Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Au cours de l’exercice 2021, les quatre fonds Covid-19, notamment le Fonds de Soutien aux Grandes Entreprises (FSGE), le Fonds de Soutien aux PME (FSPME), le Fonds d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (FASI) et le Fonds de Solidarité et de Soutien d’Urgence Humanitaire (FSS) ont réalisé des opérations d’un montant total de 41,741 milliards de FCFA au 31 décembre 2021.
 
L’état d’exécution des fonds Covid-19 a été fait par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, le mercredi 26 janvier à Abidjan au sortir du Conseil des ministres.
 
S'agissant du Fonds de Soutien aux Grandes Entreprises (FSGE), Amadou Coulibaly a expliqué que 44 entreprises ont bénéficié des concours financiers pour un montant de 8,53 milliards de FCFA. "Au total, 137 entreprises ont reçu l’appui du FSGE, pour un montant total de 31,644 milliards de FCFA, depuis la mise en place de ce Fonds", a-t-il indiqué.
 
Au niveau du Fonds de Soutien aux PME (FSPME), ce sont 269 PME qui ont bénéficié du soutien du FSPME pour un montant total de 7,981 milliards de FCFA, portant ainsi
à 859, le nombre de PME bénéficiaires des concours financiers du FSPME d’un montant global de 43,531 milliards de FCFA, depuis la mise en place de ce Fonds.
 
Quant au Fonds d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (FASI), 57 743 acteurs du secteur informel ont bénéficié des subventions du FASI pour un montant de 14,435 milliards de FCFA et 2 milliards de FCFA ont été provisionnés, en appuis spécifiques, pour soutenir 8 000 unités de production informelle dans le Nord du pays. 
Depuis sa mise en place, le FASI a octroyé 34,035 milliards de FCFA à 137 924 acteurs du secteur informel impactés par la COVID-19, a soutenu le porte-parole du gouvernement.
 
Pour ce qui est du Fonds de Solidarité et de Soutien d’Urgence Humanitaire (FSS), les opérations réalisées se sont chiffrées à 10,798 milliards de FCFA au profit de 136 810 ménages vulnérables et de 1 899 travailleurs mis au chômage, portant ainsi le nombre total de bénéficiaires depuis la mise en place du fonds, à 331 055 ménages vulnérables et à 20 808 travailleurs mis au chômage du fait de la Covid-19, pour un montant total de 49,334 milliards de FCFA. 
 
Par ailleurs, a ajouté Amadou Coulibaly, des familles indigentes de personnes décédées du fait de la Covid-19 ont été assistées.
 
Outre les opérations des quatre fonds, a-t-il poursuivi, 21,115 milliards de FCFA ont été décaissés au titre du Programme d’Urgence Agricole (PURGA) pour soutenir les activités des filières agricoles. 
Ces interventions de 2021, a-t-il affirmé, portent à 66,115 milliards de FCFA, le montant total des financements du PURGA depuis sa mise en place.
 mc

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A l’occasion de la rentrée solennelle de la 13ème mandature du Conseil économique, social, environnemental et culturel (#CESEC), le jeudi le 27 janvier 2022 à Abidjan, le Président Alassane Ouattara, a réaffirmé sa confiance au président de l’institution Eugène Aka Aouélé au regard de sa riche expérience pour redynamiser l’institution.
 
« Eugène Aka Aouélé a été ministre de la Santé. Il est président de Région, c’est un homme d’expérience. Pour l’élargissement des attributions du Conseil économique et social pour aller vers l’environnement et la culture, nous avons besoin d’une personnalité qui a une expérience diversifiée. Je compte beaucoup sur lui pour redynamiser le Conseil qui est une institution prestigieuse », a déclaré Alassane Ouattara.
 
Dans son intervention, le président du CESEC a décliné le rôle de l’institution, qui dans l’animation du débat citoyen est « capital pour l’équilibre de notre démocratie ». Il revient, selon lui, aux acteurs de la démocratie participative, de s’inviter dans les réflexions stratégiques en posant, en toute objectivité, le diagnostic de la société et de formuler des propositions de solution ayant un impact bénéfique pour les populations.
 
Pour lui, l’institution doit se situer au cœur des « pulsions du corps social dans son ensemble, pour mieux apprécier les défis qui s’imposent aux populations ».
 
Au nombre des défis à relever, le président du CESEC a énuméré, entre autres, la paix, la cohésion sociale, les questions sécuritaires, climatiques, sanitaires, l’éducation, l’emploi-jeunes, ainsi que l’amélioration de la qualité de vie des populations.
 
