Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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mardi, 20 décembre 2022 11:59

Sénégal-Japon: coopération bilatérale

Le président sénégalais, Macky Sall et le Premier ministre japonais, Kishida Fumio, ont affirmé lundi 19 decembre 2022 à Tokyo, leur volonté de renforcer la coopération entre le Sénégal et le Japon ”en tant que partenaires stratégiquement importants, qui partagent des valeurs et principes fondamentaux tels que la liberté, la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance’’.

Selon un communiqué conjoint, relayé par l’agence de presse sénégalaise (APS) “les deux dirigeants ont eu un entretien au sommet qui leur a permis d’examiner les voies et moyens de renforcer le partenariat entre le Japon et le Sénégal’’.

Ils “ont confirmé que les deux pays renforceront davantage leur coopération aussi bien bilatérale que multilatérale, en tant que partenaires stratégiquement importants, qui partagent des valeurs et principes fondamentaux tels que la liberté, la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance et qui coopèrent en vue de maintenir et renforcer un ordre international fondé sur ces valeurs et principes”, ajoute la même source.

Macky Sall, qui effectue une visite officielle au Japon du 17 au 20 décembre, et Kishida Fumio ‘’se sont accordés sur la nécessité de faire avancer davantage leur coopération non seulement en matière de développement mais aussi dans des domaines divers, compte tenu des rôles croissants des pays africains au sein de la communauté internationale d’aujourd’hui’’, poursuit le communiqué.

Pour le ‘’renforcement des relations bilatérales’’, dans un contexte marqué par ‘’la volonté résolue du Sénégal de se placer durablement sur une trajectoire d’émergence’’, Macky Sall et Kishida Fumio ‘’ont convenu d’œuvrer au renforcement soutenu de leur coopération, en la diversifiant et en l’amplifiant, notamment dans les domaines du développement, de la promotion des affaires et des échanges humains’’, indique l’APS.

Le chef de l’Etat sénégalais ‘’a hautement apprécié le soutien que le Japon apporte depuis longtemps au Sénégal, en mettant en valeur +l’investissement sur le peuple+, à travers le soutien au Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (CFPT), le programme de masters et de stages dans le secteur des affaires en faveur des jeunes africains (Initiative ABE) et la formation d’agents administratifs, entre autres’’, selon le communiqué.

A ce propos, souligne le communiqué conjoint, les deux dirigeants ‘’se sont félicités de la signature des échanges de notes relatifs à un nouveau prêt de 10 milliards de yen japonais pour le +Programme de politique de développement du secteur de l’éducation+’’.

Macky Sall ‘’a remercié le Japon pour son soutien au développement du Sénégal, notamment pour la réalisation de la Couverture sanitaire universelle (CSU)’’ tandis que le Premier ministre Kishida ‘’a renouvelé sa haute appréciation pour les efforts déployés par le Sénégal afin de parvenir à la CSU en Afrique’’.

Ils ‘’se sont félicités des progrès significatifs et des perspectives de renforcement de leur coopération dans le domaine des infrastructures, illustrés par le démarrage du +Projet de construction de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles+, l’achèvement des travaux pour le +Projet de réhabilitation du Môle 3 du Port de Dakar+ et le lancement du +Projet d’élaboration du schéma directeur du port multifonction de Ndayane+’’.

A Tokyo, Macky Sall ‘’a hautement apprécié l’appui conséquent du Japon au renforcement de la sécurité alimentaire du Sénégal, par un soutien au secteur agricole et au secteur de l’aquaculture’’, selon l’APS.

Les deux dirigeants ‘’ont réaffirmé l’importance de la lutte contre la Pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) et de la sécurité maritime’’ et ‘’se sont félicités de la signature des échanges de notes relatifs à une contribution financière non remboursable d’environ 1,5 milliard de yen japonais pour le +Projet de construction d’un laboratoire national d’analyse des produits de la pêche et de l’aquaculture+.

