afrique s'inscrit dans le cadre de l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Les données de l'espace visent à assurer un développement holistique du continent. 

Il faut rappeler que ce 2e Forum continental GMES et Afrique, se tiendra du 6 au 10 décembre 2021. 

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Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Nassénéba Touré a organisé une marche dénommée « l’offensive orange » ce samedi 4 décembre 2021.

A cette  "Offensive Orange", plus de 2.000 femmes, venues des quatre coins de la capitale économique ivoirienne ont dénoncé le "viol, une arme de destruction massive dont les effets collatéraux s'étendent à plusieurs vies et à de nombreuses générations".

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"Les acteurs du viol ont chaud!" a déclaré la ministre qui avait à ses côtés, l'ambassadeur de l'UE en Côte d'Ivoire, Jobst von Kirchmann, et la représentante de l'ONU-Femme, Mme Antonia N'Gabala Sodonon.

Une occasion pour la ministre de  dresser un bilan de la situation  des VBG en Côte d’Ivoire.

« En 2020, selon le système national de collecte de données des violences basées sur le genre, 5 405 cas de violences ont été enregistrés et pris en charge dont 822 cas de viol. La majorité était faite sur des mineurs de moins de 18 ans. Ces violences ont été accrues du fait de la crise sanitaire », a-t-elle expliqué.

Pour les cas de viol, le ministère de la Femme en collaboration avec celui de la Santé ont mis en place un mécanisme de prise en charge des cas de viol. Il s’agit de faire en sorte que la survivante arrive à l’hôpital dans un délai de 72 heures afin qu’elle bénéficie de façon optimale d’une prise en charge.

Selon Madame Touré au plan juridique et judiciaire, beaucoup a été fait. Des dispositions prévoient également un changement dans le dépôt de plainte en cas de violences. Des circulaires interministérielles ne réclament plus le certificat médical à la victime.

« La prise de différentes circulaires interministérielles qui facilitent l’accès des femmes aux services judiciaires. Il s’agit de la circulaire N° 005 du 18 mars 2014, relative à la réception de plaintes de victimes d’agressions physiques dans les services de police. La circulaire interministérielle du 4 août 2016, relative à la réception des plaintes consécutives aux violences basées sur le genre. Ces circulaires demandent la réception des plaintes même sans certificat médical », a-t-elle fait savoir.

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La Représentante d’Onu femmes a pour sa part féliciter le gouvernement ivoirien pour ses efforts dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

« Le système des Nations Unies voudrait témoigner sa solidarité au gouvernement dans ses engagements. Nous encourageons les initiatives de dialogue entre le gouvernement et la société civile afin de dégager des pistes qui pourront être financés et accompagnés par le système », a souhaité la représentante.

Quant à l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, il a appelé à la mobilisation de tous pour mettre fin à ce fléau.

« Devenez des ambassadeurs et des ambassadrices pour combattre la violence contre les filles et les femmes », a-t-il incité.

Cette campagne a débuté le 25 novembre 2021, date dédiée à la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, et prendra fin le 10 décembre prochain, à l’occasion de la Journée des droits de l’homme.

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Le Premier ministre Patrick Achi a lancé, samedi 04 décembre 2021, les travaux de construction de la phase 2 de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise sis au carrefour de la Solibra, à Treichville (Abidjan).

« Aujourd’hui, nous lançons les travaux de la deuxième phase de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise dont l’achèvement est prévu fin août 2023, pour un montant de plus de 25 milliards de FCFA », a déclaré Patrick Achi.

La phase 2 des travaux va consister à la construction d’un ouvrage à tablier précontraint de 23 travées de 33 m en moyenne, soit une longueur totale de 760 m en deux voies, ainsi que l’aménagement de la voie d’accès.

Un aménagement de trottoirs, des travaux d’assainissement et de drainage, et de mise en place de points lumineux pour l’éclairage public sont également prévus.

Ce projet bénéficie d’un financement du gouvernement japonais. Les travaux préparatifs dudit projet ont démarré en mars 2021 grâce au consortium d’entreprises Konoike construction et Ps Mitsubishi.

Le Premier ministre Patrick Achi a salué la dynamique de la coopération ivoiro-japonaise qui se traduit par l’appui du Japon dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de la santé, de la gouvernance, etc.

L’objectif de cet ouvrage est d’améliorer la fluidité du trafic par la décongestion du boulevard Valérie Giscard d’Estaing et du boulevard de Gaulle au niveau du carrefour Solibra. L’infrastructure contribuera également à réduire le temps de transport des usagers.

En prélude des perturbations engendrées par les travaux qui vont durer 30 mois, le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Kouakou, a promis qu’un plan de circulation sera mis en place.

Outre la réalisation de cet ouvrage, le Japon financera la réalisation de trois autres échangeurs au niveau de l’école de police, de la Riviera et du carrefour Palmeraie.

