Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le candidat du parti au pouvoir au Nigeria, le Congrès des progressistes (APC), Bola Tinubu, a été déclaré ce mercredi 1 mars 2023 vainqueur de l’élection présidentielle dans le pays.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (INEC), M. Tinubu de l’APC a cumulé plus de 8,8 millions de voix, remportant l’une des élections les plus disputées au Nigeria, face à ses deux principaux concurrents.

Il a également obtenu 25% des voix dans au moins deux tiers des 36 Etats de la Fédération ainsi que le Territoire de la capitale fédérale (FCT), Abuja, une condition nécessaire pour être déclaré vainqueur.

Atiku Abubakar, le candidat de la principale formation de l’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), a recueilli 6,9 millions de voix.

L’outsider Peter Obi du Parti travailliste (LP), dont la popularité auprès de la jeunesse a donné un nouvel élan à cette campagne, a remporté 6,1 millions de voix.

“Tinubu Bola Ahmed, de l’APC, ayant satisfait aux exigences de la loi, est déclaré vainqueur et élu”, a annoncé le président de l’INEC, Mahmood Yakubu, devant la presse à Abuja.

Âgé de 70 ans, Bola Tinubu, ancien gouverneur de Lagos (sud-ouest) et surnommé “le parrain” en raison de son immense influence politique, succèdera au président sortant Muhammadu Buhari, 80 ans, qui se retire après deux mandats consécutifs à la tête du pays, en vertu de la Constitution.

Ce Yorouba de confession musulmane a été donné pour longtemps grand favori dans cette élection, notamment grâce à l’assise nationale du parti au pouvoir.

Plus de 87 millions d’électeurs étaient appelés urnes samedi et le vote, dont la participation n’est pas encore connue, s’est globalement déroulé dans le calme.

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Ce samedi 25 février 2023, 176 000 bureaux de vote sont ouverts pour élire le président du Nigeria ainsi que les députés et les sénateurs. Ce scrutin concerne près de 93 millions d'électeurs.

Les électeurs choisiront parmi 18 candidats pour succéder au président sortant, Muhammadu Buhari âgé de 80 ans et qui n’est pas candidat après deux mandats passés à la tête du pays. 

Trois candidats sur 18 constituent les favoris à l’élection présidentielle. A savoir, l’ancien vice-président du Nigeria (1999-2007), Atiku Abubakar. Il est à sixième tentative pour diriger le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique.

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Issu  du Parti démocratique populaire (PDP), le principal parti d’opposition, Atiku Abubakar  âgé de 76 ans est le seul favori à être originaire du nord où il compte se faire créditer de nombreuses voix. 

Bola Tinubu, surnommé  le « Parrain » de Lagos en référence à son influence politique, est le deuxième favori. Egalement musulman, il part à cette présidentielle pour le compte du Congrès des progressistes (APC), le parti au pouvoir. Durant la campagne, Bola Tinubu a démontré sa capacité à mobiliser la foule et l’haranguer.

Agé de 70 ans et de confession musulmane, il fut le gouverneur de Lagos de 1999 à 2007. Ce richissime homme d'affaires est  Yoruba, l’ethnie majoritaire dans le Sud-Ouest du pays. 

Enfin, Peter Obi, constitue troisième force de cette présidentielle. A 61 ans, Peter Obi, se présente comme une alternative pour le changement avec le Parti travailliste (LP). 

Ancien gouverneur de l'Anambra , dans le Sud-Est du Nigeria, Obi est adoubé par la jeunesse. 

Issu de l’ethnie  Igbo du Sud-Est et de confession chrétienne, Peter Obi, jouit d’une bonne réputation en matière d’intégrité et de bonne gouvernance. 

Pour être déclaré vainqueur de cette élection présidentielle, il faut obtenir le plus grand nombre de voix et au moins 25% des bulletins de vote dans au moins deux tiers des 36 Etats et à Abuja. 

Au terme de ce scrutin, si aucun des candidats ne remplit les conditions requises, il y aura un second tour entre les deux premiers candidats dans les 21 jours.

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Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, s'est rendu mercredi à l'hôpital de la faculté de médecine de l'université d'Ankara où il a rendu visite aux victimes des séismes.

Les médecins de l'hôpital ont informé le président Erdogan de l'état de santé des victimes du tremblement de terre, leur souhaitant un prompt rétablissement.

Parmi les blessés qu'Erdogan a rencontrés à l'hôpital, figure la jeune fille de 17 ans, Aleyna Ölmez, qui a été extraite des décombres à Kahramanmaras, 248 heures après le tremblement de terre.