Macky Sall et Kishida Fumio ‘’se sont réjouis du démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz naturel au Sénégal prévu en 2023’’.

Les deux dirigeants ‘’ont convenu de soutenir les activités menées par les entreprises japonaises au Sénégal, notamment concernant l’exploitation des ressources naturelles y compris le pétrole, le gaz naturel et les ressources minières, ainsi que le renforcement de la sécurité alimentaire’’.

Ils ont également ‘’positivement apprécié la poursuite des efforts visant à améliorer l’environnement des affaires entre les deux pays à travers le Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal (Comité économique Japon-Sénégal)’’.

A propos de la ‘’coopération sur la scène internationale’’, le président Sall ‘’a positivement apprécié l’annonce faite lors de la TICAD 8 par le Premier ministre Kishida de mobiliser un financement public et privé de 30 milliards de dollars US, au cours des trois prochaines années, pour renforcer le partenariat entre le Japon et l’Afrique’’.

Les deux dirigeants ‘’ont salué l’importante annonce faite par le Japon, d’une contribution financière à hauteur de 1,08 milliard de dollars US au Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme et pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique, ainsi que d’une aide de 300 millions de dollars US pour renforcer la production alimentaire en coordination avec la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la Banque africaine de développement’’.

Par ailleurs, Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, ‘’a sollicité le soutien du Japon à l’adhésion de l’Union africaine (UA) au G20’’, rapporte le communiqué, soulignant que le Premier ministre Kishida ‘’a exprimé son soutien, compte tenu des rôles croissants des pays africains au sein de la communauté internationale d’aujourd’hui’’.

hn

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Les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis lundi 19 decembre 2022 en Guinée-Bissau, pour discuter des moyens de lutter contre le terrorisme dans la sous-région.

La réponse à la menace terroriste qui s’étend dans la sous-région, frappant notamment le Bénin et le Togo dernièrement, sera au cœur des échanges, comme elle l’a été lors de la réunion des chefs de services de renseignement dimanche.

La mutualisation des forces et le partage des renseignements seront les thématiques centrales des échanges vu que le fléau qui frappe depuis une décennie le Sahel – du Mali au nord du Nigeria – se déplace vers le Sud, comme en témoignent les attaques dans le nord du Bénin et du Togo ces derniers mois.

Les chefs des armées se retrouvent en effet pour examiner la situation, comme l’ont fait ceux des services de renseignement ouest-africains.

Le constat partagé est que les États seuls sont dépassés et qu’une réponse sous-régionale s’impose. Des initiatives collectives sont attendues à l’issue de cette réunion.

hn

 
 

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lundi, 19 décembre 2022 14:37

Maroc- Turquie : Une relation positive

Les relations entre la Turquie et le Maroc ont été marquées, au cours de l’année qui tire à sa fin, par la poursuite de leur dynamique positive dans les différents domaines, tout particulièrement politique et économique.

Ainsi, les deux pays ont œuvré à inscrire dans la durée leurs excellentes relations bilatérales et leurs consultations sur les questions d’ordre régional et international, en capitalisant sur des liens “solides” et “historiques”, à la faveur de liens profondément enracinés et des traditions communes.

Dans une approche gagnant-gagnant, les deux pays ont procédé en 2022 au lancement de plusieurs projets industriels conjoints, visant à renforcer leur partenariat économique et à tirer profit des opportunités offertes par leur accord de libre-échange. Et sur le plan politique, le Maroc et la Turquie ont poursuivi leurs consultations bilatérales de haut niveau.

Ainsi, fidèle à ses positions historiques en faveur de l’intégrité territoriale des Etats et contre tout projet séparatiste, Ankara a réaffirmé, à maintes reprises au cours de 2022, son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume.