A l’image de la phase 2 de l’échangeur ivoiro-japonais, plusieurs chantiers ont été lancés dans le Grand Abidjan. Entre autres, le 4ème pont d’Abidjan, le pont de Cocody, l’échangeur Akwaba, des voies structurantes, le prolongement du boulevard Latrille, l’autoroute contournant Y4, le renforcement du VGE et la route du port autonome d’Abidjan.

Fruit de la coopération ivoiro-japonaise, la première phase de l’échangeur a été inaugurée le 16 décembre 2019.

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L’armée fédérale éthiopienne appuyée par les forces spéciales, a repris le contrôle de plusieurs zones tombées récemment aux mains des rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF) dans plusieurs fronts, a affirmé samedi soir le Service de communication du gouvernement.

«Les forces conjointes dirigées par le Premier ministre Abiy Ahmed ont libéré plusieurs villes des terroristes du TPLF», a précisé le Service de communication du gouvernement.

Il s’agit des villes de Qewzba, Chila et les environs dans le front de Gashena et des villes d’Ajbar, Tanta, Doba dans le front de Woreilu, précise la même source qui fait également état de la libération de Majete, Chiretin, Kemise, Rike, Woledin et Albuk et une grande partie de Kalu Woreda.

La prochaine étape sera la libération de la ville industrielle de Kombolecha, a ajouté la même source.

«La plupart des terroristes ont été éliminés tandis que d’autres se rendent », a indiqué la ministre d’Etat au Service de communication du gouvernement, Selamawit Kassa, qui a déploré la campagne de « désinformation » menée par les médias occidentaux.

«Bien que le gouvernement ait autorisé le transport aérien et terrestre pour l’acheminement de l’aide humanitaire vers le Tigray, les médias occidentaux n’ont rien dit à ce sujet, ils rapportent plutôt le contraire», a-t-elle déclaré.

« Les médias occidentaux ont également fermé les yeux sur les atrocités commises par le terroriste TPLF et le blocage de l’acheminement de l’aide humanitaire », a ajouté la ministre.

Du coté des rebelles, leur chef militaire a affirmé qu’«au combat, on sait qu’il y aura des ajustements et des replis limités ainsi que des avancées significatives».

«Pour réduire les problèmes et les vulnérabilités dans certaines zones que nous avions atteintes, nous avons décidé de quitter volontairement certains de ces endroits», a-t-il souligne dans des déclarations diffusées vendredi 4 decembre 2021.

Mercredi, l’armée fédérale éthiopienne appuyée par les Forces spéciales d’Amhara a repris le contrôle de la ville historique de Lalibela, classée patrimoine mondial par l’Unesco.

Les forces conjointes mené par le Premier ministre et Commandant en chef de l’armée éthiopienne Abiy Ahmed ont également libéré l’aéroport international de Lalibela.

Auparavant, le gouvernement avait annoncé que les villes de Kasagita, Burqa, Waiima, Chifra, Chiftu, Dire Ruqa et Alele Sulula avaient déjà été libérées des rebelles du TPLF.

Le Premier ministre éthiopien mène depuis deux semaines l’armée sur le front dans le nord du pays, où les combats font rage dans des zones des Etats régionaux d’Afar et d’Amhara, à 300 km de la capitale Addis-Abeba.

Selon l’ONU, le conflit dans le nord de l’Ethiopie aurait fait plusieurs milliers de morts et plus de deux millions de déplacés qui vivent dans des conditions précaires.

L’Etat régional du Tigray est en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien), avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme “organisation terroriste”.

Après une présence de huit mois au Tigray, le gouvernement fédéral avait décrété fin juin dernier, un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel au Tigray et décidé de retirer ses troupes de la région après une présence de huit mois.

Depuis cette date, le gouvernement éthiopien ne cesse de dénoncer les atrocités et les attaques commises par les rebelles du TPLF notamment dans les Etats régionaux voisins du Tigray, Amhara et Afar.

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a “fermement” condamné, dimanche 5 decembre 2021, l’attaque perpétrée contre des civils près du village de Songho, sur la route Songho-Bandiagara, dans le centre du Mali.

Plus de 30 civils ont été tués et plusieurs autres blessés dans cette attaque perpétrée vendredi dernier.

“Le Secrétaire général présente ses profondes condoléances aux familles endeuillées, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés”, a indiqué le porte-parole du chef de l’ONU dans un communiqué.

M. Guterres a souligné que de telles attaques “délibérées” contre la population civile constituent de “graves violations (…) du droit international humanitaire”, ajoutant que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est prête à aider les autorités maliennes à traduire en justice les auteurs de ces crimes.

La MINUSMA a dépêché des casques bleus dans la région, a-t-il fait savoir.