Erdogan était accompagné, lors de cette visite, de son épouse, Emine Erdogan, du gouverneur d'Ankara, Vasip Sahin, et de responsables du Parti de la justice et du développement (AK Parti).

Un séisme d’une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, a secoué la Türkiye et la Syrie, lundi 6 février à l'aube, suivi d'un autre tremblement de terre quelques heures plus tard à 13h24, d'une magnitude de 7,6. Les secousses ont causé d'énormes pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants dans les deux pays.

ng

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Le Comité National de Télédétection et d’Information Géographique (CNTIG) et ses partenaires organisent, du 27 au 28 Avril 2023 au SOFITEL Hôtel Ivoire Abidjan, le 6ème Salon de la Géomatique 2023, autour du thème : « Géointelligence et Gouvernance des Territoires : Quel apport des Solutions de Géoinformation à la Gestion des Communes Africaines pour un Développement Durable ? ». Les participants échangeront leurs expériences sur les apports des technologies géospatiales dans le développement durable et l’accroissement des ressources propres des villes africaines.

L’objectif principal de ce salon est de proposer d’une part, des stratégies et solutions opérationnelles pour l’accroissement des ressources et le développement durable des communes et provinces Africaines, et d’autre part, de sensibiliser les acteurs de développement à l’utilisation des outils de géoinformation pour l’accroissement des ressources propres des collectivités territoriales.

Ce sera l’occasion pour les structures nationales et internationales de proposer des solutions géospatiales aux entités décentralisées qui permettent l’échange et le partage de données liées à l’aménagement et au développement du territoire, l’interconnectivité d’appareils intelligents pour une meilleure gestion des villes, la modélisation des changements climatiques, la surveillance météorologique...

Divers forums et conférences seront au programme du Salon International de la Géomatique 2023. Ces évènements, ouverts aux professionnels et au public, contribueront à la promotion et la vulgarisation de l’innovation et au réseautage. Ces activités s’effectueront en sessions plénières et en sessions parallèles, concomitamment avec l’exposition.

Notons qu’à l’horizon 2050, environ 60% de la population africaine habitera en ville. Entre 2020 et 2050, les villes africaines, et notamment les villes de taille intermédiaire, vont intégrer plus de 700 millions d’habitants supplémentaires.

KM

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En prélude de son accréditation, l’Ambassadeur Désigné de la Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Sakaria KONE, s’est entretenu ce lundi 20 février, avec le Ministre des Affaires Etrangères et du Tourisme, Monsieur Sylvestre Radegonde, à la Maison Quéau de Quinssy.

Au menu des discussions, l’exploration des voies et moyens pour renforcer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Le diplomate ivoirien s’est engagé à faire en sorte que son passage à la tête de la Mission ivoirienne, « soit pragmatique et ait des résultats tangibles.»

Il a saisi l’occasion pour transmettre «les plus cordiales salutations » de Son Excellence Madame Kandia CAMARA, Ministre ivoirienne des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la diaspora, à son homologue seychellois.

« En ce qui concerne nos relations bilatérales, nos principes et nos orientations sont presque les mêmes. Nous devons pousser de l’avant afin de développer ces relations au plus haut niveau dans tous les domaines possibles », a déclaré le diplomate ivoirien.

Les deux diplomates ont convenu de travailler ensemble pour le bénéfice de leur pays respectif et pour leur continent. Dans ce contexte, ils se sont engagés à explorer les voies et moyens pouvant aboutir à la signature d’un accord bilatéral intéressant notamment les secteurs de la pêche, du tourisme et de l’agriculture.

Les deux diplomates ont également discuté de la question d’un accord portant sur l’exemption de visa susceptible de favoriser les échanges entre les ressortissants des deux pays.

A noter que la Côte d’Ivoire et les Seychelles ont établi les relations diplomatiques en 1989.

ng

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, à la tête d’une délégation composée des Ministres Moussa Sanogo du Budget et du portefeuille de l’Etat, Touré Mamadou de la Promotion de la Jeunesse de l’insertion professionnelle et du service civique ainsi que de François Amichia, président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) a été reçu le mardi 21 février 2023 par la Première Ministre de France, Elisabeth Borne.

Au terme de la rencontre, le Chef du gouvernement s’est félicité de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et la France et a souligné que cette entrevue a permis de faire le point sur la coopération en cours.

