Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le département d’État américain a approuvé une vente d’armes de 619 millions de dollars à Taïwan.

La vente comprend des centaines de missiles pour armer de nouveaux chasseurs à réaction F-16 de fabrication américaine.

La vente, dont le département d’État a informé le Congrès mercredi 1 mars 2023, intervient alors que les tensions montent entre Washington et Pékin à propos de Taïwan et un ballon chinois qui a traversé récemment l’Amérique du nord.

Les États-Unis ont approuvé plus de 20 milliards de dollars de ventes d’avions militaires, de missiles, d’obus et d’autres munitions depuis 2019 à Taïwan.

La nouvelle vente est la première du genre en 2023 et sera réalisée à travers les sociétés Raytheon Technologies et Lockheed Martin.

hn

Comment

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, mercredi 1 mars 2023, ses sincères félicitations au nouveau président élu du Nigeria, Bola Tinubu.

“Au nom du président de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló, et de l’ensemble des dirigeants de la Communauté, nous souhaitons adresser nos sincères félicitations à Bola Ahmed Tinubu pour son élection à la présidence de la République fédérale du Nigeria”, indique un communiqué de l’organisation régionale.

“M. Embaló appelle toutes les parties prenantes à promouvoir la paix et à utiliser les moyens constitutionnels pour répondre à tous les griefs qu’ils peuvent avoir”, ajoute le communiqué.

Pour sa part, le président de la République du Niger Mohamed Bazoum a présenté “ses chaleureuses félicitations” à M. Tinubu et lui a exprimé “ses meilleurs vœux de succès dans l’accomplissement de sa exaltante mission”.

M. Bazoum a tenu à rendre “un hommage appuyé au peuple frère du Nigeria pour son engagement irrévocable en faveur de la démocratie”.

“Cette élection libre, démocratique et transparente conforte l’ancrage de la démocratie dans votre grand pays et constitue une avancée pour tout le continent africain”, a-t-il poursuivi.

Bola Tinubu du Congrès des progressistes (APC), parti au pouvoir, a été déclaré mercredi vainqueur de l’élection présidentielle au Nigeria.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (INEC), M. Tinubu a cumulé plus de 8,8 millions de voix, remportant l’une des élections les plus disputées au Nigeria, face à ses deux principaux concurrents.

Il a également obtenu 25% des voix dans au moins deux tiers des 36 Etats de la Fédération ainsi que le Territoire de la capitale fédérale (FCT), Abuja, une condition nécessaire pour être déclaré vainqueur.

Atiku Abubakar, le candidat de la principale formation de l’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), a recueilli 6,9 millions de voix.

L’outsider Peter Obi du Parti travailliste (LP), dont la popularité auprès de la jeunesse a donné un nouvel élan à cette campagne, a remporté 6,1 millions de voix.

Septuagénaire, M. Tinubu, ancien gouverneur de Lagos (sud-ouest), accède à la magistrature suprême, en remplacement du président sortant Muhammadu Buhari, 80 ans, qui se retire après deux mandats à la tête du pays, en vertu de la Constitution.

ng

 
 

Comment

La Chine a réussi à développer le réseau 5G le plus important au monde, avec 2,32 millions de stations de base déployées à travers le pays, a indiqué mercredi le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information.

Le pays va continuer à promouvoir l’usage de la 5G dans les différentes industries tout en œuvrant à améliorer le développement intégré du réseau pour accompagner la transformation digitale, a dit Tian Yulong, porte-parole du ministère, lors d’une conférence de presse.

Parallèlement, un groupe a été mis en place pour superviser le développement de la 6G dans les secteurs de la production industrielle, l’enseignement et la recherche scientifique, a-t-il fait savoir, précisant que le groupe comprend des représentants d’entreprises, d’universités et d’instituts de recherche chinois et internationaux.

En 2019, la Chine a été un des premiers pays à lancer la 5G de manière officielle.

Le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’Information a indiqué récemment que près de 450 millions de Chinois ont utilisé la 5G depuis son lancement.

Selon les estimations du Conseil des affaires d’État, plus haute instance administrative du pays, le nombre d’utilisateurs de la 5G en Chine devrait atteindre 560 millions en 2023.

D’ici 2025, le gouvernement chinois ambitionne de mettre en place 3,64 millions d’antennes 5G. Grâce à ces antennes, le gouvernement prévoit de connecter à la 5G toutes les grandes métropoles du pays et les villes de taille moyenne.