Eugène Aka Aouélé a rappelé la stratégie du CESEC qui lui permettra de jouer pleinement sa partition dans le développement du pays. « Dans notre rôle d’observateur de la politique du gouvernement, notre posture est celle d’un arbitre de touche qui a le recul nécessaire pour appeler l’attention du Chef de l’Etat sur l’observance des règles indispensables au bon fonctionnement de notre société et plus spécifiquement la bonne gouvernance », a-t-il souligné.
 
Il a relevé que la base de la réflexion de la nouvelle stratégie institutionnelle s’intègre parfaitement au programme de gouvernement du Président Alassane Ouattara : « Une Côte d’Ivoire solidaire ».
 
Pour la rentrée solennelle du CESEC, 109 membres ont répondu présents sur 115.
mc

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Les forces armées russes ont entamé, mardi, une nouvelle série de manœuvres à proximité de l’Ukraine et en Crimée, avec des exercices impliquant 6.000 hommes, des avions de chasse et des bombardiers, selon les agences russes.

Il s’agit d’une opération “interarmées” qui implique notamment “l’armée de l’air et l’antiaérien, des groupes de navires des flottes de la mer Noire et de la Caspienne”, a dit le commandant des forces russes pour le Sud de la Russie, Alexandre Dvornikov.

Selon l’agence TASS, les exercices de l’armée de l’air impliquent 60 chasseurs et bombardiers dans quatre régions, notamment la péninsule de Crimée que la Russie a annexée en 2014 en représailles à une révolution pro-occidentale en Ukraine.

Il s’agit notamment de coordonner l’action de la marine et de l’aviation lors de tirs de missiles.

Par ailleurs, quelque 6.000 hommes sont engagés dans des manœuvres pour vérifier leur état de préparation au combat sur plusieurs bases dans plusieurs régions du Sud de la Russie.

ng

 
 

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mercredi, 26 janvier 2022 18:53

Tempête Ana à Madagascar: au moins 34 morts

Au moins 34 personnes ont été tuées et plus de 30.000 autres ont été déplacées à Madagascar suite au passage de la tempête tropicale Ana, selon le dernier bilan de l’ONU.

“La tempête a provoqué de vastes inondations à Madagascar, y compris dans la capitale Antananarivo, portant le bilan préliminaires des récentes pluies diluviennes à 34 morts et près de 30.000 personnes déplacées”, a indiqué mardi 25 janvier 2022 le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Selon l’agence onusienne, plus de 62.000 personnes ont été affectées dans sept régions, dont plus de 58.000 dans la région d’Analamanga, principalement dans les districts d’Antananarivo et de Renivohitra.

Plus de 35.000 ont été déplacées ou évacuées préventivement à Antananarivo dont près de 27.000 personnes au cours du seul week-end dernier (22-23 janvier).

Face à cette situation, le gouvernement malgache continue de procéder à des évacuations préventives à Antananarivo, qui est “en alerte rouge pour de nouvelles inondations, car le niveau des rivières augmente et atteint le seuil d’urgence”, selon l’OCHA.

hn

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Neuf militaires sénégalais de la mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig) sont portés disparus depuis lundi 24 janvier 2022 et présumés captifs de rebelles du mouvement casamançais “MFDC”, et ce à la suite de l’accrochage survenu au sud de Bwiam, à la frontière avec la Gambie, a annoncé mardi dans un communiqué l’armée sénégalaise.

Au cours de cet accrochage, qui s’est produit “dans le cadre d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment contre l’exploitation criminelle du bois sur la frange frontalière avec la Gambie” , “un rebelle a trouvé la mort et 3 autres ont été faits prisonniers”, ajoute la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaise dans ce communiqué.

Neuf militaires portés disparus “seraient probablement détenus en otage par le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC)”, poursuit le communiqué, assurant que “les opérations se poursuivent pour les retrouver et sécuriser la zone”.

L’Ecomig a été instituée par l’organisation des Etats ouest-africains Cédéao devant la crise politique née du refus de l’ex-président gambien Yahya Jammeh de quitter le pouvoir après sa défaite à la présidentielle de décembre 2016. Yahya Jammeh a finalement été forcé à l’exil en janvier 2017 par les pressions internationales et l’entrée de troupes sénégalaises sur le sol gambien.

Les forces sénégalaises fournissent l’essentiel des effectifs de l’Ecomig, de plusieurs centaines de soldats. Le mandat de l’Ecomig a été prolongé à plusieurs reprises.

hn

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mercredi, 26 janvier 2022 18:34

OMS: Tedros plébiscité pour un second mandat

Le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé mardi 25 janvier 2022 la nomination pour un second mandat de l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, seul candidat en lice, à la tête de l’Organisation après un vote de procédure.

La nomination du directeur général de l’institution onusienne sera avalisée en mai prochain par l’Assemblée mondiale de la santé.

