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LDA Journaliste

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mercredi, 09 février 2022 14:50

Kenya: deux ministres quittent le gouvernement

Les ministres kényans de la Décentralisation et du Pétrole et des Mines, Charles Keter et John Munyes, ont démissionné mardi 8 février 2022 de leurs postes respectifs pour se concentrer sur leur campagne électorale en vue des élections générales prévues en août prochain.

Ancien ministre de l’Energie et du Pétrole avant de s’occuper du département de la Décentralisation suite au remaniement opéré fin septembre 2021, M. Keter compte disputer le poste de gouverneur du comté de Kericho.

Il se présentera sous les couleurs de parti de l’Alliance démocratique unie (UDA), fondé en 2020 par le vice-président et candidat à la prochaine présidentielle, William Ruto.

Pour sa part, John Munyes envisage de se présenter comme candidat pour le poste de gouverneur du comté de Turkana.

Conformément à une directive de la Commission indépendante des élections (IEBC), les ministres qui envisagent de briguer des postes politiques lors des prochaines élections doivent démissionner avant le 9 février, soit six mois avant le scrutin prévu le 9 août.

Outre Charles Keter et John Munyes, d’autres membres du gouvernement sont concernés par la directive de l’IEBC, dont notamment le ministre du Trésor Ukur Yattani, la ministre de l’Eau de l’assainissement et de l’irrigation Sicily Kariuki et le ministre du Travail Simon Chelugui, qui ont tous manifesté leur intention de se présenter aux prochaines élections.

La démission de plusieurs membres de l’Exécutif, contraindra le chef de l’État à nommer de nouveaux responsables pour assurer le reste de son mandat ou étendre les attributions des ministres restants.

 hn
 

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3 791 transferts internationaux ont été effectués dans le football féminin et masculineDans le football masculin, l’activité du marché des transferts a quasiment retrouvé son niveau d’avant la pandémieNouveau record dans le football féminin, avec une augmentation de 40% par rapport à 2021

La FIFA vient de publier son International Transfer Snapshot (janvier 2022), qui analyse l’activité du marché des transferts au cours de la période d’enregistrement récemment achevée.

Avec 3 791 transferts internationaux menés à bien au cours de la fenêtre de janvier, le rapport confirme que le football se remet progressivement des répercussions du Covid-19. En termes d’indemnités de transfert, les montants dépensés par les clubs le mois dernier ont presque retrouvé les niveaux de janvier 2020.

Dans le football masculin, le nombre de transferts a augmenté de 28,0% par rapport à l’an dernier et le total des indemnités versées a progressé de 74,7%. Avec USD 349,5 millions et USD 113,6 millions, les plus dépensiers ont été respectivement les clubs anglais et italiens.

Dans le football féminin, le nombre de transferts enregistrés en janvier 2022 a connu une augmentation spectaculaire de 42,8% par rapport à janvier 2021. Au total, 257 transferts ont été menés à bien, un chiffre record dépassant de près de 40% les niveaux pré-pandémiques de janvier 2020.

Plusieurs conclusions majeures sont à tirer :

  • 3 534 transferts internationaux de footballeurs professionnels ont été effectués pendant la période d’enregistrement de janvier, soit 28,0% de plus que l’an dernier.
  • Le total des indemnités de transfert dépensées s’élève ainsi à USD 1,03 milliard dans le football professionnel masculin, un niveau similaire à ceux enregistrés avant la pandémie.
  • 257 transferts internationaux de footballeuses professionnelles ont été menés à bien en janvier dernier, soit une augmentation de 42,8% par rapport à la même période en 2021.


C’est la troisième année consécutive que la FIFA publie un rapport peu après la conclusion d’une période de transferts internationaux afin de fournir un aperçu du marché des transferts dans le football masculin comme féminin.

dc

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La responsable européenne a été accueillie à l'aéroport de Rabat-Salé par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, M. Nasser Bourita.

