Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a apporté, ce jeudi 1er décembre 2022 à Abidjan, le soutien du gouvernement au développement de l’industrie cinématographique en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion du lancement du tournage, du long métrage intitulé " La Colline parfumée " du cinéaste et réalisateur mauritanien, Abderrahmane Sissako.

« Le développement de l’industrie créative dans le monde, son caractère création d’emplois et le potentiel qu’elle a en Afrique sont les raisons pour lesquelles l’Etat s’est impliqué dans l’évolution de ce secteur, à travers la stratégie Côte d’Ivoire 2030 du Président Alassane Ouattara », a dit Patrick Achi.

Et d’ajouter : « Nous sommes venus marquer notre soutien au réalisateur, mais également à tous les acteurs ivoiriens qui tournent sur ce film, dont actrice principale Nina Mélo, a qui nous avons demandé de donner le meilleur d’elle-même. Un film, au travers duquel elle va être une ambassadrice de la Côte d’Ivoire ».

Le réalisateur explique le choix d’Abidjan non seulement par l’évolution que connaît le cinéma en Afrique de l’Ouest, mais également du fait que : « Abidjan commence à devenir la capitale du cinéma. Le cinéma s’y impose de plus en plus. Donc faire un film ici avec des jeunes ivoiriens est pour moi, en tant que cinéaste africain, ma façon d’apporter ma contribution ».

Le tournage du film "La Colline parfumée", un drame romantique, a débuté à Blokauss dans la commune de Cocody (Côte d’Ivoire) et se poursuivra au Cap-Vert et à Guangzhou en Chine.

En France, Abderrahmane Sissako a remporté sept César, dont celui du meilleur réalisateur, du meilleur film et du meilleur scénario original.

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Le Premier Ministre Patrick Achi a procédé, ce jeudi 1er décembre 2022 à Abidjan-Marcory, à la pose de la première pierre du complexe hôtelier et immobilier "Akwaba". La réalisation de cet ensemble urbain attractif et mixte comprenant un hôtel, des bureaux et des commerces implantés, porte sur un coût global de 60 milliards de FCFA.

Le projet est porté par la Société de Patrimoine et de Gestion Akwaba (SPG Akwaba), une entreprise ivoirienne dirigée par Sinohn Kouadio-Kafana, et PN Holding Group (PNHG), un groupe espagnol présidé par Mikel Ortiz.

« Ce projet est en effet symbolique de cette nation de l’hospitalité à plus d’un titre. Il l’est d’abord par le montant de son investissement qui indique l’ambition qualitative de ses promoteurs. Il l’est ensuite par le rôle que jouera la nouvelle infrastructure dans la croissance de l’offre hôtelière premium, d’affaires et de loisirs de la capitale économique de notre pays », a déclaré Patrick Achi.

Le Chef du gouvernement s’est réjoui de ce projet majeur qui est conduit par une Société anonyme de droit ivoirien. « C’est un projet d’ambition, porté par des nationaux, épousant le dynamisme et l’optimisme du pays dans une adéquation parfaite avec la vision 2030 du Président de la République (…), de faire émerger des champions nationaux dans une douzaine de secteurs stratégiques pour le pays, dont le tourisme », a-t-il relaté.

L’hôtel du complexe Akwaba, dénommé Golden Tulip, appartient à Louvre Hôtels Group. C’est une infrastructure de 16 étages, avec 205 chambres, qui regroupe des commerces et un centre de conférences.

La directrice générale de SPG Akwaba a indiqué que le projet hôtelier Golden Tulip Akwaba, financé par les banques locales, représente un investissement de 30 milliards de FCFA, soit 50% du coût global de réalisation du complexe Akwaba. Il contribuera à la création de 2 000 emplois directs en phase d’exploitation.

Pour Alain Sebah, président de Golden Tulip Afrique, Louvre Hôtels Group a une présence importante dans la région et l’ouverture de son premier hôtel en Côte d’Ivoire est une nouvelle étape dans le renforcement de son leadership en introduisant sa marque principale, Golden Tulip.

Le PDG de PNHG a exprimé la volonté de son groupe d’accompagner le gouvernement dans la production de logements de qualité.

Le site du projet se situe derrière le boulevard Valéry Giscard d’Estaing, route principale reliant l’aéroport d’Abidjan au quartier de Marcory.

