Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Pour clôturer triomphalement la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2022 (https://bit.ly/3a4fuRb) , le dernier panel ministériel de la conférence s'est réuni sur le thème "L'avenir de l'énergie en Afrique : COP27 et la route à suivre", présentant une position africaine unifiée sur l'autonomie et la sécurité énergétiques avant la 27e Conférence des Parties de la CCNUCC à Sharm El-Sheikh, en Égypte, à la fin de l'année.

Parmi les intervenants figuraient S.E. Sophie Gladima, ministre du pétrole et des énergies de la République du Sénégal ; S.E. Dr Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l'Organisation des producteurs de pétrole africains ; S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des mines et des hydrocarbures de la République de Guinée équatoriale ; S.E. Bruno Jean-Richard Itoua, président de l'OPEP et ministre des Hydrocarbures de la République du Congo ; l'honorable Tom Alweendo, ministre des Mines et de l'Énergie de la République de Namibie ; et Milton Catelin, secrétaire général de l'Union internationale du gaz. NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie, a animé la session. 

Au cours du panel ministériel, les intervenants ont souligné que jusqu'à présent, les politiques en matière de changement climatique ont été largement dictées par les organisations occidentales et environnementales, organisations qui n'ont pas pris en compte la crise énergétique de l'Afrique.

"Une transition juste n'a rien de différent de ce qui figure déjà dans l'accord de Paris. Il y a un principe sur l'équité et la capacité des pays à faire la transition dans l'accord. Les pays développés ont fini par l'accepter. Ils n'ont pas aimé, mais ils l'ont accepté. Parlons de ce que nous pouvons faire. que nous ne devons pas être contraints de faire ce qui détruira notre avenir et nos enfants. Nous avons besoin de l'énergie pour soutenir notre génération future. Ceux qui sont responsables du gâchis que nous voyons aujourd'hui devraient être responsables du changement", a déclaré S.E. Dr Ibrahim.

‘’Quand quelqu'un est malade, vous devez diagnostiquer ce qui ne va pas. Si vous faites un mauvais diagnostic, vous ne pourrez jamais le guérir. Je pense que l'accord de Paris n'était pas un bon diagnostic", a déclaré S.E. le ministre Lima, ajoutant : "Je ne suis pas en faveur des combustibles fossiles, je suis en faveur des combustibles fossiles pour l'Afrique. Les nations développées ont profité de la ressource, elles ont contaminé le monde, ce sont elles qui devraient changer leur mode de vie. Il est injuste de dire à l'Afrique d'arrêter les combustibles fossiles. Je suis en faveur des combustibles fossiles pour l'Afrique afin que nous puissions nous développer."

En tant que telle, l'Afrique a besoin d'une approche propre à elle-même pour atténuer le changement climatique tout en éradiquant la pauvreté énergétique.

"Seul le potentiel hydroélectrique de l'Afrique nous permettra de couvrir les besoins des populations africaines. Si l'on considère le solaire, dont personne ne peut calculer la quantité, et si l'on ajoute le gaz et l'éolien, l'Afrique est en excès d'énergie. Lorsque vous regardez les politiques de l'Afrique en termes de développement, l'énergie n'a jamais été une priorité en Afrique. Nous n'avons jamais été capables de faire de l'énergie une priorité au niveau national. La différence aujourd'hui est que le discours que nous tenons est que l'Afrique doit être une priorité. C'est la première fois que les gens parlent de cela. Il ne s'agit pas de l'accord de Paris ou de la transition énergétique, mais de s'assurer que le potentiel énergétique de l'Afrique est mis à la disposition du continent", a déclaré S.E. Itoua.

Selon Hon. Alweendo, "la Namibie développe l'hydrogène vert simplement parce que nous avons les ressources naturelles pour pouvoir l'exploiter. L'hydrogène vert n'est pas susceptible d'être la source d'électricité. Il est surtout destiné aux industries difficiles à maîtriser, aux industries manufacturières et minières. Il sert davantage à la circulation et au transport qu'à fournir de l'électricité à la population. Par conséquent, la conversion du gaz en électricité reste une partie de la solution."

L'importance cruciale de l'alignement des récits africains sur les questions d'énergie et de climat a été soulignée à la suite de la déclaration conjointe de Dakar approuvée hier par les ministres, qui doit maintenant être transmise aux sommets du G7 et du G20 avant d'arriver à la COP27.