Il s’agit de la première visite au Maroc de Mme von der Leyen dans ses fonctions de Présidente de la Commission européenne.

«Cette visite s’inscrit dans le contexte du partenariat bilatéral entre le Maroc et l’Union Européenne que la Présidente a, bien entendu, à cœur de renforcer», avait déclaré le porte-parole de l'exécutif européen, Éric Mamer.

Le Maroc et l'UE avaient lancé le 27 juin 2019 à Bruxelles le "Partenariat euro-marocain de prospérité partagée", un nouveau cadre statutaire qui régit leurs relations bilatérales.

Il s’articule autour de quatre espaces structurants, à savoir un Espace de convergence des Valeurs, un Espace de convergence Économique et de Cohésion sociale, un Espace de Connaissances Partagées et un Espace de concertation politique et de Coopération accrue en matière de Sécurité.

Ce Cadre repose sur deux axes fondamentaux à caractère horizontal qui feront aussi l'objet d'actions opérationnelles spécifiques, à savoir une coopération en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique et une coopération en matière de mobilité et de migration, qui se renforceront mutuellement.

hn

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Le ministre des transports Amadou Koné sera face aux internautes ce jeudi 10 janvier 2022, pour la troisième édition du "GOUV’TALK", rendez-vous d’échanges en ligne initié par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) pour parler d’instauration de la vidéo-verbalisation, réforme du permis de conduire et le renouvellement du parc automobile.   

Sa communication se déroulera sur la page Facebook officielle du gouvernement et permettra de répondre aux différentes préoccupations des internautes sur la politique du gouvernement relative à la vidéo-verbalisation, la réforme du permis de conduire, le renouvellement du parc automobile ainsi que d’autres sujets.

 Le communiqué indique que « la réforme du permis de conduire Instituée par les décrets 190, 191 et 192 du 2 avril 2002 vise plusieurs objectifs, entre autres, lutter contre la fraude sur la délivrance du permis ivoirien ; acquérir une base de données fiables et sécurisées et contribuer à l’amélioration de la sécurité routière », a cet effet, cette lucarne permettra au ministre des transports d’apporter plus de détails sur la mise en œuvre de cette réforme.

La vidéo- verbalisation, débutée le 7 septembre 2020, consiste à relever les infractions commises sur la route par les usagers, à travers un système digital doté de caméras de surveillance et de radars. Cette question ainsi que le vaste programme de renouvellement du parc automobile initié par le ministère des Transports, en vue d’assurer le déplacement des personnes et des biens en toute sécurité, à travers un système de transport moderne qui met en relation l’économie et le social feront également partie des points d’attention de l’intervention d’Amadou Koné.

Pour rappel, La tribune d’échanges, à bâtons rompus, ‘’GOUV’TALK’’ vise à renforcer la communication de proximité entre les citoyens d’ici et de la diaspora avec le Gouvernement, et offrir une lucarne d’expression libre et interactive

km

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Le département d’Etat américain a fait part, lundi 6 fevrier 2022, des “plus sincères condoléances à la famille de Rayan et à tous les Marocains” suite au tragique décès de l’enfant de 5 ans tombé accidentellement dans un puits asséché à Chefchaouen.

“Aujourd’hui, nous pleurons avec le peuple marocain alors qu’il pleure le décès de Rayan Oram, cinq ans, décédé tragiquement après être tombé dans un puits dans la région nord du pays la semaine dernière – malgré une opération de sauvetage héroïque de quatre jours”, a indiqué le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price dans un communiqué.

Il a ajouté qu'”à l’instar des millions de personnes dans le monde, nous avons été impressionnés par le dévouement de l’équipe de secours et la solidarité du peuple marocain alors qu’ils gardaient espoir pour la survie de Rayan”.