« Nous avons parcouru ensemble les sujets portant sur les infrastructures, sujets pour lesquels la France nous appuie, en particulier le projet du Métro d’Abidjan et le projet de l’extension de l’aérogare. Nous avons abordé également le financement du C2D qui porte sur un large éventail de secteurs. Ils concernent l’agriculture, la santé, l’enseignement technique et professionnel, de même que l’insertion des jeunes », a indiqué Patrick Achi.

Pour le Premier Ministre, cette rencontre avec son homologue française pourra permettre d’obtenir des avantages gagnants pour les deux pays. Au nombre de ceux-ci, on peut déjà citer la convention de coopération signée par le Ministre Moussa Sanogo et le Ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, visant à faire bénéficier l’administration fiscale ivoirienne de l’expérience française.

A en croire le Ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, la France, à travers cet accord, permet à la Côte d’Ivoire de « bénéficier de son accompagnement et de faire en sorte que nous ayons les moyens d’offrir davantage à nos populations ». « La France a une longue tradition en matière fiscale », a-t-il ajouté.

La jeunesse qui est la priorité du Président de la République Alassane Ouattara pour cette année 2023, pourra également bénéficier des bonnes pratiques françaises. C’est ce qu’a indiqué le Ministre Touré Mamadou.

« Le Premier Ministre a souhaité que nous puissions avoir l’expertise technique de la France puisqu’à travers le ministère du travail, il y a eu une série de réformes et d’initiatives d’accompagnement des jeunes. Nous allons avoir une séance de travail avec notre homologue français de l’insertion professionnelle pour voir comment la Côte d’Ivoire peut bénéficier des initiatives développées en France  en faveur des jeunes», a indiqué le Ministre de la Jeunesse.

La question de l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations a également été au menu de cette visite. Amichia François, président du COCAN a pu s’imprégner du savoir-faire français sur des points précis.

« Il était important pour nous sur instructions du Premier Ministre qui assure la tutelle du COCAN, de voir avec les autorités françaises, ce qui peut être apporté en matière de sécurisation, en matière de billetterie, en matière d’organisation, en matière de promotion de l’évènement », a-t-il dit, non sans rappeler que l’objectif est « d'organiser la plus belle CAN jamais organisée en Afrique », selon le vœu du Président de la République.

On peut le dire, c’est une visite de travail fructueuse que le Premier Ministre et sa délégation effectuent en terre française jusqu’au 24 février prochain.

ng

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Fondées en 1994, Les Rencontres de Bamako sont aujourd’hui la principale manifestation artistique internationale dans le domaine de la photographie et des arts visuels sur le continent africain. Cette 13ème édition, placée sous le thème Maa ka Maaya ka ca a yere kono – Multiplicité, Différence, Devenir et Patrimoine, tiré de la déclaration d’Amadou Hampâté BÂ (Aspects de la Civilisation Africaine, Éditions Présence Africaine, 1972), est selon les organisateur : « une invitation à l’endroit des artistes, professionnels de la culture et des publics à réfléchir sur ces processus de devenir, de multiplicité, d’identités stratifiées et fragmentées, de compréhension vibrante de l’héritage et du patrimoine, de ces différents récits et de leur complémentarité ».

L’exposition panafricaine qui est au cœur de l’évènement, a pour objectif de réunir et de faire dialoguer des propositions d’artistes couvrant des thématiques diverses – et parfois transversales – qu’elles soient sociétales, politiques, économiques ou bien qu’elles convoquent l’histoire et la mémoire, afin de permettre aux Africains de dire le récit de leur histoire au reste du monde. D’autres dispositifs ont été mis en place par les organisateurs afin de contribuer à la production de ces récits alternatifs sur l’Afrique. Les journées professionnelles mais aussi le programme de médiation que la MINUSMA a soutenu avec une enveloppe de plus de 30 millions de francs CFA. Le but : déconstruire les idées reçues sur le continent et lutter contre les clichés comme les crises permanentes, guerres, maladies… Ce travail de déconstruction s’est fait en invitant le public, en particulier la jeunesse, à participer à des ateliers, des projections, des conférences et débats autour des thèmes de la biennale, mais également sur l’art et les nouveaux médias, sur le rôle de l’image et celui des artistes dans la production de ces récits alternatifs sur l’Afrique.

Le vivre ensemble au cœur de la thématique de l’édition 2022 

Maa ka Maaya ka ca a yere kono – Multiplicité, Différence, Devenir et Patrimoine thème de cette 13ème édition est, selon Cheick DIALLO, Délégué général des Rencontres de Bamako, un moyen pour, « mieux réfléchir sur la notion de cohésion et cette notion de cohésion fait notre identité. C'est à dire qu'on est unis au moins autour de quelque chose qui fédère nos pensées, nos êtres, nos espaces ». Architecte et designer reconnu au-delà des frontières du Mali, M. DIALLO estime « qu’on peut réussir à regarder ensemble, tous avec nos différences mais dans la même direction ».

