Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Au moins 32 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans des attaques menées dimanche 23 janvier 2022 dans une région du Soudan du Sud minée par les violences intercommunautaires, selon un bilan communiqué mardi par l’ONU.

Ces attaques meurtrières visant deux villages situées dans la localité de Baidit, dans l’Etat oriental du Jonglei, ont été menées par des jeunes armés d’un groupe ethnique rival, qui ont ouvert le feu et incendié des maisons, faisant fuir les habitants.

Parmi les morts figurent trois enfants qui se sont noyés dans une rivière alors qu’ils tentaient de s’échapper, a détaillé la mission des Nations unies au Soudan du Sud (Unmiss) dans un communiqué.

Au moins 26 personnes, dont des femmes et des enfants, ont également été blessées et plusieurs autres sont toujours portées disparues.

“L’Unmiss condamne fermement toute attaque contre des civils et exhorte les groupes et les individus à prendre des mesures immédiates pour éviter de nouvelles escalades qui mettront en danger les personnes vulnérables”, a-t-elle déclaré.

“La Mission appelle également les autorités à mener rapidement des enquêtes et à ce que les auteurs soient tenus pour responsables”, ajoute-t-elle.

La mission de maintien de la paix dans le pays a été déployée pour un an en 2011, lorsque le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan, puis a vu son mandat prolongé à maintes reprises alors que le pays plongeait dans une sanglante guerre civile et dans les violences intercommunutaires.

Plus de 700 personnes ont été tuées, et d’autres violées et kidnappées, dans la région du Jonglei entre janvier et août 2020 lors de raids armés de milices ethniques.

ng

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L’ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé lundi qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections législatives prévues le 15 mai, appelant son parti, le courant de l’Avenir, à faire de même.

“J’annonce la suspension de mon travail politique et j’appelle le courant de l’Avenir à faire de même. Je ne me présenterai pas aux élections et ne présenterai aucune candidature issue du courant de l’Avenir ou en mon nom”, a affirmé Saad Hariri, lors d’un bref discours prononcé devant les membres de sa formation à la Maison du Centre à Beyrouth.

“Notre maison restera ouverte aux bonnes volontés et à nos proches dans tout le Liban”, a tenu à souligner le leader politique libanais, propulsé aux devants de la scène en 2005 après l’assassinat de son père Rafic Hariri.

Cette annonce intervient après une série de revers financiers et politiques au cours des dernières années et à la lumière de la grave crise politique, économique et financière qui paralyse le Liban depuis près de deux ans.

M. Hariri a dirigé trois gouvernements depuis son accession au pouvoir pour la première fois en 2009. Il a présenté sa troisième démission environ deux semaines après le début des manifestations populaires contre la classe politique le 17 octobre 2019.

Malgré sa nomination le 22 octobre 2020 pour former le gouvernement, le quinquagénaire n’a pas pu aller au bout de sa mission du fait du ressentiment populaire et des divisions politiques

ng

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Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annoncé lundi 24 janvier 2022 soir avoir dissout le gouvernement du pays pour permettre des poursuites pour corruption contre des ministres en exercice.

«Cette décision vise à d’autoriser les trois ministres et autres fonctionnaires accusés de corruption à rendre compte de leurs accusations», a déclaré M. Chakwera dans un discours à la Nation.

Les trois responsables concernés sont le ministre des Terres, Kezzie Msukwa, accusé d’avoir bénéficié de transactions foncières impliquant un homme d’affaires malawien basé au Royaume-Uni, le ministre du Travail, Ken Kandodo, accusé d’avoir détourné des fonds Covid-19 et le ministre de l’Énergie, Newton Kambala, accusé d’ingérence dans l’attribution d’accords d’importation de carburant.

M. Chakwera, qui est également le chef du Parti du Congrès du Malawi (MCP), a souligné qu’il compte nommer un nouveau cabinet dans les prochaines 48 heures.

Il avait remporté les élections de 2020 après une campagne qui a focalisé sur la lutte contre la corruption au sein de l’administration de ce pays d’Afrique australe.

Le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec près des trois quarts de la population vivant avec moins de 2 dollars par jour.