Suite à ce tragique incident, SM le Roi Mohammed VI a eu un appel téléphonique avec les parents du petit Rayan au cours duquel le Souverain a exprimé Ses plus vives condoléances et Sa sincère compassion à l’ensemble des membres de la famille du défunt en cette douloureuse épreuve, la volonté divine étant imparable, implorant le Tout-Puissant de l’accueillir en Sa sainte miséricorde et dans Son vaste paradis, et d’accorder patience et réconfort à sa famille.

Le petit enfant a été inhumé, lundi, dans la commune de Tamorot.  Ce tragique accident a suscité un élan de solidarité national et de compassion planétaire.

ng

 
 

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La 35 ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine vient d’approuver les 15 membres du Conseil de Paix et Sécurité de l’Union Africaine qui ont été élus par la 40ème session du Conseil Exécutif de l’Union Africaine en date du 3 février 2022. Il s’agit du Burundi, Congo, Tanzanie, Ouganda, Tunisie, Afrique du Sud, Zimbabwe, Ghana, Sénégal et de la Gambie pour un mandat de deux ans et du Cameroun, Djibouti, Maroc, Namibie et du Nigéria pour un mandat de trois ans.

Le Burundi terminait un autre mandat de trois ans au CPS et a postulé pour un autre mandat de deux ans, représentant la Région d’Afrique Centrale. Sa candidature a été motivée par sa contribution dans différentes missions de maintien de la paix et son sacrifice dans la stabilisation de l’Afrique.

Au cours de la même séance, l’ancien Président Domitien Ndayizeye, proposé par le Gouvernement de la République du Burundi, a été nommé Membre du Groupe des Sages de l’Union Africaine, pour un mandat de trois ans,  sur proposition du Gouvernement du Burundi. Ce Groupe, cinquième, est composé de cinq membres. En plus de l’Ancien Président du Burundi qui représente la Région de l’Afrique Centrale, il y a le Kenyan Effie Owuor pour la Région de l’Afrique de l’Est, l’Egyptien Amr Mahmoud Abu ZaidMoussa pour la Région de l’Afrique Nord ainsi que M. Babacar Kante, Sénégalais, pour la Région d’Afrique Australe.

En marge des travaux de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, le Président de la République du Burundi, son Excellence Evariste Ndayishimiye, a   rencontré différents leaders africains. On pourrait citer notamment la rencontre qu’il a effectuée avecMoussa Faki Mahamat, Président de la commission de l’Union Africaine, Akinwumi A. Adesina, Président de la Banque Africaine de Développement et Hon Henry OkelloOryem, Ministre d’Etat Ougandais chargé des Affaires Etrangères. Ils ont échangé essentiellement sur le développement des différents secteurs de la vie socio-économique du Burundi, la Vision de Son Excellence le Président Ndayishimiye et les contributions respectives en vue de pouvoir arriver aux objectifs de l’Agenda 2063, pour une Afrique intégrée, prospère et en paix, gérée par ses propres citoyens et représentant  une force dynamique  dans l’arène internationale. Il est à préciser que cette conférence a été clôturée ce 6 février 2022.

hn

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En prélude à la Journée Internationale de la Femme (JIF) célébrée le 8 mars de chaque année dans le monde, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Madame Nassénéba Touré , a animé une conférence de presse, à la Deco, au Plateau, pour parler des grandes articulations de l’édition 2022 de la JIF autour du thème: «l'égalité de chance pour un avenir durable en Côte d’Ivoire ». 

 C'est l'un des meilleurs moments de l'année pour mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique. C'est aussi, l'occassion de se mobiliser en faveur des droits de la femme. 

Cette rencontre face à la presse a été l'occasion pour la ministre de présenter les innovations et les enjeux de cette édition de la JIF 2022. 

L'implication massive de la jeunesse fait partie des innovations de cette édition JIF 2022.Des activités éclatées ciblant les jeunes dans différents domaines sont prévues dans les différentes directions régionales du Ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, les universités par exemple accueilleront des activités, des conférences et des panels. Tout ceci concourt à créer un lien intergénérationnel et une nouvelle génération de jeunes « He For She », pour la promotion des droits des femmes et des jeunes filles. 