Le plan estime qu’il y aura en moyenne 26 stations 5G pour 10.000 habitants. En 2020, elles n’étaient que de 5 pour 10.000 habitants.

Par ailleurs, les entreprises chinoises devraient investir au total plus de 2.000 milliards de yuans, soit un peu plus de 276 milliards d’euros, dans l’infrastructure 5G dans les années à venir.

ng

 
 

Comment

Un projet de loi susceptible de déboucher sur l’interdiction totale de l’application TikTok aux Etats-Unis a été adopté mercredi 1 mars 2023 par la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

Le texte, porté par un élu républicain, donnerait l’autorité au président Joe Biden pour bannir complètement TikTok, filiale du groupe chinois ByteDance, aux Etats-Unis.

Le projet a été adopté grâce aux seules voix des républicains.

De nombreux élus américains considèrent la plateforme de vidéos courtes et virales comme une menace pour la sécurité nationale.

Pour être adopté, le texte doit désormais faire l’objet d’un vote lors d’une séance plénière de la Chambre des représentants, puis du Sénat.

Le président démocrate Joe Biden a la possibilité d’y opposer son veto.

Lundi soir, la Maison Blanche a toutefois déjà ordonné aux institutions fédérales de s’assurer que TikTok disparaisse de leurs smartphones sous 30 jours, en application d’une loi ratifiée début janvier par le chef de l’exécutif américain.

hn

Comment

Le président de la transition en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, a accueilli mercredi 1 mars 2023 à Conakry une cinquantaine de ses compatriotes qui ont fui la Tunisie après les attaques contre les ressortissants d’Afrique subsaharienne ayant suivi les déclarations controversées du président tunisien Kais Saïed.

Il s’agit du premier vol de rapatriement depuis le discours il y a une semaine du président Kais Saïed, qui a annoncé des “mesures urgentes” contre l’immigration clandestine de ces Africains.

Kais Saied avait affirmé que leur présence en Tunisie était source de “violence, de crimes et d’actes inacceptables”.

Des femmes avec des bébés ont été les premières à sortir de l’avion à Conakry, rapportent des médias.

Le ministre guinéen des Affaires étrangères Morissandan Kouyaté a déclaré à la presse que 49 personnes avaient été rapatriées, annonçant un pont aérien entre Conakry et Tunis pour le retour d’autres volontaires.

Dans un communiqué dans la nuit de mardi à mercredi, la présidence guinéenne avait annoncé que le ministre Kouyaté avait été dépêché en Tunisie dans un avion affrété par les autorités au pouvoir “pour aller urgemment au secours des Guinéens”.

Mercredi, la Côte d’Ivoire a également annoncé avoir “enclenché les opérations de retour” de quelque 500 ressortissants.

“Le plus urgent c’est de sauver des vies, éviter qu’il y ait des blessés”, a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Plusieurs Etats d’Afrique subsaharienne ont annoncé des rapatriement pour les volontaires.

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a évoqué lors d’un Conseil national de sécurité de “masses incontrôlées” venues du Sud, de “hordes de migrants clandestins” qui ont pour but de transformer la Tunisie en “pays africain seulement” et de l’arracher “aux nations arabo-musulmanes”.

Il s’est emporté contre “la violence, les crimes et les actes inacceptables” dont l’immigration serait la source.

Ces déclarations ont suscité un tollé dans le pays et à l’international.

Plusieurs dizaines d’organisations ont dénoncé un discours “raciste” et “haineux”. Le président de la Commission de l’Union africaine a condamné ce qu’il appelle des “déclarations choquantes”.

hn

 
 

Comment

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis mercredi de panser les plaies des victimes des puissants tremblements de terre qui ont frappé le sud du pays le 6 février, faisant plus de 45 000 victimes.

"Nous espérons effacer les traces du tremblement de terre du 6 février au plus vite", a déclaré Erdogan au cours d'une allocution au Parlement, lors de la réunion du groupe du Parti de la justice et du développement (AK Parti).

Les deux séismes dévastateurs du 6 février ont fait plus de 45 000 victimes dans les régions sud de la Türkiye.

Leur épicentre se trouvait dans la province de Kahramanmaras, voisine de Malatya au sud-ouest, et a frappé neuf autres provinces turques, notamment Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Elazig, Hatay, Gaziantep, Kilis, Osmaniye et Sanliurfa. Plus de 13 millions de personnes ont été touchées par ces tremblements de terre dévastateurs.

"Tous les scientifiques ont qualifié le processus de pas ordinaire. La Türkiye est touchée par une tempête de séismes", a-t-il ajouté.