Lors d’un vote à bulletin secret à huis-clos, les membres du Conseil exécutif de l’OMS – une trentaine de pays – ont formellement validé sa candidature, après lui avoir fait passer un grand oral.

Lors de sa présentation, il a appelé les pays à “renforcer le rôle de l’OMS au coeur de l’architecture mondiale de la santé” et leur a demandé de reconnaître “la santé comme un droit humain fondamental”.

Emu, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a remercié les Etats membres pour leur soutien. “Nous avons travaillé ensemble face à la pandémie” mais “nous avons encore beaucoup à faire”, a-t-il dit, répétant comme il le fait depuis plusieurs semaines que la phase la plus importante du coronavirus pourrait être terminée cette année.

Auparavant, lors de son audition, le patron de l’OMS avait estimé que les réformes de l’institution lui ont permis de réagir “plus rapidement et plus efficacement” que lors des précédentes crises. Il avait salué mardi l’amélioration du programme d’urgence de l’institution.

“C’est grâce à ce Conseil”, a-t-il affirmé. Selon lui, la réforme de l’institution a permis de lutter efficacement contre les épidémies récentes d’Ebola, notamment en République démocratique du Congo (RDC).

mc

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Le CICR a acheminé des fournitures médicales à Mekele, la capitale du Tigré (Éthiopie), pour la première fois depuis septembre dernier. Grâce à l'aide et aux facilités offertes par les autorités, des articles vitaux pour la population, notamment des médicaments essentiels, ont pu atteindre Mekele mercredi. Ils seront distribués aux établissements de santé de la région.

« La perspective que cette première cargaison parvienne aux hôpitaux est un immense soulagement », indique Apollo Barasa, qui coordonne les activités de santé de la délégation du CICR en Éthiopie. Cette assistance peut sauver des milliers de vies, et je ne répéterai jamais assez combien il est important que ces livraisons continuent d'avoir lieu. »

Le CICR prévoit d'organiser d'autres vols pour acheminer du matériel médical dans les jours et les semaines à venir. En outre, il entend envoyer un convoi humanitaire par la route dès que les conditions de sécurité le permettront. Parallèlement, le CICR continuera d'apporter une assistance aux établissements de santé dans les régions de l'Amhara et de l'Afar, où la fourniture de soins a également été gravement touchée par le conflit.

« Dans le nord de l'Éthiopie, les personnels de santé œuvrent dans des conditions extrêmement difficiles pour couvrir les besoins urgents de la population », ajoute Apollo Barasa. Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit qu'elles doivent faciliter la fourniture d'une aide humanitaire aux personnes qui en ont le plus besoin.

mc

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 Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi par visioconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), M. Nayef Falah Al-Hajraf.

Cet entretien, qui a porté sur les relations de partenariat stratégique existant entre le Maroc et le CCG depuis 2011, a été l’occasion de saluer les réalisations accomplies sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Ses frères, les dirigeants des pays du Golfe.

Lors de cette entrevue, M. Bourita a fait part des remerciements et de la considération du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, au CCG et aux pays frères du Golfe pour leur position solidaire et constante avec le Royaume, telle qu'exprimée dans la déclaration finale ayant sanctionné les travaux de la 42ème session du Conseil suprême du CCG, tenue le 14 décembre dernier à Ryad, et réaffirmant les positions constantes du Conseil en faveur de la marocanité du Sahara et son soutien immuable à l’intégrité territoriale du Royaume.

De son côté, le Secrétaire général du CCG a réaffirmé la position constante du Conseil en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son unité territoriale, considérant qu’aucune solution à ce conflit régional artificiel n’est envisageable hors du cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale. M. Al-Hajraf s’est également félicité des positions solidaires du Royaume avec les pays du CCG et leurs causes nationales, ainsi que du niveau distingué des relations de partenariat liant les deux parties, soulignant la ferme détermination du CCG à consolider davantage ces relations conformément aux aspirations de Sa Majesté le Roi et Ses frères, les dirigeants des pays du CCG.

S’agissant du renforcement du partenariat entre les deux parties, M. Bourita a réaffirmé la disposition du Royaume à continuer à œuvrer avec le Secrétariat général du CCG et les pays du Golfe pour jeter les bases d’une nouvelle étape de coopération qualitative, visant à consacrer un cadre de partenariat renouvelé et favorable au renforcement des relations politiques, économiques, commerciales et humaines, en concrétisation de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI contenue dans le Discours Royal devant le Sommet Maroc-Pays du Golfe, tenu le 20 avril 2016 à Ryad.

Le ministre s’est félicité des dénominateurs communs et de la solidarité constante que partagent le Maroc et les pays du CCG, réitérant à ce propos la condamnation par le Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, de la poursuite des attaques des milices houthies et des parties qui les soutiennent contre les installations civiles et économiques en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.

