Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Abidjan, le vendredi 30 mai 2025(LDA)-Dans la dynamique d’un cacao plus durable et mieux gouverné, vingt journalistes ivoiriens ont été formés à l’Observation Indépendante (OI), le lundi 19 mai 2025, dans la ville de Man, capitale du district des Montagnes, située à 570 kilomètres d’Abidjan. Organisée par Solidaridad West Africa, cette session de renforcement de capacités s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d’Ivoire ». 

L’objectif de cette formation était d’amener les professionnels des médias à mieux comprendre les enjeux du cacao durable et à s’approprier le concept d’Observation Indépendante, un outil de gouvernance citoyenne aujourd’hui crucial pour la transparence dans la filière.

L’OI, menée par des organisations de la société civile comme IDEF, consiste à documenter les dysfonctionnements et les pratiques non conformes dans la chaîne d’approvisionnement du cacao. Elle aboutit à la production de rapports contenant des recommandations adressées aux autorités et aux acteurs du secteur.

Grands enjeux de la filière

En formant les journalistes, Solidaridad et ses partenaires souhaitent renforcer la synergie entre les médias et les organisations engagées pour un cacao plus responsable. Les participants ont ainsi été initiés aux grands enjeux de la filière, tels que la traçabilité, la gouvernance, l’impact environnemental et social, mais aussi au processus d’élaboration des rapports d’observation indépendante.

« Il était essentiel que les journalistes comprennent comment IDEF mène ses missions sur le terrain, pourquoi l’OI est un outil stratégique, et en quoi leur implication peut faire la différence », explique Anderson Diedri, formateur à IDEF.

Ces actions visent à mobiliser l’opinion publique et les autorités sur les pratiques à corriger pour améliorer la gouvernance du cacao en Côte d’Ivoire. « Les journalistes deviennent ainsi des acteurs clés de la transformation de la filière, non seulement comme relais d’information, mais aussi comme partenaires dans l’alerte et la transparence », a-t-il ajouté.

Grâce à cette formation, les journalistes sont désormais en mesure de comprendre, analyser et relayer efficacement les rapports d’OI produits par les OSC. Mieux informés, ils peuvent également accompagner certaines missions de terrain, documenter les réalités et rendre compte de manière plus précise et constructive des efforts de plaidoyer menés.

Couverture plus responsable des enjeux du cacao durable

En somme, cette initiative contribue à outiller les médias pour une couverture plus responsable des enjeux du cacao durable, dans un esprit de collaboration avec les acteurs de la société civile. Elle s’inscrit pleinement dans la volonté de construire une filière transparente, équitable et conforme aux normes internationales, notamment la norme ARS 1000.

Ce projet est mis en œuvre par un consortium d’organisations composé de Solidaridad, Inades-Formation Côte d’Ivoire, IDEF (Initiatives pour le Développement communautaire et la Conservation de la Forêt), INKOTA et Fern, et cofinancé par l’Union européenne.

L’Observation Indépendante est une activité non régalienne menée par des organisations de la société civile. Elle consiste à recueillir et partager des informations crédibles et vérifiables sur la gestion des ressources naturelles, en vue d'améliorer leur gouvernance. Prévue par l’article du Code forestier de 2019, l’OI se veut un outil citoyen d’alerte et de veille pour lutter contre les pratiques illégales, les fraudes et les abus. 

 

Comment

Abidjan, le mercredi 28 mai 2025(LDA)-La CEDEAO a lancé une série d’événements destinés à promouvoir la transformation agroalimentaire et le commerce alimentaire intra-régional, à l’occasion du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2025) à Abidjan, rapporte APA. Le premier de ces side events a eu lieu le lundi 26 mai 2025 au Parc des expositions d’Abidjan, et a porté sur le thème : « Politiques, réglementations et harmonisation », avec une attention particulière portée aux perspectives du commerce alimentaire intrarégional.

L’objectif était de : « Valoriser le commerce alimentaire intrarégional : quelles perspectives ? »

Mme Massandjé Touré-Litse, Commissaire aux Affaires économiques de la Cédéao, a souligné l’importance cruciale de ce commerce régional dans la dynamique de souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest.

« Le commerce alimentaire régional n’est pas un simple enjeu technique. C’est un pilier stratégique de notre développement. Il soutient nos producteurs, crée des emplois et renforce la disponibilité alimentaire au-delà des frontières », a déclaré Massandjé Touré-Litse.