Le SG de l’ONU a également réitéré le soutien “continu” et la solidarité des Nations Unies avec le peuple et le gouvernement du Mali, notamment en renforçant la capacité de la MINUSMA à protéger les civils dans le centre du Mali et en soutenant une stratégie dirigée par le gouvernement pour stabiliser cette région.

Dans un communiqué publié samedi, les autorités maliennes ont promis que “toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de cet acte ignoble et tragique”.

Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national à compter du dimanche 5 décembre, en hommage aux victimes de cette attaque “terroriste”.

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lundi, 06 décembre 2021 15:12

Niger : Des dizaines de terroristes tués

Au moins 12 militaires nigériens et “des dizaines de terroristes” ont trouvé la mort, samedi 4 décembre 2021 dans d’intenses combats qui ont eu lieu dans l’ouest du Niger, à l’intérieur de la zone dite des “trois frontières”, a annoncé dimanche soir le ministère nigérien de la Défense.

Les “accrochages” sont survenus “à cinq kilomètres” de la localité de Fantio entre les militaires nigériens et “des centaines de terroristes armés, précise le ministère dans un communiqué.

Ces combats ont fait 12 morts parmi les soldats, alors que des dizaines de terroristes ont été tués, poursuit la même source.

“Plusieurs motos” des assaillants ont été “détruites” et “des moyens de communication récupérés”, note le communiqué.

Dans un premier temps, les militaires nigériens se sont “farouchement défendus et ont occasionné des dizaines de morts à l’ennemi, avant d’être submergés par leur nombre”, ajoute le ministère.

Mais des “renforts venus” des villes “de Wanzarbé et de Téra”, ainsi que “le soutien aérien (…) contribuèrent à mettre l’ennemi en déroute qui a abandonné des dizaines de morts et du matériel”, souligne le communiqué

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lundi, 06 décembre 2021 15:06

Présidentielle en Gambie: Barrow en tête

Le candidat du Parti national pour le peuple (NPP), Adama Barrow, président sortant, arrive ”largement en tête’’ dans la presque totalité des 53 circonscriptions électorales gambiennes, à l’issue du vote organisé samedi dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, selon des résultats provisoires partiels communiqués dimanche par la Commission électorale indépendante.

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ali Momar Njie, continue dimanche 5 decembre 2021 à donner à compte gouttes les résultats par circonscription électorale.

Adama Barrow, à la recherche d’un deuxième mandat, devançait clairement son principal concurrent Ousainou Darboe dans la quasi totalité des quelque 40 circonscriptions (sur 53), dont la commission électorale a communiqué les résultats dimanche en milieu de journée, selon des médias qui couvrent ce scrutin.

Six candidats dont le sortant Adama Barrow sont en lice pour l’élection présidentielle gambienne tenue samedi.

Un total de 962.000 électeurs répartis dans 1554 bureaux étaient appelés aux urnes dans les sept régions du pays.

La Commission électorale indépendante, organe chargé de la conduite des élections nationales, avait accepté la nomination de six candidats à la présidence, à savoir le président sortant Adama Barrow, du Parti national du peuple (NPP), Ousainu Darboe, du Parti démocratique uni (UDP), Halifa Sallah, leader de l’Organisation démocratique du peuple pour l’indépendance et le socialisme (PDOIS), Mama Kandeh, leader du Congrès démocratique de Gambie (GDC), Abdoulie Ebrima Jammeh, chef du Parti de l’unité nationale (NUP) et le candidat indépendant, Essa Mbye Faal.

Il s’agit de la première compétition présidentielle depuis la défaite du dirigeant de longue date Yahya Jammeh battu en 2016 par son adversaire d’alors Adama Barrow.

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L’équivalent de trois mois de rente viagère, soit une somme totale de 750 000 FCFA, a été remise à 41 journalistes et professionnels de la communication séniors, lors d’une cérémonie d’hommage et de reconnaissance tenue jeudi 02 décembre 2021.

Pour le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, l’initiative d’accorder cette rente viagère aux séniors émane de la vision du président de la République, Alassane Ouattara, de faire prospérer une Côte d’Ivoire « Solidaire ».

Il a également annoncé des dispositions avec une compagnie d’assurance afin de permettre à tous les membres du Cénacle des journalistes séniors de bénéficier d’une assurance complémentaire arimée à la Couverture maladie universelle (CMU).

Avant la remise symbolique du chèque, Amadou Coulibaly a reconnu la qualité du travail produit à son temps par ces anciens dont l’expérience devrait profiter à la jeune génération qui embrasse le métier.

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, représentant le Premier ministre Patrick Achi, a salué la création de ce Cénacle avec des figures qui ont servi « sans calcul » le pays et écrit ses lettres de noblesse.

« Chers icônes des médias et de la communication, vous êtes des laboratoires et des centres de formation. Je vous invite à intégrer la plateforme des séniors créée dans mon ministère afin de continuer à former et à apprendre aux plus jeunes ce que vous avez toujours fait avec abnégation », a souhaité le ministre Kamara.