"Nous enlèverons les débris, nous soignerons les blessures, nous remplacerons les maisons effondrées par des maisons bien construites, nous conquerrons les cœurs, nous construirons un nouvel avenir et une nouvelle vie pour notre peuple".

En ce qui concerne les prochaines élections présidentielles et parlementaires en Türkiye, Erdogan a réitéré qu'elles se tiendront le 14 mai, conformément aux précédentes annonces.

"Sachez bien que cette nation fera ce qui est nécessaire le 14 mai", a-t-il lancé.

Après les tremblements de terre, des rumeurs ont circulé au sujet du report des élections au 18 juin ou à l'année prochaine.

Erdogan a avait précédemment indiqué que le 14 mai est la date "la plus appropriée" pour la tenue des élections.

Source: Anadolu Agency

Comment

Les 1er et 2 mars 2023, chefs d’Etats et représentants de la recherche, de la société civile ou encore du secteur privé se réuniront pour faire naître une ambition commune autour de l’avenir des forêts tropicales. Ce sommet international, le One Forest Summit, aura lieu à Libreville au Gabon. A cette occasion, le Cirad présente, dans une note de position, plusieurs recommandations pour la préservation et la gestion durable de ces trésors de biodiversité.

Forêts humides, sèches, marécageuses ou encore mosaïques de cultures et forêts : les forêts tropicales se présentent sous différentes formes. A l’échelle internationale, elles hébergent 80 % de la biodiversité terrestre. Elles jouent par ailleurs un rôle déterminant dans les processus d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Des menaces majeures pèsent toutefois sur leurs fonctionnalités, aussi bien écologiques, sociales et économiques. Les activités humaines génèrent en effet de nombreux dégâts, entre déforestation et dégradation forestière. En outre, les changements rapides de températures ou l’évolution des régimes pluviométriques affectent la séquestration du carbone et la préservation de la biodiversité.

Pour répondre à ces défis globaux, les décideurs et gestionnaires des forêts devront sortir des logiques de rente et s’orienter vers des politiques d’aménagement du territoire et de gestion des ressources en faveur à la fois des populations et du bien commun. Une transition que le Cirad et ses partenaires souhaitent accompagner via la reconnaissance de la valeur des forêts tropicales aux yeux des usagers concernés.

 

La recherche forestière doit donc se vouloir ambitieuse, interdisciplinaire, participative et transformative. Le Cirad croit fermement à une recherche tournée vers l’action et la mise en place de solutions, favorisant la conservation des systèmes forestières tropicaux au bénéfice des populations rurales et de la société en générale.

Dans sa note de position, le Cirad développe cinq grandes orientations pour l’avenir des forêts tropicales :

  • Considérer les forêts tropicales comme des enjeux spécifiques de développement : au-delà de l’aspect écologique, les forêts constituent aussi des ressources économiques et sociales qui répondent à des besoins immédiats et vitaux pour de nombreuses populations. L’aménagement des forêts doit donc inclure ces activités et usages.
  • Prendre en compte la diversité des situations : les forêts tropicales sont plurielles et complexes. Il n’existe aucune solution unique : chaque socio-écosystème doit être suivi selon ses particularités.
  • Penser l’aménagement des forêts de façon contextualisée et multi-échelle : outre le contexte, les forêts se comprennent aussi différemment selon les échelles. De l’arbre au territoire, les fonctionnements évoluent : il est nécessaire de les comprendre et d’en organiser la gouvernance avec toutes les parties prenantes.
  • Favoriser une approche territoriale pour une gestion durable des milieux forestiers : si les solutions sont multiples et localisées, l’enjeu de la préservation des forêts tropicales est quant à lui universel. A ce titre, leur gestion doit être pensée via les notions de biens publics et prendre en compte différents éléments de l’approche territoriale. Par exemple : les sols, les ressources hydriques, les arbres ou encore les paysages sont des biens communs ; d’un autre côté, les revenus des ménages, le bien-être et l’emploi relève de la notion de biens privés. 
  • Promouvoir une gouvernance participative : les forêts tropicales ne se réduisent pas à des systèmes biologiques. Elles sont incluses dans des logiques économiques et des dynamiques sociales qui résonnent à l’échelle locale comme internationale. Leur dégradation témoigne de nos incapacités à articuler ces différentes logiques. Face aux défis actuels, les Etats, les communautés concernées, le secteur privé et tout un ensemble d’acteurs des territoires doivent inventer de nouvelles formes de gouvernance. La recherche forestière aura pour rôle d’accompagner et d’évaluer ces réseaux tâtonnants, et d’assurer leur caractère intersectoriel, engagé et multi-échelle.