Avec près de 4 400 hôtels et 66 000 chambres, l’hôtellerie en Côte d’Ivoire a connu un doublement de ses capacités, de 2015 à 2021.  

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Rejetées par leur famille et leur communauté, de nombreuses femmes porteuses de fistule obstétricale s’isolent. Elles sombrent dans la pauvreté et la dépression et se meurent dans le silence. Face à ce drame, le gouvernement ivoirien a décidé, en 2020, d’introduire la prise en charge de la fistule obstétricale en routine dans le Paquet minimum d’activité (Pma) des hôpitaux. Le pays est également engagé pour l’élimination de cette maladie honteuse d’ici à 2030.

La santé de la mère et de l’enfant est au cœur des priorités gouvernementales. C’est fort de cet engagement que la Côte d’Ivoire s’est engagée pour l’élimination de la fistule obstétricale à l’horizon 2030. La fistule a des conséquences dramatiques aussi bien sur la femme que sur son bébé.

« Il est temps de passer à l’action et d’opérationnaliser les initiatives de mobilisation de ressources pour l’investissement dans la prévention, la réparation et la réinsertion des survivantes de fistule », a indiqué la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, lors de la conférence internationale organisée du 13 au 15 septembre 2022 à Abidjan, autour du thème « Partenariat Sud-Sud et triangulaire en vue d’éliminer la fistule à l’horizon 2030 ».

Elle réaffirmait ainsi la détermination de la Côte d’Ivoire et de ses partenaires à réparer les femmes porteuses de fistule et à leur redonner leur dignité.

La fistule obstétricale est une grave lésion provoquée par l’accouchement. C’est une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux. Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par le vagin. En Côte d’Ivoire, une enquête menée en 2020 estime à 44.602 le nombre de femmes et filles vivant avec la fistule avec 250 nouveaux cas enregistrés chaque année.

Depuis 2012, la lutte contre les fistules obstétricales est organisée en Côte d’Ivoire à travers un accord entre le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, le Fonds des Nations unies pour les Population (UNFPA) et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).

Selon le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle des progrès considérables ont été réalisés dans la lutte contre cette maladie en Côte d’Ivoire. A en croire le ministre de la Santé, Pierre Dimba, ce sont plus de 12 milliards de FCFA qui ont permis, entre autres, de renforcer le plateau technique du système de santé, de renforcer les capacités des prestataires de santé, de traiter environ 3000 porteuses de fistules obstétricales dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet de lutte contre ces lésions graves contractées lors des accouchements.

Cet appui technique et financier a permis de réinsérer sur le plan socio-économique, 1 062 ex-porteuses de fistules obstétricales, de créer et rendre fonctionnels neuf centres de prévention et de prise en charge les localités de Bondoukou, San Pedro, Séguéla, Man, Bouna, Korhogo, Bouaké, Gagnoa, Tiassalé.

Des missions sont régulièrement organisées pour prendre en charge les malades et pour former des praticiens ivoiriens à cette chirurgie très technique.

Une mission internationale opératoire a eu lieu du 20 août au 10 septembre 2022. Elle a vu la participation des experts du Bénin, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Guinée, du Liberia, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et du Tchad. Ils ont travaillé conjointement avec ceux de la Côte d’Ivoire pour opérer près de 200 cas complexes de fistule obstétricale à l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, au CHU de Bouaké, au CHR de Séguéla, à l’Hôpital Général de Bouna et à l’Hôpital Saint-Jean Baptiste de Bodo.

On estime que 2 millions de femmes vivent avec cette lésion en Afrique subsaharienne, en Asie, au Moyen Orient ainsi qu’en Amérique latine et aux Caraïbes, et qu’environ 50 000 à 100 000 nouveaux cas surviennent chaque année.

La Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale est célébrée le 23 mai.

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 Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a donné son feu vert, mercredi 30 novembre à Abidjan, pour la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de développement du Burkina Faso.

Le Document de stratégie-pays intérimaire constitue la nouvelle stratégie d’assistance de la Banque pour le Burkina Faso de 2022 à 2025. Il est aligné sur le référentiel national de développement du pays, principalement le Plan national de développement économique et social (PNDES, 2021-2025) et le Plan d’action de la transition (PAT, 2022-2025).