Culture : un important levier pour le retour de la paix

La sinankounya (cousinage à plaisanterie), le toguna (place publique sous laquelle les décisions sont prise en pays dogon) ou encore l’arbre à palabre, sont autant de mécanismes socio-culturels maliens qui concourent à l’équilibre social mais aussi à la cohésion et à la paix entre les différentes communautés. Réputés pour leur attachement à ses valeurs ancestrales, les Maliennes et les Maliens tentent de retrouver la paix en s’appuyant sur ces précieux éléments culturels traditionnels. La Mission de paix de l’ONU au Mali soutient ce mouvement en accompagnant, dans la limite de ses possibilités, les acteurs culturels. C’est le cas depuis de nombreuses années dans le Nord du Mali, notamment à Tombouctou et dans sa région où, des actions ont été menées en faveur de la sauvegarde des manuscrits ou de l’accompagnement du Festival du Vivre Ensemble ou encore Les Ecrans de Tombouctou. Depuis 2022, cet appui s’est intensifié et a bénéficié à plusieurs autres activités majeures comme le Festival Ségou Art sur le Niger, l’exposition Mali Jakura, ou encore, Les Rencontres de Bamako, Biennale panafricaine de la photographie dont la clôture a eu lieu le 10 février dernier.

hn

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Le gouvernement a décidé de débloquer une subvention de 2 milliards de FCFA pour accompagner la création du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie et la transformation structurelle de la filière blé-farine-pain, a annoncé Aimé Koizan, le Directeur général du Commerce intérieur, le mercredi 22 février 2023, à Yamoussoukro. C’était au terme d’un atelier consacré aux problématiques du secteur de la boulangerie en Côte d’Ivoire.

"Il me plaît, au nom du Ministre Souleymane DIARRASSOUBA, d’annoncer aux acteurs de la boulangerie le déblocage par le gouvernement d’une subvention d’un montant de 2 milliards de FCFA pour accompagner la création du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie et la transformation structurelle de la filière blé-farine-pain", a annoncé Aimé Koizan.

Selon le Directeur général du Commerce intérieur, les travaux de l’atelier de Yamoussoukro sont suivis de très près par le gouvernement qui accorde une attention particulière aux recommandations qui ont été faites. C’est pourquoi, il a invité chacune des structures concernées par ces problématiques de la boulangerie, les faitières de la boulangerie en première ligne, à s’engager réellement dans la mise en œuvre diligentes des recommandations.

Bien que les défis du secteur soient importants, Aimé Koizan a exhorté les acteurs à croire en un avenir meilleur au regard de la disponibilité du président de la République, Alassane Ouattara et de son gouvernement conduit par le Premier Ministre Patrick Achi à l’accompagner dans la mise en œuvre des mesures nécessaires à sa survie.

Intervenant au nom des faîtières, Amadou Coulibaly, le président des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire, a felicité le gouvernement pour l’organisation dudit atelier. Même si celui-ci n’avait pas la prétention de régler tous les problèmes du secteur, cet atelier a eu le mérite de passer en revue la chaîne de valeur du secteur de la boulangerie, et, après d’âpres discussions, de parvenir à des recommandations allant parfois au changement de paradigmes avec notamment, l’incorporation de produits locaux dans la fabrication du pain.

"Nous voulons ici donner l’assurance de notre plein engagement à la transformation de l’économie nationale ainsi que de procéder à l’offre d’emploi a notre jeunesse, tant que les conditions de travail nous le permettront", a déclaré le président des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire.

L’atelier de Yamoussoukro a permis de valider, dans une approche inclusive, le projet de texte réglementaire devant régir la filière boulangerie en Côte d’Ivoire et de formuler, après examen des préoccupations des acteurs, des recommandations à soumettre au gouvernement en vue de l’assainissement du secteur et de la préservation de l’outil de production.

