Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le samedi 21 juin 2025( LDA)-Deux présumés trafiquants d’animaux ont été mis aux arrêts le jeudi 12 juin 2025 à Bouaké, la deuxième grande ville du pays. Ils avaient en leur possession deux peaux de panthères, quatre têtes de vautours et ses huit pattes qu’ils tentaient de vendre.

Leur arrestation a été possible grâce au fruit de collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), la Direction de la police forestière et de l’Eau du ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire, dont ils ont bénéficié de l’assistance technique.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les produits fauniques ont été illégalement obtenus à Tougbo, localité située, près de la frontière du Burkina Faso, pays frontalier de la Côte d’Ivoire. Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, l’un des présumés trafiquants a pris le soin de dissimuler les produits dans un sac d’engrais, puis a arpenté les artères peu conventionnelles pour se rendre à Bouaké, à plus de 300 km de Tougbo, où l’attendait son complice devant l’assister dans la commercialisation de butin de chasse.

Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au commissariat du 2? arrondissement de Bouaké, puis transférés le 15 juin 2025 à l’UCT à Abidjan. Pour l'instant, ils ont été déférés le 17 juin 2025 au pôle pénal, économique et financier d’Abidjan, ex-Maca.

Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils écopent d'une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA, en référence à la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.

 

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé la panthère comme quasi-menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique.

 

La panthère est protégée au titre de l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis juillet 1975, c'est-à-dire que l'exportation d'un spécimen nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation.

 

En Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite au groupe I de la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort sont formellement interdits.

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Cette mission d'immersion, qui se déroule du 16 au 19 juin 2025, est une initiative clé du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V), appuyée par la Banque Mondiale. 

Elle vise à renforcer la coopération scientifique et technique entre les deux nations, avec un focus sur l'innovation agricole face aux défis du changement climatique et à la croissance démographique.

Le développement du secteur vivrier est au cœur du Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA II) de la Côte d'Ivoire. 

L'objectif de cette mission est de s'inspirer des approches technologiques et méthodologiques de l'IITA, notamment dans la production, la conservation et la transformation de cultures essentielles comme le manioc, les cultures horticoles et les produits de l'aquaculture.

Durant ces cinq jours intenses, la délégation ivoirienne participe à des séances de travail, des visites de laboratoires, de parcelles expérimentales et d'unités de transformation. 

Des rencontres avec des agriculteurs nigérians ayant déjà adopté les technologies de l'IITA sont également au programme, offrant des perspectives concrètes sur le transfert de technologies et l'identification de modèles réplicables en Côte d'Ivoire.

Un atelier de clôture est prévu pour définir des axes de collaboration tangibles entre l'IITA et les institutions ivoiriennes telles que le Centre national de recherche agronomique (CNRA) et L'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER). 

Les discussions porteront notamment sur l'intégration du programme TAAT (Technologies for African Agricultural Transformation) dans les initiatives ivoiriennes, afin d'accélérer l'adoption de solutions agricoles résilientes par les petits producteurs.

Bernard Kini Comoe, Coordonnateur du PDC2V, a souligné l'importance de cette mission. « Cette mission marque une étape cruciale dans la stratégie de renforcement du système national de recherche agricole et de vulgarisation en Côte d’Ivoire. Elle ouvre la voie à des partenariats structurants pour relever les défis de la modernisation de notre agriculture vivrière. » ? a-t-il expliqué.

Le PDC2V aspire également à ancrer durablement ces innovations dans les pratiques des producteurs ivoiriens, notamment à travers les 30 futurs Centres de développement du vivrier (CDV) que le projet déploie à travers le pays. 

Le renforcement de cette collaboration avec l'IITA promet d'ouvrir de nouvelles perspectives pour une agriculture ivoirienne plus performante, résiliente et inclusive.

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Abidjan, le mardi 17 juin 2025 (LDA)-Le président de la République, Alassane Ouattara, a reçu le lundi 16 juin 2025 au Palais présidentiel d’Abidjan, les Lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, selon AIP.

Les diplomates nouvellement accrédités sont Fabrice Boussougou Boussougou (Gabon), Alseny Moba Sylla (Guinée), Paul Benoit Barka Sarr (Sénégal), John Marshall (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) et Le Kim Quy (Vietnam).

La cérémonie s’est déroulée, selon le protocole d’usage, avec la présentation au chef de l’État de la lettre de rappel de l’ambassadeur sortant, suivie de la lettre de créance accréditant le nouveau diplomate auprès de la République de Côte d’Ivoire.