Le directeur exécutif du Cénacle, Lucien Houedanou, a exprimé la reconnaissance de ses “camarades” au ministre de la Communication pour l’hommage rendu. Il a souhaité l’élargissement de l’assiete de la rente à plus de bénéficiaires et un dialogue pour la réintégration de plusieurs agents licenciés.

Des membres du Comité de suivi de la gestion du Fonds de soutien des journalistes et des professionnels de la communication séniors ont été nommés par un arrêté ministériel du 19 octobre 2021, portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’organe.

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La Coalition internationale contre Daech a lancé, jeudi, son Groupe de réflexion sur l’Afrique. S’exprimant à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a mis en garde contre l’expansion de l’organisation terroriste sur le continent. «La défaite de Daech en Syrie et en Irak a entraîné un changement au niveau de sa stratégie, basée sur la consolidation de branches régionales et marquée par un flux de combattants terroristes étrangers délocalisés», a-t-il expliqué.

Selon lui, 27 entités terroristes basées en Afrique sont aujourd'hui inscrites sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU en tant que groupes terroristes, responsables de la mort de 12.500 personnes en 2020.

Le responsable marocain a mis en garde contre "la montée en puissance de l'utilisation des drones à des fins de reconnaissance et d'offensive, ainsi que des technologies émergentes pour mener les opérations et assurer le financement par le biais de crypto-monnaies", précisant que l'Afrique de l'Ouest et le Sahel sont les régions les plus impactées en Afrique, avec un total de 7.108 attaques terroristes enregistrées en 2020, avec plus de 1,4 million de déplacés en raison des affrontements en cours.

Bourita a, par ailleurs, mis en avant les efforts déployés par le Maroc pour lutter contre le terrorisme. Sur la base de cette expérience et de cet engagement, le Maroc s'est porté volontaire pour co-présider ce Groupe de réflexion sur l'Afrique avec l'Italie, le Niger et les États-Unis, a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain, qui a annoncé la tenue de réunion ministérielle de la Coalition contre Daesh au Maroc le printemps prochain, considère que les objectifs de ce Groupe cadrent parfaitement avec les exigences d'une implication efficace de lutte contre le terrorisme en Afrique, à savoir la reconnaissance et le soutien des efforts africains dans la lutte contre ce phénomène au niveau sous-régional, l'appui à l'appropriation par l'Afrique des politiques de lutte contre le terrorisme et à la rationalisation des efforts de renforcement des capacités sur le continent, et l'élaboration d'une approche holistique favorisant la sécurité et le développement.

 apanews
 

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Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est adressé en visioconférence aux participants de la réunion de la Coalition Internationale contre Daesh, tenue jeudi décembre à Bruxelles, et ce, à l’occasion du lancement d’un Groupe de Travail consacré à l’Afrique, l'Africa Focus Group.

Cette session inaugurale a été marquée par les interventions des quatre coprésidents de ce Groupe, dont celles également en ligne du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et du ministre italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio, ainsi que de l'ambassadeur du Niger à Bruxelles, Alhassane Ide. Ont également participé à cette réunion les représentants des pays africains membres de la Coalition.

Le choix du Maroc en tant que co-président de ce nouveau groupe confirme le rôle de premier plan du Maroc au niveau régional et international dans la lutte contre le terrorisme et le soutien à la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Il consacre une nouvelle fois la confiance et l’estime dont jouit l’approche singulière développée par le Maroc, dans la lutte contre le terrorisme.

C’est également un fort témoignage de la Coalition pour le Maroc, en tant que partenaire crédible et pourvoyeur de la paix et la sécurité régionale, qui a notamment co-présidé le Forum Global de Lutte contre le Terrorisme pour trois mandats consécutifs, qui abrite le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique et qui a été le pays du continent à avoir organisé, en juin 2018, la réunion des Directeurs Politiques de la Coalition Internationale contre Daesh consacrée à la menace terroriste en Afrique.

apanews

 
 

Devant la montée de la menace terroriste sur le continent africain, ce nouveau groupe de travail aura pour objectif d’examiner les enjeux liés à cette menace en Afrique, de favoriser l’échange d’information et d’analyse sur cette menace et de contribuer à la coordination et à l’efficacité des efforts dans la lutte contre ces groupes terroristes, notamment dans le domaine du renforcement des capacités des États africains.

La Coalition Globale contre Daesh a été créée en septembre 2014 afin de lutter contre le groupe terroriste de Daesh selon une approche multidisciplinaire, inclusive et holistique. Les 83 membres de la Coalition appartenant à différentes régions du monde se sont engagés à lutter contre Daech sur tous les fronts, à démanteler ses réseaux et à contrer ses aspirations mondiales.

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