Selon elle, la taille réelle du commerce alimentaire intra-africain est largement sous-estimée dans les statistiques officielles, alors qu’il représenterait plus de 10 milliards de dollars, soit six fois le montant de l’aide publique au développement dédiée à l’agriculture et à la sécurité alimentaire dans la région.

Mme Touré-Litse a, par ailleurs, lancé un appel fort à l’endroit des décideurs publics et du secteur privé pour un alignement des politiques nationales avec les dynamiques régionales, notamment en matière de normes commerciales, de réduction des coûts logistiques et d’accès au financement.

« Nos entreprises agroalimentaires doivent pouvoir accéder librement aux marchés régionaux. Cela suppose un environnement réglementaire et financier favorable, que nous nous engageons à mettre en place », a-t-elle insisté.

De son côté, Mme Nana Touré, directrice du secrétariat OCDE/CSAO, a relevé le besoin d’améliorer la mesure du commerce informel, véritable moteur des échanges alimentaires dans la région ouest-africaine.

L’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, M. Matthias Veltin, a salué les efforts conjoints menés par la CEDEAO, la GIZ et le CILSS pour mieux documenter les flux commerciaux transfrontaliers dans la région.

L’édition 2025 du SARA a pour thème Elle apparaît comme une plateforme de réflexion stratégique sur les défis et les opportunités du secteur.

Comment

Abidjan, le mardi 27 mai 2025(LDA)-Dans une déclaration en date du jeudi 22 mai 2025, dont la rédaction a reçu copie, le Groupe des Vétérans du Renseignement Ivoirien (GVRI) dénonce ce qu’il qualifie d’instrumentalisation de mineurs dans une opération de manipulation contre Valérie Yapo, membre du bureau politique du PDCI RDA, actuellement opposée à l'élection de Tidjane Thiam à la présidence du PDCI, lors du 9ème Congrès extraordinaire du parti.

Émanation : Groupe des Vétérans du Renseignement Ivoirien (GVRI)

Objet : Saisine d’office demandée au Procureur de la République et au Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant

En tant qu’anciens professionnels du renseignement, engagés dans la veille républicaine et la défense de l’intégrité nationale, nous portons à la connaissance de l’opinion publique et des autorités compétentes une alerte de haute gravité concernant une mise en scène politique impliquant des enfants mineurs, récemment observée au siège du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), à Cocody.

Les faits

Des sources concordantes, renforcées par des éléments visuels, confirment qu’un groupe d’enfants mineurs a été recruté, habillé de tee-shirts aux effigies de Mme Valérie Yapo et du PDCI, puis introduit délibérément dans l’enceinte du parti. Ces enfants ont ensuite été exhibés publiquement dans une mise en scène visant à les présenter comme des infiltrés ou des agents provocateurs, dans un narratif clairement orchestré contre Mme Yapo.

Cette opération présente tous les éléments d’une manipulation politique de masse, mais surtout constitue une infraction caractérisée à la législation sur la protection de l’enfance.

Analyse stratégique et manquements graves

Ce stratagème souffre de multiples failles :

• Utilisation illégale de mineurs à des fins politiques : une ligne rouge franchie.

• Exposition publique de visages d’enfants, en dehors de tout cadre légal.

• Manipulation de l’opinion publique à travers une mise en scène risquée, fondée sur le mensonge.

• Infiltration d’un siège partisan par des mineurs, volontairement orchestrée, ce qui soulève des questions de sécurité interne.

Cette affaire est d’autant plus préoccupante qu’elle pourrait ouvrir la voie à d’autres formes d’instrumentalisation de populations vulnérables dans un contexte de pré-campagne électorale tendu.

Recommandations et saisine des autorités

Face à la gravité des faits, le Groupe des Vétérans du Renseignement Ivoirien recommande ce qui suit :

1. Que le Procureur de la République se saisisse d’office pour exploitation de mineurs, mise en danger de leur intégrité et usage abusif de leur image dans un cadre politique conflictuel.

2. Que le Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant diligente une enquête sociale immédiate, afin de situer les responsabilités, accompagner les enfants concernés et prévenir toute récidive.

3. Que le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDHCI) et l’UNICEF-Côte d’Ivoire soient saisis pour observation, documentation et dénonciation des faits à l’échelle internationale, si nécessaire.