Les travaux ont porté d’une part sur l’examen du projet de décret portant réglementation des activités de boulangerie et d’autre part, sur les présentations suivies d’échanges et la formulation de recommandations sur le mode opératoire du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie ; la parafiscalité et les frais en vigueur dans le secteur de la boulangerie ; le mécanisme de fixation du prix de la baguette de pain ; la mise en place d’une fiscalité adaptée au secteur de la boulangerie ; la stratégie de formation des acteurs du secteur de la boulangerie.

km

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mercredi, 22 février 2023 15:07

France: Pas de pluie depuis un mois, un record

La France métropolitaine n’a pas connu de véritable pluie depuis 31 jours, égalant un précédent record datant de 2020, a annoncé, mardi 21 février 2023, l’institut météorologique “Météo-France”.

“La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série de 31 jours consécutifs (20 février inclus), du jamais vu durant un hiver météorologique. Tous mois confondus, cette série consécutive égale celle de l’année 2020 entre le 17 mars et le 16 avril”, indique l’organisme public.

Selon Météo-France, le phénomène s’explique par la présence d’un anticyclone solidement installé qui agit comme un bouclier qui repousse les perturbations hors du territoire.

Le mois de février 2023 devrait se terminer avec un déficit pluviométrique de plus de 50%, devenant ainsi l’un des mois de février les plus secs jamais enregistrés depuis le début des mesures en 1959, prévient la même source.

“Sur la totalité du territoire, les sols sont nettement plus secs qu’ils ne devraient l’être à cette période de l’année. On est sur un état qu’on rencontre habituellement mi-avril, soit deux mois d’avance. C’est un assèchement moins important que ce qu’on observe habituellement sur les mois d’été, mais c’est remarquable pour la saison hivernale durant laquelle les sols se sont nettement asséchés sur tout le territoire”, selon les météorologues de l’organisme.

Depuis l’été 2021, la France subit en effet une sécheresse météorologique préoccupante. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022.

Le manque de pluie sera à nouveau très marqué sur l’ensemble du mois de février 2023, qui marquera la fin d’un hiver remarquablement sec, note Météo-France, relevant que l’hiver 2023 figurera parmi les 10 hivers les moins arrosés depuis 1959.

hn

 
 

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Le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France, Bruno Le Maire, a réaffirmé le 21 février 2023 à son Cabinet, à Bercy, Paris (France), la détermination de la France à accompagner immédiatement et efficacement la Côte d’Ivoire, en soutenant sans réserve les projets initiés par le Chef de l’État, Alassane Ouattara. C’était à l’entame de la séance de travail qu’il a eue avec la délégation ivoirienne, conduite par le Premier Ministre, Patrick Achi.

« C’est l’occasion, après le déplacement que j’ai effectué en Côte d’Ivoire, il y a quelques semaines, de rappeler l’importance de la coopération économique entre nos deux pays ; l’importance de la coopération sur les questions fiscales, et notre détermination à apporter une aide immédiate, totale et efficace à la Côte d’Ivoire dans les grands projets qui sont les siens », a-t-il déclaré.

Le Ministre français a également salué l’engagement et la détermination personnelle du Premier Ministre ivoirien, gage du succès que rencontrent les différents projets. Il a aussi exprimé la volonté de son pays de contribuer à accélérer ces chantiers, mais aussi à « nourrir de nouveaux projets de coopération », notamment, dans le secteur de la transformation et de l’agroalimentaire.

La séance de travail a été couronnée par la signature d’une convention de coopération, qui était très attendue entre les deux pays, dans le domaine fiscal. « La France est l’un des pays où la collecte fiscale est des plus performantes. Elle a développé en la matière des techniques très sophistiquées. Or, il se trouve qu’en Côte d’Ivoire, nous avons une marge de progression dans ce domaine », a expliqué Patrick Achi.

A travers cet accord de partenariat paraphé à Bercy par le Ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, et le Ministre Bruno Le Maire, en présence du Premier Ministre Patrick Achi, la France apportera une assistance technique à la Côte d’Ivoire, dans l’objectif d’améliorer son système fiscal, notamment la collecte des impôts. La convention qui doit démarrer incessamment, a fait savoir le Premier Ministre ivoirien, aura « des effets très positifs sur nos capacités de collecte des recettes fiscales ».

Le Chef du gouvernement s’est en outre réjoui de l’oreille attentive dont la Côte d’Ivoire a bénéficié de la part de la France sur les autres sujets évoqués. Il s’agit de l’intégration d’un volet formation des jeunes au projet du métro d’Abidjan dont la France est le principal bailleur et de l’appui au développement du secteur de la transformation des produits locaux ivoiriens.

Au terme de la rencontre, le Chef du gouvernement ivoirien a marqué sa satisfaction. « Nous avons été très heureux de ces discussions et nous pensons que les résultats seront à la mesure des ambitions des deux pays », s’est-il félicité.

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