Il a, en outre, réitéré le rejet du Maroc et sa condamnation de toutes les formes d’ingérence iranienne flagrantes dans les affaires intérieures des pays du Golfe, particulièrement dans le Royaume frère de Bahreïn, rappelant que le Maroc, comme l’a souligné Sa Majesté le Roi lors du Sommet Maroc-Pays du Golfe tenu le 20 avril 2016 à Ryad, "a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe sont indissociables de la sécurité du Maroc", au vu de la communauté du destin et de la convergence des points de vue sur les différentes questions d'intérêt commun.

M. Bourita a adressé une invitation au Secrétaire général du CCG pour effectuer une visite de travail au Maroc, dont la date sera fixée ultérieurement.

Source: Ministère des Affaires Etrangères Maroc

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L’Algérie est “la principale responsable” du conflit régional artificiel créé autour du Sahara marocain, a souligné dimanche le politologue italien Massimiliano Boccolini.

Alger, “partie prenante” au conflit artificiel autour du Sahara marocain, “doit assumer ses responsabilités et prendre part au processus politique, basé sur le dialogue”, a déclaré l’expert à la MAP, déplorant toutes les dernières décisions “irrationnelles” prises récemment par l’Algérie.

L’entêtement du régime algérien menace la sécurité de toute la région, a souligné M.Boccolini, relevant que la majorité des experts italiens reconnaissent que le plan d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale, constitue la seule solution “pacifique et logique” pour en finir avec ce conflit.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a insisté, au lendemain de la tournée régionale de son envoyé personnel au Maroc, en Algérie et en Mauritanie, sur le dialogue entre toutes les parties, dans le cadre du processus politique onusien, a-t-il relevé.

Dans ce sens, l’expert a rappelé que la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, qu’Alger avait rejeté, consacre le processus de tables rondes, avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, comme cadre unique pour parvenir à la solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et de compromis.

De son côté, l’expert italien en géopolitique, Marco Baratto, a affirmé à la MAP, que l’Algérie, principal acteur qui soutient et finance le polisario, est “en mauvaise posture, notant que les propos du SG de l’ONU constituent “un nouveau coup dur qui assomme Alger et démasque ses mensonges”.

Le Maroc, acteur clé dans l’espace euro-méditerranéen et en Afrique du Nord, a consenti d’innombrables efforts en faveur de la stabilité de ses voisins, a-t il noté, appelant l’Algérie au dialogue, à la transparence et à faire preuve de bonne foi pour ne pas contrarier le bon développement, la sécurité et la paix dans la région.

La proposition marocaine du plan d’autonomie est la seule solution logique pour résoudre le conflit, a martelé M.Baratto, rappelant que l’Italie a fait face, à la fin de la Seconde Guerre mondiale à des formes de séparatisme mais l’État, en offrant l’autonomie locale sous sa souveraineté, a réussi à vaincre et à maintenir intacte l’unité de la Nation.

Source: Sercom 

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En prélude à la COP 15 qui se tiendra du 09 au 20 mai 2022 Abidjan, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a appelé, le 24 janvier 2022 a une mobilisation de tous pour la réussite de l’évènement.
 
« C’est donc le lieu d’inviter chacun à s’investir pleinement dans la réussite de cet évènement planétaire. La désertification et la sécheresse nous intéressent tous. La durabilité de notre économie et notre alimentation sont intimement liées à une bonne gestion de ces fléaux », a indiqué Jean-Luc Assi.
 
Pour le ministre, la tenue de ce rendez-vous mondial aura de nombreuses retombées économiques. Cela contribuera grandement, selon lui, à la relance du secteur du tourisme, durement affecté par les effets de la crise sanitaire.
 
Il a également expliqué que la COP 15 va booster l’attraction des investissements étrangers directs dans le domaine de la gestion des terres et des sols, et la promotion de l’agriculture durable.
 
Selon les experts du système des Nations Unies, ce sont environ 60% du territoire ivoirien et près de 100% de la partie septentrionale du pays qui sont affectés par la problématique des terres dégradées. Cette situation, qui affecte la productivité et la fertilité de ces sols, menace fortement la sécurité alimentaire du territoire national. 
 
Le président du Comité d’organisation de la COP 15, Abou Bamba a rappelé que l’initiative devrait contribuer à un changement structurel de l’économie agricole ivoirienne et la croissance économique tout en réduisant les niveaux de pauvreté dans les zones rurales. 
 
La COP 15 enregistrera la participation de 197 pays-parties à la convention. On notera également la présence de la Société civile, les Organisations continentales et Sous régionales et bien d’autres acteurs de la lutte contre la désertification et la sécheresse.
 MC

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