En conclusion

Il ne s’agit pas ici d’un conflit entre partis. Il s’agit de la préservation du socle éthique de notre République. Les enfants ne sont pas des boucliers politiques. Toute tentative d’en faire des pions dans un jeu d’influence doit être dénoncée avec rigueur.

Le Groupe des Vétérans du Renseignement Ivoirien restera en veille et se réserve le droit de transmettre à qui de droit tout élément de preuves ou compléments d’analyse stratégique utiles à la manifestation de la vérité.

Fait à Abidjan, le 22 mai 2025
Pour le GVRI
Yeo moustapha
Le Porte-Parole

Comment

Abidjan, le lundi 26 mai 2025 ( LDA)- Le président du Directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Gilbert Koné Kafana, a procédé à l’ouverture officielle d’un séminaire de formation politique conjoint entre le RHDP ivoirien et l’African National Congress (ANC) sud-africain, le lundi 26 mai 2025, à l’hôtel Byblos de Marcory Zone 4( Abidjan), renforçant les liens politiques entre les deux pays. 

Le président du Directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Gilbert Koné Kafana, a procédé à l’ouverture officielle d’un séminaire de formation politique conjoint entre le RHDP ivoirien et l’African National Congress (ANC) sud-africain, le lundi 26 mai 2025, à l’hôtel Byblos de Marcory Zone 4( Abidjan). 

Il marque une étape symbolique dans le renforcement des liens panafricanistes entre deux partis emblématiques du continent.  

A l'ouverture, Gilbert Koné Kafana a souligné la portée historique de ce partenariat, rappelant les valeurs partagées entre l’ANC, parti de Nelson Mandela, et le RHDP, héritier de la philosophie du « père de la nation ivoirienne », Félix Houphouët-Boigny. 

« Ce séminaire s’inscrit dans notre volonté de créer un RHDP qui résiste au temps, un parti de rassemblement ancré dans les principes houphouëtistes, tout en s’inspirant de l’expérience de lutte et de gouvernance de l’ANC », a-t-il déclaré, précisant que l’objectif principal est d’établir une collaboration pérenne entre les deux formations, afin de « consolider les structures du RHDP et œuvrer pour le développement socio-économique de nos pays, dans l’esprit des ambitions portées par le président Alassane Ouattara ».  

Pour le RHDP, il s’agit aussi de s’inspirer du modèle de l’ANC, parti centenaire ayant su traverser les époques tout en conservant son influence. 

 Le Gouverneur David Makoura, chef de la délégation sud-africaine et membre du comité directeur de l’ANC, a salué cette initiative. « Ce séminaire incarne la fraternité africaine. En mêlant la vision houphouëtiste de dialogue et l’héritage de réconciliation de Mandela, nous construisons une diplomatie politique capable de répondre aux enjeux contemporains du continent. »  

Ce programme intensif vise à outiller les participants sur les meilleures pratiques en matière d’animation politique, de gestion des crises électorales et de promotion d’une gouvernance inclusive.

Pendant cinq jours, une centaine de cadres du RHDP et des responsables de la formation de l’ANC échangeront sur des thématiques stratégiques :  

- La gouvernance et la construction d’un parti politique résilient,  

- La gestion des élections et les stratégies de mobilisation citoyenne,  

- Les mécanismes de consolidation de l’État face aux défis socio-économiques.  

Au-delà de la formation, ce séminaire symbolise une volonté commune de revitaliser le projet panafricaniste. En associant l’expérience sud-africaine en matière de transition démocratique et le modèle ivoirien de stabilité économique, les deux partis entendent poser les bases d’un réseau de partis progressistes africains.  

Alors que les travaux se poursuivront jusqu’au 30 mai, les observateurs saluent déjà cette collaboration comme un pas vers une nouvelle ère de solidarité politique continentale, où les legacies de Mandela et Houphouët-Boigny continuent d’éclairer la marche vers l’unité africaine.

Comment

Abidjan, le lundi 26 mai 2025(LDA)-Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé la nomination de Pierre Ducrey au poste de directeur des sports, à compter du 1er juillet 2025.

De nationalité suisse, il succède à Kit McConnell qui intègre le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Brisbane 2032 en tant que directeur des sports.