Madame la ministre a lévé un coin du voile sur les activités qui meubleront le mois de mars, après la cérémonie de lancement de la JIF 2022 qui se tiendra le 21 février 2021 au campus universitaire de Cocody, placée sous le parrainage de la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté.

Sont prévus, des panels autour des thèmes ‘’zéro violence basée sur le genre’’ et cohésion sociale’’, un déjeuner de presse, le panel de haut niveau autour du thème national, la JIF des arts, de la mode et du spectacle à l’INSAAC, la journée sportive, sanitaire et environnementale, la cérémonie officielle sous le parrainage de Mme la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, à Koumassi. 

Autre point d'orgue de cette conférence,  était la présentation symbolique du pagne imprimée avant d'exhorter les journalistes,  les bloggueurs et les influenceurs d'user de leurs plumes, leurs écrits pour montrer qu'au-delà de tous les aspects festifs de la JIF, nous avons à honorer un devoir de redevabilité envers les femmes dans l’avancée de leurs droits et de tout ce qui touche à l'amélioration de leur condition de vie. 

Sercom

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 L’une des ambitions majeures du Président de la République, Alassane Ouattara, depuis son accession au pouvoir en 2011, est de faire de la Côte d’Ivoire un hub énergétique de la sous-région.
 
Pour ce faire, il a multiplié des initiatives pour accroître la production nationale d’électricité, permettant, ainsi, au pays de se positionner de plus en plus comme une puissance électrique sous-régionale. 
 
Au nombre de ces initiatives, l’on compte la réalisation de plusieurs infrastructures importantes, dont la construction et la mise en service en novembre 2017 du barrage hydro-électrique de Soubré, qui est le plus puissant et le plus grand centre de production électrique sous-régional avec une puissance installée de 275 MW.
 
La mise en service de la Centrale CIPREL IV (111 MW) en décembre 2013, la Centrale Azito (441 MW) - première centrale à cycle combiné de Côte d’Ivoire en juin 2015 et la centrale à cycle combiné CIPREL (353 MW) en décembre 2015 sont aussi à mettre au titre des acquis.
 
Grâce à ces infrastructures, la capacité de production en électricité du pays a augmenté de 60 % entre 2011 et 2019 pour atteindre 2229 MW.
 
Grâce à cette puissance installée de 2229 MW qui permet déjà au pays d’exporter 11% de sa production d’électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et au Libéria, la Côte d’Ivoire peut s’autoriser désormais (depuis fin novembre et début décembre 2021) à vendre de l’électricité à la Guinée et à la Sierra Leone. Ce, dans le cadre du Projet d’interconnexion des réseaux électriques de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Guinée (CLSG).
 
Dans le cas de la Guinée, l’Etat ivoirien vendra annuellement 11 MW sur une période de trois ans, renouvelable. Quant à la Sierra Leone, elle achètera annuellement 70 GWh pendant les deux premières années (2021 et 2022), puis 100 GWh au cours de la troisième année (2023). Cet accord pourra aussi être renouvelé.
 
Avec le projet CLSG, le pays se positionne désormais comme un hub énergétique de la sous-région ouest-africaine.
 
Plusieurs autres projets sont également en cours. Notamment, la construction du barrage hydro-électrique de Gribo-Popoli (112 MW), du barrage de Singrobo-Ahouaty (44MW), de la centrale à biomasse « Biokala » (46 MW), la réalisation d’une centrale thermique à cycle combiné « CIPREL 5 » de 390 MW à Jacqueville et d’une centrale électrique au gaz naturel à Azito (Yopougon Abidjan).
 
Récemment (en fin janvier 2022), le gouvernement a annoncé la construction d’une Unité flottante de production d’électricité (POWERSHIP), d’une capacité de production d’environ 202 MW, prévue pour être installée sur la lagune, en zone portuaire, en face de la centrale d’Azito (Yopougon).
 
