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Son excellence, le Président Macky Sall a inauguré le plus grand navire-hôpital civil au monde, et s’est engagé à accélérer l’accès des voies d'accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques en Afrique. Les cérémonies se déroulaient dans le cadre des commémorations de plus de 30 ans de service de Mercy Ships sur le continent africain. L’organisation humanitaire internationale et ses partenaires en Afrique ont, au travers de différents évènements, utilisé cette occasion inédite pour développer un effort stratégique pour l’amélioration des soins chirurgicaux sur tout le continent.
Des représentants du Cameroun, de l'Union des Comores, de la République du Congo (Brazzaville), de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Sénégal se sont réunis à bord du Global Mercy pour approuver une feuille de route stratégique visant à améliorer les soins chirurgicaux pour les nations africaines d'ici 2030, où l'on estime que 93 % de l'Afrique subsaharienne n'a toujours pas accès à une chirurgie sûre.
S.E. le Président Macky Sall a salué les chefs d’Etat, en déclarant « Nous, chefs d’Etat présents avons adopté la Déclaration de Dakar, qui résulte d’un travail méticuleux de nos ministres et experts sur l’accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques. Je m’engage, en ma qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, de porter cette Déclaration de Dakar a la conférence des chefs d’états et des gouvernements africains. »
Le Directeur General de Mercy Ships, Gert van de Weerdhof, a déclaré, « À la suite d’une semaine difficile pour le Sénégal, ainsi que pour nous tous, après ces évènements tragiques, aujourd’hui je vous salue en cette journée très spéciale ici à Dakar, au Sénégal. C’est un grand honneur d’être parmi vous pour ce moment historique. De la part de Mercy Ships, je vous souhaite la bienvenue à la cérémonie d’inauguration du Global Mercy. L'inauguration du Global Mercy™ n'est qu'une partie de la raison pour laquelle nous célébrons aujourd'hui. De grandes décisions ont été prises ici à Dakar. »
« Je rends hommage au Sénégal ainsi qu’aux membres de Mercy Ships pour leur engagement dans cette mission. Je salue ce modèle de coopération qui contribue au renforcement des systèmes de soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésique en Afrique. », a déclaré le président de l'Union des Comores, Azali Assoumani.
La déclaration de Dakar est un accord historique qui fait suite aux discussions fondamentales du symposium international qui s'est tenu au Sénégal du 4 au 6 mai 2022. Des experts et des ministres de la santé de 29 pays africains s'y sont réunis pour faire part de leur engagement à améliorer l'accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques. Le Symposium a débouché sur une nouvelle initiative visant à tracer une voie claire vers un accès plus sûr et plus large aux soins chirurgicaux en Afrique d'ici 2030. Les membres du symposium ont partagé leurs connaissances sur la situation des soins chirurgicaux dans leur pays. Ils ont également abordé les lacunes et les défis de leurs plans nationaux en matière de chirurgie, d'obstétrique et d'anesthésie afin d’élaborer de nouvelles stratégies de mise en œuvre et de renforcement des capacités. Une évaluation de base a été réalisée au préalable par chaque pays et évaluée par un comité scientifique.
Pour la première fois en Afrique, cette évaluation de base a permis, jusqu'à présent, de recueillir des données sur la disponibilité, l'accès et le fonctionnement des systèmes de soins de santé chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques dans 29 des 47 nations de la région Afrique subsaharienne de l'OMS. L'enquête fournit des informations essentielles sur les systèmes de santé africains du point de vue des hôpitaux de district, en particulier dans le domaine de la chirurgie. L'Organisation Mondiale de la Santé s'appuiera sur les résultats de l'étude pour compléter l'analyse de la situation en cours des services cliniques et hospitaliers, ainsi que pour élaborer et finaliser la stratégie régionale de renforcement des services cliniques et hospitaliers en Afrique.
Le très exhaustif rapport préliminaire élaboré par les membres du comité scientifique a conduit à la rédaction d'une feuille de route visant à intensifier les investissements dans le renforcement des soins chirurgicaux, obstétriques, anesthésiques et infirmiers en Afrique, conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Un projet de déclaration de Dakar a été préparé et approuvé par les ministres de la santé et adopté par les chefs d'État africains en visite.