Pierre Ducrey est un vétéran du CIO, qu’il a rejoint en 2003 après un passage aux Nations Unies à Genève, où il conseillait le Secrétaire général pour promouvoir la paix par le sport.

Il a entamé son parcours au CIO dans le département des sports avant de se consacrer aux relations avec les Fédérations Internationales et à l’organisation des compétitions. Depuis 2010, il est directeur des opérations des Jeux Olympiques, un rôle clé dans la planification des Jeux Olympiques et de la Jeunesse.

Dans ses nouvelles fonctions, Pierre Ducrey collaborera étroitement avec les Fédérations Internationales, les athlètes, les comités d’organisation, ainsi que les commissions du CIO dédiées à la santé, à la science et au programme olympique.

Il relèvera du directeur général du CIO, Christophe De Kepper qui s’est dit confiant.

« Son expertise et son expérience au sein du Mouvement olympique seront précieuses pour renforcer les activités du département des sports », a-t-il déclaré.

Le CIO a également salué le travail de Kit McConnell, en poste depuis plus de dix ans et lui a souhaité plein succès dans ses nouvelles responsabilités.

Organisation à but non lucratif, le CIO œuvre à promouvoir un monde meilleur par le sport, en réinvestissant plus de 90 % de ses revenus au profit des athlètes et des structures sportives, soit environ 4,7 millions USD par jour dans le monde.

Mohamed Compaoré

Comment

Abidjan , le dimanche 25 mai 2025LDA)-À l’initiative du Haut Représentant du Président de la République, M. Gilbert Koné Kafana, la 6ᵉ édition des « Rencontres avec les Institutions » s’est tenue ce samedi à l’amphithéâtre Ange Barry Battesti de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB).

Cet événement a permis au président de la Cour de cassation, M. Yua Koffi, d’expliquer aux étudiants le rôle clé de son institution dans la construction de l’État de droit en Côte d’Ivoire.

Devant un auditoire attentif, M. Yua a souligné que la Cour de cassation, en tant que juridiction suprême, veille à la correcte application du droit par les juges de première instance et d’appel. 

« La Cour de cassation juge le droit, non les faits. Elle vérifie si les décisions rendues respectent la loi. Si elles sont conformes, elle rejette le pourvoi ; sinon, elle casse l’arrêt », a-t-il précisé, clarifiant ainsi le rôle fondamental de cette institution.

Cette conférence, portée par l’engagement du Haut Représentant Gilbert Koné Kafana, vise à rapprocher les citoyens, notamment la jeunesse, des institutions républicaines à travers des échanges directs avec leurs responsables.

M. Coulibaly Issifou, représentant du Haut Représentant, a salué la disponibilité de M. Yua Koffi et a rappelé l’initiative récente de distribution de recueils de jurisprudence à plus de 30 universités et écoles, renforçant l’accès au droit pour les jeunes.

L’événement s’est conclu par la remise officielle du manuel. « L’Architecte Institutionnelle de la 3ᵉ République de Côte d’Ivoire» un ouvrage conçu pour faciliter la compréhension du fonctionnement des institutions.

Organisées dans plusieurs villes universitaires, ces rencontres traduisent la volonté des autorités de promouvoir une citoyenneté active et éclairée, sous l’impulsion du Haut Représentant du Président de la République.

Comment

Abidjan, le vendredi 23 mai 2025(LDA)-Le vice-ministre chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales, Zhang Xingwang, a marqué de son empreinte l’ouverture de la 7ᵉ édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), soulignant la profondeur des liens sino-ivoiriens dans le secteur agricole, le vendredi 23 mai au Parc des Expositions d’Abidjan.

Le vice-ministre chinois a salué l’honneur fait à la Chine en tant que pays invité du salon ; un signe, selon lui, de la « haute considération que le gouvernement ivoirien accorde aux relations avec la Chine ». Cette invitation témoigne également de la reconnaissance des progrès réalisés par la Chine dans le domaine agricole.

Zhang Xingwang a rappelé que le SARA représente « la plus grande manifestation agricole en Afrique de l’Ouest » et que la Pékin y a répondu avec une participation ambitieuse : un pavillon national richement décoré, des expositions, vidéos et produits illustrant les réussites du développement rural chinois.