"Les gens parlent de transition énergétique, mais avant d'en parler, il faut avoir l'énergie. La voix de l'Afrique doit être entendue. Nous devons exploiter nos ressources. Oui, nous devons penser à protéger la planète, mais nous devons penser à l'humanité sur ce continent. Le gaz a la possibilité de fournir des engrais pour nourrir l'Afrique, devrions-nous le refuser ? Nous devons travailler main dans la main afin d'exploiter nos ressources. Pour la COP27, la voix de l'Afrique doit être entendue. Là où les décisions sont prises, l'Afrique doit être présente", a déclaré S.E. Gladima.

"L'Afrique est l'avenir du monde. L'Afrique est l'espoir du monde. Elle offre des solutions et des considérations pratiques autour des problèmes mondiaux. Ce continent apporte une approche pratique des défis auxquels nous sommes confrontés, comme le changement climatique. Si vous ne disposez pas d'une économie saine et en pleine croissance, vous n'avez pas l'envie, les ressources ou le temps de vous consacrer à la gestion de l'environnement. Les arguments les plus solides concernant l'environnement sont avancés par les pays riches qui ont des économies développées. Les énergies renouvelables ont un rôle important à jouer au niveau mondial, mais le gaz a un rôle important à jouer au niveau mondial et local. Les énergies renouvelables jouent un rôle important, mais elles ne sont possibles que dans une économie développée. Quant à l'hydrogène, il fera partie de la panoplie mondiale et sera une partie de la solution, mais la question de savoir si c'est une solution pour l'Afrique est différente. C'est une question à laquelle l'Afrique doit répondre", a déclaré M. Catelin.

hn

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La deuxième journée de la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2022 , qui s'est tenue à Dakar le 2 septembre, a été marquée par une présentation de Rita Madeira, responsable du programme Afrique à l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a donné son point de vue sur l'avenir du marché du gaz naturel en Afrique.

Exposant un "scénario pour une Afrique durable" et en explorant les voies d'évolution du système énergétique africain vers la réalisation des objectifs de développement de l'Afrique, notamment l'accès universel à des services énergétiques modernes et abordables d'ici 2030, Mme. Madeira a partagé des données sur les tendances mondiales et les projections sur les marchés mondiaux du gaz tirées du rapport Africa Energy Outlook 2022 de l'AIE.

"Bien que les énergies renouvelables devraient représenter 80 % de la capacité ajoutée du continent d'ici 2030, nous comprenons que l'industrialisation du continent africain reposera également sur une utilisation étendue du gaz naturel, notre scénario suggérant que la demande de gaz naturel devrait augmenter de manière exponentielle", a déclaré Mme. Madeira.

Madeira a souligné le potentiel de l'Afrique à offrir des contributions modestes à la croissance de la demande mondiale de gaz, qui sera principalement alimentée par le développement des récentes découvertes de gaz en Mauritanie, au Sénégal et en Namibie.

Il a été noté que la production africaine de gaz naturel devrait atteindre environ 290 milliards de mètres cubes d'ici 2025, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 2,7 %.

Cependant, malgré une récente poussée de l'exploration et de la production de GNL, la capacité de liquéfaction est sur le point de ralentir de manière significative, principalement en raison de plans d'investissement déficients et de la lenteur du développement des projets d'infrastructure de liquéfaction.

"Les gouvernements africains et le secteur privé devront prendre des décisions pour développer ou non ces ressources", a déclaré Mme. Madeira, poursuivant toutefois en affirmant que "le marché le plus sûr pour l'Afrique est l'Afrique. Là où vous avez des marchés internationaux volatils, ce qui est un risque pour les projets dont l'exploitation peut prendre beaucoup de temps, car le monde réduit la demande de gaz naturel, ces projets continueront à trouver extrêmement difficile de rembourser leurs coûts initiaux."

Soulignant l'importance des capitaux privés, Mme. Madeira a indiqué que l'avenir énergétique de l'Afrique, qui continuera à dépendre fortement du gaz naturel, nécessitera une mobilisation internationale accrue.

Mme Madeira a conclu sa présentation en soulignant que, dans le sillage de la transition énergétique mondiale, la prochaine décennie sera non seulement cruciale pour l'action en faveur du climat, mais aussi pour le développement de l'Afrique, qui aura besoin de développer son gaz naturel pour donner au continent la possibilité de s'industrialiser davantage.

hn

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 La célébration officielle de la Journée internationale de l’Alphabétisation aura lieu les 08 et 09 septembre 2022, à Abidjan, autour du thème « Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation ». Au-delà de la célébration, cette journée vient souligner les efforts du gouvernement pour faire de l’alphabétisation une réalité partout en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme général qui était de 51% en 2002 est passé à 43,8% en 2015, pour se situer à 43,70% en 2019.