Le Document de stratégie-pays intérimaire a été élaboré dans un contexte d’extrême fragilité du pays. Le Burkina Faso est en effet confronté depuis 2015 à une dégradation continue de sa situation sécuritaire, une crise humanitaire et une crise sociopolitique. Le pays a enregistré au cours de l’année 2022, deux coups d'État. L’instabilité socio-politique qui en a résulté, conjuguée avec la dégradation de l’environnement sécuritaire, et à la guerre russo-ukrainienne, affecte négativement les perspectives économiques. Ainsi, l’activité économique devrait enregistrer une décélération de son rythme de croissance en 2022 et 2023.  

L’objectif principal visé par la Banque à travers ce Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) est de contribuer à réduire la fragilité multidimensionnelle du pays, à renforcer la résilience des populations vulnérables affectées par l’insécurité et à soutenir la transformation structurelle de l’économie, pour une croissance robuste et stable.

Pour atteindre cet objectif, la nouvelle stratégie de la Banque repose sur deux domaines prioritaires : renforcer les infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte et, soutenir les chaînes de valeur agricoles afin de renforcer la résilience de l’économie.

Dans le cadre du premier domaine prioritaire, la Banque soutiendra la mise en place d’infrastructures durables et résilientes aux changements climatiques dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et l’assainissement pour favoriser la compétitivité de l’économie. Le second domaine prioritaire va permettre d’accompagner le gouvernement dans ses actions de soutien au monde rural pour accélérer le développement des chaînes de valeur agro-industrielles, renforcer la résilience des ménages agro-sylvo-pastoraux et apporter une réponse durable à l’insécurité alimentaire.

« Le Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) de la Banque pour le Burkina Faso a la particularité de répondre aux défis de moyen et long terme auxquels le pays est confronté, tout en apportant une assistance urgente aux différentes crises que connaît le pays », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, la directrice générale du Groupe de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest et vice-présidente par intérim chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services. « La Banque va mettre un accent particulier sur les questions de fragilité, de renforcement de la résilience des populations affectées par l’insécurité, d’assistance humanitaire et de réponses à la crise alimentaire. »

Les questions climatiques, de genre, d’inclusion, de développement du capital humain et de gouvernance seront traitées de façon transversale et seront systématiquement intégrées dans toutes les opérations. La dimension genre dans les opérations de la Banque au Burkina Faso sera renforcée avec l’utilisation systématique du système des marqueurs de genre de la Banque « Gender marker system ».

La Banque va soutenir également le Burkina Faso dans la mobilisation des financements climatiques et la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale afin de renforcer les capacités nationales en matière de résilience climatique et d’atténuation des effets des changements climatiques. La stratégie intérimaire 2022-2025 va aussi continuer à appuyer la gouvernance des différents secteurs en s’assurant de la mise en place d’un cadre institutionnel favorable à la gestion durable des infrastructures socio-économiques.

Le coût des opérations (privé et public) du Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025), estimé à 626,76 millions d’euros, sera soutenu par les ressources du Fonds africain de développement et de la Facilité d’appui à la transition. « La Banque va aussi renforcer ses actions pour mobiliser davantage de cofinancement avec les partenaires techniques et financiers du Burkina », a déclaré Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque pour le Burkina Faso.  « En outre, la Banque va recourir aux fonds fiduciaires pour appuyer le pays dans les réformes, les études et l’assistance technique. Un effort important sera fait pour impliquer davantage le secteur privé ».

Le Document de stratégie-pays intérimaire 2022-2025 mettra l’accent sur un changement du mode opératoire et la prise en compte systématique du volet sécuritaire dans la préparation, l’exécution et le suivi des projets.

ng

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Le Sénégal s’est doté d’une nouvelle politique industrielle devant être mise en œuvre à travers « une stratégie optimale » de promotion des exportations et une valorisation des produits locaux, a indiqué le ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries, Moustapha Diop.

“Le Sénégal vient de se doter d’une nouvelle politique industrielle qui est une stratégie optimale de substitution des importations et de promotion des exportations mais également de valorisation de nos ressources intérieures”, a dit le ministre devant les députés, vendredi, lors de la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du budget de son ministère pour l’exercice 2023.

Le ministre a ajouté que quatre axes composent la nouvelle politique dont celui qui concerne la transformation des matières premières agricoles, sylvopastorales et halieutiques.

La transformation industrielle des ressources minérales et des hydrocarbures, le développement de l’industrie pharmaceutique et de la pharmacopée constituent deux autres axes.

Le dernier axe de cette nouvelle politique industrielle porte sur le développement des industries à forte intensité technique et d’innovation, a expliqué M. Diop.