La coopération entre les deux pays se fonde sur une amitié sincère et une collaboration gagnant-gagnant. « La Chine et la Côte d’Ivoire sont de véritables amis fondés sur la sincérité et la confiance mutuelle », a-t-il souligné, revenant sur les échanges de haut niveau entre les présidents Xi Jinping et Alassane Ouattara, qui ont renforcé les liens diplomatiques et économiques.

Sur le terrain, les résultats parlent d’eux-mêmes. Grâce à une coopération de près de 30 ans, des experts chinois ont permis une hausse spectaculaire de la productivité rizicole à Guiguidou. « Le rendement à l’hectare est passé de plus de 2 tonnes à plus de 5 tonnes », a-t-il précisé, mettant en avant les bénéfices directs pour les villageois de cette localité. Cette réussite illustre la volonté commune d’améliorer les conditions de vie grâce à la technologie et au savoir-faire.

En parallèle, les investissements chinois dans la transformation des produits agricoles (caoutchouc, cacao, huile de palme) génèrent des emplois et dynamisent l’économie ivoirienne. Par ailleurs, le commerce bilatéral connaît une croissance constante : « Les noix de cajou, le cacao et leurs dérivés séduisent un nombre croissant de consommateurs chinois ».

M. Zhang a également mis en lumière les atouts respectifs des deux pays, appelant à renforcer les synergies : « La Côte d’Ivoire dispose de riches ressources agricoles [...] la Chine possède un vaste marché et de nombreuses technologies pratiques en matière de développement agricole ».

En 2024, la Chine a franchi un cap historique avec une production céréalière dépassant 700 millions de tonnes. Elle s’engage à « renforcer les échanges technologiques, développer le commerce agricole et participer activement à la gouvernance mondiale de l’alimentation ».

Zhang Xingwang a invité les participants à découvrir les activités de la « Journée de la Chine », prévue le 24 mai, notamment un séminaire ministériel et des échanges autour de quatre filières clés : le caoutchouc naturel, le café-cacao, le manioc et la mécanisation.

OM

Comment

Abidjan, le mercredi 21 mai 2025(LDA)-En mission au Royaume du Maroc, le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), Zoro Epiphane Ballo a été reçu en audience, le lundi 19 mai 2025, par le Président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) du Maroc, Abdelkader Amara, au siège de l’institution à Rabat, rapporte gouv.ci

 Pour les deux personnalités, c'était l’occasion d’échanger sur le rôle et les missions du CESE Maroc, de partager les expériences respectives en matière de gouvernance économique, sociale et environnementale, et d’explorer les perspectives de coopération institutionnelle entre les deux structures.

Le président de la HABG a salué la qualité de cet échange, qui témoigne de l’importance du dialogue entre institutions africaines engagées dans la promotion de la bonne gouvernance.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations institutionnelles entre la Côte d’Ivoire et le Maroc. Elle a permis un échange sur les missions respectives des deux institutions, ainsi que leur rôle dans la promotion de la bonne gouvernance aux plans économique, social et environnemental.

Par ailleurs, les deux pays ont scellé un partenariat stratégique à travers un mémorandum d’entente, marquant une volonté commune de renforcer la gouvernance éthique et la transparence publique dans leurs administrations respectives. La signature de ce mémorandum s’inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud, en droite ligne avec les engagements internationaux des deux pays en matière de transparence, de prévention de la corruption et de reddition des comptes. Il vise à favoriser les échanges de bonnes pratiques, le renforcement des capacités institutionnelles et la mutualisation des outils d’enquête et de prévention, selon une note d’information rapportée par AIP.

Comment

Abidjan, le mardi 20 mai 2025(ivoire.ci)-Le Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies (CRSCM) de la CEDEAO, en collaboration avec les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis et le Réseau africain d'épidémiologie de terrain (AFENET), organise un atelier technique de haut niveau du 19 au 23 mai 2025, afin de réviser et de valider le Plan stratégique 2025-2029 du Programme régional de formation en épidémiologie de terrain (PFET) de la CEDEAO, selon une note d’information transmise à la rédaction.

Le Programme de Formation en Epidémiologie de Terrain (PFET) est une pierre angulaire pour la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Il joue un rôle important dans le renforcement des capacités de santé publique, le renforcement de la surveillance des maladies et l'amélioration des efforts de riposte dans la région. Ceci est réalisé grâce au développement de professionnels de la santé publique qualifiés en épidémiologie.