Il est durement affecté par les inondations, les périodes de sécheresse prolongées et la pandémie du coronavirus, laissant 15 % de la population dans le besoin d’aide alimentaire.

ng

 
 

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Les autorités de transition au Mali ont demandé, lundi 24 janvier 2022, au Danemark de retirer “immédiatement” son contingent déployé dans le pays pour participer au groupement européen de forces spéciales Takuba initié par la France.

Le gouvernement malien a indiqué dans un communiqué lu à la télévision nationale que “ce déploiement est intervenu sans son consentement”.

Dans ce communiqué, le gouvernement malien note que le déploiement des forces danoises s’est fait sans qu’ait été conclu un accord bilatéral entre Copenhague et Bamako, comme l’aurait voulu selon lui le protocole applicable aux pays participant à Takuba.

Par conséquent, ajoute le texte, «la République du Mali invite la partie danoise à retirer immédiatement ledit contingent du territoire».

Le gouvernement rappelle à ses partenaires engagés dans la lutte antidjihadiste «la nécessité de l’obtention préalable de l’accord des autorités maliennes avant tout déploiement au Mali».

Le Danemark a annoncé la semaine passée l’arrivée au Mali de 90 hommes, majoritairement des soldats d’élite et des chirurgiens militaires, censés participer au sein de Takuba à la protection des civils contre les jihadistes dans la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger) et être basés à Ménaka (est du Mali).

Regroupement de forces spéciales européennes destiné à accompagner les soldats maliens au combat face aux jihadistes, la task force Takuba a été lancée en mars 2020 à l’initiative de la France pour partager le fardeau avec les partenaires européens.

hn

 
 

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La seconde réunion du comité de pilotage de l’initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana, s’est tenue le vendredi 21 janvier 2022 à Accra (capitale du Ghana) sur des questions liées à la durabilité de la filière cacao.

« Le comité de pilotage a fait un tour d’Horizon des questions de durabilité de la filière. Notamment, l’accroissement de la capacité de transformation et de consommation locale du cacao, l’amélioration du revenu des producteurs grâce au différentiel de revenu décent et le plaidoyer des pays producteurs quant aux questions de lutte contre le travail des enfants et la déforestation », rapporte une note du Conseil du Café-Cacao.

La Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé de se faire entendre à Bruxelles face à l’union Européenne afin de présenter la réalité des faits, notamment la surenchère qui en est faite par certains ainsi que tous les efforts considérables faits par les deux pays en matière de lutte contre le travail des enfants et d’agroforesterie.

Le comité de pilotage a également adopté le budget et la liste des membres qui doivent composer le secrétariat exécutif afin de lui permettre de mettre en route rapidement son programme d’activités 2022.

Un des acquis majeurs de l’initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana demeure l’obtention du Différentiel de revenu décent (DRD) qui est une prime de 400 Dollars US par tonne versée directement aux cacaoculteurs des deux pays afin d’améliorer leurs revenus.

Cette rencontre a eu lieu en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, de son homologue ghanéen, Owusu Afriyie Akoto, ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture ainsi que du directeur général du Conseil du Café-Cacao, Yves Koné Brahima.  

hn

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Le Président de la Commission de l'Union Africaine, Moussa Faki Mahamat suit avec vive préoccupation la situation très grave au Burkina Faso.

Il condamne fermement la tentative de coup d’État contre le président démocratiquement élu.

Il appelle l’armée nationale et les forces de sécurité du pays à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays.

Il les appelle à assurer l’intégrité physique du Président de la République ainsi que tous les membres de son Gouvernement.

Il encourage le gouvernement et tous acteurs civiles et militaires à privilégier le dialogue politique comme voix de solution des problèmes du Burkina Faso.

Agissant déjà étroitement avec la CEDEAO, le Président de la Commission déclare poursuivre sans relâche les efforts conjugués avec l’organisation régionale pour une solution rapide de cette crise.

hn

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A l'occasion de la rentrée solennelle 2022 du secrétariat d'État chargé de la Modernisation de l’Administration, le lundi 24 janvier 2022 à Abidjan, le secrétaire d'État chargé de la Modernisation de l'Administration, Brice Kouassi, a annoncé de nombreux chantiers pour 2022, non sans rappeler quelques acquis en 2021, afin d'accroître la célérité dans le traitement des dossiers et de renforcer la sécurité des documents administratifs.
 