 

        Source: cirad

Comment

Ouvert le 25 février 2023 dernier, le Salon International de l’Agriculture de Paris a dédié la journée du lundi 27 février 2023 à la Chambre Nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire, la Direction des Organisations Professionnelles Agricole du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et aux Sociétés Coopératives.

« Contribution de l’agro-transformation à la sécurité et la souveraineté alimentaire», était le thème abordé au cours de cette journée, avec un focus sur la filière Manioc. Cette journée a permis aux participants de se faire une idée de la compétitivité de l’agriculture ivoirienne.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a rassuré, à cet effet, l’opinion nationale et internationale sur la durabilité du cacao, la sécurité alimentaire et l’utilisation d’intrants bio dans la production vivrière.

A en croire le ministre d’État, avec la création de zones industrielles dans toutes les zones productrices, l’objectif du gouvernement ivoirien est de transformer 50% de la production locale, à l’horizon 2025.

Il a ensuite donné rendez-vous au monde agricole à Abidjan en septembre 2023 pour le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA).

Pour sa part, le président de la Chambre Nationale d’Agriculture, Bamba Sindou a recommandé aux investisseurs et autres industriels agricoles la destination Côte d’Ivoire.

Cette journée a enregistré également la présence du Ministre Gouverneur du District des Lacs, Raymonde Goudou Coffie , des responsables de l’administration agricole ivoirienne, de plusieurs partenaires de la Chambre Nationale d‘Agriculture et des sociétés coopératives ivoiriennes.

Yves-Alain Kouassi, Directeur Central en Charge de la Formation, du Développement Rural et des OPA de la Chambre Nationale d’Agriculture, a présenté un exposé sur le thème de cette journée. Joseph Désiré Banny, Directeur Général du Groupe OBAN a, quant à lui, entretenu l’auditoire sur le thème "Comment relever le défi de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire ?: Cas de la filière manioc".

Sous le leadership du président Alassane Ouattara qui a érigé l’agriculture en pilier de la croissance ivoirienne en 2022, la Côte d’Ivoire transforme à ce jour 237 000 tonnes de produits agricoles contre 42 000 tonnes en 2010.

km

Comment

En dépit de divergences de fond au sujet de la crise en Ukraine, la Chine a lancé ces dernières semaines une offensive diplomatique en direction de l’Union européenne (UE), annonçant, d’après les analystes, le début d’une nouvelle ère dans les relations avec le vieux continent.

La poussée est presque sans précédent. Les autorités chinoises sont convaincues que dans les circonstances actuelles, la coopération entre l’UE et la Chine « est essentielle pour relever les défis mondiaux ».

C’est ainsi que Wang Yi, plus haut conseiller diplomatique du président Xi Jinping, vient d’achever une tournée qui l’a conduit en France, en Italie, en Hongrie, en Russie et en Allemagne, où il a pris part à la conférence de Munich sur la sécurité.

Ce mardi, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, entame une visite d’État en Chine, qui sera axée sur la situation en Ukraine outre l’aspect économique des relations avec ce pays lié à la Chine par un partenariat stratégique.

Dans la foulée, d’autres dirigeants européens devront faire le déplacement en Chine dans les prochaines semaines dont la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel.

L’objectif est clair pour Beijing. Il s’agit, d’une part, de renforcer le positionnement économique de la Chine dans l’après Covid-19, et d’autre part, de s’imposer comme « médiateur crédible » pour le règlement de la guerre en Ukraine, qui menace l’économie européenne.

L’ambassadeur chinois auprès de l’UE, Fu Cong, a expliqué, la semaine dernière, ces objectifs. Il s’est dit « optimiste » quant à l’avenir des relations entre les deux partenaires. Ces visites de très haut niveau devront renforcer cet optimisme tout en montrant que la crise ukrainienne « ne doit pas affecter » les relations sino-européennes, estime le diplomate.

La Chine et l’Europe sont conscientes des enjeux mais surtout du grand potentiel de coopération qui existe entre les deux parties, indiquent les analystes, qui relèvent qu’aux yeux de la partie européenne, la Chine s’impose comme partenaire économique incontournable dans une conjoncture internationale aussi volatile que difficile.

Sur ce plan économique précis, la Chine veut à tout prix ressusciter un accord global sur les investissements (AGI) conclu en 2020, mais qui attend toujours d’être ratifié.