Cette baisse est le résultat de la volonté manifeste du gouvernement ivoirien de faire de l’alphabétisation une priorité nationale.

Sur le terrain, les initiatives sont nombreuses. Les collectivités locales, les organisations de la société civile mènent des actions avec le soutien du gouvernement et des partenaires au développement. En 2021, le pays comptait 3578 centres d’alphabétisation et 78 258 apprenants.

L’ONG ivoirienne Groupement des alphabétiseurs par les Technologies de l’information et de la communication (GA-TIC) a remporté, en 2021, le prix international d’alphabétisation, initié par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Cette ONG a été récompensée pour son projet d’alphabétisation fonctionnel des commerçants des marchés d’Abidjan, grâce à une application numérique d’alphabétisation sur téléphone portable. Le programme vise, non seulement à améliorer les compétences pour l’alphabétisation, mais également à acquérir des connaissances en matière de santé, de nutrition, de droits des femmes et d’entrepreneuriat, afin de leur permettre de mieux gérer leurs activités génératrices de revenus.

Le projet de GA-TIC, au moment de cette distinction, avait déjà permis d’alphabétiser 1360 commerçantes sur les marchés d’Abidjan.

Les villes de l’intérieur ne sont pas en reste de la dynamique. En 2021, la région du Sud-Comoé comptait 77 centres d’alphabétisation. Bouaké, dans le Centre du pays, a réussi à intégrer le réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO. Cette commune compte 86 promoteurs de centres d’alphabétisation et 164 centres. Pour l’année scolaire 2021-2022, ces centres ont accueilli 2091 apprenants dont 1270 femmes.

L’alphabétisation figure au nombre des activités de la phase 2 du Programme social du gouvernement (PsGouv 2022-2024). L’objectif est d’améliorer le niveau d’éducation des populations. Le PsGouv 2 a prévu le recrutement de 200 alphabétiseurs chaque année sur trois ans. Soit au total 600 alphabétiseurs. Ceux-ci vont mettre en place un programme d’alphabétisation de 18 000 adultes dont 6000 chaque année de 2022 à 2024.

Deux approches sont retenues, notamment l’alphabétisation classique et l’alphabétisation via le mobile. Ainsi sur les 6 000 personnes à alphabétiser chaque année, 5 000 bénéficieront de l’approche classique et les 1 000 autres apprendront à lire, écrire et calculer grâce à l’approche numérique.

Les localités concernées sont : Abengourou, Adzopé, Agboville, Bondoukou, Bouna, Bouaké, Boundiali, Daloa, Daoukro, Divo, Duékoué, Ferké, Gagnoa, Issia, Katiola, Korhogo, Man, Odienné, San-Pedro, Sassandra, Soubré et Touba.

Dans le cadre du projet pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend Project -SWEDD), 15 000 jeunes filles identifiées dans les espaces sûrs communautaires en vue de favoriser leur autonomisation, bénéficieront également de programme d’alphabétisation (5000 chaque année du PSGouv 2).

Toutes ces initiatives réaffirment l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à veiller à ce que d’ici à 2030 tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes (hommes et femmes) sachent lire, écrire et compter. Afin d’atteindre l’objectif 4 des Objectifs de Développement Durable (ODD), à savoir « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».

Gouv.ci

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vendredi, 02 septembre 2022 14:53

Sénégal: Débat sur les ressources gazières

Le débat autour des ressources énergétiques doit être “serein et informé”, au lieu d’être “parasité par des préjugés et des jugements de valeur sans contact avec la réalité”, a affirmé, jeudi 1 septembre 2022, le président de la République du Sénégal, Macky Sall.

“Au-delà de débats techniques entre experts, les rencontres sur le pétrole et le gaz et leur exploitation doivent servir à informer le grand public sur les enjeux, les conditions et les modalités d’exploitation de nos ressources gazières et pétrolières”, a déclaré le chef de l’Etat sénégalais, dans son discours, à l’ouverture à Diamniadio, 30 km de Dakar, de la 2ème conférence-exhibition MSGBC Oil, Gas and Power 2022.

’’Ce qu’on fait est transparent, on n’a rien à cacher et il faut que cela soit accessible à tous nos compatriotes. C’est un minimum d’exigence”, a lancé Macky Sall devant les participants à la conférence.

Il a ajouté que le Sénégal a atteint “un score très élevé dans la mise en œuvre” de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), selon les conclusions du conseil d’administration de ladite initiative, rendues publiques en octobre 2021.