Le projet de budget du ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries a été arrêté à 231.892.105.820 FCFA en autorisations d’engagement et à 12.305.096.820 FCFA en crédits de paiement.

Il vise la mise en œuvre de deux programmes celui relatif au pilotage, à la coordination et à la gestion administrative. Le second concerne le volet compétitivité de l’industrie sénégalaise.

A travers ce second programme, souligne le ministre du Développement industriel, “il s’agira d’asseoir une base réglementaire apte à booster le développement industriel à travers une évaluation des résultats et impacts de la stratégie nationale d’industrialisation”.

M. Diop a également évoqué le renforcement du positionnement et l’optimisation du déploiement du Parc industriel de Diamniadio (30 km de Dakar), ainsi que l’élaboration d’un projet de loi de promotion de l’industrialisation.

ng

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Le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (INEC) dans la zone de gouvernement local d’Oru Ouest, dans l’État d’Imo (sud-est du Nigéria), a été attaqué dimanche 4 decembre 2022.

“La commissaire électorale résidente de l’État d’Imo, Sylvia Agu, a signalé que notre bureau dans la zone de gouvernement local d’Oru Ouest a été attaqué vers 4 heures du matin aujourd’hui, dimanche 4 décembre”, indique le commissaire national Festus Okoye dans un communiqué.

“L’attaque a touché la salle de conférence où le mobilier et les équipements du bureau ont été détruits. Cependant, les autres installations essentielles n’ont pas été touchées”, précise le communiqué.

“Il convient de rappeler que le jeudi 1er décembre, notre bureau dans la zone de gouvernement local d’Orlu, dans l’État d’Imo, a également été attaqué”, poursuit la même source, soulignant qu'”il s’agit de la septième attaque contre nos installations dans cinq États de la Fédération au cours des quatre derniers mois”.

“Une fois encore, la Commission exprime son inquiétude quant aux conséquences de ce qui semble être une attaque systématique de ses installations à travers le pays sur la conduite des élections en particulier et des activités électorales en général”, ajoute-t-on.

“L’attention des agences de sécurité a été attirée sur ce dernier incident pour qu’elles enquêtent et engagent des poursuites”, conclut le communiqué.

ng

 
 

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Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont décidé dimanche 4 decembre 2022 à Abuja la création d’une force régionale vouée à intervenir non seulement contre le terrorisme mais aussi en cas de coup d’Etat, comme la région en a connu plusieurs depuis deux ans, a indiqué un haut responsable.

Les chefs des Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ou leurs représentants réunis en sommet ont aussi exigé que les autorités maliennes libèrent avant le 1er janvier 46 soldats ivoiriens prisonniers depuis juillet, a dit à la presse Omar Touray, président de la Commission de la CEDEAO.

A défaut, la CEDEAO prendra des sanctions, a précisé un diplomate ouest-africain, cité par les médias, alors que cette affaire est source de graves tensions entre le Mali et la Côté d’Ivoire, tous deux membres de la CEDEAO.

Le président togolais Faure Gnassingbé, qui joue les bons offices dans cette crise, se rendra au Mali pour “exiger” la libération des soldats, a ajouté le diplomate.

“Les dirigeants de la CEDEAO ont décidé de recalibrer notre architecture sécuritaire”, a dit M. Touray. Il s’agit de prendre en main leur “propre sécurité” et non plus de s’en remettre à des acteurs extérieurs, a-t-il expliqué.

Ils sont “résolus à établir une force régionale qui interviendra en cas de besoin, qu’il s’agisse de sécurité, de terrorisme ou de rétablir l’ordre constitutionnel dans des Etats membres”, a-t-il déclaré.

Des responsables militaires de la région se réuniront dans la deuxième moitié de janvier pour discuter des modalités d’établissement de la force régionale, a ajouté M. Touray.

Les dirigeants ouest-africains ont décidé pour le financement de ne pas s’en remettre uniquement aux contributions volontaires qui ont déjà montré leurs limites, a-t-il dit sans plus de précisions.

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Le Maroc et la Turquie ont convenu, jeudi 1er decembre 2022 à Rabat, de procéder à l’activation des accords de coopération conclus dans le domaine judiciaire, particulièrement en matière de formation et de partage d’expertises.