Cette rentrée solennelle a été marquée par la remise de lettres de mission à 11 directeurs et responsables de service du Secrétariat d’État, ce en présence de la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto qui présidait ladite cérémonie.
 
Au titre des grands chantiers pour l’année 2022, Brice Kouassi a annoncé l’extension du Système électronique des courriers (SYGEC) et de la signature électronique ’’SIGNÉ’’ à toute l’administration et l’accélération de la dématérialisation des procédures administratives dans le cadre du projet "e-démarches administratives".
 
Le secrétaire d’État prévoit la mise en œuvre de la phase 2 du Programme d’appui aux réformes institutionnelles et à la modernisation de l’État (PRIME) et l’implémentation du dispositif d’accueil des usagers-clients dans les services publics avec la Caisse générale de retraite des agents de l’État (CGRAE) comme site de démarrage.
 
Le déploiement de "La Maison du citoyen" sur cinq sites, l’organisation des Journées des initiatives de modernisation de l’administration (JIMA) et l’intensification de la promotion des actions de modernisation de l’administration figurent parmi ces grands chantiers.
 
Enfin, l’on compte le renforcement et la poursuite de la déconcentration de l’Observatoire du Service public (Osep) et du projet de Profilage et Codification des postes (PCP).
 
Pour ce qui des acquis de son département en 2021, Brice Kouassi est revenu sur l’élaboration et la validation du Cadre stratégique de la Modernisation de l’État (CSME) et la conception de ’’SIGNÉ’’ qui est une solution de signature électronique.
 
Il s’est également félicité de la conception du Système de gestion électronique des courriers (SYGEC) et de son installation à titre pilote au sein du Secrétariat d’État.
 
La mise en ligne de 36 procédures administratives sur la plateforme www.servicepublic.gouv.ci dans le cadre de la version virtuelle de ’’La Maison du citoyen’’ et la déconcentration de l’Observatoire du Service public (Osep) avec l’installation de 26 points relais dans le District autonome d’Abidjan font partie des points de satisfaction. "L’utilisation de ces services en ligne par les usagers a permis de délivrer, à ce jour, plus de 1 500 actes administratifs (Rendez-vous médicaux au CHU de Cocody, des diplômes, etc.)", a indiqué Brice Kouassi.
 
Selon la ministre Anne Ouloto, toutes ces actions s’inscrivent "dans une démarche de résultats en faveur des usagers clients. "Des efforts ont été consentis depuis l’avènement du Président de la République Alassane Ouattara au pouvoir. Nous avons pour mission d’accélérer le processus de modernisation de l’administration publique. Nous voulons engager davantage les acteurs du Secrétariat d’État autour des défis à relever ensemble", a insisté Anne Ouloto.
mc

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A l'initiative du ministre, gouverneur du District autonome d’Abidjan, Beugré Mambé, 30 chefs d'équipe issus de l'institution et en fonction à la Direction de la Santé et de l'Hygiène publique, ont bénéficié d'un renforcement de capacité, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le mardi 18 janvier 2022.
 
Ce renforcement de capacité a porté sur deux principales thématiques : « Les variables de base d'une communication efficace pour le changement durable de comportement » et « La pandémie de la Covid-19 et la vaccination ».
 
Dispensée par un médecin spécialiste en santé publique et en virologie, cette formation a été effectuée en préparation d'une campagne de sensibilisation de proximité à l'endroit des populations fréquentant les marchés et les centres commerciaux.
 
Les apprenants (auditeurs) ont saisi cette occasion pour poser toutes sortes de questions dans l'optique de dissiper tout doute très souvent consolidé par les fakenews.
 
A mi-parcours de leur mission de sensibilisation de proximité, les chefs d'équipe, conduisant en moyenne cinq agents, ont pu distribuer 15 000 prospectus expliquant les mesures barrières et incitant à se faire vacciner.
 
Pour cette campagne de sensibilisation contre la propagation de la Covid-19, le District autonome d'Abidjan a bénéficié du soutien financier de Bloomberg Philanthropies et de l'assistance technique de Vital Stratégies dans le cadre de la mise en œuvre du programme "Partenariat pour des villes santé".
 