Chaque présentation a été suivie d’un échange avec le président Ouattara, d’une déclaration à la presse et des honneurs militaires.

Dans leurs déclarations respectives, les cinq ambassadeurs ont unanimement salué la transformation économique et infrastructurelle remarquable de la Côte d’Ivoire, conduite sous le leadership du président Ouattara. Ils ont souligné le rayonnement croissant du pays sur les scènes régionales, continentales et internationales.

Les diplomates ont exprimé leur volonté d’œuvrer au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et leur pays respectif, dans les domaines politique, économique, commercial, culturel, agricole et de l’investissement.

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre, directeur de cabinet du président de la République, Fidèle Sarassoro, du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Léon Kacou Adom, ainsi que de plusieurs membres du cabinet présidentiel.

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Abidjan, le lundi 16 juin 2025 (LDA) – L’économie mondiale devrait enregistrer en 2025 sa plus faible croissance depuis la crise financière de 2008, hors périodes de récession, en raison des tensions commerciales accrues et de l’incertitude entourant les politiques publiques, indique la Banque mondiale dans son dernier rapport Perspectives économiques mondiales rapporte AIP.

Dans ce rapport publié le 10 juin dernier, la Banque mondiale révèle que la croissance mondiale est désormais attendue à 2,3 % en 2025, soit près d’un demi-point de pourcentage de moins que les projections initiales. 

« Cette révision à la baisse concerne près de 70 % des économies, toutes régions et catégories de revenu confondues. Si cette tendance se confirme, la croissance moyenne sur la période 2020-2026 serait la plus faible enregistrée depuis les années 1960 », souligne le document.

Selon Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale, en dehors de l’Asie, le monde en développement entre de plus en plus dans une ère de stagnation. Il note un recul structurel de la croissance dans les pays en développement, passée de 6 % par an dans les années 2000 à moins de 4 % dans les années 2020, en parallèle d’un net ralentissement du commerce mondial et des investissements, et d’un endettement record.

Dans ce contexte, explique le rapport, la croissance des économies en développement devrait s’établir à 3,8 % en 2025, avant un léger redressement à 3,9 % en 2026 et 2027, des niveaux bien en deçà des moyennes observées dans les années 2010. Pour les pays à faible revenu, la croissance projetée est de 5,3 %, soit 0,4 point de moins que prévu en début d’année. L’inflation mondiale, quant à elle, est attendue à 2,9 % en 2025, un niveau encore supérieur à celui d’avant la pandémie de COVID-19.

La Banque mondiale estime que ce ralentissement entravera la capacité des pays en développement à créer des emplois, réduire l’extrême pauvreté et combler les écarts de revenu avec les pays avancés. Pour ces économies (hors Chine), il faudrait environ 20 ans pour retrouver leur trajectoire d’avant la pandémie, même avec une croissance du PIB soutenue à 4 %. Toutefois, une désescalade des tensions commerciales pourrait soutenir une reprise plus rapide. Une réduction des droits de douane de moitié par rapport à leur niveau de mai 2025 pourrait faire gagner 0,2 point de croissance mondiale supplémentaire en moyenne sur la période 2025-2026.

« Les économies émergentes doivent aujourd’hui renforcer leur intégration commerciale, faire progresser les réformes structurelles et améliorer leur résilience budgétaire », fait savoir Ayhan Kose, directeur du département Perspectives à la Banque mondiale. Il appelle également à une relance du dialogue et de la coopération internationale.

Face à des ressources publiques limitées et des défis croissants, le rapport recommande aux gouvernements de recentrer leurs priorités budgétaires sur les populations vulnérables, de mobiliser davantage de ressources internes, d’améliorer le climat des affaires et de renforcer les compétences de la main-d’œuvre pour stimuler une croissance durable et inclusive.

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Abidjan, le vendredi 13 juin 2025(LDA)-À l’occasion du séminaire de formation à l’endroit des rédacteurs en chef expérimentés des pays africains francophones, organisé par le Groupe de Communication Internationale de Chine (CICG), une visite a été effectuée à l’Université des Études étrangères de Beijing (BEIWAI), le jeudi 12 juin 2025.

Cette visite a offert aux participants un regard privilégié sur l’un des établissements les plus prestigieux de Chine en matière de formation linguistique et de diplomatie culturelle.