Ainsi, en mai dernier, le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a réitéré, à Marrakech, “la position de principe de la Turquie en faveur de l’intégrité territoriale et la souveraineté des pays, et réaffirmé le soutien de la Turquie à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc frère”.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens tenus en marge de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, M. Cavusoglu a souligné la convergence des points de vue des deux pays sur nombre de questions régionales.

De son côté, M. Bourita a, quant à lui, affirmé que le Maroc “apprécie la position de la Turquie sur la question du Sahara”, ajoutant que le Royaume “à son tour, soutient la Turquie dans ses questions fondamentales”.

Pour sa part, l’ambassadeur de Turquie à Rabat a relevé que le différend autour du Sahara marocain est “un conflit purement artificiel”, soulignant dans un entretien à l’hebdomadaire “Maroc Hebdo” que “le problème du Sahara nous fait de la peine car, en Turquie, nous avons un problème similaire, et s’il y a quelqu’un qui comprend bien le sentiment des autorités et du peuple marocains, ça ne peut être que le peuple et les autorités turcs”.

Sur le plan économique, l’année qui tire à sa fin s’est déroulée sous le signe du renforcement de la coopération entre les deux pays, avec l’inauguration, par de grands groupes turcs, de trois unités industrielles couvrant différents secteurs d’activité, tels que les équipements automobiles, le papier tissu et les chaussures.

Il s’agit notamment de l’équipementier automobile “Martur Fompak International” qui a inauguré, en mars dernier, une usine industrielle, à Tanger Automotive City, sur la plateforme industrielle Tanger Med, pour un investissement de plus de 340 millions de dirhams.

Construite sur un terrain de 38.487 m², cette usine, spécialisée dans la production d’équipements intérieurs (couvertures, appui-têtes, accoudoirs, etc.) et de sièges automobiles, permettra la création de 1.150 emplois dans le but de répondre au besoin croissant des constructeurs automobiles implantés au Maroc, principalement Renault.

Dans le même sillage, la société marocaine Shoeleven, spécialisée dans la fabrication de chaussures, a inauguré une nouvelle unité industrielle à Casablanca, en partenariat avec le leader turc de chaussures Flo Group.

Le nouveau projet d’un coût total de 20 millions de dirhams a pour objectif de créer 500 emplois directs et de stimuler la production industrielle pour répondre aux besoins locaux ainsi qu’à l’exportation vers les marchés étrangers, y compris celui de la Turquie.

Début novembre, la société turque eczacibasi Consumer Products, connue pour la commercialisation des marques de papier tissu Selpak et Solo, a inauguré sa première usine marocaine à Casablanca, à travers laquelle elle devient la première et seule entreprise internationale à fabriquer et à commercialiser du papier tissu au Maroc.

Erigée pour un investissement de 25 millions d’euros, cette usine par laquelle le groupe entend renforcer sa présence sur les marchés marocain et africain, peut fabriquer plus de 50 types différents de produits en papier tissu sous les marques Solo et Selpak, notamment des serviettes en papier.

Ainsi, le Maroc et la Turquie ont inauguré une nouvelle étape dans leur relation bilatérale dans la perspective de renforcer leurs liens politiques et hisser leurs échanges économiques, particulièrement dans le sillage de l’entrée en vigueur de la révision de l’accord de libre-échange entre les deux pays.

ng

 
 

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Les ports d’Abidjan et de San Pedro sont deux leviers essentiels qui accompagnent la croissance de l’économie nationale et contribuent au rayonnement du pays. Depuis 2012, d’importants investissements ont été consentis dans le secteur portuaire. L’objectif du gouvernement ivoirien est de faire de la Côte d’Ivoire un hub logistique du sous-continent.

Les ports ivoiriens se positionnent comme des plateformes de premier choix sur la façade atlantique de l’Afrique. L’Etat a entrepris une série d’investissements massifs pour assurer une efficience opérationnelle des infrastructures portuaires ivoiriennes.