Le Global Mercy™, qui mesure 174 mètres de long, 28,6 mètres de large et peut accueillir 200 patients, dispose de six salles d'opération, d’un laboratoire, de cliniques ambulatoires générales, d’une clinique dentaire et d’une clinique ophtalmologique. Les ponts de l'hôpital couvrent une superficie totale de 7 000 mètres carrés et abritent également des installations de formation de pointe. Lorsqu'il sera pleinement en service et à quai, le navire pourra accueillir jusqu'à 950 personnes, y compris les membres d'équipage et des bénévoles du monde entier.
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La Fondation Friedrich Naumann organise en collaboration avec Geoplanet, une association d’étudiants et diplômés en géographie, la « Bibliothèque Hors les Murs » pour se rapprocher du grand public, et surtout encourager à la lecture et à l’écriture. Cette activité qui s'inscrit dans le cadre de sa tribune littéraire a lieu du lundi 30 au mercredi 1er juin 2022 à l’Université Felix Houphouët Boigny.
Après l'institut universitaire d'Abidjan du lundi 23 au mercredi 25 mai, la bibliothèque centrale de l’Université Felix Houphouët Boigny accueille cette caravane littéraire. A l’occasion, Mossia Koffi, productrice et présentatrice de l’émission en ligne Overbooked, a partagé ses expériences qu’elle a eues au travers des livres et voyages littéraires avec des étudiants. Selon elle, les livres ont eu un rôle déterminant dans sa vie, parce que motivée par son désir d’apprendre et sa soif du savoir.
« J’ai beaucoup appris grâce aux livres sur la société, la culture, les relations internationales, la géographie et l’histoire d’autres peuples. Les livres m’ont permis de m’enrichir, d’avoir une ouverture sur le monde car ce sont des sources primaires dans lesquelles, on peut trouver des informations de premières mains, une formation autodidacte, la rencontre avec d’autres peuples… », a indiqué Mossia Koffi, qui invite donc tout le monde à la lecture et à l’écriture, sans manquer de saluer une telle initiative visant à la promotion des livres.
Magloire N’Dehi, chef de bureau de la Fondation, motive cette initiative par une volonté de se rapprocher du grand public. Et surtout permettre aux étudiants, administrateurs, enseignants…de découvrir les livres contenus dans la bibliothèque de la fondation. « Nous le faisons parce que le livre est pour nous un outil de diffusion d’idées, d’éducation, de formation, d’apprentissage etc dans plusieurs domaines de la vie, à savoir la politique, la sociologie, la santé où des personnes ont eu des expériences et qui la partagent. (…) », explique-t-il.
En plus, la fondation offre des ateliers d’apprentissage d’écriture gratuit pour tous les participants autour de plusieurs thématiques dont les Droits de l’homme et littérature. Par ailleurs, pour le chef de bureau, il faut voir en perspective la mission en tant que fondation politique de renforcer la démocratie qui a pour fondement les idées et l’information contenues dans les livres.
Le programme contient également des Expositions d’ouvrages ; la Consultation gratuite d’ouvrages sur place; des informations sur les formations et les opportunités de la Fondation Friedrich Naumann.
La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert une somme de 22 millions de FCFA à l’Institut Pasteur, ce lundi 30 mai 2022 à son siège sis au Plateau pour soutenir son projet d’implémentation du dépistage néonatal systématique de cinq maladies congénitales accessibles à un traitement.
À en croire le communiqué, cet appui permettra l’Institut Pasteur et ses partenaires de faire face à ces maladies congénitales qui ont des conséquences.
« La Fondation MTN Côte d’Ivoire a décidé d’appuyer ce projet en partenariat avec l’Institut Pasteur et ses partenaires afin de faire face à ces maladies congénitales qui ont des conséquences graves sur le développement psychomoteur de l’enfant », a dit la note.
Le projet permettra à l’Institut Pasteur d’institutionnaliser le dépistage précoce du nouveau-né, rendre les traitements accessibles à tous et guérir les maladies congénitales. Une mesure qui permettra au nouveau-né d’être dépisté plutôt afin d’aspirer à une vie sociale, scolaire et professionnelle normale.
La mission principal assignée par la Fondation MTN Côte d’Ivoire et les partenaires du projet est de roder le mécanisme du dépistage néonatal, obtenir des chiffres afin de faire des plaidoyers auprès du gouvernement pour la vulgarisation de ce programme à l’échelle nationale.
Rappelons que ce projet a débuté depuis le mois de février 2022 et la phase active débutera dès l’acquisition des intrants et prévoit le dépistage de 1000 nouveau-nés en six (06) mois.