“Au cours des trois dernières années, le Sénégal a mis en ligne des informations toujours plus nombreuses sur le secteur de l’extraction. L’ITIE Sénégal a contribué à l’amélioration des systèmes de gestion de l’information du gouvernement et de l’échange de données inter-agences”, a-t-il révélé.

Le président Macky Sall, note que le secteur minier, tout comme le secteur pétrolier et gazier, dispose de registres accessibles en ligne pour le public. De même, les contrats miniers, pétroliers et gaziers sont publiés sur le site de l’ITIE, qui donne également un aperçu de tous les contrats et de leur statut de publication, note-t-il.

“Tout est clair. On doit arrêter ce débat malsain sur la gouvernance des ressources (…)”, a-t-il souligné.

“Ce qui compte finalement, c’est que l’exploitation de nos ressources se fasse dans les meilleures conditions de transparence et d’efficacité, pour améliorer les conditions de vie de nos populations et augmenter le progrès de nos pays”, a-t-il ajouté.

D’autre part, Macky Sall a souligné, dans son discours, “la nécessité pour les Africains d’être unis et l’importance de créer des partenariats solides sur le continent et dans le monde”.

Il a noté que “l’Afrique ne peut pas être un objet de la géopolitique mondiale, elle doit être un acteur conscient, un concurrent et un collaborateur avec des partenariats gagnant-gagnant qui font avancer le secteur”.

Le président sénégalais a mis l’accent sur la nécessité d’avoir des ressources humaines compétentes sur toute la chaine d’exploitation du gaz et du pétrole. Une mise en œuvre nécessite un savoir et un savoir-faire dans le domaine « si complexe des hydrocarbures », a-t-il dit, en rappelant dans ce cadre le rôle essentiel des fiscalistes et des experts des contrats.

« On nous oppose toujours nos contrats. Au moment de signer, on a des volontaires qui sont prompts à voyager, aller à l’extérieur et revenir sans aucune mesure d’accompagnement pour mesurer les intérêts de leur pays. Et, ils engagent l’Afrique sur des décennies », a-t-il fait remarquer.

Les fiscalistes et les experts des contrats doivent « s’entourer de toutes les garanties » car la signature des contrats d’exploitation du pétrole et du gaz engage « les intérêts vitaux des pays », a-t-il déclaré.

Le Sommet “MSGBC Oil, Gas & Power”, organisé par Energy Capital & Power (Ecp), une plateforme d’investissement en Afrique pour le secteur de l’énergie, est tenu sous le thème “l’avenir du gaz naturel: la croissance par l’investissement stratégique et l’élaboration de politiques”, avec la participation de représentants de pays africains dont le Maroc.

Le Maroc est représenté à cette rencontre de deux jours par Mme Amina Benkhadra, Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et M. Abdelali Lefdaoui, directeur des Mines et des hydrocarbures au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

hn

 
 

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vendredi, 02 septembre 2022 14:51

La Chine: Ouverture du commerce des services

La capitale chinoise, Beijing, abrite actuellement sa foire internationale annuelle du commerce des services (CIFTIS-2022), l’occasion pour le pays d’évaluer les pas franchis sur la voie de renforcement de l’ouverture de ce secteur, devenu une véritable force motrice dans le cadre de la politique de développement du géant asiatique.

Organisée au centre d’expositions du Shougang Park de la capitale, l’exposition est marquée par la participation des plus grandes entreprises opérant dans le secteur du commerce des services, venues présenter leurs réalisations et leurs plans d’action pour l’avenir.

Le commerce des services ne cesse de se renforcer dans le pays, bénéficiant d’une importante taille de marché. Selon des chiffres publiés à l’occasion de l’exposition, la valeur des importations du secteur a dépassé 4 trillions de dollars durant la dernière décennie.

Dans un message aux participants à la foire, le président chinois, Xi Jinping, a indiqué que son pays demeure déterminé à promouvoir un développement de haute qualité à travers une ouverture de haut niveau, en élargissant l’accès au marché dans le secteur des services, facilitant l’ouverture dans le commerce des services transfrontaliers, étendant la fonction des plateformes d’ouverture, et s’efforçant d’établir un système d’ouverture de haut niveau pour le secteur des services.

Il a noté que la Chine est disposée à travailler avec les autres pays pour promouvoir « le vrai multilatéralisme », l’inclusivité et la coopération gagnant-gagnant et encourager conjointement une économie des services ouverte et partagée afin de donner une impulsion à la reprise de l’économie mondiale.