Au Port autonome d’Abidjan (PAA), l’inauguration du deuxième Terminal à Conteneurs (TC2), le 02 décembre 2022 s’inscrit dans la continuité des projets majeurs déjà réalisés. Ce nouveau Terminal à Conteneurs est bâti sur une superficie de 37,5 ha pour un investissement global de 596 milliards de FCFA.

« Ce projet présente à la fois un intérêt économique majeur du point de vue de sa contribution à la croissance de l’économie nationale, mais aussi de portée sociale en tant que pourvoyeur de nombreux emplois directs et indirects. », a dit le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné.

Selon le Directeur général du PAA, Hien Yacouba Sié, le deuxième terminal à conteneurs peut traiter annuellement 2,5 millions de conteneurs et employer en permanence environ 450 personnes. Il a rappelé que depuis 2012, ce sont 1 100 milliards de FCFA que le gouvernement a investis dans les activités portuaires.

Le Port autonome d’Abidjan, inauguré en février 1951, a assuré 76% des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’extérieur en 2021. Avec 30 millions de tonnes de marchandises par an, le PAA concentre 50% des unités industrielles les plus importantes de la Côte d’Ivoire et génère environ 55 000 emplois directs et indirects. Il est considéré comme le poumon de l’économie ivoirienne.

Situé à 350 Km de la capitale économique, dans le Sud-Ouest, le port autonome de San Pedro connaît le même dynamisme. En effet, en 2012, la direction générale du port s’est dotée d’un schéma directeur de développement à l’horizon 2035. Il tourne autour de sept projets structurants qui se déroulent en deux phases. La réalisation de ces grands chantiers a pour objectif d’accroître l’offre et la qualité des services portuaires et renforcer la compétitivité de ce port.

Le 14 septembre 2022, le Premier Ministre Patrick Achi, a inauguré le Terminal industriel polyvalent de San Pedro (TIPSP), d’une capacité de 11 millions de tonnes/an.
Ce terminal industriel est doté de deux quais, dont l’un a une longueur de 220 mètres et est fondé à 14 mètres de profondeur dans l’eau et l’autre, long de 270 mètres est fondé à 15 mètres de profondeur.

La réalisation de cet ouvrage a coûté 130 milliards de FCFA. Il va renforcer le positionnement de ce deuxième port et en faire un véritable pôle de développement géostratégique de la Côte d’Ivoire et un moteur de l’intégration régionale. Avec cette nouvelle infrastructure, le port facilitera l’accès des régions sans littoral à des services de transport fiables, à des coûts et dans des délais de transit performants.

Les travaux d’extension prévus permettront d’améliorer de façon significative les performances du Port de San Pedro, premier port d’exportation de cacao dans le monde avec plus d’un million de tonnes par an. Ainsi le trafic passera de 6 à 100 millions de tonnes avec la création de 50 000 nouveaux emplois et la hausse de la contribution aux recettes douanières qui passera de 300 à 1500 milliards de FCFA.

Toutes ces réalisations confirment l’ambition de la Côte d’Ivoire qui se positionne comme le hub majeur de la côte ouest africaine, avec de vastes plateformes portuaires modernes fonctionnelles et compétitives qui soutiennent l’économie nationale.

km

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 Les dirigeants africains et le gouvernement américain ont souligné, en marge du Sommet États-Unis Afrique (13-15 décembre), la nécessité d’accroître les investissements dans le domaine de la nutrition et d’en faire une priorité sur le continent africain.

La Banque africaine de développement, par l’intermédiaire des African Leaders for Nutrition (Dirigeants africains pour la nutrition), le Nutrition CEO Council et la Commission de l’Union africaine, a organisé une discussion de haut niveau le 12 décembre, en marge du Sommet des dirigeants américains et africains.

Les dirigeants africains ont appelé le gouvernement américain et la communauté internationale à donner la priorité à la nutrition dans les cadres et les politiques à l’échelle mondiale, et à augmenter les investissements dans la nutrition en Afrique. Ils ont souligné les possibilités de collaboration entre les États-Unis et les pays africains afin de relever les défis de la nutrition sur le continent.