Toutes ces infrastructures en cours, une fois opérationnelles, viendront conforter l’ambition du gouvernement qui est d’atteindre une puissance électrique installée de 4 000 MW à l’horizon 2030.
 
mc avec CICG 

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À l’issue d’une visite virtuelle d’une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) en Côte d’Ivoire, effectuée du 25 janvier au 3 février 2022, Luca Antonio Ricci, qui conduisait la mission, a reconnu la résilience de l’économie ivoirienne face à la pandémie de la Covid-19 et d’une reprise soutenue en 2021.

Les réunions virtuelles des services du Fmi ont eu lieu avec le Premier Ministre Patrick Achi, le ministre Secrétaire général de la Présidence Abdourahmane Cissé et plusieurs membres du gouvernement.

« L’économie ivoirienne continue de montrer des signes de résilience face à la pandémie et d’une reprise soutenue en 2021 », a déclaré Luca Antonio Ricci, rappelant par la même occasion que la croissance économique du pays devrait rester robuste en 2022.

Par rapport aux perspectives à moyen terme de la Côte d’Ivoire, Luca Antonio Ricci a souligné qu’ « eu égard aux risques, du côté positif, elles pourraient bénéficier à la fois de la mise en œuvre d’un programme de réforme solide dans le cadre du Plan national de développement et de la découverte, en 2021, de réserves supplémentaires de pétrole et de gaz ».

Dans le même temps, poursuit-il, « l’économie est soumise à des risques baissiers, tels que l’émergence de nouveaux variants de la Covid-19, les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales, les tensions géopolitiques internationales et le resserrement des conditions des marchés financiers mondiaux avec des conséquences néfastes pour les flux de capitaux vers les marchés émergents et les économies en développement ».

Il a ajouté que les services du Fmi et les autorités ivoiriennes ont convenu que l’une des priorités urgentes reste la nécessité d’améliorer la mobilisation des recettes intérieures. « Ceci aiderait à financer les dépenses productives et sociales pour soutenir une croissance forte et inclusive, tout en préservant la viabilité macroéconomique et de la dette ainsi qu’en renforçant la résilience macroéconomique », a-t-il expliqué.

Pour finir, Luca Antonio Ricci a félicité les autorités ivoiriennes pour la bonne gestion de la crise sanitaire.

« Les services du Fmi notent que malgré la propagation du variant Omicron, le pic de nouveaux cas a été de courte durée et l’augmentation des cas graves et des hospitalisations reste limitée. En effet, les autorités ont pu éviter la mise en place de mesures de confinement perturbatrices dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la Covid-19. Sur le front de la vaccination, des progrès ont été réalisés, avec plus de huit millions de doses administrées à fin janvier. Les autorités prévoient d’accélérer la campagne de vaccination pour administrer cinq millions de doses supplémentaires avant fin février 2022 », a-t-il indiqué.  

mc

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Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, a présenté dimanche 6 février 2022 devant le 35ème Sommet ordinaire de l’Union africaine qui se tient à Addis-Abeba, le Rapport de SM le Roi Mohammed VI, Leader sur la question de la Migration, sur le suivi de l’opérationnalisation de l’observatoire Africain des Migrations au Maroc.

Intervenant devant le Sommet, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a affirmé avoir l’honneur de présenter le Rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en tant que Leader de l’Union Africaine sur les Questions Migratoires, à la 35ème session de la Conférence des Chefs d’Etat de Gouvernement de l’Union Africaine.

Le rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est articulé autour de trois messages principaux, a souligné M. Bourita.

Le premier est que l’Afrique continue à payer un lourd tribut, que ce soit à la Pandémie ou à la migration. En effet, la pandémie a eu un impact majeur sur la migration. Elle n’a pas freiné les flux, mais les a altérés. Elle a exacerbé la vulnérabilité des migrants à la traite des personnes, et accentué la précarité des travailleurs migrants, a relevé le ministre.