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De passage à Abidjan, KEE CHONG LI, PCA Afreximbank s’est entretenu avec La Diplomatique d’Abidjan (LDA) sur divers sujets en rapport avec le développement du continent africain.
LDA : Vous êtes de passage à Abidjan. Pouvez-vous vous présenter et nous donner les raisons de votre présence ici ?
KC Li : Merci à vous pour cet entretien. J’ai été le Président du Conseil d’Administration de la Banque d’Etat de Maurice. J’ai été aussi pendant longtemps au service financier banque, assurance, courtage et échange de fortune. Je suis en ce moment membre du conseil d’administration d’Afreximbank. C’est une Banque Commerciale d’Afrique. Elle finance les échanges commerciaux qui se font au niveau intra africain. Dans ce contexte, Afreximbank voudrait aider à promouvoir les produits africains parce qu’on parle des zones de libre d’échange d’Afrique. Mais il faut avoir les produits africains pour pouvoir faire les échanges et pour pouvoir faire les échanges de produits africains. Il faut la finance, il faut le crédit commercial. Dans ce contexte, elle veut promouvoir les articles, les produits et les services africains dans un évènement panafricain à travers une exposition et une conférence africaine. Justement parce qu’il parait que Abidjan est doté d’une grande salle de conférence, d’exposition de convention center. On aurait donc souhaité de tenir ce grand évènement à l’occasion de l’ouverture de ce grand centre des affaires. C’est pourquoi nous sommes venus à Abidjan pour signer un accord avec le gouvernement de Côte d’ivoire pour que les deux organisations que sont, le Ministère de l’Industries du Commerce de Côte d’ivoire et la Banque Afreximbank qui travaillent de concert avec la zone de libre-échange Africaine pour promouvoir et organiser cette foire panafricaine.
LDA : Sur la question de zlecaf, personnellement quelle est votre vision sur cet instrument de commerce en Afrique ?
KC Li : La zlecaf est une instance primordiale pour favoriser le commerce intra africain. L’Afrique a ses mauvaises habitudes depuis la colonisation d’importer tous les produits de l’Europe ou ailleurs et d’exporter tous ses matières premières ou ses produits primaires directement à l’étranger. Rien ne se fait pour transformer ses matières premières en Afrique. Les produits sont importés c’est donc une situation qui n’est pas soutenable car elle fragilise son économie. Deuxièmement, il n’y a aucun échange entre les pays africains parce que pour qu’on puisse vendre du pétrole par exemple de l’Angola pour le fournir au bénin, le pétrole doit être traité en hollande pour l’exporter au bénin. Ce qui n’est pas normal. Il faut que la transformation se fasse au niveau de l’Afrique. On peut traiter nos matières premières en Afrique et les revendre en Afrique.
LDA : Il faut donc la soutenir…
KC Li : La Zlecaf est une instance primordiale pour favoriser ce libre échange parce ce, ce qui bloque cet échange, c’est d’abord les tarifs, ensuite la logistique et enfin la monnaie. Parce que chaque État a sa propre monnaie. La Zlecaf ne peut pas opérer le changement toute seule. Elle doit s’associer avec Afreximbank pour avoir le financement avec les banques centrales pour qu’il y ait une monnaie qui est échangeable au niveau de l’Afrique. Elle doit aussi s’associer avec l’Union Africaine pour avoir une vision stratégique de ce que veut faire l’Afrique comme zone frange libre. Les Etats doivent travailler dans l’écosystème pour que l’Afrique puisse devenir un continent unique et uni.
LDA : Pensez-vous que l’Afrique peut y arrivée étant donné qu’il y’ a des États qui trainent encore les pas ?
KC Li : l’Afrique prend son temps, l’Afrique a déjà pris beaucoup de temps. donc on devra prendre encore un peu de temps mais, il faut avoir la vision et les visions sont bonnes. Il faut également la volonté pour les réaliser. Donc, pour pouvoir avoir la volonté il faut avoir les moyens et les moyens nous les avons. Nous allons faciliter des crédits pour permettre les échanges commerciaux et un système de payement sera mise en place. De ce fait, nous n’aurons plus besoin de faire des échanges en dollars pour le reconvertir en monnaie africaine.
LDA : Aujourd’hui, nous constatons que l’Afrique a grandi, il y a beaucoup d’attraction. Selon vous, qu’est-ce qui peut expliquer cet engouement vers ce continent ?