Le Premier ministre du Lesotho, Ntsokoane Matekane, a réaffirmé que l’Année africaine de la nutrition était l’occasion de mesurer les progrès accomplis et de définir les mesures supplémentaires à mettre en œuvre pour lutter contre la malnutrition infantile.

« Plusieurs engagements régionaux ont été pris dans le cadre de l’Année africaine de la nutrition, qui a récemment abouti à la Déclaration d’Abidjan, adoptée le 8 décembre 2022 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette déclaration appelle à l’accélération des investissements, de la mise en œuvre et de la coordination pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire en Afrique », a-t-il déclaré.

« Avec des ressources ciblées suffisantes et des interventions simples et fondées sur des données probantes, cette crise [de la malnutrition] est non seulement traitable, mais évitable, a déclaré Isobel Coleman, administratrice adjointe de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Rien que l’année dernière, l’USAID a soutenu des programmes de nutrition qui ont permis d’atteindre plus de 25 millions d’enfants grâce à des interventions spécifiques à la nutrition dans 21 pays africains. »

« Grâce au soutien bipartisan du Congrès, le gouvernement américain s’engage à verser 760 millions de dollars pour élargir et intensifier les programmes agricoles qui soutiennent les agriculteurs et les communautés dans le monde entier secoués par la hausse des prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais », a-t-elle poursuivi. « Alors que le Covid-19, les changements climatiques et la guerre de Vladimir Poutine contre le peuple ukrainien continuent de miner les systèmes alimentaires, il nous appartient, à tous, de poursuivre nos efforts pour nourrir le monde », a-t-elle ajouté.

Mme Beth Dunford, vice-présidente chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social qui représentait la Banque africaine de développement, a souligné l’urgence de garantir « des denrées alimentaires abordables, sûres et nutritives pour faire face à la crise de la faim, de la malnutrition et de la famine que connaissent de nombreuses régions du continent africain ». « Des systèmes de santé solides, capables de soutenir les personnes les plus vulnérables à la malnutrition - femmes, adolescents et enfants - sont également essentiels », a-t-elle ajouté.

Ont pris part à l’événement des ambassadeurs et des hauts fonctionnaires de pays africains, de la Commission de l’Union africaine, des organisations non gouvernementales internationales, et notamment des membres du Nutrition CEO Council, ainsi que des représentants d’agences gouvernementales américaines dont l’USAID et le Département d’État. Le ministre de la Santé du Rwanda, Sabin Nsanzimana, et le ministre d’État éthiopien des Finances, Eyob Tekalign, étaient également présents.

La Banque africaine de développement a augmenté ses ressources consacrées à la lutte contre les problèmes liés à la malnutrition en Afrique : au cours des quatre dernières années, elle a réaffecté 2,8 milliards de dollars de son portefeuille d’investissements à des initiatives « intelligentes sur le plan nutritionnel », ce qui signifie que les projets qu’elle finance auront un ou plusieurs objectifs liés à la nutrition, une activité ou une intervention en rapport avec la nutrition, et un indicateur de résultat ou d’impact lié à la nutrition.

Cette réaffectation marque une augmentation significative par rapport à une base de référence de 700 millions de dollars en 2018.

hn

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a présidé samedi 18 décembre 2022, la cérémonie officielle de la célébration du 64ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, en décorant ce matin à la Place Toumo de Niamey, plusieurs personnalités nigériennes et étrangères dont le Président de Guinée Bissau, SEM Umaro Sissoco Embalo, Président en exercice de la CEDEAO, élevé à la Dignité de Grand Croix de l’Ordre National du Niger.

Cette distinction lui a été décernée par le Président Mohamed Bazoum pour sa contribution au renforcement des relations bilatérales entre le Niger et la Guinée Bissau et pour ses efforts de promotion de l’intégration économique et sociale, de la paix et de la sécurité dans l’espace de la CEDEAO.