Véritable creuset multiculturel

Fondée en 1941, l’université BEIWAI est placée sous l’autorité du ministère des Affaires étrangères chinois. Elle se distingue depuis plusieurs décennies par son excellence académique et son rôle stratégique dans la formation des élites chinoises et étrangères, notamment dans les domaines de la traduction, de l’interprétation, du commerce international et de la diplomatie.

Véritable creuset multiculturel, l’université s’est imposée comme un acteur majeur dans le développement des relations sino-africaines.

Dotée d’infrastructures modernes et d’un solide réseau de coopération internationale, BEIWAI est bien plus qu’une simple université, elle est un carrefour de savoirs, de cultures et de dialogues, au service d’un monde globalisé.

Une devise : « « Présenter l’Afrique à la Chine et la Chine à l’Afrique ».

Au cœur de cette institution se trouve la Faculté des études en langues étrangères, dirigée par la professeure Li Hongfeng et doyenne de cette faculté, qui a chaleureusement accueilli les participants au séminaire.

Dans sa présentation, elle a souligné que la mission de la faculté se résume en une devise : « « Présenter l’Afrique à la Chine et la Chine à l’Afrique ».

Cette vision prend forme à travers un programme exceptionnel. Vingt langues africaines y sont enseignées, dont Swahili, Haoussa, Zoulou, Amharique, Malagacy, Somali, Yorouba, Afrikaans, Tswana, Ndebele, Comorien, Créole, Shona, Tigrinya, Kirundi, Kinyarwanda, Chichewa, Sessotho, Sango, Tamazight. Un tel éventail fait de BEIWAI le centre universitaire chinois le plus complet dans l’enseignement des langues africaines.

Selon Li Hongfeng, former un enseignant dans ces langues demande une décennie d’efforts soutenus, de formation linguistique, d’immersion culturelle et de rigueur scientifique. Tout ceci reflète le sérieux et la profondeur de l’engagement de la Chine dans la compréhension de l’Afrique, au-delà des simples considérations économiques ou diplomatiques.

Des ponts entre les continents…

L’objectif de cette faculté va bien au-delà de l’apprentissage des langues. Il s’agit de former une génération de jeunes capables de servir leur pays et de contribuer à un dialogue interculturel global.

Les diplômés de BEIWAI sont appelés à devenir des ponts entre les continents, en tant que diplomates, traducteurs, chercheurs ou cadres du commerce international.

Dans cet esprit, beaucoup d’activités culturelles sont proposées pour encourager la rencontre et l’enrichissement mutuel entre les étudiants africains et chinois.

Destination académique prisée par les étudiants africains

Pour les francophones, BEIWAI constitue un cadre d’apprentissage de haut niveau où l’on peut acquérir des compétences précieuses dans les domaines de la diplomatie, des langues, du commerce ou encore des relations internationales.

Son positionnement stratégique et son ouverture sur le monde en font une destination académique de plus en plus prisée par les étudiants africains en quête d’excellence.

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Abidjan, le jeudi 12 juin 2025 (LDA)-Le président de l’association Médias pour la Science et le Développement (MSD), Mamadou Traoré, a plaidé, le mercredi 11 juin 2025, pour une coopération renforcée entre journalistes et chercheurs pour une vulgarisation de l’information scientifique. Il s’exprimait lors d’une table ronde sur le thème « Journalistes, communicants et chercheurs : quelles pistes de collaboration ? », au Parc national de la forêt du Banco, dans le cadre de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones (CMJSF 2025).

M. Traoré a souligné que la vulgarisation scientifique est plus que jamais une priorité, notamment face aux enjeux environnementaux et sanitaires majeurs qui touchent le continent.

« Nous avons besoin d’une science expliquée, partagée, contextualisée. Cela suppose que les chercheurs sortent de leurs laboratoires, et que les journalistes s’approprient les outils pour traiter l’information scientifique avec rigueur et clarté », a-t-il soutenu, devant un public composé de journalistes, d’universitaires et de professionnels de la communication scientifique venus de 17 pays francophones.

Le cadre symbolique de la forêt du Banco, vaste réserve naturelle au cœur d’Abidjan, a permis d’illustrer concrètement l’approche « Une seule santé » (One Health), qui relie la santé humaine, animale et environnementale. Une manière, selon le président de l’association MSD, de sortir des conférences en salle pour reconnecter la science au réel.

Mamadou Traoré a également insisté sur le besoin de bâtir des ponts durables entre monde académique et monde médiatique, afin de mieux anticiper les crises et lutter contre la désinformation scientifique.