Des données publiées par le ministère chinois du Commerce ont montré que le commerce des services de la Chine a atteint un sommet historique de 800 milliards de dollars pour la première fois en 2021, soit une augmentation de 21,4% sur un an. Plus de 200 pays et régions ont des échanges commerciaux de services avec la Chine, selon le ministère.

Dans le cadre de la politique de développement du commerce des services du pays, la capitale Beijing occupe une place de choix, affirment les responsables chinois.

Le président chinois avait, dans ce contexte, souligné que Beijing est désigné comme acteur clé pour renforcer l’ouverture et conduire le développement innovant du commerce des services avec des réformes institutionnelles.

A cet effet, la bourse de Beijing, créée en 2021, s’est vite imposée comme accélérateur de la croissance du commerce des services, avec notamment l’encouragement de la création de petites et moyennes entreprises axées sur l’innovation.

Au total, 105 entreprises ont été cotées à la bourse de la capitale, les petites et moyennes entreprises représentant 77%. La bourse a levé un total de 22,7 milliards de yuans (3,3 milliards de dollars), un chiffre qui illustre, selon les analystes, la place de plus en plus importante que ce marché financier joue dans l’activité économique du pays.

La capitale a également reçu l’approbation du Conseil d’État, plus haute instance administrative du pays, pour étendre l’ouverture dans le secteur des services.

Environ 70 politiques ont été déployées en deux ans pour s’aligner sur les règles du commerce international et plus de 80 projets phares ont été lancés dans la métropole.

Par ailleurs, le ministère chinois du Commerce a indiqué que la Chine envisage d’augmenter le niveau de numérisation des secteurs traditionnels du commerce des services.

Tenue sous le thème « coopérer pour un meilleur développement, innover pour un avenir plus vert », le CIFTIS-2022 est marqué, cette année, par une internationalisation de plus en plus remarquée avec la participation de quelque 400 entreprises du Global Fortune 500 et des entreprises mondiales leaders du secteur.

Le CIFTIS-2022, qui se poursuivra jusqu’au 5 septembre, comprend un sommet sur le commerce mondial des services avec sept forums, 128 forums thématiques, une exposition générale et neuf expositions thématiques et cinq événements parallèles.

Quelque 71 organisations et pays participent à cette exposition, de même que plus de 1.400 entreprises.

hn

 
 

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti jeudi 1 septembre 2022 contre une augmentation des hospitalisations et des décès liés au Covid-19 dans les mois à venir dans le monde, mettant en garde contre la possibilité d’un sous-variant plus transmissible. « A l’approche du temps plus froid dans l’hémisphère nord, il est raisonnable de s’attendre à une augmentation des hospitalisations et des décès dans les mois à venir », a prévenu le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, lors d’une conférence régulière sur le Covid-19.

Et d’ajouter que les sous-variants d’Omicron sont « plus transmissibles que leurs prédécesseurs » et que « le risque de variants encore plus transmissibles et plus dangereux demeure ».

« Même dans les pays à revenu élevé, 30 % des agents de santé et 20 % des personnes âgées ne sont toujours pas vaccinés », a également rappelé le Dr Ghebreyesus, insistant sur le risque de ces lacunes de vaccination.

L’OMS a, au cours de cette conférence, remis au goût du jour de vieilles recettes contre la maladie. « Même si vous êtes vacciné, il y a des choses simples que vous pouvez faire pour réduire votre propre risque d’infection, et pour réduire le risque d’infecter quelqu’un d’autre ».

« Si vous vous trouvez dans un espace intérieur bondé, portez un masque et ouvrez les fenêtres », a, par ailleurs, suggéré le patron de l’agence onusienne, rappelant aux populations de « continuer à se laver les mains, contribuant ainsi à tous de se protéger ».

Plus de 599 millions de cas de Covid-19 ont été confirmés dans le monde dont plus de 6,4 millions de décès. Plus de de 12,4 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde, selon un décompte établi par l’OMS le 24 août 2022.

Cette conférence a également été l’occasion de se pencher sur la variole du singe qui touche plus 48.895 cas dans le monde et qui a entraîné 15 décès, selon l’OMS.

« Ces signes confirment ce que nous n’avons cessé de dire depuis le début : qu’avec les bonnes mesures, c’est une épidémie qui peut être arrêtée », a conclu le Dr Tedros.

mc

 
 

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 Dans une note en date du 31 août 2022, la direction générale des hydrocarbures annonce que les prix du carburant (super et gasoil) restent inchangés du 1er au 30 septembre 2022.
 