Lors d’un entretien du président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, et du président du ministère public, El Hassan Daki, avec le président de la Cour de cassation turque Mehmet Akarca, et le procureur général près la même Cour, Bekir Sahin, les deux parties ont dressé l’état des lieux de la coopération entre les institutions judiciaires des deux pays et discuté des moyens de la renforcer, notamment en termes d’échange d’expériences et d’expertises.

Les discussions ont également porté sur les développements du système judiciaire marocain, depuis la création du Pouvoir judiciaire au Royaume, et les importantes réalisations accomplies sur les plans constitutionnel et juridique, conformément aux Hautes Directives Royales.

La délégation turque, en visite de travail au Maroc du 30 novembre au 4 décembre, a plaidé en faveur d’une collaboration accrue dans le secteur de la justice, afin de la hisser au rang des relations solides unissant les deux pays.

Dans une déclaration à la presse, M. Akarca a fait part de sa satisfaction d’avoir été invité au Maroc pour discuter des moyens de promouvoir la coopération judiciaire et de renforcer les domaines de coopération en la matière.

Le responsable turque a mis l’accent sur l’importance de consolider les bonnes relations qu’entretiennent les deux pays et de travailler dans le sens de la promotion des relations bilatérales, au regard des liens communs que partagent les deux peuples, à savoir l’histoire, la culture et la religion.

De son côté, M. Sahin, le procureur général turc s’est dit heureux d’assister à cette réunion avec ses homologues marocains, espérant aller de l’avant dans le développement de relations entre les deux pays.

Cette rencontre s’est déroulée en présence des membres et hauts cadres du CSPJ et de la Présidence du Ministère Public.

hn

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Plusieurs dirigeants africains ont passé en revue vendredi à Niamey, les progrès du continent en matière d’industrialisation, de diversification économique et de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dans le contexte des chocs mondiaux, des vulnérabilités de la dette, des changements climatiques et des problèmes de sécurité.

Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernements ainsi que leurs représentants a participé au Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’industrialisation, la diversification économique et la Zone de libre-échange continentale africaine organisée à Niamey, au Niger par l’Union africaine.

« Il n’y a pas si longtemps, la juxtaposition des mots industrialisation et Afrique pouvait paraître incongrue. Aujourd’hui, l’interrogation qu’elle suscite est surtout celle des voies et moyens. Cela constitue en soi, la preuve que nous sommes sur la bonne voie. Un proverbe nigérien dit qu’on ne peut pas arrêter un fleuve », a déclaré le président nigérien Mohamed Bazoum, hôte du sommet.

Explorant les voies et moyens de développer l’industrie africaine, le président Bazoum a appelé les pays africains à renforcer l’État de droit pour faciliter l’éclosion du secteur privé africain, libérer les énergies des entrepreneurs africains et à simplifier l’environnement des affaires.

« L’industrialisation inclusive, solidaire et raisonnée que nous souhaitons ne peut pas être imposée et ne peut être le fait que d’une complémentarité vertueuse des secteurs privé et public, qui seule, peut créer des emplois de qualité. »

Il a ajouté que « la jeunesse de la population et sa croissance qui sont un défi, peuvent constituer un atout à condition de bien gérer la transition démographique. »

Sa déclaration a fait écho chez son homologue du Nigéria, Muhammadu Buhari qui a déclaré : « Le continent africain a la chance d'avoir une importante population de jeunes qui peut répondre à nos pénuries de main-d'œuvre. Par conséquent, nous devons exploiter ce potentiel en ressources humaines sur le continent en offrant à nos jeunes une éducation de qualité et adaptée à leurs objectifs et qui rencontre les exigences du marché du travail. »

Pour le président Paul Kagamé du Rwanda, une des voies consisterait à investir dans l’énergie et les infrastructures pour développer l’industrie africaine.

« Le rythme de l'industrialisation en Afrique reste trop lent pour atteindre les objectifs de développement de l'Afrique dans le cadre de l'Agenda 2063. Nous devons investir une plus grande part de nos budgets nationaux dans la politique industrielle, et augmenter de manière significative les capacités en matière d'énergie et d'infrastructures », a déclaré le président Kagamé.

Fabriquer les batteries lithium-ion en Afrique

Les zones de libre-échange qui ont donné la prospérité dans le monde entier l'ont été non pas par le commerce de produits de faible valeur, mais par la production industrielle, a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina. Il était représenté à ce sommet par Marie-Laure Akin-Olugbade, sa vice-présidente par intérim chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services.