Créée en 2020, l’association MSD œuvre à la promotion du journalisme scientifique en Côte d’Ivoire à travers des formations, des productions spécialisées et des plaidoyers pour un meilleur traitement des sujets scientifiques dans les médias.

La CMJSF 2025 a lieu du 9 au 14 juin à Abidjan. Elle est organisée par le Réseau des Journalistes Scientifiques d’Afrique Francophone (RJSAF), en partenariat avec MSD, l’AJSPI (France), l’ACS (Canada), l’ASJS (Suisse), et accueillie plusieurs institutions académiques.

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Beijing, le mardi 10 juin 2025 (LDA)-Vingt-trois journalistes issus de six pays d’Afrique francophone prennent part à un séminaire de formation à Beijing, capitale de la République populaire de Chine, du 9 au 29 juin 2025. Cette initiative du groupe communication internationale de Chine (CICG) s’inscrit dans le cadre de l’aide extérieure de la Chine, avec pour objectif de renforcer les liens entre les médias africains et chinois.

Les participants, des journalistes influents dans leur pays, viennent de la République démocratique du Congo-RDC, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de l’Ile Maurice, du Comores et du Mali.

Pendant vingt jours, ils suivront un programme intensif portant sur des thèmes variés tels que : « la situation nationale et la culture traditionnelle de la Chine », « l’aide chinoise à l’Afrique et l’amitié sino-africaine », ou encore « coopération médiatique sino-africaine et diffusion sur le terrain ».

Le séminaire comprend également des visites culturelles: cette immersion vise à faire découvrir aux professionnels des médias africains, les réalités du développement chinois et les dynamiques de la communication moderne dans un pays en pleine mutation.

Li Hengtian, directeur général adjoint de l’institut des études internationales et de la formation avancée du CICG, a rappelé que les médias jouent un rôle clé dans la promotion du dialogue entre les peuples.

« Le partenariat sino-Afrique est rentrer dans un développement actif, renforcer la coopération entre médias chinois et africains », a-t-il déclaré.

Il a encouragé les journalistes à raconter la Chine avec leurs propres regards, en tant que relais d’une coopération équilibrée et bénéfique entre la Chine et l’Afrique. Car, selon lui : « la Chine et l’Afrique ont fait preuve de vision commune ».

A en croire M. Li : « ce séminaire se veut une fenêtre pour comprendre le développement de la Chine et la coopération Chine-Afrique », a-t-il fait savoir.

Représentant les participants, Richard Ngapi, rédacteur en chef du media congolais, « Infos27 », a salué cette opportunité d’échanges professionnels et culturels.

« La Chine sait traiter les partenaires africains avec un regard humain dans un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il déclaré. Non sans oublier de rassurer les organisateurs aux noms des confrères présents : « durant ce séminaire, nous allons partager les expériences et apprendre », selon M. Ngapi.

Mohamed Compaoré, à Beijing

 

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Abidjan, le vendredi 6 juin 2025(LDA)-Le président chinois, Xi Jinping, a rencontré le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, mercredi à Beijing. Félicitant une nouvelle fois M. Loukachenko pour sa réélection à la présidence du Bélarus, M. Xi a déclaré que les deux pays étaient de vrais amis et de bons partenaires, se traitant mutuellement avec sincérité et confiance.

Notant que la Chine et le Bélarus partagent une amitié traditionnelle durable, une formidable confiance politique mutuelle et une coopération croissante dans tous les domaines, M. Xi a expliqué que la Chine avait toujours considéré et développé ses relations avec le Bélarus dans une perspective stratégique et à long terme.

Selon M. Xi, la Chine est prête à travailler avec le Bélarus pour promouvoir le développement régulier des liens bilatéraux et la coopération gagnant-gagnant.

Il a appelé les deux parties à renforcer davantage la coordination et la coopération au sein des cadres multilatéraux, tels que les Nations unies et l'Organisation de coopération de Shanghai, à s'opposer conjointement à l'hégémonie et à l'intimidation et à sauvegarder l'équité et la justice internationales.

M. Loukachenko, qui effectue sa quinzième visite en Chine, a relevé qu'il avait ressenti un véritable sentiment d'amitié de la part de la Chine à chacun de ses voyages.

Remerciant la Chine pour son soutien et son assistance forts à long terme à son pays, il a noté que le Bélarus avait un haut degré de confiance envers la Chine et ferait progresser activement la coopération avec la Chine.