KC Li : l’Afrique est riche en ressources minérales, matières premières, matériels et même en capitale humain. Tous les grands footballeurs sortent de l’Afrique pour aller jouer en Europe, tous les grands artistes sont en Europe. L’Afrique exporte son capital humain, elle exporte tout ce qu’elle produit sur sa terre. Ce n’est pas normal, l’Afrique doit pouvoir se développer. Elle doit pouvoir transformer ses matières premières, doit pouvoir utiliser sa matière grise pour développer le continent. C’est ce que nous essayons de faire chacun à son niveau, que ça soit de grandes instances multilatérales et panafricaines comme les institutions individuelles. Alors qu’est-ce qui explique cet engouement vers ce continent ? Je pense que l’Afrique a beaucoup de potentielles, une population jeune et bientôt elle aura la plus grosse population du monde parmi tous les continents. C’est donc un vaste marché et il suffit juste d’avoir une bonne croissance soutenue années après années. Ce continent pourra arriver au même niveau des pays émergeants et dépassé même les grands pays comme le japon, la Corée. L’Afrique devient aussi puissante que la chine et pourquoi ne pas la dépasser comme la chine a fait avec les Etats-Unis.
LDA : Par ailleurs, vous êtes le président du Club des Amis de la Chine a l’île Maurice et l’océan indien. Qu’est-ce qui a motivé la création de ce club à Maurice ?
KC Li : Nous avons les générations de longues date, parce qu’il y’a beaucoup de chinois qui sont venu s’établir à Maurice. Il y’ a une petite population mauricienne d’origine chinoise. Ils ont tous des relations avec la chine et de là, s’est bâtie des relations amicales entre, pas seulement la communauté mauricienne d’origine chinoise mais aussi toute la population diverse de Maurice se sont liés d’amitié avec la chine et s’est tenue debout pour Maurice dans les moments difficiles. L’Afrique a beaucoup bénéficié de l’aide de la Chine. La chine a aidé les mouvements de libération de l’Afrique dans le même contexte. La chine a beaucoup aidé Maurice pour devenir libre, fort et se développer économiquement. La Chine a doté Maurice de nouveaux aéroports dont personnes ne voulait financer. Les stades de football et des stades olympique, des hôpitaux, développer des ports. Ces actions ont beaucoup aidé Maurice. Les populations sont très heureuses. Ils sont également très amis avec l’Afrique. Parce que, c’est un ami de toutes les saisons, ce n’est pas un ami qui est présent aujourd’hui et demain il part comme il l’on fait en Afghanistan.
LDA : Pouvez-vous faire part de quelques actions que vous avez menées à Maurice depuis la création de votre structure ?
KC Li : Nous avons organisé des spectacles les plus oasis. Nous avons aidé à faire venir des coachs chinois dans le domaine sportif. Nous avons aidé à la promotion de la cuisine chinoise, nous avons aidé à développer la calligraphie paper-cating (découpage de papier). Nous avons également fait des gestions des étudiants mauriciens vers la chine. Nous avons fait plusieurs activités de vacances. Des échanges entre peuples, ce n’est pas une action d’ordre c’était entre peuple. Les jeunes et les femmes, les arts, la cuisines, la santé la médecine traditionnelle beaucoup d’activités.
LDA : Aujourd’hui, comment appréciez-vous les rapports sino-Afrique et le reste du monde ?
KC Li : il faut que les africains comprennent que les chinois ont toujours été présent pendant la période dure de colonisation, de l’impérialisme oû les africains ont été exploité. Ils étaient devenus esclaves et ils ont volé leurs matières premières. Ils ont aussi volé leur mine et rien n’a été fait. Les personnes sont illettrées mais la chine a été le seul pays qui a aidé à faire des routes, des trains, des aéroports, avec des Bolloré, des générales électriques. Vous comprenez que la chine a toujours été sincère avec l’Afrique.
LDA : Selon vous, comment l’Afrique doit-elle bénéficier de tous ces expertises chinoises ?
KC Li : Rester ami et bénéficier de l’amitié. C’est la base de leur relation. Je te respecte tu me respectes. Je m’ingère pas dans tes affaires, tu t’ingères pas dans les miennes et allons trouver une coopération gagnant-gagnant. Voici comment les Etats africains doivent profiter.
LDA : Nous sommes au terme de cet entretien, quelque chose de particulier que vous voulez ajouter ?
KC Li : je suis de passage ici. Tout simplement merci.
Entretien réalisé par Mohamed Compaoré