Ainsi, le prix de l’essence est donc maintenu à 735 FCFA le litre, quand celui du gasoil reste fixé à 615 Francs CFA pour le mois de septembre 2022. Les prix maxima de détail des produits pétroliers indiquent pour la période du 1er au 31 août 2022, un coût de 735 FCFA par litre ambiant le super sans plomb et 615 FCFA le litre pour le gasoil moteur. Le pétrole lampant reste également inchangé à 645 FCFA.
 
La bouteille de gaz butane de 6kg est à 2.000F CFA. Et celle de 12,5kg s’acquiert à 5.200 FCFA.
 
Avec le maintien des prix du gasoil et du super, le gouvernement démontre ainsi sa volonté de soutenir les couches sociales les plus défavorisées, évitant que les coûts du transport et des marchandises ne soient impactés.
 
Pour permettre que le litre de super soit vendu à 735 FCFA/litre à la pompe et le gasoil 615 FCFA/litre, le gouvernement subventionne à hauteur de 383 FCFA et 517 FCFA respectivement chaque litre de super et de gasoil acheté en station. ‘’l’État a accordé une subvention d’environ 500 milliards de F CFA, depuis le début de l’année 2022, pour le carburant", a révélé le Président de la République Alassane Ouattara dans son discours à la nation le 6 août 2022, veille de la célébration de l’an 62 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
 
Pour rappel, les prix du carburant en Côte d'Ivoire sont ajustés mensuellement conformément aux dispositions du mécanisme automatique de fixation des prix des hydrocarbures. Depuis le mois de juillet 2022, les prix de l'essence super sans plomb et gasoil moteur sont restés inchangés.
 
GouvCI 
 

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Dernières heures de mercato! Les grands clubs européens affinent jeudi 1 septembre 2022 les contours de leurs effectifs avec Pierre-Emerick Aubameyang attendu à Chelsea ou Antony officialisé à Manchester United, alors que la superstar Cristiano Ronaldo, qui espérait quitter les Red Devils, risque de rester.

La signature du prodige norvégien Erling Haaland à Manchester City a lancé sur les chapeaux de roue un mercato anglais de nouveau record, avec environ 2 milliards d’euros dépensés jusqu’à présent.

Liverpool a sorti un chèque, inédit pour les Reds, pouvant aller jusqu’à 100 M EUR pour arracher Darwin Nunez à Benfica, comme l’a fait Manchester United pour attirer Antony, l’ailier brésilien de l’Ajax Amsterdam, qui s’est engagé jeudi jusqu’en 2027, plus une année en option.

Chelsea a copieusement dépensé, enrôlant Raheem Sterling et Kalidou Koulibaly, mais surtout le Français Wesley Fofana, devenu mercredi l’un des défenseurs les plus chers de l’histoire (plus de 82 M EUR). Les Blues espéraient encore, dans les dernières heures de mercato, conclure l’arrivée de l’attaquant international gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (FC Barcelone), ancien d’Arsenal.

Avec Antony, Lisandro Martinez, Casemiro et Christian Eriksen, Manchester United semble avoir terminé un mercato intéressant. Mais il reste suspendu au feuilleton Ronaldo: le Portugais, remplaçant de luxe et désireux de partir pour jouer la Ligue des champions, n’avait toujours pas trouvé de point de chute à l’approche de la clôture…

La Bundesliga se retrouve orpheline de Haaland et de Robert Lewandowski qui, après huit années au Bayern Munich, a filé au FC Barcelone contre 45 M EUR.

Pour le remplacer, le club bavarois a réalisé un joli coup avec le Sénégalais Sadio Mané, lauréat de la Coupe d’Afrique des nations en 2022.

Le transfert le plus cher de l’été en Allemagne (67 M EUR selon les médias) a aussi été réalisé par le Bayern avec le défenseur Matthijs de Ligt.

Dortmund, vice-champion d’Allemagne, pensait avoir trouvé le remplaçant de Haaland avec Sébastien Haller, mais l’attaquant ivoirien s’est vu diagnostiquer un cancer des testicules après sa signature. Le Borussia a donc recruté Anthony Modeste (34 ans) pour une saison.

Le mercato du Barça est le feuilleton de l’été en Espagne. Endetté d’environ 1,35 md EUR la saison dernière, le club catalan a activé plusieurs leviers économiques pour obtenir rapidement des liquidités. Cela lui a permis de dépenser 153 M EUR pour cinq recrues, dont Lewandowski, sa plus grosse prise.

Les Catalans restent particulièrement actifs puisque selon la presse espagnole, le Barça tenterait de dégraisser son effectif avec, outre Aubameyang, les départs espérés de Martin Braithwaite, Sergino Dest ou encore Memphis Depay.