Des personnalités nigérianes notamment des gouverneurs, des opérateurs économiques et des anciens diplomates ont également été décorées par le Chef de l’Etat, Grand Maître des Ordres Nationaux, pour leur contribution active au renforcement des relations dans divers domaines entre le Niger et le Nigeria.

Outre les personnes physiques, SEM Mohamed Bazoum a également décoré des institutions qui ont marqué la vie du Niger notamment les Lycées, Collèges, Ecoles dont les Ecoles Normales, Université de Niamey, Hôpitaux, Instituts et Centres de formation professionnelle et technique.

Peu après cette cérémonie le Président Mohamed Bazoum en compagnie de son homologue de Guinée Bissau, s’était rendu à la Représentation de l’ASECNA, au quartier Aéroport, où il a présidé la cérémonie d’inauguration du Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA), un outil d’intégration et de coopération sud-sud, qui couvre une partie des espaces de plusieurs pays dont le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

Cette cérémonie a été marquée par le discours du Ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma et celui du Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa.

km

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé, le 17 décembre 2022, à l'inauguration de l'Hôtel communal de Boundiali, un joyau architectural, multifonctionnel, de plus de 780 millions de FCFA. 
 
« Notre cérémonie de ce jour n'est pas simplement l'inauguration de cette maison des citoyens qu'est l'Hôtel communal de Boundiali, mais bien au-delà. Elle est le symbole de la transformation accélérée de Boundiali et de la Bagoué », a dit le Premier Ministre 
 
Pour le Chef du gouvernement, cette transformation de Boundiali et de la Région de la Bagoué est matérialisée par les grands chantiers en cours, notamment le futur Centre Hospitalier Régional (CHR) et tous les projets prévus dans le deuxième Programme Social du Gouvernement (#Psgouv2), pour renforcer les infrastructures scolaires, hydrauliques, routières, sanitaires et la centrale solaire qui va alimenter plus de 30 mille foyers. 
 
Il a surtout insisté sur le projet majeur que constitue l'agropole. « Boundiali a été choisi pour abriter l'un des cinq projets de pôles agro-industriels du Nord. Dans ce cadre, la Région bénéficiera de la réhabilitation de routes rurales, de la construction de barrages pour l'irrigation, de services d'encadrement et de mécanisation pour les agriculteurs, en vue de les former aux nouvelles techniques agro-pastorales, notamment pour les spéculations comme la mangue, l'anacarde, le karité, le riz, le maïs, les cultures maraîchères et dans le domaine de l'aquaculture... », a-t-il révélé. 

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Patrick Achi a salué et félicité le député maire de Boundiali, Mariatou Koné, pour le travail considérable qu'elle abat, non seulement au niveau national, mais également au niveau régional, pour répondre aux attentes fortes des populations. 
 
Dans son intervention, la ministre Mariatou Koné a rendu hommage au Président de la République Alassane Ouattara qui est l'inspirateur de la métamorphose de sa cité et de la Région. Pour elle, le soutien au développement de Boundiali, dans le cadre de la continuité de l'action gouvernementale, n'a pas discontinué depuis les défunts Premiers Ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, jusqu'à Patrick Achi, l'actuel locataire de la Primature. 
 
« Monsieur le Premier Ministre, l'inauguration de l'Hôtel communal de Boundiali est un prétexte pour magnifier le Président Alassane Ouattara et différents chefs d'orchestre pour les actions de développement réalisées dans notre commune, dans notre département et dans la Bagoué », a-t-elle indiqué au Chef du gouvernement ivoirien. 
 
Pour Mariatou Koné, l'érection de cet édifice est le symbole de la volonté d'émergence d'une cité de rêve ; et pour la municipalité, la quête d'offrir le meilleur à ses habitants. 
 