Pourtant, a noté M. Bourita, la pandémie a constitué une démonstration supplémentaire de l’impact positif des migrants, autant pour les pays d'accueil que pour les pays d’origine. Comme le souligne le rapport de Sa Majesté le Roi, l’importance de la diaspora est telle qu’on lui attribue, à juste titre, l’appellation de la "sixième région d’Afrique". Cette diaspora joue un rôle de plus en plus important pour favoriser le développement socio-économique, notamment par le biais des transferts de fonds, a réaffirmé le ministre.

Néanmoins, la pandémie n’a pas empêché les fake news de continuer à circuler sur la migration en Afrique. Pourtant, les chiffres sur la migration africaine sont toujours aussi limpides et éloquents, a souligné le ministre, relevant que la migration africaine concerne au premier chef l’Afrique. Elle a même augmenté de 13% entre 2015 et 2019.

La migration africaine ne représente que 14% de la population totale des migrants internationaux, et la plupart des migrants se déplacent à l’intérieur du continent africain et au sein de leur région d’appartenance, a précisé le ministre.

Le deuxième message du rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est que l’opérationnalisation de l’Observatoire Africain revêt une triple dimension : pour le Maroc, pour l’Afrique et pour la coopération entre le Maroc et l’Afrique, a indiqué M. Bourita.

En effet, a dit le ministre, l’Observatoire Africain des Migrations est né de la Vision de Sa Majesté le Roi pour la migration en Afrique. Cette proposition a fait son chemin institutionnel au sein de l’Union Africaine et a été portée par les efforts soutenus du Royaume pour créer les conditions nécessaires à son opérationnalisation.

Ce processus a culminé avec l’inauguration officielle de l’Observatoire Africain des Migrations à Rabat, le 18 décembre 2020, coïncidant symboliquement avec la Journée internationale des migrants. Cette inauguration est l’une des nombreuses matérialisations concrètes du Mandat de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a souligné le ministre.

Quelques années seulement après son retour à l’Union Africaine, le Maroc abrite déjà une institution de l’Union Africaine. Car, comme l’avait dit Sa Majesté le Roi, "Dès que le Royaume siègera de manière effective, et qu’il pourra apporter sa contribution à l’agenda des activités, son retour concourra à fédérer et à aller de l’avant", s’est réjoui le ministre.

C’est ce à quoi s’attèle l’Observatoire, en tant qu’institution de l’Union Africaine articulée autour d’une triple fonction de compréhension, d’anticipation et d’action. Il sert de moyen de connaissance du phénomène migratoire, d’aide à la conception de politiques migratoires informées, et d’instrument de coordination et de mise en réseau, a noté M. Bourita.

Enfin, le troisième message du rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est que l’Afrique est le précurseur de la nouvelle gouvernance migratoire voulue par le Pacte de Marrakech, a dit le ministre.

Alors même que la migration africaine est stigmatisée et associée à des conceptions binaires, le rapport de Sa Majesté le Roi Mohammed VI démontre que l’Afrique s’est positionnée comme un acteur central de la mise en œuvre du Pacte de Marrakech, a relevé le ministre.

D’une part, l’Observatoire est une déclinaison directe du Pacte, et en particulier de son objectif premier, qui est de collecter et d’utiliser des données précises qui serviront à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits. D’autre part, comme l’avait proposé Sa Majesté le Roi lors du 33ème Sommet de l’Union Africaine, le Maroc a organisé, conjointement avec les organes impliqués, la Réunion intergouvernementale pour l’Examen Régional Africain du Pacte de Marrakech, a ajouté M. Bourita.

En somme, et comme l’a conclu Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, nous devons faire en sorte que "les migrants ne soient pas les oubliés du développement et des pandémies mais au contraire le centre de gravité de politiques migratoires responsables, solidaires et conformes aux 23 objectifs du Pacte de Marrakech", a conclu le ministre qui représente SM le Roi Mohammed VI à ce 35eme Sommet ordinaire de l’Union africaine.

hn

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