Selon M. Loukachenko, la Chine donne un exemple au monde en défendant le multilatéralisme et en s'opposant à l'unilatéralisme, aux sanctions et aux pressions. Il a exprimé son admiration pour la Chine et sa volonté de travailler avec elle afin de sauvegarder l'équité et la justice internationales.

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Abidjan, le jeudi 5 juin 2025(LDA)-Près de 29 millions d’habitants de six pays du Sahel ont besoin d’une aide humanitaire et de protection, a averti le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), relevant que « des vies sont en jeu si les humanitaires ne reçoivent pas les fonds nécessaires », selon un communiqué de presse transmis à la rédaction.

« Dans le Sahel, des millions de femmes, d’enfants et d’hommes vulnérables ont un besoin urgent d’aide humanitaire », a déclaré Charles Bernimolin, chef du bureau régional d’OCHA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’Aperçu des besoins humanitaires 2025 pour le Sahel évalue les besoins à 4,3 milliards de dollars pour répondre aux besoins urgents de 18,4 millions de personnes au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali, au Niger, au Nigéria et au Tchad.

Ces besoins humanitaires, engendrés par un réseau complexe de crises interdépendantes, sont aggravées par l’instabilité, la violence, les conflits, l’insécurité croissante et les effets du changement climatique. L’année dernière, plus de 16.800 personnes ont été tuées dans des incidents sécuritaires violents au Sahel.

2,1 millions de réfugiés

Ces crises entraînent une augmentation des déplacements, le Sahel abritant 2,1 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile et 5,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays - des chiffres qui ont augmenté respectivement de 6 % et 20 % depuis le début de l’année 2024.

En outre, la crise du Sahel déborde des frontières régionales : on estime à 159.000 le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile vivant dans le nord du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, et à plus de 169.000 le nombre de réfugiés enregistrés dans le sud-est de la Mauritanie.

Cette violence généralisée a également conduit à la fermeture de plus de 9.900 écoles et de 922 centres de santé, limitant ainsi l’accès des populations à des services de santé et d’éducation essentiels.

Entre juin et août 2025, 12,8 millions de personnes dans la région seront confrontées à l’insécurité alimentaire et 2,6 millions d’enfants souffriront de malnutrition aiguë sévère, ont également averti les agences de l’ONU.

Une réponse humanitaire mal financée

Mais ces besoins croissants interviennent dans un climat de baisse du financement des bailleurs de fonds. Selon l’OCHA, si la communauté internationale n’agit pas maintenant, des vies seront perdues, les vulnérabilités s’aggraveront et les crises risqueront de s’étendre.

« La région a besoin d’une réponse humanitaire convenablement financée. Mais sans financement suffisant, ce sont les personnes dans le besoin qui en paieront le prix fort. Dans un contexte de crise financière croissante, nous devons nous rappeler qu’il ne s’agit pas d’équilibrer un livre de comptes, mais de sauver des vies humaines », a insisté M. Bernimolin.

En 2024, les partenaires humanitaires ont fourni une aide vitale et des services de protection à 12,4 millions de personnes. Toutefois, des millions d’autres sont restées sans assistance faute de financement. L’appel de fonds de 4,3 milliards de dollars n’a été financé qu’à hauteur de 8%, selon un décompte effectué le 26 mai 2025.

 

 

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Abidjan, le jeudi 5 juin 2025(LDA)-Africa Finance Corporation (AFC), premier fournisseur de solutions d'infrastructure du continent présente dans un rapport le tableau le plus complet et le plus récent du paysage africain en matière de capitaux investissables, révélant plus de 4 000 milliards de dollars d'épargne nationale sous forme d'actifs bancaires, de fonds institutionnels et de réserves, indique un communiqué reçu par la rédaction.

Dénommé State of Africa's Infrastructure (SAI), les recherches présentées dans l'édition 2025 de ce rapport soulignent la conviction de l'AFC et les investissements menés par l'Afrique constituent le fondement nécessaire à l'expansion de l'approvisionnement en électricité, des transports et de l'industrialisation à travers le continent.

Plus précisément, le rapport SAI fournit une estimation prudente de plus de 1 100 milliards de dollars de capitaux institutionnels à long terme provenant des pensions retraites, des assurances, des fonds souverains et des banques publiques de développement, ainsi que 2 500 milliards de dollars d'actifs bancaires commerciaux et plus de 470 milliards de dollars de réserves des banques centrales.