Reconnaissant son importance, la CEDEAO, à travers son institution de santé spécialisée, l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), et son agence dédiée, le CRSCM, donne la priorité au maintien des acquis et à l'expansion du programme pour renforcer la sécurité sanitaire au niveau régional et au-delà.
Cet atelier vise à faire en sorte que le plan stratégique 2025-2029, élaboré dans le cadre d'un processus participatif, reste un guide pratique et adaptable pour renforcer la résilience face aux crises sanitaires. Les participants examineront le plan pour s'assurer qu'il est conforme aux priorités régionales en matière de sécurité sanitaire, au Règlement sanitaire international (RSI) et au Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA).

Dr. Mamadou Diarrassouba, directeur Exécutif du CRSDC de la CEDEAO, a souligné l'importance du plan stratégique en déclarant : « Le plan stratégique du PFET s'attaque à des défis critiques tels que la gouvernance, la durabilité, la rétention de la main-d'œuvre, l'accréditation et l'assurance qualité. Votre expertise et votre dévouement sont essentiels pour parvenir à un consensus sur les actions qui renforceront notre réseau régional de santé publique, développeront une main-d'œuvre résiliente et, en fin de compte, protégeront la santé des populations de la CEDEAO.

L'événement rassemble un éventail d'institutions et d'organisations de la CEDEAO telles que le Centre Régional de Santé Animale (ECOWAS_RAHC), les représentants des pays venus des Ministères de la Santé et des Instituts Nationaux de Santé Publique, les coordinateurs du FETP, le Groupe de Travail Technique FETP de la CEDEAO et les partenaires techniques et financiers tels que le CDC US, l'AFENET, l'Agence de Sécurité Sanitaire du Royaume-Uni, le Centre de Coordination Régional de l’Afrique de l’Ouest du CDC AFRIQUE, des institutions académiques du CDC en FETP et des Instituts Pasteur de Dakar et de Côte d'Ivoire.

La cérémonie d'ouverture présidée par l'Honorable Commissaire aux Services Internes de la Commission de la CEDEAO a été marquée par les discours du Directeur Exécutif du CRSCM, des représentants du CDC et d'AFENET, du CDC Afrique et du Ministre de la Santé et du Bien-être social du Nigéria, représenté par le Centre Nigérian de Contrôle des maladies (NCDC).

Cette validation représente une étape cruciale vers l'amélioration des capacités du personnel de santé publique, la surveillance des maladies et la réponse aux épidémies en Afrique de l'Ouest. Le plan finalisé servira de feuille de route stratégique pour soutenir l'expansion et l'institutionnalisation des PFET dans les États membres de la CEDEAO, favorisant ainsi la résilience et la préparation régionales en matière de santé.

 

Comment

À l’heure où le commerce mondial connaît une expansion sans précédent, l’Afrique se positionne résolument dans cette dynamique, portée par une révolution numérique silencieuse mais puissante. De Dakar à Durban, les échanges se dématérialisent, les chaînes d’approvisionnement se digitalisent et l’intégration régionale se concrétise.

Le continent, grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), offre désormais un marché commun de 1,3 milliard d’habitants et un PIB combiné de 3 400 milliards de dollars. Mais pour en libérer tout le potentiel, l’Afrique doit franchir une nouvelle étape, celle du commerce numérique intégré.

Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l’économie numérique africaine devrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025.

Pour H.E. Dr Jumoke Oduwole, ministre nigériane du Commerce, cette transformation est un levier stratégique de croissance, d’emplois et de réduction des inégalités.

C’est dans cette optique que des plateformes comme Matta jouent un rôle décisif. Plus qu’une simple marketplace, Matta constitue un écosystème numérique complet, facilitant l’approvisionnement, la logistique et les paiements transfrontaliers grâce à ses outils intégrés comme Flux (gestion logistique) et bientôt Oxide Finance (paiements et financement).

Elle connecte les fabricants africains à des fournisseurs certifiés, dans des secteurs stratégiques allant de l’agroalimentaire à la construction, tout en assurant traçabilité, fiabilité et fluidité.

Ce modèle fera l’objet de discussions au Sommet West Africa IMT 2025, du 21 au 23 octobre, où décideurs et industriels s’accorderont sur les politiques et innovations nécessaires à la transformation industrielle du continent.

L’Afrique a entamé une nouvelle ère. Le numérique ne remplace pas les échanges humains, il les renforce.

mc

Comment