Le Real Madrid, champion d’Europe en titre, a investi 80 M EUR sur le milieu français Aurélien Tchouaméni, attendu comme l’héritier de Casemiro.

La dernière semaine a par ailleurs été rythmée par le départ d’Alexander Isak de la Real Sociedad vers Newcastle pour 70 M EUR, le recrutement en prêt de Kasper Dolberg (Nice) au Séville FC et l’arrivée d’Edinson Cavani au Valence CF du nouvel entraîneur Gennaro Gattuso.

Le Paris SG a misé sur la jeunesse avec les Portugais Nuno Mendes et Vitinha, les Français Nordi Mukiele et Hugo Ekitike, mais aussi sur des joueurs plus expérimentés comme Renato Sanches et Fabian Ruiz, milieux venus de Lille et Naples, en attendant peut-être l’Espagnol Carlos Soler (Valence).

Les champions de France conservent un petit espoir concernant le défenseur slovaque Milan Skriniar, malgré des négociations difficiles avec l’Inter Milan, et s’emploient surtout à se délester de quelques joueurs.

Marseille cherche aussi à exfiltrer quelques individualités, que ce soit Bamba Dieng, Duje Caleta-Car ou Cédric Bakambu, après avoir réalisé des jolis coups (Alexis Sanchez, Jordan Veretout…) et des paris sous la forme de prêts (Eric Bailly, Nuno Tavares…).

La plupart des grands clubs italiens ont bouclé leur mercato. Aucun grand bouleversement de dernière minute n’était attendu d’ici la clôture, jeudi à 20h00.

Ces derniers jours, Naples espérait boucler l’arrivée du gardien costaricien du Paris SG Keylor Navas mais l’opération a peiné à se concrétiser.

La Juventus a notamment attiré l’avant-centre polonais Arkadiusz Milik (Marseille) et les milieux argentins Angel Di Maria et Leandro Paredes, venus du PSG, premier adversaire des Turinois cette saison en Ligue des champions.

Paul Pogba, recrue star du mercato estival 2022 de la Juve, a vu son été tourner à l’aigre, entre une embêtante blessure au genou droit et une rocambolesque affaire familiale sur fond de “tentative d’extorsion” présumée.

SY

 
 

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La Chine se prépare pour un congrès décisif de son parti communiste durant cette deuxième moitié de 2022, un rendez-vous qui devra tracer, entre autres, les contours de la politique étrangère de l’Empire du Milieu pour les cinq années à venir, dans un environnement mondial tumultueux.

Dans ce contexte marqué notamment par une tension accrue avec les Etats-Unis, l’Afrique devra occuper une place centrale dans les débats du conclave, qui s’ouvrira le 16 octobre prochain à Beijing, estiment les analystes.

En quête de renforcer sa présence sur la scène internationale dans le cadre d’une audacieuse politique d’ouverture, la Chine se tourne vers l’Afrique avec ses vastes marchés, ses ressources naturelles et sa classe moyenne en plein essor.

L’intérêt chinois pour l’Afrique n’est plus à démontrer. Durant les derniers mois, la Chine a multiplié les initiatives en direction du continent, exprimant sa volonté de passer à la vitesse supérieure dans les efforts visant à étendre le partenariat avec les pays africains à de nombreux secteurs.

Le conseil d’affaires sino-africain, une instance créée il y a 15 ans dans le but de promouvoir les investissements chinois en Afrique, a donné le ton, soulignant, dans un rapport publié récemment, les grandes opportunités qui s’offrent pour la Chine en terre africaine.

Le rapport a fait la lumière sur les secteurs à forte valeur ajoutée où les entreprises chinoises peuvent percer, notamment le commerce, les énergies renouvelables, le transport, l’agriculture, les technologies de l’information et les chaines de distribution, où la Chine dispose d’une force de frappe impressionnante.

Selon les données fournies par le conseil, plus de 3.800 entreprises chinoises ont réalisé des investissements en Afrique et des dizaines de zones de coopération économique et de parcs industriels sino-africains ont été développés à travers le continent durant les dernières années.

Dans sa quête de davantage de présence sur l’échiquier africain, la Chine se projette sur les dix années à venir, avec des investissements de haute facture ciblant notamment les gigantesques ressources du continent et le domaine des infrastructures où l’Afrique œuvre à combler un déficit qui date depuis plusieurs décennies.

Une telle projection a été mise en avant dans un récent rapport de l’Economist Intelligence Unit (EIU) britannique, qui a fait observer que la Chine s’attèle à approfondir ses relations économiques avec l’Afrique, sans être perturbée en ce faisant par la concurrence de l’Union européenne et des Etats-Unis, les partenaires traditionnels du continent.