Malgré l'ampleur de ces ressources, la plupart des investissements sont alloués à des instruments à faible risque et à court terme plutôt que d'être injectés dans l'économie réelle. Le rapport de l'AFC préconise des réformes politiques ciblées, l'innovation financière, un recours accru aux outils d'atténuation des risques et la création de structures financières, telles que des fonds communs ou des plateformes d'investissement, afin de replacer les institutions africaines au cœur de la transformation des infrastructures du continent.

Voir plus grand

Dans le cadre du processus d'identification des opportunités d'investissement, le rapport SAI cherche à changer le discours sur l'énergie en Afrique, en passant d'un accès à petite échelle à des systèmes électriques interconnectés à grande échelle capables de stimuler l'industrialisation, la souveraineté numérique et la résilience climatique.

Le sous-investissement dans le secteur énergétique africain est flagrant. En 2024, l'Afrique n'a ajouté que 6,5 GW de capacité connectée au réseau, toutes sources confondues, contre plus de 18 GW pour les seules énergies renouvelables en Inde. La production d'électricité installée par habitant stagne en Afrique, alors qu'elle a plus que doublé en Inde depuis 2008, soulignant l'écart croissant en matière d'accès à l'énergie et de potentiel industriel.

Le rapport préconise en outre l'intégration des réseaux régionaux et la participation du secteur privé dans le transport d'électricité, soulignant que l'Afrique, contrairement à d'autres régions en développement, n'a encore vu aucun projet de transport indépendant. L'AFC identifie l'Angola, la RDC, la Tanzanie et la Mauritanie comme des marchés clés pour les interconnexions qui pourraient permettre aux pays disposant d'une capacité de production excédentaire d'alimenter ceux qui sont en déficit, en reliant plusieurs pools énergétiques et en équilibrant les flux d'électricité à travers les frontières.

Renaissance ferroviaire

Contrairement au sous-investissement dans le secteur de l'énergie, le rapport SAI met en évidence l'émergence d'un nouveau cycle d'infrastructures ferroviaires, signe d'un regain de dynamisme dans le paysage des transports africains. D'est en ouest et dans le sud de l'Afrique, un nombre croissant de projets ferroviaires, publics et privés, renversent des décennies de négligence et de délabrement.
Les lignes en construction et prévues totalisent plus de 7 000 km, ce qui pourrait doubler le rythme de l'expansion ferroviaire au cours de la prochaine décennie.

Pour illustrer cette renaissance, l'AFC a lancé la toute première carte numérique des chemins de fer africains, une plateforme dynamique et interactive qui fournit des informations sur les corridors ferroviaires du continent. Cet outil vise à améliorer la visibilité des projets, à susciter l'intérêt des investisseurs et à soutenir la coordination le long des principaux corridors de transport et de commerce.

Chaînes de valeur industrielles

Le rapport identifie également l'acier, les engrais et le raffinage du pétrole comme trois intrants industriels stratégiques importants pour l'Afrique, qui représentent actuellement quelque 300 milliards de dollars d'importations annuelles, mais qui sont mûrs pour une valeur ajoutée nationale.

En raison de l'insuffisance de la production locale, l'Afrique ne consomme actuellement que 24 kg d'acier par habitant, contre une moyenne mondiale de 219 kg, et 23 kg d'engrais par hectare, nettement inférieure à la moyenne mondiale de 140 kg. La chaîne d'approvisionnement du minerai de fer à l'acier représente notamment une opportunité industrielle majeure encore inexploitée. Pour réaliser son potentiel, il faudra relier les centres de production en minerai de fer en expansion en Afrique de l'Ouest aux centres de transformation et aux marchés de consommation en pleine croissance sur tout le continent.

L'AFC appelle à des investissements coordonnés dans les domaines de l'énergie, des transports et de la logistique afin de libérer la compétitivité dans ces secteurs et d'ancrer les pôles de production régionaux.
« Ce rapport fournit une feuille de route pratique sur la manière dont l'Afrique peut canaliser son importante puissance financière vers les infrastructures nécessaires pour stimuler la transformation industrielle, qu'il s'agisse d'augmenter l'approvisionnement en électricité, de revitaliser les chemins de fer ou de développer des industries stratégiques telles que l'acier et les engrais. Les outils existent. Les capitaux sont disponibles. Ce qu'il faut maintenant, c'est une action coordonnée pour les débloquer. », a commenté Samaila Zubairu, président-directeur général de l'Africa Finance Corporation.

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