Les analystes de la presse chinoise soulignent que la redynamisation de l’accord se heurte à des obstacles que Beijing veut surmonter, partant de sa détermination de renforcer sa politique d’ouverture de la nouvelle ère, fondée sur la mise en place de nouvelles alliances internationales face à des tensions accrues avec les Etats-Unis, la première puissance mondiale.

Le processus de ratification de l’AGI est au point mort après que Beijing a sanctionné des responsables de l’UE en réponse aux sanctions imposées par le bloc européen à la Chine concernant des violations présumées des droits de l’homme.

Les dirigeants chinois avancent que la conjoncture difficile que traverse l’économie mondiale plaide en faveur de la redynamisation de l’accord.

Lorsqu’il s’agit de relancer l’AGI, les deux parties doivent « regarder vers l’avant et tourner la page du passé » indique l’Envoyé chinois auprès de l’UE, rappelant que la Chine avait proposé à l’UE que les deux parties puissent lever les sanctions simultanément afin de baliser le chemin à la ratification de l’accord.

Cependant, les réponses de l’UE à cette proposition étaient mitigées, certains pays européens étant favorables et d’autres pensant que c’était prématuré.

« Nous sommes ouverts, et tant que la solution est basée sur le bénéfice mutuel et l’égalité, la Chine demeure disposée à l’examiner », indique M. Fu.

Dans le contexte du ralentissement économique mondial, le redémarrage de l’AGI dès que possible aura un effet positif pour les deux parties et au-delà pour l’économie mondiale, argumente-t-il, soulignant que la Chine est prête à clarifier « les préjugés et les mécompréhensions » au sujet de la question des droits de l’homme en Chine et favoriser la reprise de l’AGI.

Les divergences entre les deux camps sur les questions de droits de l’homme peuvent, selon Beijing, être discutées par des canaux spécifiques, qui ne doivent nécessairement pas être liés aux questions économiques et commerciales.

La crise ukrainienne est un autre point de discorde entre les deux parties. Sur ce registre, la Chine semble plus que jamais déterminée à s’imposer comme médiateur « crédible », se prévalant d’une diplomatie présentée comme étant « indépendante » et appelant à une solution politique au conflit.

« La Chine et l’Europe doivent renforcer la communication concernant les impacts de la guerre en Ukraine », indique le directeur du bureau de la commission des Affaires étrangères du comité central du Parti communiste.

Pour Chen Xulong, professeur à l’école des relations internationales au sein de l’université des affaires internationales et de l’économie de Beijing, les prochaines visites de dirigeants européens en Chine « sont une illustration du la stature dont jouit le pays sur la scène internationale » et soulignent la résilience des relations sino-européennes.

D’après lui, le rôle « constructif » et « responsable » que joue la Chine pour pousser vers une solution pacifique à la crise ukrainienne « est favorablement accueilli dans le monde y compris dans certains pays européens ».

La semaine dernière, la Chine a publié un document en 12 points sur le conflit en Ukraine, appelant à des pourparlers de paix ainsi qu’à une « solution politique ».

Dans ce document, la Chine appelle aussi toutes les parties à « aider la Russie et l’Ukraine à travailler dans la même direction et à rétablir le dialogue aussi vite que possible ».

ng

 
 

Comment

L’ancien ministre tunisien de l’Environnement, Riadh Mouakher, a été placé en garde à vue, mardi 28 février 2023, pour son implication présumée dans des affaires de corruption.

“Le Parquet près le tribunal de première instance de Tunis a ordonné, mardi, aux agents de la Direction de la police judiciaire de placer l’ancien ministre de l’Environnement, Riadh Mouakher en garde à vue”, rapportent des médias tunisiens.

Cette décision intervient dans le cadre d’”une affaire de suspicions de corruption financière et administrative”, selon les mêmes sources.

La Tunisie connaît, dernièrement, une série d’arrestations d’hommes politiques, de figures de l’opposition, d’activistes de la société civile, de responsables de médias et de syndicalistes, suscitant une vague d’indignation de plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme.

Réagissant à cette vague d’arrestations, Amnesty International a appelé les autorités tunisiennes à cesser la “chasse” aux opposants politiques, qualifiant la dernière série d’arrestations d'”une tentative délibérée visant à étouffer” l’opposition.

Depuis le coup de force du président Kais Saied qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, plusieurs figures politiques font l’objet de poursuites judiciaires dénoncées par l’opposition comme des règlements de comptes politiques.

hn

 
 

Comment