« Il est dès lors clair que la prospérité de l'Afrique ne doit plus dépendre des exportations de matières premières mais de produits finis à valeur ajoutée », a-t-il déclaré.

« Partout en Afrique, nous devons transformer les fèves de cacao en chocolat, le coton en textiles et en vêtements, les grains de café en café infusé », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade au nom de M. Adesina. Il a rappelé que la Banque investissait 25 milliards de dollars pour transformer le secteur agricole du continent et débloquer le marché de l'agro-alimentaire qui devrait atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici 2030.

Akinwumi Adesina a détaillé les efforts d’investissements de la Banque pour développer tous les domaines susceptibles de booster l’industrialisation de l’Afrique et la diversification de son économie : énergie, santé, commerce intra-communautaire, industries pharmaceutiques, etc.

« L'Afrique possède une abondance de ressources naturelles, de pétrole, de gaz, de minéraux et de métaux, ainsi qu'une vaste économie bleue qui doit être rapidement industrialisée », a insisté M. Adesina. « L'avenir des voitures électriques dans le monde dépend de l'Afrique, compte tenu de ses vastes gisements de ressources en minéraux rares, notamment le lithium-ion, le cobalt, le nickel et le cuivre. La taille du marché des véhicules électriques a été estimée à 7 000 milliards de dollars d'ici 2030 et à 46 000 milliards de dollars d'ici 2050. La construction d'installations précurseurs pour les batteries lithium-ion en Afrique coûtera trois fois moins cher que dans d'autres parties du monde », a-t-il précisé.

37 pays en progrès

En marge du sommet, la Banque africaine de développement, l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel ont publié un rapport commun dans lequel, elles indiquent que 37 sur 52 pays africains évalués, ont vu leur niveau d’industrialisation s’accroître au cours des onze dernières années. Dénommé, rapport sur l’Indice d’industrialisation en Afrique (AII), l’étude fournit une évaluation à l’échelle nationale des progrès réalisés par les 52 pays africains sur la base de 19 indicateurs clés.

Les 19 indicateurs de l’indice couvrent les performances manufacturières, le capital, la main-d’œuvre, l’environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique.

L’indice établit également un classement du niveau d’industrialisation des pays africains selon plusieurs déterminants comprenant les dotations en capital et en main-d’œuvre, la stabilité macroéconomique, des institutions et des infrastructures solides, entre autres.

L’Afrique du Sud a conservé un classement très élevé tout au long de la période 2010‑2021, suivie de près par le Maroc, qui occupe la deuxième place en 2022. L’Égypte, la Tunisie, Maurice et Eswatini complètent le top six sur la période.

Le rapport permettra aux gouvernements africains d’identifier des pays de référence afin de mieux évaluer leurs propres performances industrielles et d’identifier plus efficacement les meilleures pratiques.

Au cours du sommet, les chefs d'État ont également examiné le rythme d'opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui est entrée en vigueur en janvier 2021, ainsi que ses liens avec l'industrialisation.

km

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La croissance économique de la Türkiye a été de +3,9% au troisième trimestre de cette année 2022.

C'est ce qui ressort des données partagées, mercredi, par l'Institut turc des Statistiques (TUIK).

Ainsi, pour la période juillet-octobre 2022, l'économie turque a enregistré une croissance de +3,9% par rapport à la même période de l'an passé.

Avec cette nouvelle performance alors que le monde traverse une criss globale, la Türkiye affiche une croissance positive pour le 9ème trimestre consécutif.

Aux 1er et 2nd trimestres de l'année, l'économie turque avait enregistrée des croissances de +7,5 et +7,7%.

 

Croissance économique turque depuis 2011:

Année 1er trimestre 2è trimestre 3è trimestre 4è trimestre Taux annuel
2011 11,7 11,3 11,4 9,8 11
2012 6,3 5,3 3,9 4 4,8
2013 9 9,6 8,9 7,5 8,7
2014 8,6 3 3,3 5,2 4,9
2015 3,5 7,2 6,6 6,3 6
2016 4,6 4,7 -0,1 4,4 3,3
2017 5,4 6,3 10,5 7,2 7,5
2018 7,5 5,9 2,8 -2,7 3,1
2019 -2,3 -1,4 0,8 6,1 0,9
2020 4,4 -10,3 6,5 6,4 1,9
2021 7,5 22,2 7,9 9,6 11,4
2022 7,5 7,7 3,9    

 Source: Anadolu Agency

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