L'infrastructure d'un coût total de 784 550 000 FCFA, comprend un bâtiment administratif, un bloc de collecte indépendant, deux parkings, etc. En outre, l'Hôtel communal est doté de deux salles de cérémonie, dont la salle de mariage, d'une capacité de de 300 à 500 places. Elle porte l'illustre nom de la Première Dame Dominique Ouattara.
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Le Premier Ministre Patrick Achi, lancera officiellement, le lundi 19 décembre 2022 à l'auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau, le Guichet Unique de Développement des Entreprises de Côte d’Ivoire (GUDE-PME) afin de favoriser le développement d’un secteur privé dynamique.
 
Intervenant en appui des politiques publiques conduites par l’Etat, les Régions et les Communes, l’action du GUDE-PME) est orientée en priorité vers les entreprenants, les très petites entreprises, les Petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire.
 
Le GUDE-PME est un établissement public, de type particulier, chargé de soutenir la croissance durable, la compétitivité de l’économie et l’emploi.
 
Il vise également à favoriser l’innovation, l’amorçage, le développement et la conquête des marchés extérieurs, en contribuant à l’accompagnement des entreprises, à la facilitation de leur accès au financement et à l’obtention de garanties.
 
Pour rappel, le secteur privé est le premier employeur et le principal contributeur avec 80% aux recettes de l'Etat. Et le gouvernement ivoirien est décidé à en faire l’acteur privilégié de la croissance économique
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Le président américain, Joe Biden, a souligné, mercredi 14 decembre 2022 à Washington, la volonté de son pays de renforcer son engagement envers l’Afrique, tout en annonçant de nouveaux investissements américains dans le continent.

“Ensemble, nous voulons construire un avenir d’opportunités où personne, personne, n’est laissé pour compte,” a-t-il dit lors d’un Forum des affaires organisé dans le cadre du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique.

Le président américain s’est engagé à soutenir les pays africains pour promouvoir les énergies renouvelables ainsi que l’économie numérique.

M. Biden a affirmé que l’objectif est de “stimuler un succès partagé”. “Parce que quand l’Afrique réussit, les États-Unis réussissent”, a-t-il déclaré.

Rappelant que les États-Unis ont livré 231 millions de vaccins à 49 pays africains, il a fait savoir que son pays compte investir 350 millions de dollars pour soutenir le passage des pays africains à l’économie numérique.

Il a également annoncé 800 millions de dollars de nouveaux contrats pour Cisco Systems et l’entreprise Cybastion afin de “protéger les pays africains contre les cybermenaces”.

“Visa s’engage à investir plus d’un milliard de dollars en Afrique au cours des cinq prochaines années pour étendre davantage ses opérations sur le continent, notamment en fournissant des services de paiement mobile à davantage de micro, petites et moyennes entreprises à travers l’Afrique”, a-t-il ajouté.

“General Electric et Standard Bank fourniront ensemble 80 millions de dollars pour améliorer les services de santé et donner accès à des équipements de santé de pointe,” a indiqué le président américain.

Le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique réunit les représentants de près d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine.

Les participants à cette rencontre de trois jours discutent de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par les répercussions de la guerre en Ukraine, la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement des partenariats entre les pays africains et les Etats Unis.

ng

 
 

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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a promis de travailler avec les acteurs politiques et les parties prenantes du Nigeria pour s’assurer que les élections générales de février 2023 soient pacifiques et équitables.

Selon un communiqué de la commission de la CEDEAO, le cadre de prévention des conflits de la CEDEAO est une indication de l’engagement et de la préférence de l’organisation économique ouest-africaine pour l’utilisation du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits électoraux et de la violence dans la région.

Les différends électoraux sont devenus une source majeure de conflit en Afrique de l’Ouest et le favoritisme politique ainsi que les tensions entre communautés provoquent ou aggravent souvent cette violence.

Le Nigeria organisera des élections générales le 25 février 2023 pour élire le président du pays et les membres de son Assemblée nationale.

hn

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