Le géant asiatique devrait continuer à investir dans les ressources naturelles de l’Afrique, Beijing se tournant vers le continent comme source de produits alimentaires pour sa vaste population, indique l’EIU, dont les analyses sont très prisées par les investisseurs et les décideurs économiques.

Selon des chiffres publiés par le gouvernement chinois, le commerce entre la Chine et l’Afrique a augmenté de 35 pc en 2021 par rapport à l’année précédente pour atteindre 254 milliards de dollars, les exportations africaines atteignant un record de 106 milliards de dollars.

La dimension démographique est présente dans la ruée chinoise vers l’Afrique, la Chine considérant la population jeune et dynamique du continent non seulement comme simples consommateurs mais également comme source de main d’œuvre qualifiée pour ses industries en pleine croissance. Un choix qui s’explique, selon les analystes, par le souci de la Chine de trouver une alternative face au vieillissement de sa population et au coût élevé de sa propre main d’œuvre devenue de plus en plus exigeante.

Les analystes indiquent que la Chine semble en passe de tirer les dividendes d’un long processus de développement des relations avec l’Afrique. Le cadre politique de cette coopération est établi par les rencontres annuelles tenues au sein du Forum Chine-Afrique (FOCAC), un modèle copié par d’autres concurrents, notent-ils.

Dans le discours politique chinois, l’Afrique est présentée comme un partenaire avec lequel la Chine souhaite développer « un partenariat gagnant-gagnant et d’égal à égal ».

Dans un discours lors de la 8e conférence ministérielle du FOCAC, tenue en 2021, le président chinois, Xi Jinping, a évoqué ce qu’il a qualifié d’« esprit éternel d’amitié » et « une coopération sino-africaine, qui se caractérise par une amitié et une égalité sincères pour un bénéfice mutuel et un développement commun ».

La Chine dispose même d’une vision 2035 pour la coopération sino-africaine qui ambitionne notamment de porter le commerce bilatéral à plus de 300 milliards de dollars d’ici à 2035.

Il s’agit d’un objectif qui devra installer la Chine, en cas de concrétisation, au rang de premier partenaire économique de l’Afrique, délogeant ainsi l’Europe.

Dans sa ruée vers l’Afrique, la Chine tente aussi de gagner les cœurs et les esprits des Africains. Le soft power, notamment les médias et les centres de recherche, est mis à profit pour renforcer l’image de la Chine dans le continent.

Dans ce cadre, un forum de coopération médiatique sino-africain a été mis en place il y a dix ans pour « promouvoir la compréhension » entre les deux parties.

Dans un message aux participants à une session du forum, tenue la semaine dernière, le président chinois a parlé d’une nouvelle vision de la coopération sino-africaine, dans le cadre de laquelle les médias sont invités à jouer un rôle clé.

Les médias chinois et africains sont appelés à mieux raconter les histoires de la coopération sino-africaine dans la nouvelle ère, promouvoir les valeurs partagées et renforcer la confiance mutuelle, a-t-il dit.

Les analystes suggèrent que le congrès que le parti communiste chinois tiendra en octobre prochain devra consacrer la place du continent africain dans l’agenda international du pays, en dépit d’un environnement de ralentissement économique qui ne manquera pas d’avoir un impact sur les engagements chinois envers une Afrique, qui suscitent les convoitises de concurrents à ne pas sous-estimer.

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, mardi 30 août 2022 à l’unanimité, une résolution renouvelant les sanctions contre le Mali pour un année supplémentaire.

La résolution 2649 réaffirme que lesdites sanctions, à savoir l’interdiction de voyager et le gel des avoirs, s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité créé par la résolution 2374 (2017), notamment pour “le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre, de financer ou de commettre, au Mali, des actes qui violent le droit international humanitaire”.

Le Conseil se félicite à ce propos que les autorités maliennes aient désigné un point focal chargé de faire la liaison avec le Comité 2374 en ce qui concerne l’application des sanctions, et demande à Bamako et au Comité de s’entretenir et d’échanger des informations rapidement et aux moments voulus.

Dans le préambule de cette résolution, les Quinze expriment, par ailleurs, le regret que le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ne se soit pas réuni depuis octobre 2021.

Le Conseil de sécurité exprime à cet égard sa «vive impatience» face aux retards persistants pris par les parties dans l’application de l’Accord dans son ensemble, lesquels contribuent, indique-t-on, “à créer un vide politique et sécuritaire qui compromet la stabilité et le développement du Mali”.

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