Le virus de la Covid-19 circule toujours. La population est invitée à se protéger et protéger les autres en adoptant les gestes barrières dont le lavage régulier des mains, l'observance de la distanciation physique. Et surtout à se faire vacciner.
 MC

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a indiqué le 24 janvier 2022 à Ebimpé (Anyama), la volonté du gouvernement de voir éclore une main-d’œuvre compétente, en vue de participer à l’avènement d’une Côte d’Ivoire plus industrielle. C'était lors de la cérémonie de pose de première pierre pour la construction de sept (7) lycées professionnels.
 
Pour le Premier Ministre, il s’agit pour le pays de disposer d’une main-d’œuvre bien formée, en vue de la transformation de l’économie. Tout comme pour créer plus de valeur ajoutée et des emplois durables, notamment dans les secteurs du bâtiment, des mines et l’énergie, de la mécanisation, de l’économie numérique et de la culture.
 
Sont également ciblés l’électricité, l’électronique, la maintenance véhicule, la chaudronnerie, etc. Toute chose qui permettra à l’administration publique et surtout au secteur privé de disposer d’ouvriers qualifiés et de techniciens supérieurs talentueux
mc

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Paul-Henri Sandaogo Damiba est présenté dans les communiqués lus sur la RTB comme le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), qui assure désormais le pouvoir au Burkina Faso. Que sait-on de lui ?

Paul-Henri Sandaogo Damiba est un lieutenant-colonel d’infanterie de l’armée burkinabè. Il était devenu, le 3 décembre dernier, commandant de la troisième région militaire du pays, qui est notamment responsable du dispositif antiterroriste dans la zone est du Burkina ainsi que de la sécurité de la capitale Ouagadougou.

             

Il avait été nommé à ce poste par un décret signé de la main de Roch Marc Christian Kaboré, qui avait procédé à un vaste réaménagement dans la hiérarchie militaire au lendemain de l’attaque d’Inata, qui avait fait 57 morts, dont 53 gendarmes, il y a trois mois, et suscité une onde de choc dans le pays. Des manifestations avaient été organisées pour demander davantage de moyens pour les militaires, la gestion du président Kaborè avait déjà été vivement contestée.

Un « boys »

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, comme un grand nombre des chefs militaires nommés début décembre, est de ceux que l’ancien Président de transition Michel Kafando avait surnommé « les boys », parce qu’ils s’étaient opposés au coup d’État de 2015 mené par des éléments de l’ex-RSP, le régiment de sécurité présidentielle, dissout par la suite.

Le lieutenant-colonel Damiba avait d’ailleurs témoigné en 2019 lors du procès du Général Diendéré. On en trouve trace dans la presse burkinabè (lefaso.net, Burkina24) : à l’époque, selon les articles relatant ce procès, Paul-Henri Damiba était commandant d’une unité antiterroriste, en poste à Dori. Lui-même ancien du RSP, il expliquait avoir reçu, en 2015, un appel téléphonique du général Djibril Bassolé, qui lui demandait s’il venait en renfort à Ouagadougou. Ce à quoi Paul-Henri Damiba avait répondu par la négative.

Le lieutenant-colonel Damiba, selon plusieurs sources, aurait côtoyé, durant sa formation au sein de l’armée nationale, le colonel Zoungrana, arrêté il y a deux semaines, justement parce qu’il était soupçonné de préparer un coup d’État.

École de guerre de Paris

Le lieutenant-colonel Damiba est aussi l’auteur d’un livre, un « essai sur le terrorisme » publié en juin dernier et intitulé Armées ouest-africaines et terrorisme : Réponses incertaines ?, dans lequel il analyse les stratégies antiterroristes au Sahel et leurs limites.

Sa maison d’édition, les Trois colonnes, indique que Paul-Henri Sandaogo Damiba est diplômé de l’école militaire de Paris – son nom figure en effet au Journal officiel parmi les officiers étrangers diplômés de la 24e promotion de l’école de Guerre, en 2017, qu’il est titulaire d’un master 2 en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (le CNAM) de Paris, et qu’il a également une certification d’expert de la Défense en management, commandement et stratégie. Toujours selon sa maison d’édition, le lieutenant-colonel Damiba a été engagé dans plusieurs opérations antiterroristes entre 2015 et 2019 « pendant qu’il assumait des responsabilités opérationnelles dans les régions du Sahel et du Nord. »

RFI

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